Lundi 31 octobre 2011, le Dr Paul White poursuivait son témoignage. Pendant un contre-interrogatoire agressif, le procureur David Walgren a essayé de faire reconnaître au Dr White que le Dr Murray avait dévié des standards de soins en donnant du Propofol à Michael Jackson. Le Dr White a dit à l’accusation qu’il n’avait jamais entendu parler de médecins ayant administré du Propofol à domicile.
Le Dr White a déclaré qu’il était « souhaitable » de garder des dossiers médicaux, mais il ne pense pas que le fait que Murray n’ait hardé aucun dossier soit un manquement « extrême » aux standards de soins. Il a dit à Walgren qu’il avait été payé 11000 dollars pour son témoignage. Il a dit qu’il était dégrevé à hauteur de 3500 dollars par jour pour couvrir ses frais.
White a dit qu’il n’avait aucun problème à laisser un patient seule 15 à 30 minutes après lui avoir donné une petite dose de Propofol. Il a cependant reconnu qu’il ne quitterait pas la pièce s’il avait à traiter un patient qui aurait dit qu’il aimait s’injecter lui-même du Propofol.
White a dit qu’il aurait appelé le 911 plus tôt mais que dans ce cas ça n’aurait fait aucune différence. Pendant un moment particulièrement tendu, Walgren a demandé à White si Murray avait obligation de rapporter tous les médicaments administrer à Michael Jackson. White a dit que parfois, en cas d’urgence, certains détails étaient « négligés ». Walgren a alors demandé si le Propofol était « un détail qui avait été négligé », et White a répondu : « Evidemment il a été négligé ». Walgren a répondu : « Non, pas évidemment… ça peut aussi être un mensonge ». White a admis que oui, c’était possible.
White a témoigné qu’il rejetait maintenant sa théorie initiale, disant que MJ pouvait être mort en ayant avalé du Propofol. Il a dit qu’il avait écrit cette théorie dans un rapport préliminaire qu’il avait écrit en deux jours. Walgren lui a demandé de trouver le mot « préliminaire » dans ce rapport. White a été incapable de le trouver.
Walgren a demandé à White s’il avait d’autres théories qui ne blâmeraient pas Michael Jackson. White a répondu que non. Il a reconnu qu’il n’aurait jamais été d’accord pour administrer du Propofol pour traiter une insomnie, en disant qu’ »aucune somme d’argent » n’aurait pu le persuader de le faire.
A un moment donné, le juge Pastor a interrompu le témoignage après que White ait rapporté deux longues conversations qu’il a eues avec Murray, ce qui aurait pu permettre à la défense de présenter des déclarations de Murray sans qu’il ait à venir à la barre. Pastor avait précédemment décidé que ces conversations étaient irrecevables. White a laissé entendre que Murray lui aurait dit que Michael Jackson avait son propre approvisionnement en Propofol.
White a dit qu’il pensait que Murray avait rempli une seringue avec 50 mg et qu’après avoir donné 2 mg à Michael Jackson, il a laissé l’autre moitié dans la chambre de Jackson. Il a dit que Jackson s’était probablement administré la dose mortelle pendant les 40 minutes où Murray était au téléphone. Il a dit qu’il était possible que Michael Jackson soit sorti de son lit, ait trouvé la seringue contenant du Propofol que Murray avait laissé dans la chambre pour s’administrer la dose fatale.
White a dit aux jurés que les médecins des urgences n’auraient pas été capables de sauver Michael Jackson, même si le Dr Murray leur avait tout dit.
Source : TMZ.com – Traduction PYC