En réponse à une question concernant son travail sur l’album de Michael Jackson, Will.i.am a très récemment indiqué que d’après lui, le disque n’était pas encore tout à fait terminé mais qu’il ne devrait plus trop tarder à sortir. Il précise néanmoins qu’il n’a pas parlé à Michael depuis quelques temps car ce dernier était constamment en déplacement et, à sa connaissance, s’était un peu plus consacré à d’autres projets pour son retour sur la scène musicale. Will.i.am a ajouté qu’il se sentait agacé d’entendre les gens parler de ce nouvel album comme s’il en était l’auteur et que l’on devrait plutôt en accorder le crédit à Michael lui-même: « il est vraiment génial, il m’a beaucoup appris, c’est lui la force motrice de ce projet, pas moi. »

Par ailleurs, lors d’une conférence de presse tenue par les Black Eyed Peas lundi à Séoul, en Corée du Sud, Will.i.am a dévoilé le titre d’une nouvelle chanson sur laquelle il a travaillé avec Michael: « The Future ».

Sources: Thanks to KOPV & dangerous200watts – Naver

Une nouvelle fois, la porte-parole de Michael Jackson, Raymone Bain, s’est vue forcée de répondre aux attaques de Roger Friedman, ce « journaliste » qui n’en finit pas de colporter des rumeurs infondées sur le chanteur ainsi que son entourage dans sa rubrique « potins » du site Fox News.

En effet, Friedman publie de nouveaux ragots sur Michael de façon quasi-quotidienne, sans jamais citer ses « sources », ce qui avait déjà amené Mme Bain à réagir en juin dernier. C’est d’ailleurs avec impatience que nous attendons la réponse de Friedman dès demain, dont l’imagination débordante semble désormais inépuisable…

Voici la lettre de Raymone:

15 août 2007

Roger,

Dans votre chronique du 14 août 2007 vous indiquez que Michael Jackson « n’a plus de maison, se trimballe avec trois enfants en âge d’être scolarisés. […] Mais il a un nouvel ami: l’ancien taulard et drogué qui se trouve également être l’ancien maire de la ville de Washington, Marion Barry. » Vous déclarez un peu plus loin que c’est moi-même qui les ai présentés.

Tout ceci, Roger, est un mensonge. J’ignore qui sont vos sources, ni pourquoi vous continuez à les croire. J’ignore pourquoi vous continuez à écrire des choses fausses qui, justement, sont vérifiables comme étant fausses. J’ignore pourquoi vous ne vérifiez jamais la fiabilité de vos sources. Enfin, j’ignore pourquoi vous en avez tant contre Michael Jackson. Permettez-moi de vous mettre les choses au clair:

Vérité n°1: Michael Jackson n’a pas rencontré l’ancien maire de Washington, Marion S. Barry Jr., il le connaît encore moins. Ils n’ont pas non plus passé de temps ensemble sur la Côte Est. Point.

Vérité n°2: Certes, M. Barry et moi-même sommes amis et avons à maintes reprises souhaité nous retrouver pour déjeuner ensemble. Malgré tout, nos emplois du temps respectifs ne le permettant pas, je ne l’ai pas vu depuis deux ans au moins.

Vérité n°3: Le lieu de résidence actuel de M. Jackson ne regarde que lui. Cependant, il ne se retrouvera pas sans domicile fixe tant qu’il possèdera une propriété de 1200 hectares appelée Neverland Valley Ranch, qu’il n’a jusqu’à présent – et à ma connaissance – pas vendue. M. Jackson emploie un tuteur certifié pour ses enfants. Nous sommes en été, et aux Etats-Unis la plupart des enfants sont actuellement en vacances jusqu’à la rentrée fin août, il en va donc de même pour les enfants de M. Jackson.

Je laisserai aux avocats de M. Jackson le soin de s’occuper d’autres problèmes que vous avez abordés s’ils le jugent nécessaire, ainsi qu’à Marion Barry celui de répondre à votre description de sa personne s’il le souhaite. Je trouve néanmoins invraisemblable que vous ayez basé près de la totalité de votre article sur Marion Barry alors que lui et Michael Jackson ne se sont jamais rencontrés.

Je vous demande respectueusement le retrait immédiat des propos susnommés.

Je vous remercie pour votre attention et votre coopération.

Raymone K. Bain

Source: Eurweb

Charmian Carr est connue pour son rôle dans « La Mélodie du Bonheur » où elle jouait Liesl von Trapp en 1965 alors qu’elle avait 23 ans, aux côtés de Julie Andrews et Christopher Plummer.

