Face à l’insistance de la communauté des fans de Michael Jackson concernant l’authenticité des voix de la chanson « Breaking News », Howard Weitzman, avocat représentant les gestionnaires de la succession de Michael Jackson (l’Estate), vient de transmettre le message officiel suivant à Gary Taylor, webmaster du site MJJCommunity.

Note: MJFrance vous en propose la traduction à titre d’information uniquement.

Mise à jour du 13 novembre: Taryll Jackson, le neveu de Michael Jackson, qui ne cautionne pas les titres des Cascio et doutait initialement de l’authenticité de ce communiqué, indique via son Twitter avoir obtenu confirmation qu’il provenait bel et bien de Howard Weitzman. Il précise néanmoins que ce communiqué contient « des erreurs et des oublis ».

À tous les fans,

Pendant la préparation de l’album « Michael », Teddy Riley a été engagé pour travailler sur plusieurs chansons, y compris « Breaking News », un morceau que Michael a enregistré avec Eddie Cascio et James Porte fin 2007 alors qu’il séjournait chez la famille Cascio avec ses enfants. Riley a produit le titre et l’a soumis à Sony en vue de l’inclure sur l’album. À l’époque personne n’a jamais exprimé de doutes quant à l’authenticité de la voix de Michael sur les chansons de Cascio, qui étaient à l’état de démo. Nous savions par contre que les chœurs étaient un mélange des voix de Michael et de James Porte.

Après avoir reçu les morceaux de Cascio, Sony en a sélectionné trois pour l’album, dont « Breaking News ». Ce n’est que le lendemain de cette sélection que, pour la première fois, l’authenticité de la voix de Michael sur ces chansons a été remise en question.

Suite à ces interrogations, les deux exécuteurs testamentaires de Michael, John Branca et John McClain, m’ont immédiatement demandé d’enquêter sur cette affaire.

Six producteurs et ingénieurs du son ayant travaillé avec Michael au cours des trente dernières années – à savoir Bruce Swedien, Matt Forger, Stewart Brawley, Michael Prince, Dr. Freeze et Teddy Riley – ont été invités à venir écouter la version a cappella des titres en question et à émettre leur avis. Toutes ces personnes ont confirmé que la voix était bien celle de Michael.

Greg Phillinganes, directeur musical et pianiste sur plusieurs albums de Michael sur une période de vingt ans, a joué la partie piano sur l’un de titres enregistrés avec Cascio et produit pour l’album, et a estimé que la voix était sans nul doute celle de Michael. Dorian Holley, directeur vocal des tournées solo de Michael pendant plus de vingt ans (y compris pour les concerts à l’O2) et qui apparaît dans le fim « This Is It », a entendu les morceaux et m’a dit que la voix principale était celle de Michael Jackson.

Tous ces ingénieurs du son, producteurs et musiciens ont travaillé avec Michael en tournée et/ou en studio pendant l’enregistrement de Bad, Thriller, Off The Wall, Dangerous, Invincible, HIStory et Blood On The Dance Floor. Ils ont tous maintenu que d’après eux la voix principale était bien celle de Michael sur les chansons mises en cause.

L’Estate a alors fait appel à l’un des experts musicologues les plus renommés du pays pour écouter les voix sans accompagnement instrumental (dit « a cappella ») et les comparer aux versions a capella d’autres chansons de Michael. Cet expert a effectué une analyse de forme d’onde – une analyse scientifique et objective permettant de déterminer l’authenticité audio – sur les titres en question et sur d’autres morceaux officiels contenant la voix de Michael, et a conclu que TOUTES les voix principales analysées (y compris celles enregistrées par Cascio) appartenaient à Michael Jackson.

Sony Music a mené sa propre enquête en faisant appel aux services d’un deuxième expert musicologue réputé qui a également procédé à une comparaison des voix et en est venu à la même conclusion. L’on a fait écouter ces morceaux à deux personnes détenant une position importante dans l’industrie du disque et dont le rôle dans la carrière de Michael a été décisif. Ces deux personnes ont estimé que la voix principale était celle de Michael.

Pour en avoir le cœur totalement net, j’ai également contacté Jason Malachi, un jeune chanteur accusé à tort d’être un « sosie vocal » engagé pour figurer sur les chansons enregistrées par Cascio, et ai pu confirmer qu’il n’avait pas la moindre implication dans ce projet.

Compte tenu de l’abondance de preuves objectives obtenues suite aux enquêtes exhaustives précédemment décrites, Sony a décidé d’inclure trois des morceaux Cascio-Porte sur l’album ; ils estiment sans réserve que la voix principale figurant sur l’ensemble de ces titres est celle de Michael Jackson.

Bien qu’il semble subsister des inquiétudes de la part de certaines personnes concernant l’authenticité de la voix principale, et ce malgré l’avis des personnes qui ont travaillé avec Michael et les conclusions de deux experts indépendants, c’est aux fans de Michael qu’il reviendra de juger ces chansons, il en a toujours été ainsi. Nous prenons les remarques des fans très au sérieux, et comme je viens de le dire, rien n’est plus important à nos yeux que la musique de Michael, son héritage et ses fans.

À travers leur quête de vérité et la volonté de faire entendre leurs revendications, les fans de Michael font preuve d’une passion extraordinaire! Nous partageons cette volonté. Sur cette affaire, nous restons en contact avec ceux qui ont travaillé avec Michael en studio ou en tournée, et si nous obtenons de nouvelles informations, nous vous en informerons, vous ainsi que les fans.

