La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, voici pour vous aujourd’hui la traduction du volume deux dont l’audio se trouve sur You Tube.

Michael Jackson: J’ai toujours aimé que les choses se fassent vite, mais j’ai réalisé qu’avec l’excellence vient la patience. Il faut y aller progressivement, lentement, quand on conçoit quelque chose, jusqu’à obtenir le parfait bijou. Comme Attenborough qui a fait des recherches sur Gandhi pendant 20 ans, il y a beaucoup d’histoires sur des personnes qui ont monté des projets, comme la peinture des plafonds dans les chapelles au XVIème siècle, ce genre de choses. J’adore ce genre de personnes, je les étudie, et je réalise à quel point elles se sont investies, avec du sang, de la sueur et des larmes. Vous regardez leur travail et vous commencez à pleurer, et vous n’arrivez pas à croire ce que vous voyez.

Devenez-vous plus patient ? Voulez-vous agir moins vite ?

J’aime bien que les choses soient faites rapidement, je déteste quand on me dit que je ne peux pas avoir quelque chose avant demain. Je déteste ça. Par exemple je dis: « Sherry, peux-tu avoir ça de telle ou telle personne », et en deux temps trois mouvements elle l’obtient. C’est comme ça que j’aime que les choses soient faites.

Quand vous dites que vous n’êtes pas satisfait d’un concert, quand vous montez sur scène, que faites-vous pour être à l’aise… vous avez dit que vous pourriez passer 24h/24 sur scène… que ressentez-vous quand vous montez sur scène ?

Ce que je ressens ?

Oui, qu’est-ce qui vous donne de la joie quand vous êtes sur scène ? La façon dont réagit le public ?

Je me sens bien, je suis dans mon élément, je suis né pour ça.

Qu’est-ce qui fait que vous vous sentez comme ça ?

C’est un sentiment très agréable. C’est comme… je suis dans mon élément. Comme un peintre qui peint, il fait tout son possible pour faire la meilleure peinture du monde. J’ai déjà discuté avec des pilotes, ils disent qu’ils aiment voler, qu’ils sont dans leur élément. Vous voyez, c’est un sentiment qu’on ne peut pas nous retirer.

Ressentez-vous la même chose en studio…

Oui, ou devant la caméra… une caméra 35 millimètres. Ou les regarder tourner. J’ai déjà entendu Tito ou certains de mes frères dire: « Mon Dieu je suis content quand c’est fini », quand nous travaillions dans le passé en plateau, ou sur un clip ou un spectacle, ou une émission de télé… assis là, fatigués, en train de geindre, de gémir. Je ne comprends pas ça… parce que j’observe, j’apprends, je regarde ce que le réalisateur essaye d’obtenir, ce que le concepteur lumières fait, d’où vient la lumière, et pourquoi il le fait tellement de fois. Et les changements dans le script.

On a l’impression que vous ne ressentez pas beaucoup de pression, alors que vous faites tout. Y a-t-il quelque chose qui vous mette sous pression ?

Oui, quand je dois respecter une deadline, quand on me dit: « Tu dois être prêt pour telle date ».

Comment vous sentez-vous ? Je veux dire, est-ce qu’il y a des tensions ? Etes-vous nerveux ? Comment se manifeste cette pression ?

Je ne pense pas que ce soit juste. C’est stupide. C’est une honte. Vraiment. Je déteste la télévision. Je déteste.

Mais comment se manifeste cette pression ? Je veux dire, quand vous faites un album, vous sentez-vous sous pression de devoir le terminer à temps et de respecter les délais, ou est-ce la pression de faire un bon album ?

Faire qu’un album soit bon, c’est merveilleux. Ce n’est pas de la pression. C’est merveilleux, jouer ces morceaux, honnêtement, c’est le meilleur sentiment au monde. Quand vous avez cette chose entre les mains, et que vous la matérialisez sur la bande, et que vous obtenez ce que vous vouliez, c’est génial !

D’où vient la pression alors ?

Quand on me presse. Quand on me demande de me dépêcher en me disant: « Ce ne sera jamais prêt », alors qu’on se casse la tête pour respecter la deadline. Nous avons presque perdu l’album entier.

Pour Thriller ? Comment ça ?

Thriller avait l’air tellement merdique. Nous avions la pression parce que nous travaillions sur E.T. et sur Thriller, et CBS nous disait: « Il faut que ce soit prêt à cette date », Walter Yetnikoff et cet autre gars qui s’affrontaient… les mixages étaient nuls, et nous avons écouté tout l’album, et j’ai pleuré comme un bébé, je suis sorti en trombes de la pièce et j’ai dit: « Nous ne sortons pas ça. Appelez CBS et dites-leur qu’il n’auront pas cet album, nous ne le sortirons pas ».

Il y a une chance Mike que si vous n’aviez pas réagi de cette façon il soit sorti comme ça ?

Ça aurait été terrible. Ce ne serait jamais devenu l’album le plus vendu de tous les temps. Jamais. On peut gâcher un album génial avec le mixage, comme on peut gâcher un grand film au moment du montage et du découpage de la pellicule, avec les meilleurs prises qui finissent sur le sol de la salle de montage. Prenez votre temps !

Est-ce qu’à l’époque on vous a dit que l’album était bien et que vous étiez trop pointilleux ? Qu’il fallait aller de l’avant ?

Je suis ce que me dicte mon cœur.

Est-ce que certains vous ont fait cette suggestion ?

