L’association On The Line a mis en ligne sur Facebook un petit teaser annonçant le prochain MJ Music Day qui aura lieu cette année à Lyon le 19 Octobre prochain.

Le dernier MJ Music Day du 18 novembre 2018 avait eu lieu à Lille avec la présence de Brad Buxer et Michael Durham Prince. Les fans avaient également pu assister à la projection du film « King Of Sound » de Gareth Maynard, dédié à Bruce Swedien.

Véritable moment intime à la découverte de la musique de Michael Jackson via la narration de deux de ses collaborateurs accompagnés de leurs instruments et de pistes sonores personnelles, le dernier MJ Music Day avait enchanté les fans ayant eu la chance de pouvoir y assister.

Brad Buxer et Michael Durham Prince devant le public de Lille (18/11/2018).

De nouvelles informations concernant ce futur événement devraient être annoncées prochainement. En attendant, voici le mini teaser de l’événement…

19.10.2019 . LYON

#Lyon #MJMusicDay #KingOfPop #OffTheWall #Thriller #Bad #Dangerous #HIStory #Invincible #MJFam #MJFamily #Moonwalkers #MichaelJackson

Publiée par Association On The Line sur Samedi 13 avril 2019

A suivre…

Le 16 février dernier, nous vous annoncions la sortie du second livre de la collection “Jackson Collector Books Series” intitulé « The Backstage Pass Collection » et disponible aux éditions Chronica.

Actualité oblige, nous n’avons pas pu nous attarder sur cet ouvrage. Nous vous proposons donc aujourd’hui notre avis après sa lecture.

Tout d’abord, sachez que ce livre est consacré à une collection bien particulière dans la globalité de tout ce qui peut être collectionné au sujet de Michael Jackson, puisqu’il s’agit ici des Pass Backstage, ces petits autocollants qui servaient à identifier les personnes pouvant avoir accès à certaines zones des coulisses des concerts.

Véritables sésames que tous les fans du Roi de la Pop auraient rêvé de posséder à l’époque des concerts de Michael Jackson, ces Pass Backstage permettaient de déambuler dans les coulisses ou personne ne pouvait avoir accès. S’ils étaient très souvent détruits après leurs utilisations, certains ont survécu avec le temps et font donc la joie de collectionneurs avertis.

Aujourd’hui, un livre, véritable collector book, tente de vous dévoiler une grande partie de ces Pass Backstage pour des concerts des Jacksons, de Michael Jackson, de Janet, de Jermaine et des 3T.

Constitué d’une couverture rigide et contenant 116 pages, ce livre de dimension 15,3 x 21,5 cm, commence par une introduction de son auteur, qui n’est ni plus ni moins que le collectionneur de ces Pass Backstage qu’il a pu acquérir après de longues années de recherches et d’achats.

Les tout premiers pass présentés sont ceux de la période des Jacksons allant de 1979 à 1981. Viennent ensuite ceux du Victory Tour, beaucoup plus nombreux suite à une organisation beaucoup plus importante. Vous découvrirez ainsi différents pass, de différentes couleurs, aux formats différents selon les personnes concernées, les organisateurs, la presse, les invités, les dates…

Le Bad Tour suivra cette tournée avec cette fois-ci Michael Jackson en solo. Là aussi des Pass du Japon en 1987 puis de l’année suivante avec toute sorte de catégories comme des personnes pouvant entrer avant le show, d’autres après, la presse, les radios, les invités et ce pour plusieurs lieux de concerts.

La collection de ces Pass se poursuit via le Dangerous Tour, le HIStory Tour, les MJ & Friends et même pour le concert HBO One Night Only qui fut annulé et ce pour finir par des Pass concernant des tournées de Janet, Jermaine et les 3T.

Si les Pass Backstage restent dans une catégorie de collectors bien particulière, le mérite de cet ouvrage ne réside pas seulement dans le fait de présenter des photos de certains d’entre eux mais également dans l’information qui vous est transmise au fur et à mesure des pages qui le composent.

Vous pouvez passer commande de ce livre sur le site de Chronica.

Pour rappel : votre livre n’est imprimé qu’une fois la commande passée. Cela permet d’éviter les impressions superflues (et donc des déchets!). Mais cela prend un peu plus de temps qu’une commande sur un site habituel : il faut compter 10 jours. Après votre commande, Peecho vous enverra un mail de confirmation puis un deuxième email au moment où le livre sera posté. Merci pour votre patience !