Je vous remercie,

Howard


Me. Howard Weitzman.
Avocat de l’Estate de Michael Jackson
Santa Monica, Californie
Source: MJJ Community

Évènement sur TF1 ! 4 animateurs de la chaîne, Jean-Pierre Foucault, Benjamin Castaldi, Nikos Aliagas et Arthur se mobilisent pour l’association ELA (Association Européenne contre les leucodystrophies). Ils réunissent le temps d’une soirée exceptionnelle de prestigieuses stars qui réaliseront une prestation unique samedi 13 novembre 2010 à 20:45 !

Les parrains de l’association, Zinédine Zidane et Florent Pagny, ainsi que Bixente LizarazuSalma HayekSofia EssaïdiArielle DombasleLorie et Philippe BasPascal ObispoFabien BarthezFrançois-Xavier DemaisonGrégoireShy’m et Stromae s’entraînent depuis des semaines avec les meilleurs coachs pour offrir un show exceptionnel et à couper le souffle !

Ils ont choisi une prestation dans un domaine qui leur était inconnu et à contre-emploi, vous les découvrirez comme vous ne les avez jamais vus :

Zinédine Zidane est prêt à prendre tous les risques pour ELA ; il exécutera un impressionnant numéro de marche au plafond !

Bixente Lizarazu, après de nombreuses séances d’entraînement intensif, réalisera un spectaculaire combat aérien à la manière de Matrix !

– Et la présence exceptionnelle de Salma Hayek qui chantera pour la première fois sur un plateau de télévision !

Les autres invités réaliseront des défis tout aussi impressionnants que nous découvrirons lors de cette soirée événement.

Quel intérêt que direz-vous si ce n’est de s’associer à cette belle initiative de soutien à la l’association ELA ? Et bien MJFrance vous informe en exclusivité que Grégoire devrait vous proposer un medley spécial Michael Jackson accompagné d’une cinquantaine de danseurs ce qui s’annonce comme une superbe prestation !

Vous pouvez d’ores et déjà faire un don à ELA :

– en cliquant ici (ce lien n’est plus valide)
– par téléphone au 39 45 (0,34 euros/mn),
– par courrier à l’Association ELA – 2 rue Mi-les-Vignes – BP 61024 – 54521 LAXOU CEDEX 

Source: MJFrance

Fait rare pour le signaler, une soirée gratuite est organisée le 18 novembre au Bus Palladium à Paris, intitulé Ceremony Sing With Michael For a Night… Cet événement est organisé par François-Olivier Nolorgues, journaliste à Europe 1, et présentera un contenu exclusif : Interview exclusive de Quincy Jones qui reviendra sur sa collaboration avec Michael, possibilité pour les fans de chanter avec Michael, dans un duo inédit sur ABC, par exemple…

Pour vous inscrire, rien de plus simple, il suffit de vous mettre en participant à l’événement Facebook : http://www.facebook.com/#!/event.php?eid=157324770975517

Chaque fan qui se présentera à l’événement repartira avec un cadeau surprise….

Hier soir était diffusée sur la télévision américaine une interview de Katherine Jackson accordée à Oprah Winfrey, enregistrée dans sa maison d’Encino le 9 octobre dernier. Retrouvez ci-dessous la traduction de plusieurs extraits de cet entretien.

OW : Nous voici donc dans la célèbre demeure de Hayvenhurst…

KJ : Si vous la voyez comme ça, oui. Nous habitons dans cette maison depuis quarante ans.

[…]  OW : Nous voici dans la maison où vous avez amené votre famille il y a maintenant quarante ans, pour commencer une nouvelle vie en Californie. Comment avez-vous vécu ce changement ? J’imagine que venant de cette petite maison de Gary, ici vous avez dû vous sentir comme dans un vrai manoir !

KJ : C’est vrai, oui.

OW : Quels sont vos plus beaux souvenirs de l’enfance de Michael dans cette maison ?

KJ : Lui et son frère Randy ont grandi ensemble. Ils aillaient répéter dans le studio que nous avions ici. Ils ont écrit « Dancing Machine » ici.

OW : Vraiment ?

KJ : Oui.

OW : À l’époque où vous êtes arrivés ici, votre famille était déjà très connue.

KJ : Oui.

[…] OW : De quoi rêviez-vous pour vos enfants et votre famille ?

KJ : Je voulais tout simplement qu’ils deviennent de bons citoyens et de bons pères, ce qu’ils sont tous aujourd’hui.

OW : Vous avez écrit ce livre à sa mémoire, pour lui rendre hommage… Il s’intitule « Never can say goodbye » (Je ne pourrai jamais te dire au revoir). Pourquoi avez-vous eu envie de faire cela ?

KJ : Je l’ai fait pour ses fans et pour tous ceux qui ne le comprenaient pas. [Le livre] consiste d’anecdotes sur lui et…

OW : Vous pensez qu’il était incompris ?

KJ : Absolument.

OW : [Oprah feuillette le livre et montre un portrait de Michael enfant] Quel est votre souvenir de lui ? De votre fils, Michael Jackson. C’est ce portrait que vous voyez ?

KJ : Je pense à mon fils toute la journée. Je n’aime pas parler de lui car je sens les larmes monter à chaque fois mais je… C’est drôle…  [Je me souviens de lui] bébé, dans mes bras, le jour où ma mère et moi lui avons donné son prénom – enfin c’est ma mère qui lui a donné – jusqu’à l’âge adulte. C’est le souvenir qui me vient tous les jours.