Non. Parce qu’ils savaient. Mais j’ai été le premier à le dire, ils avaient peur de le dire. Je leur ai dit: « Il faut tout recommencer ». Donc nous avons pris quelques jours de congés. Nous sommes revenus avec un regard neuf, des oreilles neuves. Nous avons mixé deux chansons par semaine. Nous avions envie de frapper fort. Thriller a été un projet difficile.

Quand vous subissez cette pression, comment faites-vous ? La pression vous rend-elle déprimé ? Vous donne-t-elle envie de vous cacher ou de vous enfuir ?

Je vais là où il y a des enfants.

Allez-vous voir des enfants parce que vous pensez qu’ils sont plus heureux ? Ou est-ce la joie…

C’est la magie des enfants. Pendant Thriller à un moment je me suis senti très mal. L’un des membres de l’équipe de maintenance du studio avait un vélo, et j’ai pris le vélo et j’ai roulé jusqu’à la cour de l’école et j’ai regardé. Quand je suis revenu j’étais prêt à déplacer des montagnes. Je suis entré dans le studio et j’ai tout déchiré. C’est vrai.

Organiser cette tournée Victory ensemble a-t-il été source de beaucoup de pression ?

Ayant été brûlé j’ai été éloigné, enregistrer toutes ces chansons que je n’avais pas faites… mon Dieu c’était énorme… j’aurais été surexposé pendant des jours… comme si ce n’était pas déjà le cas… quant à organiser le show ensemble, mes frères ne m’ont pas donné l’aide et le soutien que je… bon, c’est difficile… nous avions tous dit que nous allions y réfléchir, mais ils ne soumettaient jamais d’idées, donc toute la pression reposait sur mes épaules.

Comment est-ce que ça se passait tous les soirs sur scène ? Vous n’étiez pas vraiment satisfait du spectacle ? Vous vous sentiez gêné ou…

… en colère.

J’ai remarqué une chose, encore plus que pour la plupart des artistes pop, même si vous aviez Frank, vous preniez beaucoup de décisions tout seul, à un degré inhabituel vous vous managiez vous-même, est-ce quelque chose que vous estimiez nécessaire, ou est-ce encore plus de pression ? Est-ce quelque chose sur lequel vous insistez ?

J’insiste là-dessus, je veux suivre ma propre voie. Je suis capitaine de mon bateau et je ne dis pas : « Ecoute, je ne veux pas entendre ce que tu as à me dire, ou je veux bien entendre ce que tu me dis mais j’ai raison ». Non, je ne fais pas ça. Je prends toutes les suggestions, j’écoute ce que tout le monde a à dire, mais la décision finale me revient.

Quand avez-vous commencé à prendre vos propres décisions ? Vos décisions pour votre carrière, ça remonte à quand ?

Une fois, nous avons fait une tournée avec un type qui nous a vraiment arnaqués. Son nom était Leonard Rowe. Mais il ne nous a pas… il nous a arnaqués d’un point de vue matériel, mais sur cette tournée il m’a appris une chose…

C’était quand ? Au milieu des années 70 ? Après votre départ de la Motown ou avant ?

C’était après la Motown. Il m’a dit: « Ecoute, ces gens travaillent pour toi, tu ne travailles pas pour eux. Tu les paies. C’est à toi de leur dire quoi faire. Tu dois leur dire ». Et il m’a toujours dit: « Souviens-toi de ça. Je te le dis, je veux que tu t’en souviennes ». Et ça signifiait beaucoup pour moi, parce que venant de la Motown, nous avions toujours plein de monde qui faisaient des choses pour nous, j’ai toujours compté sur des gens pour faire les choses à ma place, et ils font toujours les choses à ma place, des personnes qui prenaient des décisions à ma place, mentalement j’ai été marqué par ça.

A la Motown ?

Oui. Du genre: « Tu dois porter ça, tu dois chanter ces chansons, tu vas ici, tu vas donner cette interview, tu vas faire cette émission de télé ». C’est comme ça que ça se passe si on ne dit rien. Mais après cette période, quelque chose s’est révélé.

Etait-ce plus facile de le faire à la Motown ?

C’était plus facile mais ce n’était pas toujours bien.

C’est en vieillissant que vous avez réalisé que ce n’était pas bien ? Avez-vous eu du mal au début à prendre des décisions ? Les gens ont-ils pensé que vous étiez méchant ?

Non, je n’ai jamais été comme ça… méchant. Je disais juste aux gens: « Ecoute, c’est moi qui te paie ».

Les personnes à qui vous donniez des ordres, ou des instructions, ont-elles commencé à se dire que vous aviez pris la grosse tête ? Vous l’avez fait de façon à qu’ils comprennent ?

Oui.

Certaines personnes ont-elles résisté ? Vos frères, votre famille, ou d’autres personnes ? Ils ont tous réalisé qu’il était temps…

Il y a une chose avec laquelle je ne joue pas du tout. Je ne supporte pas qu’une personne soit malhonnête, premièrement. Je ne supporte pas qu’une personne trompe une autre personne, quoi qu’il arrive. Et je crois en l’équité, parce que je suis quelqu’un de juste. Et les personnes qui me représentent, les avocats, les comptables, doivent effectuer un travail de haut niveau. Je veux dire par là qu’ils doivent être les meilleurs dans leur domaine, parce qu’en ce qui me concerne je donne le meilleur de moi-même. Et je suis très dur avec eux sur ce point.

Mais Mike, quand ce type vous a dit que vous deviez faire plus de chose, qui prend les décisions pour vous à ce moment-là ? Vous aviez quitté la Motown, vous aviez des managers, ou était-ce votre père…

Papa… les frères.

… ou aviez-vous des conseillers à ce moment-là ?