Liens utiles: Facebook / Editions Chronica / MJBackstage.

Si les fans de Michael Jackson connaissent bien la commune de Best aux Pays-Bas, c’est parce que le parking du Mc Donald accueillait jusqu’à il y a quelques jours encore la statue de Michael Jackson du HIStory tour.

Véritable lieu de pèlerinage des fans du Roi de la Pop, cet endroit incontournable, à quelques minutes de la ville d’Eindhoven, était le rendez-vous régulier pour rendre hommage à Michael Jackson, en 2009, mais aussi lors des anniversaires de sa date de naissance et de toute autres occasions commémoratives.

Le propriétaire des lieux, un franchisé, avait fait l’acquisition de cette statue lors du passage du HIStory Tour mais suite à la diffusion du film Leaving Neverland et aux instructions des responsables de la célèbre marque Mc Donald, il a du s’en séparer, devant communiquer sur cette décision comme quoi il est important que les clients se sentent à l’aise lorsqu’ils vont dans les « restaurants » Mc Do et que cette statue ne devait pas les mettre mal à l’aise.

Dans une pancarte à l’entrée du restaurant, il est stipulé que la statue n’est plus là et qu’elle a été offerte à un Fan-Club hollandais.

Si cette statue a fait la joie des fans de Roi de la Pop pendant longtemps et très certainement amené pas mal de clients, il semble que Mc Donald ait vu d’un très mauvais œil les répercussions de Leaving Neverland, là aussi, sans essayer d’en savoir plus sur la véracité des propos qui y sont tenus et sans essayer de savoir si oui ou non, ils étaient fondés.

Mc Donald a ainsi agit en voulant se donner bonne conscience et en imaginant que la présence d’une telle statue pouvait heurter ses éventuels clients.

La bonne conscience de Mc Donald s’arrête naturellement là ou ils le décident et ne sont pas aussi regardant lorsqu’il s’agit de communiquer ou d’expliquer les intentions qui sont les leurs.

Si nous n’oserons pas nous attarder sur la qualité nutritionnelle de leurs aliments dont tous le monde connait la valeur, il faut savoir que selon les informations de Challenges.fr, la célèbre marque de Fast-Food serait poursuivi pour blanchiment de fraude fiscale en France. En discussion avec le Parquet national financier français, elle serait en négociation afin de signer une Convention judiciaire d’intérêt public pour mettre fin à des poursuites judiciaires à l’encontre de la société et ce en échange d’une amende pouvant aller jusqu’au tiers du chiffre d’affaire moyen des trois dernières années.

Mc Donald, qui dément avoir engagé de tels pourparlers, pourrait donc payer une amende de 312 millions d’Euros auxquels peuvent se rajouter des dommages et intérêts versés à la victime, à savoir l’administration fiscale française qui l’a déjà redressé de 300 millions. Un montant global de 600 millions d’Euros est donc évoqué.

Si tel était le cas, il sera intéressant de savoir à l’avenir si là aussi, Mc Donald communiquera via des pancartes à l’entrée de leurs « restaurants » et qui, sera alors mal à l’aise ?

En attendant, les fans de Michael Jackson risquent fort de ne plus mettre les pieds chez Mc Do.

Si l’information a maintenant fait le tour du monde, la presse française fait une fois de plus preuve de peu d’investigations et de recherches de la vérité à propos du documentaire Leaving Neverland et de la révélation par les fans, qu’un lieu du crime, à savoir la gare du ranch de Neverland, n’existait tout simplement pas alors que James Safechuck affirme y avoir été victime d’abus sexuels de la part de Michael Jackson.

En effet, dans le documentaire diffusé aux USA, James Safechuck y déclare: « A la gare, il y avait une pièce à l’étage. Nous y avions également des relations sexuelles. Cela arrivait tous les jours. » Or, si James Safechuck affirme, toujours dans le documentaire, avoir été abusé sexuellement par Michael Jackson entre 1988 et 1991, il est impossible que cela ait pu avoir lieu dans la gare car la gare en question n’existait tout simplement pas. Elle fut construite à partir de fin 1993 soit deux ans après les sois-disant abus.