OW : N’ayant jamais eu d’enfants, j’aimerais savoir si une mère garde une image bien précise de son enfant ?

KJ : Oui, absolument.

OW : Et c’est ce petit garçon que vous voyez en pensant à lui ?

KJ : Oui. Et parfois j’entends son rire dans ma tête. Il était toujours très taquin et rieur. Il s’amusait beaucoup avec ses frères pendant leurs répétitions ou lorsqu’ils se préparaient avant un voyage… Il faisait sans arrêt des blagues…

OW : […] J’ai récemment interviewé Lisa Marie Presley, qui pour la première fois m’a donné l’impression qu’elle l’avait vraiment beaucoup aimé.

KJ : C’est vrai qu’elle l’a aimé.

OW : Qu’avez-vous pensé quand il vous a annoncé qu’il s’était marié avec elle ?

KJ : C’était une vraie surprise. Il m’a appelée après le mariage, et il m’a dit qu’il voulait me la passer, ce qu’il a fait, et je ne croyais pas que c’était elle. Il m’a juré que si ! J’ignorais qu’elle avait une voix aussi grave. [En chuchotant] On aurait dit une fille Noire…

OW : Vous pouvez dire ça tout haut vous savez… [rires] L’aviez-vous déjà rencontrée ?

KJ : Non. Je l’avais vue petite mais…

OW : Donc il l’a épousée sans jamais vous l’avoir amenée à la maison.

KJ : Tout à fait.

OW : Elle m’a confié que l’amour qu’il avait pour vous était inconditionnel. Qu’il aurait tout fait pour vous. Vous le ressentiez aussi ?

KJ : Oui. Tous ceux qui le connaissaient m’ont dit la même chose. Mais oui, j’en étais consciente. Et moi aussi je l’aimais infiniment.

OW : Ce garçon adorait sa maman…

KJ : [Rires] Oui, je dois bien le dire.

OW : Vous ne vous attendiez pas à ce qui est arrivé le 25 juin ?

KJ : Non… Cela a été le pire jour de toute ma vie.

OW : Où étiez-vous ?

KJ : Je faisais mon service de terrain.

OW : C’est-à-dire ?

KJ : Je suis Témoin de Jéhovah.

OW : Je sais, mais vous voulez dire que vous faisiez du porte à porte ?

KJ : Oui, mais ça c’était plus tôt ce jour-là.

OW : Vous en faites encore ?

KJ : Oui…

OW : Seigneur…

KJ : En rentrant on m’a appelée pour me dire de me rendre à l’hôpital. Mais entre temps Joseph m’avait appelée aussi pour dire qu’une personne venait d’être évacuée de chez Michael en ambulance, et que tout le corps de la personne était recouvert… J’ai prié sur tout le chemin de l’hôpital. Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais terrifiée. Et donc on m’a dit que je devais aller à l’hôpital parce que Michael y était. Il était déjà mort mais il ne m’ont rien dit. En arrivant là-bas, mon neveu n’arrêtait pas de me dire « Prie, tante Kate, prie ! Tout va bien ! »

OW : Au fond de vous, vous saviez…

KJ : C’est le pressentiment que j’ai eu. Mais j’espérais que non. […] Au téléphone ils m’ont dit qu’il était malade, pas qu’il était mort.

OW : En arrivant à l’hôpital, qui vous a annoncé la nouvelle ?

KJ : Ils ont dit au docteur de me l’annoncer. Et on est restés longtemps à attendre qu’il viennent nous donner des nouvelles ! J’imagine que lui non plus ne voulait pas avoir à faire cela. Mais le Dr. Murray a bien été obligé de nous le dire…

OW : C’est lui qui vous l’a dit ?

KJ : Oui. Après une longue attente il est enfin entré. Je lui ai demandé « Alors, que s’est-il passé ? Comment va-t-il ? Est-ce qu’il est tiré d’affaire ? » et il a répondu « Non, il nous a quittés. » C’est tout ce dont je me souviens.

OW : Avec qui étiez-vous à ce moment-là ?

KJ : Mon neveu. Les enfants [de Michael] étaient là – ce que j’ignorais car ils étaient dans une autre pièce. Ils m’ont amené les enfants, et c’est là que ça a été le pire…

OW : Prince, Paris et…

KJ : Prince, Paris et le petit… Ils pleuraient tellement. J’ai cru que Paris allait s’évanouir à force. Elle répétait « Papa, je peux pas vivre sans toi, je veux partir avec toi… » J’avais si mal pour eux.

OW : Qui leur a appris la nouvelle ?

KJ : Ils pleuraient quand je les ai vus, alors quelqu’un leur avait déjà dit.


[…] OW : Pendant le procès de 2005, vous étiez présente au tribunal jour après jour. Comment avez-vous vécu cela ?

KJ : Ce n’avait rien de difficile pour moi, car c’était mon bébé qui subissait ce procès, et car je savais qu’il était innocent. Le plus stressant était de se demander si le jury le comprendrait, ou s’ils l’enverraient en prison. C’était tellement éprouvant. Je priais pour que la vérité soit triomphante. Je me disais que s’ils savaient la vérité, Michael pourrait quitter le tribunal. Et c’est ce qu’il s’est passé. Mais… Je n’arrive pas à en parler… Vous voyez comme je suis incapable de parler de lui sans me mettre à pleurer… Mais [le procès] a été très éprouvant pour lui, sa vie était en jeu. Il a subi ce type d’accusations toute sa vie, et ce n’était que des mensonges.