Oui, ils étaient là. Ils n’étaient pas toujours justes.

Traduction: PYC.

Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici. D’autres extraits devraient voir le jour bientôt.

(A propos de Michael Jackson) Saviez-vous qu’il voulait être père ?

Oui.

Est-ce un sujet que vous abordiez souvent ? En parlait-il tout le temps ?

Pas tout le temps. Mais je savais qu’il aimait les enfants.

Que pensez-vous de Michael en tant que père ? Quel genre de père était-il ?

Mon Dieu… Avez-vous entendu Paris au moment du mémorial ? C’est le genre de père qu’il était. Il était le meilleur père. Il savait comment élever un enfant. Il leur enseignait plein de choses. Parfois il cuisinait pour eux. Ils adoraient ça. Il les faisait lire une heure par jour. Il les emmenait visiter des musées, des endroits comme ça. A chaque fois qu’il voyageait, les enfants l’accompagnaient, ils allaient ensemble dans les musées, où qu’ils soient. Nous avions l’habitude de le faire quand nous voyagions. Michael et moi, nous allions toujours visiter des musées, ou des lieux intéressants à visiter, c’était notre habitude.

A votre avis, comment a-t-il appris à être un bon père ?

Vous savez, je ne pense pas qu’il l’ait appris. Être un bon père, c’est quelque chose qui est en vous. Et il aimait les enfants, il aimait les gens. Je pense que c’est ce qui a fait de lui un bon père.

Quand il vous a donné la garde de ses enfants, était-ce une surprise pour vous ?

Non. Je ne savais pas qu’il m’avait laissé la garde des enfants. Il ne m’a jamais dit qu’il le ferait. Mais non, je n’ai pas été surprise. Parce que je l’aurais vraiment mal vécu, s’il avait laissé… même s’il ne savait pas qu’il allait mourir… mais s’il avait choisi quelqu’un d’autre, je n’aurais pas aimé qu’il ne me laisse pas ses enfants.

Que ressentez-vous quand certains font des commentaires sur son apparence ?

Oh, c’est blessant. Je suis bouleversée d’entendre ça, parce qu’ils ne savent pas pourquoi il le faisait.

Savez-vous pourquoi il le faisait ?

Non. Je sais pourquoi son visage a changé, quand sa peau est devenue moins foncée. Mais pourquoi il a fait d’autres choses… Il y a aussi le fait que Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises. Mais en ce qui concerne d’autres choses, je ne pense pas qu’il ait fait grand-chose, alors qu’ils prétendaient le contraire. Il avait fait une fossette au niveau du menton, parce que son docteur n’arrêtait pas de lui dire : « Fais-toi une fossette au menton », alors il a fini par dire: « D’accord ». Mais autrement… Michael s’est fait refaire le nez à de trop nombreuses reprises, j’en ai même parlé à son médecin, je lui ai dit: « La prochaine fois qu’il vient, endormez-le, faites-une petite entaille, recousez, et dites-lui que vous avez refait son nez ». Je ne l’ai pas dit de cette façon, mais je voulais juste dire: « S’il-vous-plaît, arrêtez, ne faites rien d’autre. »

Pensez-vous que son médecin vous a écoutée ?

Peut-être. Mais en fait non, parce que parfois quand je le voyais, son nez avait l’air différent. Mais j’ai entendu que certaines personnes se mettent à faire de la chirurgie esthétique, et ensuite ça devient une habitude. Vous voyez, ils ne peuvent plus s’arrêter.

Pensez-vous que Michael était comme ces personnes ?

Pas vraiment.

Pensez-vous qu’il n’aimait pas son apparence ?

Il n’aimait pas son nez, parce que quand il est devenu adolescent, vous savez, les gens changent, ils commencent à changer, et son nez est devenu plus gros, et il n’aimait pas. Alors il a décidé d’y remédier. Mais en dehors de ça, et la fossette sur le menton, c’est la seule chose qu’il a faite, en plus d’intervenir sur sa peau à cause du vitiligo. En fait son visage n’a changé que quand sa carnation a changé totalement. Il l’a fait à cause du vitiligo et je ne voyais rien de mal à ce qu’il le fasse, même si je n’aimais pas trop parce que pour moi il était devenu trop blanc. Mais je pense que c’est la seule solution pour éviter que son visage présente des taches. Alors il s’est dit qu’il allait faire en sorte que sa peau devienne totalement blanche, parce qu’il ne pouvait plus faire en sorte que sa peau redevienne totalement noire, à cause du manque de pigmentation. Et je suis persuadée qu’il n’était pas heureux de ce que devenait son corps à cause du vitiligo. Il avait des taches sur tout le corps. Assez naturellement, j’ai mal vécu le fait qu’on lui donne des surnoms… j’en ai beaucoup entendu aux infos, et on se moquait de lui dans différentes émissions, ils disaient qu’il voulait devenir blanc. Mais ce n’est pas la vérité. Michael savait qui il était, et il l’a fait pour une raison. Donc parfois quand on ne sait pas de quoi on parle, il vaut mieux fermer sa bouche.