Dan Reed, le réalisateur du film qui a soit disant mené une enquête dont la durée varie selon ses interviews entre 3 semaines et 18 mois, (oui oui, vous lisez bien l’écart qui existe) a affirmé après avoir appris que les fans avaient une fois de plus mis en évidence une incohérence flagrante dans son documentaire, que « Oui, il semble qu’il n’y ait pas de doute sur la date de la gare. La date qui est fausse est la date de fin des abus. » (Twitter)

Après non pas 3 semaines et encore moins 18 mois d’enquête, il faut pourtant 3 minutes pour trouver sur le net des documents de justice, voir la plainte de James Safechuck dans laquelle figure sa narration des faits et ou l’on découvre qu’effectivement, dans sa plainte que Dan Reed ne semble pas avoir trouvé, les abus qu’il accuse Michael Jackson de lui avoir fait auraient cessé bien avant la construction de la gare.

Une plainte et un plan de la gare en projet de construction, suffisent donc à anéantir les déclarations de James Safechuck dans ce passage du documentaire qui bizarrement ne fut pas diffusé en France.

Puisque la presse française se régale à publier toutes les informations négatives et infondées sur Michael Jackson, elle sait pourtant, du moins on l’espère, que de telles révélations dans un tribunal porteraient un coup énorme à l’accusation.

En dehors de la presse tabloid, les sites d’information français plus ou moins sérieux, n’en ont toujours pas fait état. On imagine que ce n’est pas assez croustillant pour eux, ou que 3 minutes de recherche doit dépasser de loin, le temps qu’ils consacrent aux investigations nécessaires lorsque cela concerne une information sur Michael Jackson.

Will I Am, actuellement coach pour The Voice en Angleterre a qualifié « d’hypocrites » les patrons de télévisions et de radios qui ont décidé de ne plus diffuser de chansons de Michael Jackson dans leurs programmes.

Celui-ci a déclaré : « Je ne sais pas à qui faire confiance et qui croire ou qui est derrière ça mais évidemment, c’est une question d’argent ! Tout ce que je sais, c’est que c’est une campagne de diffamation. S’il l’a fait, alors c’est triste et inhumain mais s’il ne l’a pas fait, ce qui se passe est triste et inhumain. J’ai aimé Michael Jackson et je l’aimerai toujours. C’est la personne la plus gentille que j’ai pu rencontrer, la plus authentique et avec un grand coeur qui ne voulait pas faire de mal à une mouche. »

Selon le Sun, Will I Am aurait enfin déclaré qu’il souhaiterait publier son travail réalisé avec Michael Jackson lorsque la situation sera plus saine mais qu’il ne voulait pas exploiter cette musique de manière opportuniste pendant que Michael faisait la une des journaux.

Wade Robson et James Safechuck ont les même avocats dans le procès qui les oppose à l’Estate. Parmi ceux-ci, Vince Finaldi accorde quelques interviews dans plusieurs médias.

C’est ainsi que Le Figaro a publié une vidéo-interview le 22 mars dernier ou il y déclare à propos de Michael Jackson: « Il est mort donc il a réussi à s’en sortir, on ne peut plus le rendre responsable de ce qu’il a fait, mais on peut toujours faire payer ce qui lui reste. Sa société existe toujours, elle fonctionne et continue à vendre sa musique et ses produits dérivés. » sans qu’à aucun moment il ne parle de séquelles psychologiques des éventuelles victimes ou encore de programmes médico-psychologiques existant, voir d’accompagnement psychologique et autres thérapies pouvant être bénéfiques pour ses clients.

Par contre l’aspect financier semble avoir une importance capitale alors que nous avions entendu la pédo-psychiatre Hélène Romano, dire pendant le débat d’après-diffusion du film sur M6 que: « Là ou il y a un malentendu, c’est que si les victimes s’imaginent être réparés psychiquement par des milliards et des milliards et des milliards, elles se trompent totalement. Ce n’est pas ça qui va les réparer. »

A ce propos, les avocats de Robson et Safechuck ont un site internet sur lequel figure d’ailleurs une page spéciale concernant Leaving Neverland et dans laquelle on peut lire : « Etes-vous victime d’agression sexuelle sur enfant ? Etes-vous le parent d’une victime ? Manly Stewart et Finaldi sont les avocats des survivants de Neverland. Nous pouvons vous aider à rechercher la justice et la rémunération que vous méritez. »