OW : Vous n’avez jamais cru, ne serait-ce qu’une seconde, qu’il pouvait être coupable ?

KJ : Non, jamais. Je savais qu’il ne ferait jamais ça parce qu’il aimait les enfants. C’est uniquement parce qu’il était toujours entouré d’enfants que ces gens ont réussi à l’accuser. Je ne les nommerai pas, ils savent très bien qui ils sont. Ils se sont servis du temps qu’il consacrait à ces enfants pour faire croire aux gens qu’il s’était mal conduit. Michael me demandait toujours « Maman, pourquoi m’accusent-ils d’un truc pareil ? Je les aime plus que tout, je préfèrerais me tailler les veines plutôt que de faire du mal à un enfant ! » Il disait ça tout le temps.

OW : Comment était-il pendant le procès ? Il avait parfois l’air d’être sous l’influence de médicaments. Vous vous souvenez sans doute du jour où il est arrivé en pyjama ?

KJ : Nous devions toujours nous lever à l’aube, et Michael avait fait une chute ce matin-là, alors il a dû aller à l’hôpital. Du coup, nous allions être en retard au tribunal. Mais le juge a déclaré que si nous n’arrivions pas avant une certaine heure, ils garderaient la totalité de sa caution – 3 millions de dollars il me semble – et qu’ils ne lui rendraient pas l’argent [Note: Le juge menaçait en réalité d’arrêter Michael s’il ne se présentait pas au tribunal dans les temps]. Son avocat a appelé pour lui dire d’y aller immédiatement. Il s’est donc rendu au tribunal en pyjama – la même tenue qu’en arrivant à l’hôpital.

OW : Est-ce que ce procès l’a changé ?

KJ : Oui.

OW : En quoi ?

KJ : Avant, il faisait confiance aux gens. Trop d’ailleurs, c’était son problème. Et après le procès, il ne faisait plus confiance à qui que ce soit. Il me disait souvent « Maman, je n’ai confiance en personne à part toi. »

OW : Si vous pouviez vous adresser au Dr. Murray, que lui diriez-vous ?

KJ : J’y ai pensé des milliers de fois. Je lui demanderais pourquoi il n’a pas pris soin de mon enfant comme il le fallait. Pourquoi il a quitté la pièce. Pourquoi il lui a administré ce [médicament] malgré les risques que cela représentait.

OW : Pensez-vous qu’il a assassiné votre fils ?

KJ : Je ne peux pas l’accuser de meurtre. J’ignore si c’était accidentel ou non. Je préfère ne pas m’étendre là-dessus même si j’ai mon idée sur la question.

OW : On entend souvent que le temps guérit toutes les blessures. Est-ce le cas pour vous après la perte de votre fils ?

KJ : Non, pas du tout. Je crois que je ne m’en remettrai jamais. Ça ira mieux avec le temps, mais certains jours j’ai l’impression que c’est arrivé hier. Quand je n’arrive pas à parler de lui je me mets à pleurer. Ça fait mal. Très mal.

OW : Aujourd’hui, ce sont ses enfants à lui que vous élevez…

KJ : Oui.

OW : Les voyiez-vous souvent avant sa mort ? Les connaissiez-vous bien ?

KJ : Oui je les connaissais. Je ne peux pas dire que je les connaissais incroyablement bien, mais suffisamment. J’allais souvent leur rendre visite, comme le font toutes les grand-mères.

OW : Que pensiez-vous de sa manière de les élever ? Des masques notamment ?

KJ : Je n’aimais pas ça, mais je ne lui en ai jamais parlé. Par la suite, leur mère biologique m’a expliqué que l’idée venait d’elle, pas de Michael.

OW : L’idée de les couvrir ?

KJ : Oui.

OW : J’imagine que vous n’aimiez pas les voir recouverts car vous pensiez que cela ne leur ferait aucun bien, ni à eux, ni à Michael…

KJ : Je redoutais les réactions des gens, sachant les méchancetés qu’ils pouvaient dire sur lui.

OW : Les enfants ont emménagé chez vous le soir même de la mort de leur père. Cela a dû être absolument traumatisant…

KJ : Ne m’en parlez pas…

OW : Vous faisiez chacun face à votre deuil, la maisonnée entière était en deuil. Comment avez-vous surmonté cela ?

KJ : Eh bien, ce qui m’a véritablement le plus brisé le cœur est lorsque le personnel de l’hôpital nous a dit que nous pouvions partir, et que Paris m’a demandé « Grand-mère, où est-ce qu’on va aller ? »… Ça m’a tuée… Je lui ai dit « Mais vous rentrez avec Grand-mère, c’est d’accord ? – Oui, c’est chez toi qu’on veut aller. » C’était insupportable à entendre…

OW : Vous les avez donc ramenés chez vous. Certains des enfants de Jermaine et de Randy habitaient déjà avec vous.

KJ : Oui.

OW : Comment les avez-vous intégrés à votre foyer ? Ça s’est fait tout seul ?

KJ : Oui, voilà. Ils se sont tout de suite bien entendus. Il y a certaines choses qu’il n’avaient jamais eu l’occasion de faire jusque là, comme du « camping » – si on peut appeler ça comme ça. Alors on leur a acheté des tentes qu’ils ont montées dans le jardin ! Ils ont fait des tas de choses ensemble. Je leur ai laissé faire tout ce qu’ils souhaitent pendant cette période parce qu’ils venaient de perdre leur père, leur univers tout entier. Michael était le seul [parent] qu’ils connaissaient, leur monde venait de s’écrouler. J’avais tellement mal pour eux.