Quand Michael a tourné la pub pour Pepsi et qu’il s’est brûlé le cuir chevelu, ce fut très douloureux. Très, très douloureux. C’était tellement douloureux, ses cheveux étaient brûlés, et à cet endroit ils n’ont pas repoussé. D’ailleurs à un moment les médecins ont étiré son cuir chevelu, là où ses cheveux poussaient encore, et ils l’ont recousu en tirant vers le bas, là où il avait des cheveux. Je suis allée lui rendre visite un jour au ranch, il m’a montré ce qu’ils lui avaient fait. Il avait un ballon sous le cuir chevelu, et il m’en a parlé. Pour moi c’était terrible, j’avais mal pour lui, mais je ne lui ai pas montré. Quand je suis partie, je me suis mise à pleurer, parce qu’il m’avait dit que c’était douloureux. Il ne m’a pas dit grand-chose, ni expliqué pourquoi ils ont fait ça. Mais je crois qu’il faut gonfler le ballon petit à petit. Je crois qu’il fallait qu’il le fasse un tout petit peu à la fois, mais oh mon Dieu, c’est sûr qu’il avait mal. Il devait prendre des antalgiques pour ne pas avoir mal. Il a payé le prix fort pour sa célébrité, oh oui. Beaucoup de blessures, beaucoup de douleur. Il ne pensait pas à poursuivre Pepsi pour ça. Il aurait pu, mais il n’était pas avide d’argent. Beaucoup le sont.

Pepsi lui a donné 1,3 millions de dollars suite à un accord.

Mais il ne les a pas poursuivis… Je n’étais pas au courant de ça.

Ils lui ont donné de l’argent. Vous n’étiez pas au courant ?

Non.

Ils lui ont donné et il a reversé la somme à des œuvres caritatives. L’intégralité.

C’est vrai ?

Il a donné l’argent à une fondation pour les grands brûlés.

Ah oui, c’est vrai. Je sais qu’il avait un centre pour grand brûlés.

Oui, parce qu’il a donné l’argent au centre pour grands brûlés…

… ils ont donné son nom au centre, enfin, je crois.

Quand Michael est allé au centre pour grands brûlés, ils ont pris une photo de lui…

Oui, dans ce caisson ?

Oui.

Il est monté dedans parce qu’il était curieux de savoir ce que ça faisait, et ils l’ont pris en photo, et la photo est parue dans les tabloïds. Ils ont dit que Michael vivait dans ce… comment on appelle ça ?

Un caisson hyperbare.

Oui, un caisson hyperbare. Mais c’était un mensonge. Ce n’était pas la vérité. Mais vous savez comment les gens déforment la vérité. Je ne sais pas ce qu’il en pensait mais je ne pense pas qu’il s’exprimait pour les corriger. Mais évidemment s’il le faisait ils ne l’écrivaient pas dans leurs journaux.
Ils pensaient qu’il vivait toujours à la maison. Alors beaucoup de gens venaient et le cherchaient. Ils disaient: « Où est ce caisson où était Michael, et je leur répondais: « Ce n’est pas la vérité. Il était à l’hôpital et quand il l’a vu il est allé devant pour voir ce que ça faisait d’être dedans. Michael trouvait que c’était amusant qu’ils disent ça de lui. Ils ont aussi dit qu’il était en train d’acheter les os d’Elephant Man, il trouvait que c’était drôle aussi. « Je ne sais pas ce qu’ils diront la prochaine fois », c’est ce que nous disions.

Michael a regretté de ne pas s’être défendu au moment des accusations, qui disaient qu’il était un pédophile. J’étais bouleversée, en colère, parce qu’ils ont donné tout cet argent à ces personnes. Et je lui ai demandé: « Pourquoi as-tu laissé les choses se passer de cette façon ? ».

Et il m’a dit que c’était la décision des avocats, ils lui ont dit qu’il valait mieux payer pour pouvoir continuer à aller de l’avant. J’aimerais dire une chose, vous poser une question. Si vous avez un enfant, et que quelqu’un agresse votre enfant, vous prenez l’argent ?… Vous saviez ce que vous feriez ? Vous iriez battre cet homme à mort ? Puis vous appelleriez les flics pour qu’il soit arrêté. A chaque fois que quelqu’un empoche de l’argent pour quelque chose comme ça, tout le monde devrait se méfier. Ce n’est pas la vérité. Ils veulent juste soutirer de l’argent. Je n’aurais jamais accepté d’argent pour cette raison, si quelqu’un avait agressé l’un de mes enfants. Pas question.

Je suis d’accord avec vous.

C’est pour ça que c’est un gros mensonge. Et tout le monde devrait penser de la sorte. Cet homme devrait avoir honte de lui-même pour ce qu’il a fait à mon fils.

Qu’avez-vous ressenti au moment de la deuxième accusation ?

Je savais que c’était là aussi un mensonge. Et mon fils était tellement bouleversé, et il a dit: « Je sais qui m’a fait ça », parce que les gens sont tellement méchants et cruels. Et pourtant il a aidé cette famille, mais ils savaient qui… ils ont essayé de trouver quelqu’un d’autre pour faire ça avant, ils ont trouvé une famille pour le faire, mais ils ne l’ont pas fait parce qu’ils savaient que c’était mal.

Qui ça, « ils » ?

Je ne cite pas de nom, ce ne serait pas bon pour moi.

Traduction: PYC.

Le danseur, acteur et comédien indien Jaaved Jaffery, qui fera prochainement partie d’un programme de télé-réalité de danse en Inde, a raconté à cette occasion sa rencontre avec Michael Jackson:

« Il y a eu une cérémonie de remise de prix à New York où il a été honoré par la société indienne. (Ndr: Bollywood Award du 1er mai 1999 où Michael Jackson a reçu le « Prix humanitaire exceptionnel ») Il est monté sur scène alors que j’animais l’émission et qu’il n’y avait personne d’autre que moi. Alors qu’il arrivait, j’ai partagé un moment avec lui et alors qu’il allait partir je me suis dis: « Je ne le laisserai pas partir » et j’ai demandé: « Puis-je te serrer dans mes bras ? » Il a dit: « Oui, bien sûr », et il m’a serré dans ses bras avec amour.