Au lieu de continuer dans le cinéma, elle est devenue décoratrice d’intérieur et a monté sa propre société à Encino, un quartier de Los Angeles. En 1981, Michael Jackson, voisin et immense fan du film, l’a engagée sans même vérifier si elle était douée ou pas, il la voulait simplement parce que c’était Liesl. Selon elle ce serait même sa seule présence à Encino qui, à l’origine, aurait donné envie à Michael d’y habiter… En 2005, elle revient sur leur rencontre: « Je l’ai vu avec sa mère et ses deux soeurs, Janet et LaToya. Comme il était timide, il est resté à jouer avec ses chiens pendant que je discutais avec elles. Le soir même il m’a appelée et m’a demandé quelles étaient mes chansons préférées de ‘La Mélodie du Bonheur’ en fredonnant certaines d’entre elles. Notre conversation a duré une demi-heure et c’est à la fin qu’il m’a demandé si, éventuellement, j’avais le temps de décorer sa maison, j’ai répondu que j’en trouverais. C’était le début de huit ans d’amitié. »

Côté décoration, c’est elle qui a, entre autres, fait mettre tous les mannequins en tenue de soirée dans la chambre de MJ à Hayvenhurst (la maison familiale, en pleine reconstruction à l’époque). D’après elle, « il voulait une chambre où on aurait l’impression d’être en plein milieu d’une fête »… Charmian a travaillé pour lui jusqu’en 1987.

Voici ce qu’elle avait à dire à propos de leur amitié lors d’une interview en 2000: « Il était formidable. Il était si gentil et attentionné envers moi. On est devenus bons amis, il venait souvent dîner chez moi. On est allés ensemble à Disneyland, et il nous a emmenées, mes filles et moi, en tournée avec lui pendant le Victory Tour. J’ai travaillé pour lui pendant six ans et demi alors qu’il était au sommet de sa carrière, à l’époque ‘Thriller’ venait de sortir. […] Cela fait des années que je ne l’ai pas vu. »

Charmian a aussi expliqué à plusieurs reprises qu’elle n’avait pas la moindre idée de l’envergure de « La Mélodie du Bonheur » en tant que film jusqu’au jour où Michael lui a dit: « Je veux faire ce que tu as fait. Je veux faire un film qui deviendra un grand classique. » Et c’est des années plus tard, en 2000, lorsque le film est ressorti au cinéma sous forme de spectacle intéractif/karaoké, et quand elle a eu l’occasion de vraiment parler aux fans du film qu’elle s’est rendue compte qu’il disait vrai.

Voici deux photos tirées de la collection personnelle de Charmian Carr:

Sources: The Austin ChronicleThe Scottish Daily Record/MJTKOP.

Mark Ryden est le peintre néo-surréaliste californien qui a créé la pochette de l’album « Dangerous » en 1990, il est depuis devenu un artiste de renommée internationale. Dans une interview datant de juillet 2006 au magazine d’art Hi-Fructose, Ryden donne son opinion sur Michael Jackson:

Hi-Fructose: A votre avis, les figures mythiques telles que le Père Noël, le Colonel qui sert de mascotte aux restaurants KFC, Abraham Lincoln ou encore Michael Jackson font-elles partie de ces divinités modernes qui guident nos vies, comme dans l’antiquité?
Mark Ryden: Cette question me plaît beaucoup. Vous, vous êtes sensible à quelque chose que peu de gens comprennent. Ces divinités fourmillent absolument partout autour de nous, elles font notre vie. Je ne suis pas monothéiste, pour moi les dieux aparaissent sous des formes multiples.

HF: Il y a quelques années vous avez fait une commande pour Michael Jackson, le Pape de la pop. Quelqu’un de bien informé m’a dit qu’il vous avait laissé des messages téléphonqiues assez bizarres au sujet de cette illustration…
MR: Ah, vous n’imaginez même pas tout ce que je pourrais vous raconter là-dessus! « Officiellement » je ne peux malheureusement pas vous en parler en détail, je peux néanmoins vous dire que j’estime avoir énormément de chance d’avoir rencontré et travaillé avec quelqu’un de notre époque qui a autant d’importance. Michael Jackson est un homme d’une bizarrerie totale, et je crois qu’à cause de ça les gens étroits d’esprit pensent tout de suite que c’est aussi un pervert. Je me trompe peut-être, mais moi je pense qu’il a été victime d’une bande de parasites opportunistes. En Europe on laisse aux enfants boire du Jus de Jésus [ndt: expression que MJ a utilisée pour parler de vin] quand ils sont très jeunes, et il faut bien admettre que les Européens sont beaucoup plus civilisés que les Américains.