OW : Ces enfants vivaient jusqu’alors dans leur petit monde Michael Jackson. Est-ce vous qui avez décidé de les inscrire dans une école normale ?

KJ : Oui, enfin c’est eux qui m’en ont parlé. Nous en avons discuté avec les enfants. Au début, Paris disait qu’elle ne voulait pas y aller, tandis que Prince, oui. Après que Prince ait pris sa décision, Paris est allée visiter l’école avec lui et a finalement été emballée, donc elle a changé d’avis. Par contre, Blanket, le plus petit, dit qu’il ne veut jamais y mettre les pieds ! Mais maintenant qu’il entend leur enthousiasme en rentrant de l’école et qu’il les voit inviter tous leurs copains à la maison, il dit qu’il veut y aller aussi ! Alors peut-être l’année prochaine.

OW : Il entrerait en quelle classe ?

KJ : Blanket ? En CM1.

OW : Il est temps qu’il y aille selon vous ? C’est ce que vous souhaitez ?

KJ : Non, parce qu’il est encore timide. Très timide.

OW : Vous trouvez bon que les enfants sortent en public sans être couverts ?

KJ : Oui, et je crois qu’ils apprécient également. Ils ne me l’ont jamais dit, mais je crois que c’est le cas.

OW : Trouvez-vous qu’ils s’adaptent bien à leur nouvelle vie ?

KJ : Oui, très bien.

OW : Est-ce qu’ils vous parlent du manque qu’ils ressentent par rapport à leur père ?

KJ : Parfois. Mais ils parlent surtout de petites choses que faisait leur père. Ils disent souvent « Papa faisait comme ci ou comme ça ». Paris est très sentimentale, elle en parle très souvent, mais elle est costaud. Dans sa chambre elle n’a que des photos de Michael, j’ignore comment elle arrive à les regarder sans craquer. Moi je n’y arrive pas en tous cas.

OW : Vous pensez à lui tous les jours ?

KJ : Tous les jours. Il ne se passe pas un seul jour sans que je pense à lui. Parfois je m’en veux de ne penser qu’à ça, mais je n’y peux rien.

OW : Mais êtes-vous toujours triste en pensant à lui ou…

KJ : Il m’arrive de sourire en pensant à lui. Je repense à toutes les choses qu’il faisait petit, les blagues qu’il racontait… Je l’ai tout le temps dans la tête.

OW : Vous avez l’impression qu’il est avec vous ?

KJ : Sa mémoire est avec moi. Et j’ai énormément de bons souvenirs de lui. C’est quelque chose qu’on ne pourra jamais m’enlever.

À présent dans le jardin, Katherine et Oprah sont rejointes par Joseph Jackson.

OW : J’avoue être étonnée de vous voir ici Monsieur Jackson, car tout le monde dit que vous êtes divorcés !

KJ : Ce n’est pas vrai.

OW : Il n’y a pas eu de demande de divorce ?

KJ : Non, jamais.

OW : Vous avez l’air de bien vous entendre en tous cas…

JJ : Oui, on ne se dispute pas.

OW : De quoi êtes-vous le plus fier concernant Madame Jackson ?

JJ : C’est une personne merveilleuse, à part qu’elle se laisse faire par les gens, exactement comme Michael.

[…] OW : Pensez-vous qu’il avait peur de vous ?

JJ : Non. Peut-être qu’il avait peur quand il faisait une bêtise et que je le corrigeais. Mais je ne le battais pas. Je ne l’ai jamais battu comme le prétendent les médias.

OW : C’est lui qui m’a dit que vous le battiez.

JJ : Je suis content que son éducation [l’ait empêché de tomber dans la drogue et de finir en prison, contrairement à beaucoup d’autres jeunes de Gary].

OW : Mettons les choses au clair : enfant, j’ai été battue parce que notre culture voulait ça. Avez-vous élevé vos enfants de la même manière ?

JJ : Battus ou fouettés ?

KJ : C’est pareil…

OW : Les marques des coups dans le dos sont les mêmes…

JJ : Oui mais quand vous dites « battre »…

OW : D’accord, alors c’est le mot « battre » qui vous gêne…

JJ : Le terme « fouetter » aussi…

KJ : C’est encore pire !

OW : Bon, alors qu’utilisiez-vous pour corriger vos enfants ?

KJ : [À Joe] Autant l’admettre : c’est comme ça que les Noirs élevaient leurs enfants.

OW : [À Katherine] Vous pouvez me répondre alors…

KJ : Il se servait d’une ceinture.

OW : Sachant ce que vous savez aujourd’hui, auriez-vous agi différemment ? Auriez-vous été un père différent ?

JJ : Je les aurais punis et fouettés avec une ceinture s’ils faisaient des bêtises pour leur éviter d’avoir des ennuis et d’aller en prison. Mes enfants n’ont jamais fait de prison, neuf enfants ! Et c’est une bonne chose.

OW : Regrettez-vous les coups de ceinture ?

JJ : Non, parce que ça leur a évité les ennuis et qu’ils sont restés de bons gosses.

OW : À quel moment avez-vous décelé quelque chose de particulier chez Michael ?