C’était un moment très spécial parce que Michael Jackson m’a serré dans ses bras. Donc, cela restera avec moi pour toujours. Je l’avais présenté sur scène lors de l’événement et il a dit: « Oh, vous avez fait un travail merveilleux, merci. » J’ai dit: « C’est une chose importante pour moi. » Il est à un autre niveau. »

Jaaved Jaffery a enfin ajouté: « Quand Michael Jackson est venu se produire à Mumbai, ma femme était enceinte de 8 mois et elle a insisté pour voir le spectacle en direct. Elle est venue avec moi alors qu’elle était très enceinte et nous sommes restés là dans le premier rand pour l’encourager. je me souviens donc que ma femme et moi avons assisté au spectacle en direct pendant sa grossesse. »

Source: Times of India.

Vous pouvez revoir la cérémonie du 1er mai 1999 avec Michael Jackson sur You Tube.

A l’occasion de la sortie du magazine People du mois de février, Lenny Kravitz a fait l’éloge des Jackson 5 non seulement pour l’impact qu’ils ont eu sur lui, mais aussi pour la façon dont ils ont établi la norme en matière de perfectionnement de leur métier.

Lenny Kravitz a déclaré à leur sujet: « J’ai été voir les Jackson 5 pour la première fois au Madison Square Garden. C’étaient des rock stars… C’étaient de jeunes rock stars noires qui le faisaient à fond. La forme d’art, la musique, le chant, la chorégraphie, la mode, tout était parfait. C’était tellement dynamique que c’est ce qui m’a touché. Et je suis donc fier de faire partie de cette lignée. »

Source: People Magazine.

Billboard.com nous apprend que Sony Music rachète une participation dans le catalogue du Roi de la Pop, valorisant les droits à plus de 1,2 milliard de dollars. L’accord, qui devrait valoir au moins 600 millions de dollars, comprend la moitié du catalogue d’édition et de masters enregistrés de Michael Jackson.

Dans ce qui pourrait être la plus grande valorisation jamais réalisée des actifs musicaux d’un musicien, Sony Music Group a conclu un accord qui, selon des sources, valoriserait les actifs musicaux de Michael Jackson à plus de 1,2 milliard de dollars. D’autres sources suggèrent que ce montant pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars. À ces valorisations, Sony paiera au moins 600 millions de dollars pour sa participation dans les droits légendaires.

Des sources affirment que l’accord actuel inclut également des chansons non écrites par Michael Jackson dans son catalogue d’édition Mijac, qui comprend également le catalogue d’édition d’environ 250 chansons de Sly & the Family Stone ainsi que des chansons emblématiques écrites et/ou interprétées par Jerry Lee Lewis , Jackie Wilson, Curtis Mayfield , Ray Charles , Percy Sledge et Dion (à ne pas confondre avec Celine Dion) .

En février 2023, Billboard estimait que la succession de l’artiste emblématique rapportait environ 75 millions de dollars par an . Ces actifs comprennent la propriété des enregistrements principaux, la publication de la part de Michael Jackson de ses chansons, son catalogue d’édition Mijac et les revenus provenant des marchandises et des redevances provenant des spectacles théâtraux mettant en vedette sa musique. À l’époque, Billboard estimait que dans le cadre de l’estimation de 75 millions de dollars, les actifs d’enregistrement et d’édition de Jackson rapportaient à eux seuls 47,2 millions de dollars à la succession ; et que Mijac pourrait rapporter entre 5 et 8 millions de dollars supplémentaires par an.

L’estimation de Michael Jackson ne tient cependant pas compte du fait que sa popularité semble croître à mesure que le marché du streaming se développe.

En effet, les ventes et les streams de la musique du Roi de la Pop ont augmenté régulièrement, passant de 1,07 million d’unités équivalentes à un album en 2020 à 1,47 million en 2023 – soit une hausse de 37 % sur ces trois années – selon Luminate. Cela a dépassé l’ensemble du marché américain de la musique en termes d’unités de consommation d’albums, qui a augmenté de 22,9 % au cours de cette période. En dehors des États-Unis, Michael Jackson est sans doute encore plus populaire. En 2023, la consommation de sa musique a augmenté de 38,3 % pour atteindre 6,5 milliards de flux à la demande, contre 4,7 milliards de flux en 2021.

Avec tous les rendements économiques générés par l’Estate, les cerveaux derrière celui-ci – l’avocat John Branca et le directeur d’A&R John McClain – devraient continuer à rester impliqués en tant que co-exécuteurs testamentaires.

Des sources indiquent que l’accord avec Sony laisse également en place la participation de Primary Wave, qui représenterait environ 10 % des actifs d’édition de Michael Jackson.

Pour rappel, au fil des ans, Sony a versé à la succession de Michael Jackson plus de 2 milliards de dollars dans le cadre de transactions majeures qui vont au-delà de la distribution de redevances sur ses disques et chansons. En 1991, la société a payé 100 millions de dollars pour acheter la première moitié de ce qui est devenu Sony/ATV ; ATV Music était le catalogue que le Roi de la Pop a acheté en 1985 et qui contenait le catalogue des Beatles et d’autres chansons populaires. Cette société a été fusionnée avec l’activité d’édition musicale de Sony pour devenir Sony/ATV, Sony et Michael Jackson détenant chacun 50 % de cette société. En 2016, la société a payé 750 millions de dollars pour les 50 % restants de Sony/ATV. Il a également payé 287,5 millions de dollars pour la part de la succession Jackson dans le consortium qui possédait EMI Music Publishing en 2018, ainsi que des dividendes au cours de sa détention de ces actifs qui se sont élevés à un total d’ environ 1,6 milliard de dollars . Et maintenant, le dernier accord ajoute 600 millions de dollars supplémentaires ou plus, portant le montant total au-delà de la barre des 2 milliards de dollars.