Source: Site officiel de Mark Ryden (Merci à TwinkleDust du MJJF pour le lien)

Will.i.am des Black Eyed Peas vient d’accorder une interview au site Timesonline dans laquelle il parle brièvement de Michael Jackson et de leur travail ensemble: « Il a toujours une voix incroyable. Ca ne m’intéresse pas de créer de bons sons qui n’auront qu’un succès temporaire, je veux faire des mélodies qui deviendront immortelles. »

Dans un autre registre, Will.i.am raconte que c’est à la demande de Michael qu’il l’avait invité à assister à un concert de Prince auquel il participait à Las Vegas en début d’année.

Source: Timesonline

Le magazine anglais « Q » consacre son numéro du mois d’août 2007 aux guitaristes contemporains célèbres tels que Jimmy Page (de Led Zeppelin), Joe Perry (Aerosmith) ou encore Slash (Guns’n’Roses), qui a collaboré avec Michael à maintes reprises (notamment sur certains titres de « Dangerous », « HIStory » et « Blood on the Dance Floor »). Voici ses commentaires à ce sujet:

Q: Vous avez travaillé avec Michael Jackson, quelle relation avez-vous avec lui?
Slash: On avait une relation professionnelle. On a fait quelques concerts, une cérémonie de récompenses et deux albums ensemble. Je n’ai jamais rien remarqué de bizarre dans son comportement. Enfin, c’est vrai qu’il est bizarre, mais disons que je n’ai jamais rien vu d’excessivement anormal. Il m’a invité à Neverland plusieurs fois mais je n’ai jamais eu envie d’y aller, ha!

Merci à Stitchy_Baby_626 de MJNO d’avoir scanné cet extrait.

Dans une autre interview au magazine Rolling Stone, Slash parle des séances d’enregistrement qui se passaient rarement comme prévu: « Michael Jackson, c’ est quelqu’un que j’admire et pour qui j’ai énormément de respect. Mais s’agissant des séances en studio, tout était si mal organisé! Moi j’aime bien pouvoir respecter mon emploi du temps et être à l’heure, pendant des mois et des mois j’avais des dates où j’étais disponible mais ils ne me contactaient jamais, donc au bout d’un moment je croyais qu’ils ne voulaient plus de moi. Trois mois plus tard on m’appelle pour me dire de venir tel ou tel jour, et une fois à la date convenue, c’était annulé. Un jour j’ai enfin pu aller au studio pour enregistrer des rythmes pour quelques chansons. Ensuite le producteur m’a annoncé qu’il partait à l’étranger pour quelques temps, donc je lui ai demandé de m’appeler à son retour. Mais arrivé là c’est moi qui téléphonais pour avoir des nouvelles, et je tombais toujours sur sa femme ou son fils, d’ailleurs je ne sais toujours pas où ils en sont! »

Source: Rolling Stone

Dans un article du 3 août dernier consacré à Ne-Yo , le site canadien Dose nous en apprend un peu plus sur le travail que le jeune chanteur soumet actuellement à Michael Jackson pour son prochain album.

Même s’il n’est pas autorisé à nous révéler de détails sur cette collaboration, il précise toutefois qu’il n’a pas l’intention d’encourager Michael à suivre le courant musical actuel : « A mon avis c’est quand on essaie de donner à quelqu’un d’âge moyen un côté jeune que ça fout tout en l’air. On n’est pas censé redevenir jeune, le but c’est de faire de la musique qui reflète sa propre personnalité artistique. Il ne faut pas suivre les effets de mode comme ça. Je n’ai pas envie de dire à Michael Jackson de chanter ‘Hey poupée…’, je veux faire du Michael Jackson à l’ancienne. » D’ailleurs, il faut savoir que les chansons écrites par Ne-Yo relatent le plus souvent de sa vie personnelle, notamment de ses déboires amoureux, c’est donc le genre de titre que Michael pourrait interpréter.