KJ : Tout petit. À l’époque on avait une de ces vieilles machines à laver à agitateur qui faisaient tout un tas de bruits saccadés. C’était encore un bébé, je dirais qu’il avait un peu plus d’un an, il marchait, il buvait son biberon et dansait au rythme de la machine à laver !

OW : Wow…

KJ : On s’est dit que ce petit était un sacré phénomène.

JJ : Oh que oui…

L’interview s’achève ensuite par une séquence avec les trois enfants de Michael entourés de leurs cousins, dans laquelle ils partagent quelques souvenirs de la vie avec leur père.

Retranscription et traduction: MJFrance

Merci à tragickingdom @MJJC d’avoir mis cette interview à disposition des fans.

Fin septembre 2010, Harry Weinger, producteur des dernières sorties Michael Jackson & Jackson 5 chez Universal Motown, accordait une interview exclusive à l’incontournable site de fans des Jackson 5 intitulé J5Collector. Aujourd’hui, MJFrance vous propose la traduction de l’interview de celui qui se cache derrière des albums comme « Jackson Five Live At The Forum », « Jackson 5 I Want You Back! Unreleased Masters », « Jackson 5 Ultimate Christmas Collection », « Michael Jackson The Stripped Mixes » ou encore le sublime « Michael Jackson Hello World: The Motown Solo Collection ».

 

Harry Weinger travaille dans l’industrie du disque depuis plus de trente ans, dont une dizaine passées en tant que vice-président de A&R, chez Universal Music Enterprises, le département des droits d’auteur d’Universal Music, et a remporté deux Grammy Awards au cours de sa carrière. Son projet le plus récent a été la production de plusieurs compilations de classiques, parmi lesquelles le double CD « Jackson 5 Live At The Forum ». Harry a par ailleurs participé à « Génie sans frontières », le colloque consacré à la carrière de Michael Jackson au Columbia College de Chicago, en compagnie d’Ed Eckstine, Siedah Garrett, Greg Phillinganes et Ricky Lawson. Plus d’informations ici :http://www.colum.edu/cbmr/What_We_Do/Conferences/michael-jackson.php

Dans cette interview pour J5 Collector, HW dévoile en exclusivité les coulisses de la production de cet album exceptionnel.

Comment ce projet est-il né ?

En devenant responsable des catalogues musicaux chez Motown, j’ai hérité d’une boîte de cassettes DAT réunies par mes prédécesseurs comme source de recherche. Elle contenait une véritable mine de chansons envisagées pour le boxset Soulsation!, y compris des enregistrements des concerts au Forum de Los Angeles ainsi qu’au San Diego Arena. C’était incroyable à écouter, mais dur de décider quoi en faire ! Plusieurs années ont passé lorsqu’un ami, immense fan des J5, m’a vivement incité à réécouter les enregistrements, surtout qu’on allait bientôt célébrer le 40ème anniversaire du groupe [en automne 2009]. À l’époque j’écoutais beaucoup des morceaux studio inédits, d’ailleurs à l’origine, la compilation I Want You Back: Unreleased Masters devait contenir un disque de titres live. Mais après encore quelques écoutes, j’ai compris que tous les enregistrements des concerts du Forum devaient faire l’objet d’un disque séparé.

Pouvez-vous expliquer aux fans comment se déroule le processus à partir de la découverte des bandes ?

Toutes les cassettes ne sont pas forcément bien étiquetées, avec le titre, la date et le lieu de l’enregistrement. Il faut donc rechercher dans une base de données les bandes qui ont l’air de contenir du « live », c’est-à-dire des séquences de titres qui ne correspondent pas à un album existant mais contenant tout de même des titres connus. La base de données indique parfois un nom de lieu ou au moins une année, mais pour en avoir le cœur net on commande chaque bande multi-piste physique, et avec un peu de chance on tombe bel et bien sur des bandes live indiquant les titres, la date, le lieu et d’autres informations que la base informatique ne fournissait pas. Cela nous permet entre autres de connaître le nombre de concerts enregistrés, de savoir si deux magnétos ont été utilisés pour enregistrer le reste de la chanson ; autrement on se retrouve avec une chanson incomplète. Ensuite, on établit un inventaire des morceaux en vue de décider quoi en faire. Les bandes ont été converties au format numérique, ce qui m’a permis d’en faire des mixes bruts et de rassembler les pièces du puzzle. Pour le projet du Forum, on a pu constater que lors du concert de San Diego, d’une part les J5 avaient suivi la même set-list que la veille à Los Angeles – hormis Ain’t No Sunshine qu’ils ont rajoutée, et que d’autre part le public était globalement plus calme ce soir-là. Ils n’ont pas chanté Sunshine pendant la partie solo de Michael, mais à un autre moment du show. Mais comme vous avez pu l’entendre, leur interprétation était tellement géniale qu’il nous fallait absolument l’inclure sur le disque. Alors au lieu d’en faire un titre bonus séparé du reste de l’album, je l’ai incorporé à la partie solo de Michael. Kevin Reeves – l’ingénieur du son – et moi-même avons dû peaufiner le tout pour que la transition ne s’entende pas dans le mix final.

Pourquoi Motown ont-ils décidé d’enregistrer les concerts du Forum et pas ceux du Madison Square Garden ?

Difficile à dire. Question de logistique peut-être ? Les équipes de Motown étaient plus présentes à Los Angeles, alors c’était peut-être moins facile pour eux d’enregistrer [le groupe] à New York. À savoir pourquoi ils ont enregistré le concert ? Peut-être par curiosité, pour savoir ce que le groupe pouvait donner en live ou peut-être suite à une décision liée à la fureur J5 de l’époque, il y a peut-être eu une volonté de capturer ces instants.