Avant de préciser ceci dans un encart bien spécifique : « Aucune personne ou institution n’est trop grande ou trop puissante pour que nous puissions nous battre pour vous. Avec plus de 25 ans d’expérience juridique centrée sur la représentation des victimes d’agression sexuelle, d’abus et de harcèlement, nous avons été en mesure de recouvrer plus de 2 milliards de dollars de dommages et intérêts pour nos clients. Veuillez nous contacter aujourd’hui pour une consultation gratuite. On vous croira et vos informations seront traitées de manière strictement confidentielle. »

Et allant jusqu’à mettre des liens vers des sites d’infos ayant parlé de l’affaire, en mettant en avant le fait qu’Oprah Winfrey avait diffusé une interview dites « puissante » à ce sujet.

De son côté, Dan Reed n’a de cesse d’affirmer que Wade Robson et James Safechuck ne sont pas rémunérés pour le documentaire et ne font pas cela pour de l’argent. Si chacun est libre de croire ce qu’il voudra, vous noterez que les associations françaises ayant intenté une action en justice contre Wade Robson et James Safechuck pour atteinte à la mémoire d’un mort, ne demandent, elles, qu’une condamnation à 1 euro symbolique.

Telestar.fr nous informe que TF1 diffusera un documentaire inédit le 25 juin prochain à l’occasion des 10 ans de la mort de Michael Jackson.

Il s’agit du documentaire dont nous vous parlions le 30 août dernier.

D’une durée de 90 minutes, et tourné pendant un an et demi entre Los Angeles et Paris, ce documentaire de Gilles Ganzmann pour Jara Productions proposera des témoignages exclusifs des frères du Roi de la Pop, de son père Joseph avant son décès l’année dernière, de Debbie Rowe mais aussi du personnel de Neverland, des producteurs, des managers etc etc.

« On va revenir sur les circonstances de sa mort, expliquer comment, à 50 ans, il en est arrivé à ce degré d’épuisement et d’addiction aux médicaments. C’est une histoire qui n’a jamais été racontée,  » promet Gilles Ganzmann. « Mais on va aussi revenir sur l’enfance qu’il n’a pas eue et qui éclaire tellement de choses de sa vie d’adulte,  » complète Christophe Koszarek, le producteur du film déjà vendu dans une vingtaine de pays. Pas d’ambiguïté cependant : dans le film, pas question d’alimenter les accusations de pédophilie.

Bien au contraire, « c’est tout l’inverse du documentaire de HBO. On va montrer que Michael a été beaucoup manipulé, qu’on lui a soutiré beaucoup d’argent tout au long de sa vie. On va faire parler une nièce de Michael, Brandi Jackson, qui a été la petite amie de Wade Robson pendant la période où il prétend avoir été abusé… et qui nous explique comment il profitait de la générosité de la star,  » conclut le producteur.

A noter que Gilles Ganzmann avait déjà proposé un documentaire consacré au Roi de la Pop l’année dernière pour TMC et ce pour le 60ème anniversaire de la naissance de Michael Jackson.

Sources: telestar.fr/ MJFrance.

Le théâtre Comédie Odéon basé à Lyon nous informe que le spectacle « Mickaël », dédié à Michael Jackson et ses fans aura lieu du 26 au 30 Mars 2019 à 19h au 6 rue Grolée à Lyon (69002).

Seul en scène et pendant 1h10, Benjamin Wangermée raconte les affres de Mickaël, jeune adolescent qui ne pense et vit que pour son idole, Michael Jackson. Mais la mort de ce dernier chamboule tous ses rêves. Dans l’intimité d’une famille et de ses secrets, Mickaël, se retrouvant sans but ni raison d’être, se débat tant bien que mal dans ce vertige grandissant.

Incarnant tous les personnages, Benjamin Wangermée nous dresse le parcours initiatique d’un jeune homme qui tend à être lui, à devenir soi, à enlever le masque. Comme cette difficulté universelle, à la fin de l’adolescence, d’entrer pleinement dans le monde des adultes.

De et avec : Benjamin Wangermée
Co-écriture : Sigrid Carré-Lecoindre
Mise en scène : Elie Triffault, Benjamin Wangerméee
Création Lumière : François Pelaprat
Création Musicale : Ananda Cherer, Sébastien Gisbert
Création Vidéo : Elie Triffaultes.