Ne-Yo revient également sur la première fois où Michael l’a contacté : « Quand il m’a appelé, il m’a dit ‘Salut, c’est Michael Jackson’, alors moi j’ai dit ‘Non, vous n’êtes certainement pas Michael Jackson », et il a répondu ‘Si, si, je t’assure que c’est Michael Jackson’, et j’ai continué en disant : ‘Attends, arrête là, qui est-ce qui me fait une blague ?’ [Rires] J’ai failli lui raccrocher au nez, mais je me suis rendu compte que c’était bien Michael Jackson, et là du coup j’ai failli lâcher le combiné ! » Il ajoute qu’il est ravi de pouvoir travailler avec le Roi de la Pop.

Source: Dose

A l’occasion de la sortie du film « Rush Hour 3 » sur les écrans américains, le réalisateur Brett Ratner et Chris Tucker ont accordé une interview au site AV Club, publiée aujourd’hui. Voici la traduction de l’extrait où ils parlent de leur amitié commune avec Michael Jackson :

AV Club : Chris, en parlant de musique afro-américaine, vous êtes sans aucun doute la seule personne à avoir tourné dans les clips de Michael Jackson et de Tupac. En quoi sont-ils semblables ou différents ?

Chris Tucker : J’ai failli me tuer dans le clip de Tupac [ndt : « California Love », sorti en 1996]. J’étais à l’arrière d’une Jeep et je faisais n’importe quoi, on était dans le désert et on devait passer sur des dunes de sable. Michael Clarke Duncan – qui était dans « La Ligne Verte » – m’a attrapé parce que je ne savais pas qu’il allait y avoir des dunes. Dans le clip on me voit faire « Yaaaah! » Cette scène était filmée d’un hélicoptère. C’était comme dans, comment ça s’appelle déjà… Max ?

Brett Ratner : Mad Max 2.

CT : Mad Max 2, voilà. Donc je jouais le rôle de ce mec un peu barré, et s’il ne m’avait pas tiré par le dos je serais tombé de l’engin. C’est surtout de ça dont je me souviens pour le clip de Tupac, et puis j’ai rencontré une très belle fille sur le tournage aussi. Pour Michael Jackson, c’était juste l’occasion pour moi de travailler avec cette légende, avec quelqu’un que j’admire, et c’était incroyable. J’ai souvent calqué ma carrière sur celle de Michael, dans la mesure où il a su rester relativement discret, il n’a pas été faire un album tous les ans. Il en sortait un tous les cinq ans, donc à chaque fois ça se faisait en grande pompe. Il ne s’est jamais surexposé en en faisant trop. Je pense avoir beaucoup appris de lui, notamment de ne pas trop en faire, de ne pas trop me disperser.

AVC : Le tournage de ce clip, c’était le début de votre amitié avec lui ?

CT : On avait déjà entendu parler l’un de l’autre. Enfin évidemment que je connaissais déjà Michael Jackson, dans tous mes films je fais systématiquement référence à lui d’un façon ou d’une autre. C’est sans doute parce que j’ai grandi [en écoutant sa musique]. […] Je l’ai rencontré à peu près à l’époque de « Rush Hour 2 ». J’étais à New York, j’ai appelé [son équipe] et j’ai demandé : « J’aimerais bien rencontrer Michael, est-ce qu’il est disponible ? » Mais je n’ai pas réussi à le joindre. Alors j’ai pris un jet pour rentrer à Los Angeles, dès mon atterrissage là-bas j’ai regardé mes messages, et là j’en avais un de l’entourage de Michael qui disait : « Chris, Michael aimerait te rencontrer demain dans la matinée. » Donc je vais dans le cockpit pour demander aux pilotes de me ramener à New York en leur expliquant que j’ai rendez-vous avec Michael Jackson le lendemain à l’hôtel Four Seasons. Ils me font : « Quoi ? Mais il faut qu’on appelle le bureau, on peut pas juste repartir comme ça ! » Alors ils appellent le bureau puis ils me disent : « Bon ok, ça vous fera 50000 dollars de plus. » On retourne à New York, on atterrit, je rencontre Michael le matin et puis on est reparti à Los Angeles le soir même. [Pendant ma courte attente à Los Angeles la veille] je ne suis même pas sorti de l’appareil ! Je regardais mes messages pendant que l’avion roulait sur la piste. C’est la toute première fois que j’ai rencontré Michael. J’étais dans un jet privé à Los Angeles et je suis directement reparti d’où je venais… [A Brett] Je ne te l’ai jamais raconté, ça. J’ai vraiment fait une folie ce jour-là, avec tout l’argent que j’ai dépensé.