Les représentants de Sony, de l’Estate et de Primary Wave ont refusé de commenter cette information.

Nous ne savons pas si cet accord est celui sur lequel s’opposait Katherine Jackson l’année dernière, mais selon l’Estate à l’époque, il devait rapporter au moins 400 millions de dollars.

Le site deadline.com nous apprend que Miles Teller, que l’on avait vu en 2022 dans Top Gun: Maverick jouera le rôle de John Branca dans le biopic Michael.

Le producteur Graham King a déclaré: « Miles est une présence convaincante à l’écran, que j’admire depuis que je l’ai vu dans Whiplash. C’est l’acteur parfait pour capturer le personnage énigmatique de John. Dès nos premières conversations sur le développement, le lien émotionnel que John entretient toujours avec Michael était évident. Il nous a gracieusement permis de l’utiliser comme personnage dans le film et je suis ravi que ce soit Miles qui incarnera une relation qui s’est étendue sur trois décennies, à travers les plus grands triomphes de Michael et les jours les plus difficiles. »

Le réalisateur Antoine Fuqua a déclaré : « Les talents d’acteur de Miles sont à la hauteur du défi de jouer un homme qui est connu pour le rôle central qu’il a joué dans la vie de Michael Jackson . C’est l’acteur parfait pour se confondre dans le rôle de John Branca. »

RadarOnline.com nous apprend que Wabe Robson et James Safechuck demandent maintenant au juge de regrouper leurs dossiers afin de leur permettre d’obtenir un procès en commun.

Dans des documents judiciaires, les avocats ont déclaré que « Cette requête est présentée au motif que toutes les actions découlent du même type de conduite préjudiciable et abusive, de la part des mêmes défendeurs, aux mêmes endroits et lieux physiques, en présence des mêmes employés, employés par les défendeurs , au cours de la même période et dans le cadre d’un schéma d’abus commun aux deux plaignants. »

« Toutes les questions impliquent des questions communes de droit et de fait ; toutes les affaires impliqueront les mêmes témoins et leurs témoignages respectifs , et deux procès distincts pourraient également aboutir à des verdicts totalement différents et à un gaspillage de ressources judiciaires, » indique la motion. « Une consolidation complète et un procès unique pour toutes ces affaires réduiront considérablement les coûts et les retards redondants et serviront davantage les intérêts de l’économie judiciaire et la commodité de toutes les personnes impliquées. »

L’Estate devait faire appel de la décision devant la Cour suprême de Californie – mais pour l’instant, une conférence de première instance sur la requête est prévue le 28 février devant le juge Mark A. Young.

Pour rappel, suite à l’appel formé par Wade Robson et James Safechuck dont nous vous parlions le 21 octobre 2020, une cour d’appel de Californie avait décidé le 18 août dernier que les poursuites contre les sociétés de Michael Jackson pouvaient reprendre.

Suite à cette annonce du 18 août, Jonathan Steinsapir, l’avocat de la succession de Michael Jackson avait alors déclaré: « Nous restons pleinement convaincus que Michael est innocent de ces allégations, qui sont contraires à toutes les preuves crédibles et à la corroboration indépendante, et qui n’ont été faites pour la première fois que des années après la mort de Michael par des hommes uniquement motivés par l’argent. »

Ces affaires en question ont été classées en 2013 et 2014, puis rejetées en 2017 en raison du délai de prescription de la Californie. En 2020, une nouvelle loi de l’État a donné aux plaignants dans les affaires d’abus sexuels sur des enfants plus de temps pour intenter des poursuites contre les sociétés de Michael Jackson dont ils accusent les employés d’avoir été complices d’abus sexuels présumés en ayant agi comme des co-conspirateurs, collaborateurs et facilitateurs de ces dits abus.

Les poursuites ont de nouveau été rejetées en 2020 et 2021 par la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Un juge avait alors statué que les entreprises n’étaient pas obligées de protéger les enfants. La décision de la cour d’appel de Californie du 18 août dernier n’était pas d’accord avec la précédente décision et les affaires regroupées en appel vont donc retourner devant un tribunal, comme prévu.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis hier une vidéo audio contenant des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

En voici pour vous la traduction sachant qu’elle est intitulée « Volume un » et que d’autres extraits devraient voir le jour bientôt :

Michael Jackson parle du film Capitaine Courageux, avec Spencer Tracy, et explique pourquoi il l’aime tant:

Je pense qu’en parlant du film, on peut en apprendre plus sur vos propres pensées, sur ce qui vous attire, ce qui vous attire le plus dans le film.

Michael: L’idée générale, c’est un enfant qui pense qu’il a tout, et qui découvre que la chose la plus importante, c’est l’amour. J’ai fait ça tellement de fois avec des enfants, parce que leurs parents ne leur donnent pas l’amour qu’ils devraient leur donner, ils ne font pas attention à eux. Je vais vers eux, je les touche en plein cœur, et ils s’accrochent à moi. Mais je peux comprendre ça, vraiment. J’ai été tellement ému par ce qui est arrivé à ce petit garçon. Vous voyez, au début, c’était un sale gosse, et Spencer Tracy, qui est pêcheur, l’a touché en plein cœur et l’a fait changer. Vraiment. Il n’en avait rien à faire des riches, de l’argent, de tout ça. Il voulait juste être avec Manuel, vous voyez ?