La presse en parle…

« Benjamin Wangermée exécute avec justesse le moonwalk, ce célèbre pas glissé popularisé dans les années 80 par Michael Jackson, mais il met surtout son talent d’acteur à incarner les différents personnages qui interviennent dans ce « seul en scène ». On passe donc du père au fils avec beaucoup d’émotion et de tendresse. C’est un spectacle touchant qui pose le problème de la construction de son identité à la puberté avec justesse, humour et beaucoup de sensibilité. »
La Provence

« Dans cette quête de devenir, d’être soi, « Mickaël » offre une vision réussie et touchante d’un périple adolescent compliqué, autant par le corps que par l’esprit. Un beau moment. »
Le Quatrième Mur

Infos et réservations: comedieodeon.com/spectacle/mickael/
Contact Comédie Odéon de Lyon: 04 78 82 86 30
Facebook : facebook.com/events/286298048910029

Dan Reed fait le tour des médias français depuis deux jours et les journalistes se régalent à l’écouter parler sur ce qui fait les choux gras de la presse écrites mais aussi des chaînes de télévision françaises. Le réalisateur a accordé plus de 30 interviews sans qu’aucune d’entre elles ne remette en cause les propos des accusateurs ou relèvent les incohérences qui figurent dans ce film.

France Info / Radio France

Seules, quelques interventions de fans dans des émissions radio-télé comme les grandes gueules de ce matin sur RMC / RMC Story ou encore au Morandini Live sur CNews, peuvent apporter quelques précisions sur beaucoup de détails ignorés par les médias et les journalistes, peu enclin à vouloir faire un travail d’investigation qui représente pourtant l’essence même de leur profession.

Non content qu’ils ne cherchent pas à en savoir plus sur les dessous de ce documentaire (qui mènerait leurs investigations tellement loin qu’ils pourraient être totalement débordés par tout ce qu’ils pourraient trouver), mais en plus, beaucoup d’entre eux semblent rester bloqués sur l’arrangement financier qui fut fait en 1993 lors de la toute première accusation contre Michael Jackson sur l’affaire dite Chandler.

Si effectievement, là aussi, ces dits journalistes n’ont jamais pris la peine d’en savoir plus que ce qui apparaît pour eux comme une évidence de la culpabilité de Michael Jackson, rappelons une fois pour toutes quelques points essentiels sur l’accord qui eu lieu à l’époque, afin d’éviter un procès civil mais qui en aucun cas, ne pouvait éviter un procès pénal.

  • Michael Jackson n’admet en aucun cas les allégations d’abus sexuels et négocie cet arrangement au regard de l’impact négatif exponentiel que l’affaire a sur sa carrière.
  • L’arrangement contient une clause de confidentialité réciproque et un abandon réciproque de toute action actuelle ou future au civil. Ce qui veut dire que la plainte contre Michael Jackson au civil doit être retirée et de son côté, Michael Jackson ne pourra pas intenter un procès au civil, par exemple pour diffamation.
  • La plainte de Jordan Chandler a été retirée et empêche toute action civile mais cela n’empêche en rien l’action pénale de se poursuivre.
  • Le procureur de district, qui représente l’Etat américain dans la poursuite d’infractions de ce genre, est alors Thomas Sneddon. Il lance alors une enquête de grande ampleur comprenant pas moins de 200 personnes auditionnées ainsi que plusieurs perquisitions.
  • L’affaire est alors passé devant un Grand jury qui devait determiner si au vu des éléments présentés par Tom Sneddon, il était possible que Michael Jackson ait pu commettre la moinde infraction et si des accusations pouvaient être retenus. Ce Grand jury peut exiger la production de documents et la comparution de témoins sous serment. Cette étape a alors démontré que la procèdure de Tom Sneddon n’avait aucune chance de déboucher sur une condamnation. Le procureur a donc dû abandonner ses poursuites.

Il est donc totalement faux de croire qu’il n’y a pas eu de procès pénal parce que la plainte au civil fut conclue par un arrangement financier.

Si Jordan Chandler se devait de garder le silence au civil, il n’en était rien du côté pénal puisque d’ailleurs en 2005, pour la seconde affaire dite Arvizo, Tom Sneddon, une nouvelle fois procureur dans cette affaire, produit alors un mémorandum évoquant le droit de Jordan de ne pas venir témoigner. Droit que Jordan Chandler pris alors, refusant de participer à l’affaire Arvizo.