AVC : Et qu’avez-vous pensé de Michael Jackson ?

CT : Il est tout à fait normal et sympa. C’est quelqu’un de franchement gentil. Il est très timide aussi. Mais c’est vraiment cool d’être avec lui, parce qu’il est tellement sympa.

AVC : Vous pensez que c’est un incompris ?

CT : Oui, c’est un incompris parce qu’il a eu une vie très particulière. Il a accompli tant de choses dans sa vie et il a tellement de talent. C’est un génie, c’est tout.

BR : Il n’appartient pas vraiment à cette planète. C’est la plus grande figure de l’histoire de la musique, on se souviendra de lui bien plus longtemps que de George Bush. Dans deux cents ans on parlera encore de Michael Jackson, plus personne ne se préoccupera de George Bush.

AVC : Je sais que quand j’étais petit, c’était l’homme le plus connu du monde.

BR : Il ne s’agit même pas uniquement de ça. Là on parle de quelqu’un qui crée des choses. Mozart par exemple, est plus célèbre que Napoléon. Ce que Mozart a créé restera à jamais ancré dans la musique. Michael n’est pas tout à fait l’un d’entre nous, on dirait vraiment que Dieu communique à travers lui. Même quand il s’assoit avec nous et qu’il chante ne serait-ce que trois notes, on est tous en extase en les écoutant. Ce qu’il est capable de faire dépasse notre entendement. J’ai travaillé avec une centaine des plus grands artistes au monde, de Madonna à Mariah Carey, mais [Michael] est vraiment à des années lumières de tous ces gens-là. Spirituellement, il se situe à un niveau totalement différent. Il possède ce don de laisser Dieu s’exprimer à travers lui. Tout le monde a ce don, mais [Michael] s’en sert différemment. Lui est complètement en phase avec. Et quand il se met à chanter, c’est que Dieu lui permet cette ouverture spirituelle. Voilà pourquoi il est mal à l’aise avec les gens, c’est parce qu’il est si unique, il est heureux d’être qui il est. [Il doit se dire :] « J’arrive pas croire que c’est moi Michael Jackson » [Rires]. Mais c’est bien de ça qu’il s’agit quand on y réfléchit. Il fait partie des personnes les plus uniques au monde. J’ai passé beaucoup de temps avec lui, tout comme Chris. Assis à l’arrière d’une voiture par exemple en écoutant de la musique, et puis lui qui se met à bouger comme si Dieu guidait ses mouvements. Sans vouloir dénigrer Usher ou d’autres artistes, quand ils dansent ils comptent les pas de façon mécanique, tandis que pour Michael tout lui vient naturellement. Il est incroyable, franchement époustouflant. Je sais qu’il se fait pas mal critiquer, mais la vérité c’est que c’est un enfant. Michael Jackson n’a jamais grandi, mais c’est ce qui le rend aussi exceptionnel.

CT : Justement, [Michael] dit la même chose sur Brett : « J’aime Brett parce que c’est un gamin, il n’a jamais perdu l’essence de l’enfance. »

BR : Mike a l’esprit d’un enfant, et dans ces cas-là, on est généralement plus malin qu’un adulte, on ne se préoccupe pas des conneries qu’il y a autour. Enfin vous savez comment sont les enfants ? Ils disent la vérité.

AVC : Il y a une espèce de pureté dans l’enfance.

BR : De la pureté, oui. C’est quelqu’un de pure, il n’y a pas la moindre fibre de méchanceté en lui. C’est un môme, il incarne réellement l’essence d’un enfant. Vous ne trouverez personne de plus semblable à un gosse que Michael Jackson. Les gens peuvent bien dire : « Il faut qu’il grandisse, c’est quand même un homme de plus de 40 ans », mais c’est justement ça qui fait qu’il est si spécial. Sa vision du monde est différente. Il arrive mieux à comprendre ce qui se passe dans la tête d’un adulte que le contraire. C’est en ça que c’est quelqu’un d’unique.

CT : Il le sait d’ailleurs, parce que c’est exactement ce qu’il m’a dit à propos de Brett [Rires].

BR : [Il t’a dit :] « Brett est un connard, » ou « Non, Brett est génial ! » Tous les trois on a ça en commun. Vous voyez, c’est ça le truc. Michael adore le cinéma, il adore tout ce qui touche au divertissement. Tout le temps qu’on a passé avec lui c’était pour regarder des films, écouter de la musique, danser, chanter, pour s’amuser, quoi. Quand on était ensemble à Miami, à chaque fois que Chris sortait c’était pour aller quelque part avec Michael Jackson. Alors je lui demandais : « Vous êtes allés où ? », et il répondait : « Oh, on est juste allé chez Barry Gibb et on a chanté des chansons des Bee Gees. »

CT : Lui et Barry Gibb chantaient ensemble, c’était hallucinant.