Pourquoi tant de parents sont incapables de transmettre ce message à leurs enfants ?

Tout d’abord parce qu’ils ne savent pas comment faire, ou ils ont peur, et beaucoup d’entre eux n’ont tout simplement pas le temps. Ou bien ils ne savent pas comment montrer leur amour. Moi, je passe du temps avec les enfants et je les aime. Je leur lis des histoires. Je leur donne beaucoup de temps quand leurs parents ne leur en donnent pas. Comme le fait Manuel.

Vous pensez que l’amour est quelque chose de facile à donner ? Pourquoi est-il si difficile pour les gens de donner de l’amour ?

Je me suis toujours posé la question. Peut-être que ça vient de leur enfance, je suppose. Si votre père ne vous donne pas d’amour, ou votre mère, vous trouverez de l’amour auprès de quelqu’un d’autre, comme un substitut. Vous allez vous accrocher à cette personne, vous trouverez ailleurs. C’est comme ça, vous voyez ? Vous pouvez dire quel genre de relation un enfant a avec ses parents quand les parents sont dans les parages, quand le père passe la porte, vous voyez comment l’enfant réagit. Est-ce qu’il se dit: « Papa est rentré à la maison ! », est-ce qu’il court vers lui, est-ce qu’il saute dans ses bras, ou quelque chose comme ça ? On peut dire si des parent sont bons à la façon dont l’enfant dit: « Oh papa est là ! », ou: « Maman est à la maison ! ».

Avez-vous toujours ressenti que vous receviez de l’amour de la part de votre mère ?

Oui. Ce qu’il y a de formidable dans les films, c’est que selon moi ils sont très autobiographiques, vous vous voyez vous-même dedans. Tout le monde a sa propre personnalité. Certains aiment les histoires d’amour, ou d’autres genres. Capitaine Courageux est un film merveilleux. Un vrai bijou. Je déteste… je n’aime pas regarder ce genre de film avec du monde autour de moi, j’aime bien regarder tout seul. Mais je suis vraiment content que vous ayez aimé ce film, parce que j’avais tellement peur… je me disais mon Dieu, je ne devrais peut-être pas regarder ce film avec eux, je devrais le regarder tout seul. Ce film est tellement précieux pour moi que je veux le regarder tout seul.

Auriez-vous souhaité que votre père soit plus proche, qu’il y ait eu un moyen qu’il soit… vous voyez, qu’il ait été meilleur en quelque sorte ?

Laissez-moi réfléchir… il essaie, mais il ne sait pas comment montrer de l’affection.

Est-ce qu’un parent doit partager de l’affection dès le début, ou est-ce que c’est quelque chose qui doit s’acquérir au fil du temps ?

Dès le début. Bien sûr, vous pouvez essayer au fil du temps mais c’est plus difficile, parce que l’enfant est déjà établi, et il oppose son propre cœur ou sa propre personnalité à celle de son père. Il est plus difficile de s’ouvrir et de le laisser entrer. C’est plus difficile.

Si vous aviez un souhait, souhaiteriez-vous vous rapprocher de votre père, auriez-vous souhaité que ce soit possible au fil des ans du moins ?

Je ne peux pas l’imaginer parce qu’il est tellement secret. C’est comme un rêve. Les rêves peuvent devenir réalité mais je ne peux tout simplement pas l’imaginer. Je ne peux vraiment pas.

Pensez-vous qu’un jour vous comprendrez votre père, pourquoi il est comme ça ?

Non. Pourtant j’aimerais. Quand j’ai vu Capitaine Courageux pour la première fois, je n’ai pas vu la première partie. J’ai juste vu cet enfant têtu qui montait sur le bateau. La scène commençait comme ça. Et mon Dieu, il était ridicule. Je pensais qu’il n’arriverait jamais à s’adapter. Il est riche, il se vante que son père fasse ceci ou cela. Et quand il a changé, en disant qu’il voulait être avec Manuel, je pense que c’est la partie qui touche tout le monde.

Oui, la prise de vue est géniale, son apparence…

Toute cette scène ils sont de profil, puis quand ils se regardent, c’est parfait, vous êtes touché, quand il dit: « Je veux être avec toi Manuel », c’est tellement réel. Puis il lui dit: « Mon petit poisson »… il regarde le petit garçon et il lui dit: « Mon petit poisson » en lui tapotant le visage, c’est tellement génial, tellement merveilleux, c’est une prise de vue parfaite. On peut rendre une scène phénoménale, tout dépend de la façon dont elle est filmée. C’était merveilleux.

Vous faites du cinéma maintenant, serez-vous frustré dans le sens où si vous n’arrivez pas à vous lancer, voudriez-vous écrire des scénarios… pensez-vous que vous voudriez réaliser vous-même ou… ?

Oh je ferai tout. Steven (Spielberg) me dit toujours qu’il sait que je jouerai, mais il me dit aussi que je deviendrai réalisateur. Je pense sincèrement que je serai aussi réalisateur, parce que quand j’aime un film je le regarde encore, encore et encore, je ne m’en lasse jamais.

Vous étudiez tout.

J’étudie tout. Les prises de vue, la musique, les aspects techniques, le timing, tout. Comme cette scène que j’adore où il boit tous les sodas, et la façon qu’ils ont de… vous voyez, de le montrer en train de progresser, pendant 5, 10 secondes, c’est tellement beau que vous pourriez le regarder pendant 30 minutes boire des sodas.