D’après vous, pourquoi les concerts du Forum ne sont-ils pas sortis à l’époque ?

Plusieurs facteurs ont pu entrer en ligne de compte. Par exemple, le concert de 1970 a mal commencé et s’est mal terminé également. Il y avait des problèmes techniques au début, et à la fin l’hystérie était telle que les membres du groupe ont dû prendre leurs jambes à leur cou ! En 1972, la voix de MJ était en pleine mue. On disposait alors de solutions techniques qu’on n’avait pas auparavant, donc on était en mesure de contrôler les niveaux et de régler les différents problèmes de son. À certains moments, lorsque la voix de Michael se mettait à vaciller, on réduisait légèrement le son de la piste principale pour donner l’impression qu’il s’éloignait du micro, de manière à attirer l’attention de l’auditeur sur l’ambiance générale du concert et non sur les fausses notes éventuelles – sans prétendre pour autant que les ingénieurs de Motown n’auraient pas réussi à corriger le problème par la suite. Cela mis à part, je crois qu’il faut aussi songer à la situation du groupe à cette époque. Ils avaient déjà tellement de tubes en version studio. Pourquoi aller y intercaler des versions live ? Que ce soit du point de vue de Motown ou des J5, la sortie d’un album live était superflue.

Pourquoi n’existe-t-il aucun concert des J5 sur support DVD officiel ?

[La société] ne détient pas les droits de ces images. Il nous faudrait obtenir des licences ainsi que la permission de toutes les parties concernées. Le processus est long.

Nous fêterons bientôt le 40ème anniversaire de l’émission spéciale consacrée au concert Goin’ Back To Indiana (diffusée le 19 septembre 1971). Verra-t-on un jour la sortie CD du concert intégral ?

J’adorerais pouvoir produire le concert intégral et l’émission spéciale. J’aimerais qu’on soit en possession des deux avant de travailler sur l’un ou sur l’autre. Mais là encore, on n’a pas la main sur la vidéo.

Vous a-t-il fallu consulter un ou plusieurs membres de la famille Jackson pour la préparation de ce CD ?

Quand l’album est sorti on leur en a envoyé plusieurs exemplaires et ils ont adoré !

Quel est votre chanson préférée des Jackson 5 ?

Get It Together, produite par Hal Davis, d’ailleurs j’aurais aimé que ce titre soit plus long. Forcément, j’adore I Want You Back, mais j’ai toujours eu ce petit faible pour GIT, pour I Am Love aussi.

Selon vous, pourquoi ont-ils fait l’album Skywriter ?

Avec Skywriter, [Motown] a essayé de donner une image et un son plus mûrs au groupe – ils ont par exemple repris une chanson extraite d’un spectacle de Broadway [Corner of the Sky]. En écoutant les enregistrements inédits, j’ai été plus que ravi de découvrir des inédits de Skywriter – et ils sont incroyables ! On se demande sérieusement pourquoi ils ne les ont pas utilisés ! Mais on les garde en tête pour les futures compilations éventuelles de titres inédits. Les périodesSkywriter et Get It Together ont été très productives, autant que pendant la première année où ils enregistraient avec Bobby Taylor.

Les albums des J5 auront-ils droit à une version deluxe ?

(Une version deluxe est un double-CD de l’album studio original accompagné d’un second disque contenant des prises/versions alternatives des chansons existantes plus des inédits).

Je n’aime pas avoir à dire on verra… mais on verra ! Il reste encore énormément de choses dans le coffre. Malgré tous les morceaux exploités par Motown lorsque MJ était en plein succès de Thriller, puis en 1995 avec Soulsation!, il reste des tas d’enregistrements de qualité, parmi lesquels une version studio de Feelin’ Alright, une reprise de Yesterday des Beatles – initialement interprétée lors de leurs premiers concerts mais abandonnée par la suite, une reprise géniale de Up On The Roof [des Drifters], de super morceaux funk, des inédits [produits par] The Corporation dont Deke Richards pourra – je l’espère – s’occuper, et puis une chanson intituléeWe’re The Music Makers, un titre frais et up-tempo qui parle de choses similaires à We’re Here To Entertain You. Je vous jure, ces gamins avaient beau mener une vie frénétique, ils enregistraient à la même allure ! On trouve aussi des morceaux inachevés et selon moi pas terribles, ce qui était prévisible vu la quantité [de titres enregistrés].

Existe-t-il des versions alternatives des titres solo de Michael chez Motown ?

Motown n’avait pas pour pratique de conserver les différentes prises enregistrées ; ils ne gardaient que la prise master. Il y a donc peu de chances qu’une bande contenant plusieurs prises des séances d’enregistrement de Got To Be There  existe. Je n’ai pas connaissance d’un grand nombre d’inédits de Michael en solo, mais il y en a quelques uns.

Quel succès rencontre Live At The Forum jusqu’ici ?

Il marche plutôt bien. À ma connaissance, on en a vendu plus à l’étranger qu’aux États-Unis. Disons que si vous me voyez retravailler sur un nouveau projet, c’est que celui-ci se sera bien vendu.