BR : [Il imite Barry Gibb.]

CT : Et Michael chantait [il imite la voix de Michael Jackson] : « How deep is your love, is your love… »

Source: AV Club (Merci à TSCM du MJJForum d’avoir posté l’article).


Toujours dans le cadre de la promotion du film, Chris Tucker est apparu dans l’émission de Conan O’Brian hier soir sur la chaîne NBC où il évoquait à nouveau Michael :

Conan O’Brian : Il paraît que vous connaissez bien Michael Jackson ?

Chris Tucker : Ouais, Michael c’est mon pote. On se voit de temps en temps, pas très souvent mais…

COB : Parce qu’il n’est pas du genre à sortir avec plein de gens… Vous le connaissez vraiment, vous êtes amis ?

CT : Oui, on se croise un peu partout dans le monde. Il est sympa parce qu’il m’appelle parfois pour prendre de mes nouvelles, il me dit [il imite la voix de Michael] : « Comment ça va Chris ? » [Rires] Ou bien quand je lui manque vraiment il m’appelle Christmas [traduction : Noël]… Il me fait : « Hey Christmas, comment tu vas ? » [Rires]

COB : Il vous appelle Christmas…

CT : Oui, c’est sympa, au début je lui disais : « Hey, pourquoi tu m’appelles comme ça ? « , mais après j’ai commencé à bien aimer et je lui ai dit : « Redis-le, Mike… » [Rires], il me demande : « Quoi, Christmas tu veux dire ? », et je réponds : « Ouais, voilà ! »

COB : Ca vous arrive d’aller dans des lieux publics avec Michael Jackson ? Comment ça se passe ?

CT : On va parfois au cinéma, mais c’est difficile parce que Michael doit entrer discrètement dans le bâtiment avant le début du film. Donc vous avez Michael qui débarque en tenue ninja pour se faufiler dans le noir [Rires], et moi je suis déjà dans mon siège et je l’attends, je me dis : « Mais où est Michael ? » [en regardant partout], je me retourne et là [il sursaute] : « Coucou Chris ! — Hé mec, mais ça fait combien de temps que t’es là ? — Environ cinq minutes ! Pardon, je t’ai fait peur ? Désolé, Chris. » [Rires] Et puis on prend toutes les précautions pour que personne ne le remarque en entrant, ses gardes du corps nous apportent du pop-corn et tout parce qu’il essaie de se cacher [il prend une grosse voix] : « Voilà pour vous Monsieur Jackson » [Rires] Mais on a beau faire tout ça, quand le film démarre c’est [Michael] qui fait le plus de bruit dans la salle !

COB : Ah bon ?

CT : Oui ! Souvent quand il regarde le film on l’entend faire [il imite le rire de Michael] : « Hee-heeee ! »

COB : [Rires]

CT : Alors je lui dis : « Mais tu vas te taire oui ! Avant que quelque te voie ! »

COB : [Rires]

CT : [Il imite la voix de Michael] « Mais c’était marrant, Chris… Pardon… »

COB : Et Prince est assis un peu plus loin et il fait « Whoo-hoo », alors [Michael] répond « Hee-hee » !

CT : Ouais « Hein ? Prince est dans le cinéma aussi ?! — Oui on est venu ensemble, Chris… »

COB : [Rires] Wow, il faut vraiment que j’arrive à vous croiser tous les deux un de ces jours…

Merci à TSCM du MJJForum d’avoir mis en ligne la vidéo, disponible ici sur Youtube.

A force de chanter ses tubes préférés dans tous ses films, il fallait bien que cela arrive: Chris Tucker prépare actuellement son premier album (composé de véritables chansons et de mini-sketches). Au début de « Rush Hour 3 » (sortie en salles le 17 octobre 2007 en France), on peut le voir imiter les pas de danse de Michael Jackson au rythme de « Do me, baby » de Prince. Mais quand on lui demande lequel des deux il préfère:

« Alors là, Michael Jackson sans hésiter ! J’adore Prince, mais Michael Jackson c’est le plus grand artiste qu’on ait jamais vu ! »

Source: Metromix