Pourquoi pensez-vous qu’il y ait plus de richesses dans les vieux films plutôt que dans les nouveaux ?

A l’époque ils essayaient plus. Vraiment. Et c’était nouveau. Leur approche était pleine de détermination. Les réalisateurs étaient comme des scientifiques. Aujourd’hui, il y a tellement de choses qui se mettent en travers du chemin. Comme Coppola, il était brillant, mais il s’est détruit, il s’est détruit lui-même avec tous ses écarts de conduite, une vie à cent à l’heure, et la cocaïne, et plein de choses dont j’ai entendu parler. Ce qu’il a fait dans le passé était brillant. Il a commencé très fort – Le Parrain, c’était tout simplement… C’est ce qu’on disait tout à l’heure, ils connaissent un petit succès et ils le célèbrent toute leur vie. Ils dégringolent au lieu d’essayer d’en apprendre plus, de parfaire leurs compétences.

Pensez-vous que d’une certaine façon que tout ne fait que commencer pour vous ?

Oh, je n’ai même pas encore commencé. Steven veut que je l’observe… je suis censé rester avec lui tout le mois de novembre. Il voudrait que je reste avec eux, que je l’accompagne, j’observe le plateau de tournage, il me dit de venir au bureau, de rester travailler avec eux. Parce que c’est comme ça qu’il a commencé, juste en observant. On peut apprendre tellement juste en regardant, c’est incroyable. Ma volonté de rester en coulisses pour observer les artistes sur scène a toujours été phénoménale. Je restais assis là, et je les regardais. Chaque show, c’est tellement formidable. Avoir la possibilité d’observer le Michel-Ange du cinéma, je veux dire, mon Dieu…

Quand aurez-vous la possibilité de le faire ?

Dès que je serai rentré.

Comment cela va-t-il se passer ? Est-ce que ce sera tout de suite après autre chose, ou allez-vous prendre un peu de temps, un peu de vacances ?

Je ne pars pas en vacances, je ne peux pas partir en vacances. Si je prends une semaine de repos j’ai l’impression de perdre mon temps. Honnêtement, j’ai l’impression que je ne sers à rien, j’ai l’impression que je ne suis rien. Je dois aller en studio, je dois travailler sur quelque chose. A un moment, on a l’impression qu’on a besoin de vacances, mais une fois que vous essayez de vous reposer, vous réalisez que vous ne pouvez pas accepter de prendre une pause, vous ne pouvez pas accepter de ne rien faire. Vous devez vous occuper. Certains se satisfont de vivre leur vie au jour le jour, et certains sont déterminés à rendre les autres heureux grâce à leur art. Ils ne peuvent pas rester assis.

Est-ce que c’est ce qui vous pousse, le fait de vouloir toucher les gens, ou le fait d’atteindre un accomplissement, pour que vous puissiez dire: « Michael a réussi toutes ces choses » ?

Je veux émouvoir le monde comme personne n’a jamais été ému.

C’est le but, pas juste le fait de remporter succès après succès ?

Vous voulez présenter quelque chose aux gens, et qu’ils se disent: « Wow, c’est merveilleux ». Je ne peux expliquer à quel point je suis insatisfait quand je suis sur scène, en concert…

Est-ce que ce n’est pas déjà difficile de monter sur scène tous les soirs ?

… je ne peux expliquer à quel point je suis insatisfait parce que ça pourrait être tellement mieux. Je voudrais faire plus mais je n’ai eu ni la chance ni le temps de perfectionner le spectacle comme je le voulais. Je suis tellement déçu par Billie Jean, je suis tellement déçu… oh je n’ai pas les mots pour l’expliquer. Je voudrais que ce soit tellement mieux. Les éclairages ne sont pas comme je les voudrais, mes pas ne sont pas comme je les voudrais. Et ça me tue de devoir accepter de le faire de cette façon-là. Vraiment.

Que pensez-vous quand des gens comme moi vous disent que Billie Jean est la meilleure chose qu’ils ont jamais vue, alors que vous dites que ce n’est pas le cas…

Oh non…

Ce doit être étrange à entendre. A quel point voudriez-vous être meilleur ?

Non ça ne l’est pas. Disons que je suis toujours en train de peindre ma toile.

Traduction: PYC.

Le site liveauctioneers a mis en vente aux enchères jusqu’au 7 février prochain une cassette DAT (Digital Audio Tape) contenant la chanson inédite « Seven Digits » avec un prix de départ à 5000$ et une estimation entre 20 000 et 40 000$.

La DAT annoncée comme enregistrée vers 1991 contient non seulement la chanson, mais également une longue séance d’une heure et 13 minutes des routines d’entraînement de Michael Jackson, offrant un aperçu intime de son processus artistique. Enregistrée en audio numérique de haute qualité, la cassette est annoncée comme étant en excellent état, préservant la clarté et l’intégrité de l’enregistrement. Vendu comme objet de collection, aucun droit d’auteur n’est donné ou implicite. Cet article est livré avec un fichier MP3 avec le contenu de l’enregistrement sur la bande DAT, récemment transféré afin de pouvoir être écouté.

« Seven Digits », également connue sous le nom de « 7 Digits » avait été écrite par Michael Jackson et Bryan Loren et destinée dans un premier temps pour l’album Dangerous.

D’autres objets de cette vente concernent Bryan Loren en relation avec Michael Jackson, comme un disque « Music Award » pour l’album HIStory ou encore un disque de platine pour l’album The Simpsons Sing the Blues (contient la chanson Do The Bartman).

Cette vente aux enchères fait partie de la vente Hollywood Music Memorabilia qui comprend 470 lots.