En bonus, Harry Weinger a confié au site que le concert des J5 à Philadelphie en mai 1970 a été enregistré dans son intégralité. Des vidéos du spectacle circulent sur le net, notamment ABC et Thank You (Falettinme Be Mice Elf Agin) de Sly Stone. Harry indique également que la performance des J5 était fantastique, malgré un certain manque de dynamisme au niveau de la set-list du concert et la qualité moyenne du son de l’enregistrement. On apprend par ailleurs que lors de ce concert, les J5 ont chanté une reprise de Hum A Song (From Your Heart), le single de Lulu sorti à l’époque – qui n’a pourtant pas été un tube.

La chanson Breaking News fait énormément parler d’elle sur internet ces dernières heures, … Ce n’est pas la voix de MICHAEL JACKSON en majorité sur cette chanson… Mais arrêtons nous un peu sur les paroles du début de cette chanson :

Si vous pensez qu’il n’y a rien d’autres à dire sur MJ attendez…les paparazzis ne le laisseront pas tranquille…une série de mensonges…Il y en aura bien plus à dire sur Michael Jackson

Voici ce que disent les « voix » de l’introduction de la chanson… Et si cette chanson n’était au final qu’une opération marketing de plus pour faire du buzz autour de l’album, le PREMIER nouvel album de Michael Jackson depuis sa mort… Bien entendu, les fans crient au scandale… mais les fans achèteront l’album de leur artiste favori en majorité…ce n’est donc pas ce public qui est peut être visé par cette opération irrespectueuse des fans!

A l’écoute de Breaking News, le titre offert aux fans pendant quelques jours sur le site www.michaeljackson.com,  on ne reconnait pas la voix de Michael Jackson sur ce titre…. Il semble pour bons nombre de fans que ce ne SOIT PAS LA VOIX DU KING OF POP sur ce titre !

Plus d’informations à venir…

Suite à notre information d’hier, il semblerait que ce ne soit pas Katherine Jackson au final qui soit la personne qui ait demandé la diffusion de ce remix de Michael Jackson, selon les propos de Jackie Jackson.

Celui-ci affirme que sa mère n’était pas au courant de cette affaire… A suivre…

Katherine JACKSON a diffusé sur certains sites internet un titre qualifié d’inédit de Michael Jackson intitulé OPIS NONE. Sur un beat plutôt danse, on entend la voix de Michael chanter régulièrement….  Le titre est accessible sur le site : http://www.jacksonsecretvault.com/, il a été posté en date du 6 novembre 2010.

Cette chanson contient des paroles de la chanson DESTINY, de l’album de The Jacksons.

Vous pouvez l’écouter ici.

Que deviendra l’héritage musical voir tout simplement l’héritage artistique de Michael Jackson en cette année 2010 et pour l’éternité ? C’est la question incontournable que se posent les fans du Roi de la Pop, ou une partie d’entre eux.

04 Novembre 2010, comme déjà gravé dans l’histoire, Sony annonce la sortie de l’album MICHAEL au monde entier et fixe le rendez-vous au 14 Décembre 2010. Cette annonce est accompagnée de la mise en ligne de la pochette de l’album annoncé. Le monde apprend la nouvelle, les fans sont sur les starting block.

Soucieux du respect du travail et de l’héritage à transmettre aux générations à venir, les fans de Michael Jackson attendent avec impatience ce « nouvel album ». Non sans crainte. Les puristes, s’étonnent déjà de voir que des musiciens et des producteurs d’époque s’attachent à travailler sur des chansons inédites du Roi de la Pop. Pourquoi ne pas les publier tel qu’elles avaient été arrêtées ? Pourquoi oser toucher au travail de Michael ? Vouloir finaliser ces titres correspondra-t-il vraiment au travail que Michael nous aurait fourni ? Les questions sont posées. Les doutes également.

04 Novembre 2010, premier indice officiel présenté par Sony, la pochette de l’album. On aime, on n’aime pas, le débat se lance tout seul, incontournable, parmi les fans. Mais au delà des gouts de chacun, une bulle fait déjà déborder le vase. Si le commun des mortels, le public en général et les non initiés regarderaient une pochette d’album avec un certain détachement, les fans de Michael Jackson, eux, comme bons gardiens du temple, la détaillent, l’auscultent, la décortiquent et tombent sur un détail qui les fait sursauter. Parmi les très nombreux dessins et particularités qui constituent cette pochette figure une bulle qui contient le fameux Love Symbol du chanteur Prince.

Mais que fait le Love Symbol de Prince sur une pochette de Michael Jackson ? Pourquoi une telle erreur si erreur il y a ? Qui a pu bien la commettre mais surtout, et c’est là que les gardiens du temple s’offusquent, comment cette erreur a-t-elle pu passer inaperçue auprès des spécialistes de la transmission de l’héritage artistique de Michael Jackson ? Comme inconcevable, une partie des fans crie au scandale. 06 Novembre 2010, comme par enchantement, la pochette de l’album est changée, le Love Symbol a disparu de la bulle. Les fans ont été entendus mais le constat saute aux yeux et la question se pose à nouveau: Mais qui sont les personnes censés garder le temple ? Qui tout là haut a la responsabilité énorme mais essentielle de préserver l’héritage ? Pourquoi les fans ne sont-ils pas consultés ? Et surtout, l’album à venir répondra-t-il aux exigences dues au mythe Michael Jackson comme il se doit ? A défaut de se confirmer, le doute s’installe à nouveau. Et avouons-le, tout ceci n’est vraiment pas rassurant.

14 Décembre 2010, prochain rendez-vous avec la sortie de l’album. Les fans seront à nouveau présents. Et pourvu que le doute disparaisse à jamais…