Aujourd’hui, et après plusieurs interviews, Dan Reed affirme vouloir faire une suite à Leaving Neverland avec des intervenants comme Gavin Arvizo. Le problème, est qu’il n’est pas clair dans ses interviews ou l’on se perd à essayer de savoir la vérité, tant ses propos son différents.

En effet, dans une interview accordé à Glamour Paris, il indique « J’étais aussi en lien avec Gavin Arvizo, un autre accusateur, mais il n’a jamais voulu témoigner et c’est son droit. » alors que dans une interview accordée à La Depeche, il dit cette fois-ci: « Gavin, qui est l’enfant dans le procès criminel de 2005, je lui ai envoyé une longue lettre à laquelle il n’a pas répondu. Je suis en contact indirectement avec lui mais il ne répond pas. » puis rajoute dans Le Figaro: « Gavin Arvizo, qui a attaqué en 2005, veut vivre une vie normale. Or je ne ferai ce film que si lui et sa famille acceptent de témoigner. » avant de préciser dans une interview télévisée sur France Info « Il faudrait que Gavin Arvizo veuille témoigner face caméra et je ne suis pas sûr qu’il veuille faire ça. »

Comment Dan Reed peut-il affirmer d’un côté qu’il est en lien avec Gavin Arvizo et qu’il ne veut pas témoigner, d’un autre qu’il est en lien indirect, qu’ensuite il ne répond pas à un courrier pour finir par affirmer qu’en fait il veut vivre une vie normale ?

Enfin relevons une autre incohérence dans les propos de Dan Reed et ce au sujet de la fabrication de ce film, dit documentaire, à propos de la recherche d’éventuels témoins. En effet, dans l’interview de Glamour Paris, Dan Reed affirme que dans le cadre de son documentaire, il a parlé à Jason Francia, qu’il annonce comme ayant été une victime de Michael Jackson (mais qui pourtant s’était ravisé lors d’un contre-interrogatoire en 2005, appuyé par le témoignage de sa mère, qui avait alors également revu sa version des faits). Jason Francia aurait donc dit clairement à Dan Reed qu’il ne voulait pas participer à son « enquête ».

La logique de Dan Reed aurait voulu qu’il demande également à Brett Barnes s’il voulait bien participer également, or nous savons tous que ni lui ni son entourage, ni personne du film, n’a jamais essayé de le contacter. Aujourd’hui, Dan Reed en donne la raison dans une question posée par Le Figaro : Michael Jackson a été accusé de pédophilie par cinq garçons. D’autres, comme Brett Barnes et Macaulay Culkin, ont toujours nié. Auriez-vous voulu les interviewer ?
« J’y ai pensé mais, comme ils ont toujours démenti, je ne voulais pas les accabler en disant : « Vous mentez, dites-moi la vérité. » Ils sont dans le film mais en filigrane.« 

Nous vous laisserons donc seuls juges des propos et des intentions de Dan Reed qui sois-disant fait un enquête pour chercher d’autres éventuelles victimes et qui se justifie de ne pas contacter, justement, d’éventuelles victimes, cette fois-ci pour ne pas les accabler.

Le cabinet de Maître Noémie Houchet-Tran, avocate en droit international de la famille à Paris et membre du French District, a fait une enquête sur les dessous de ce que l’on peut appeler « l’affaire Michael Jackson ».

Admise au Barreau de Paris, Me Noémie Houchet-Tran est diplômée de l’Université de Rouen, avec un Master II en Droit International et Européen, et avec un autre Master II, de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, en droit Anglo-Américain des Affaires. Elle intervient également en tant que « expert witness » dans le monde entier, et tout particulièrement aux Etats-Unis, pour expliquer et clarifier les particularités du droit français et du droit international privé.

Se basant comme il se doit sur des éléments officiels accessibles au public qui se donne la peine de chercher, comme des pièces de justices, l’avocate en fait la conclusion qu’On ne peut jamais assurer à 100% qu’un homme est innocent ou coupable. Mais une chose est sûre : si un juré était saisi du dossier aujourd’hui, il acquitterait encore Michael Jacskon.

Vous pouvez lire cette enquête sur le site de FrenchDistrict.com.