Suite à notre info du 5 mai dernier concernant la plaidoirie qui devait avoir lieu ce 24 mai, voici la traduction d’un compte-rendu d’audience :

L’avocat de Sony, Zia Modabber, a avancé le fait que des consommateurs doivent continuer d’avoir la liberté d’acheter de fausses chansons commercialisées comme des vraies et qu’il serait inconstitutionnel de leur refuser ce droit.

L’avocat a suggéré qu’interdire la vente de fausses chansons de Michael Jackson sous le nom de Michael Jackson serait une invitation lancée aux consommateurs pour qu’ils poursuivent par exemple Barrack Obama, qui a fait écrire son autobiographie par un autre auteur.

Zia Modabber a continué d’argumenter en disant que le fait de décrire sur la couverture du produit que ces titres sont chantés par Michael Jackson est une contribution au débat d’intérêt public, et non pas un discours commercial. « Les gens essaient de décider par eux-mêmes : est-ce Michael ou n’est-ce pas Michael ? Nous avons choisi notre camp » .

L’argument de Sony est que le Premier Amendement (liberté d’expression) leur donne le droit constitutionnel de mentir aux consommateurs sans qu’aucun recours contre eux soit possible, et qu’ils devraient être exemptés de ces poursuites pour cette raison.

Justice Groban, le juge associé de la Cour suprême de Californie, a souligné une incohérence dans l’argument de Sony : La maison de disques ayant précédemment affirmé être sûre à 100% que l’interprète était bien Michael Jackson, affirme maintenant que personne ne peut le savoir avec certitude, et que les consommateurs ne devraient pas avoir la possibilité de poursuivre en justice pour tromperie.

Aucune date de jugement n’a été fixée.

Sources: TheMJCast / Damien Shields.

Traduction: Catherine sur le forum MJFrance.

Suite à l’intervention du procureur général de Californie le 29 janvier 2021 demandant à la Cour suprême de Californie d’empêcher des entreprises comme Sony d’échapper aux lois sur la publicité mensongère, une date pour la plaidoirie dans le cas Vera Serova contre Sony et l’Estate aura lieu le 24 mai prochain. A l’époque, le procureur général Xavier Becerra avait déclaré: « Si quelqu’un achète un album à un artiste, il doit s’attendre à ce que les chansons de l’album aient été faites par cet artiste, sauf indication contraire » .

Au regard des mesures de barrières contre le Covid, la séance ne sera pas ouverte au public en dehors des principaux intéressés et cette plaidoirie sera diffusée en direct sur le site du tribunal.

Sachez que Vera Serova a créé une chaîne via l’application Telegram afin de publier des mises à jour sur cette affaire. L’adresse de cette chaîne est https://t.me/+H10uihvMSXUxNzUx.

Sources: Vera Serova / MJFrance.

Dans notre info du 14 décembre 2020 concernant le fait que 9 organisations américaines de protection de consommateurs soutiennent désormais la plainte de Vera Serova au sujet des titres Cascio de l’album MICHAEL, nous vous indiquions que le procureur général de Californie était également intervenu, demandant une prolongation pour déposer son propre mémoire d’Amicus Curiae en soutient de Vera Serova.

C’est maintenant chose faite et Xavier Becerra, procureur général de Californie, vient de faire le communiqué de presse suivant:

Vendredi 29 janvier 2021:

SACRAMENTO – Le procureur général de Californie, Xavier Becerra, a appelé aujourd’hui la Cour suprême de Californie à empêcher des entreprises comme Sony d’échapper aux lois sur la publicité mensongère. Dans un mémoire amicus déposé dans l’affaire Serova c. Sony Music Entertainment, le procureur général Becerra a demandé à la Cour suprême de l’État de rejeter l’interprétation de Sony du premier amendement concernant la fausse publicité. L’interprétation trop large de Sony du premier amendement ne protège pas les consommateurs en permettant aux entreprises d’un large éventail d’industries de faire des déclarations fausses ou trompeuses sur leurs produits, puis de déclarer l’ignorance de la fausse déclaration.

«La vérité en matière de publicité est ancrée dans le contrat le plus élémentaire entre un vendeur et un consommateur. Les produits doivent livrer leurs réclamations. Si quelqu’un achète un album à un artiste, il doit s’attendre à ce que les chansons de l’album aient été faites par cet artiste, sauf indication contraire », a déclaré le procureur général Becerra. «Nous devons responsabiliser les entreprises pour qu’elles soutiennent leurs produits. Les entreprises ont le droit de communiquer dans le cadre du premier amendement, mais leurs déclarations doivent être informées et exactes. »

Serova v.Sony Music Entertainment a été déposé en 2014 en tant que recours collectif contre Sony par un fan de Michael Jackson, alléguant que trois chansons de Michael , un album posthume de Michael Jackson, n’ont pas été interprétées par le défunt artiste. Sony et la succession de Jackson contestent cette allégation. Mais plutôt que de donner à la plaignante sa journée devant le tribunal, Sony a décidé de rejeter le procès pour des raisons du premier amendement. Sony fait valoir qu’il ne peut être tenu responsable car il n’a pas enregistré les pistes lui-même; plutôt, il les a achetés à d’autres producteurs et ne savait pas si les chansons étaient réellement interprétées par Jackson. Sony fait valoir que même si Jackson n’a pas chanté les chansons, les acheteurs qui se sont fondés sur cette affirmation n’ont aucun recours en vertu des lois californiennes sur la publicité mensongère.

Le procureur général Becerra soutient dans le mémoire que l’argument de Sony aurait des conséquences larges et absurdes. Cela signifierait que les vendeurs pourraient échapper à toute responsabilité en matière de publicité mensongère chaque fois qu’ils revendent des biens produits ou fabriqués par un tiers. Cette exigence pourrait également permettre aux entreprises de faire de fausses allégations contre leurs concurrents sans conséquence.

Le procureur général Becerra s’est engagé à protéger les consommateurs contre la fausse publicité. En août 2020, il a annoncé un règlement de 600000 $ avec PresenceLearning , un fournisseur de services d’éducation spécialisée en ligne, résolvant les allégations selon lesquelles l’entreprise se livrait à de fausses publicités et à de fausses déclarations. En juin 2020, il a obtenu le plus grand programme de secours aux consommateurs jamais obtenu contre une société de multipropriété dans le cadre d’un règlement contre Welk Resorts Inc. Le règlement a résolu les allégations de fausses déclarations et de fausses déclarations faites lors de présentations de vente à haute pression pour l’hébergement en résidence à temps partagé. Et en 2019, le procureur général Becerra a déposé une plainte contre Good Car Company de Paul Blanco, alléguant que la société s’est livrée à de fausses publicités, a fait de fausses déclarations sur les demandes de crédit et a trompé les clients concernant les produits complémentaires et les frais supplémentaires.

Une copie du mémoire est disponible ici .

Source: State of California Department of Justice.

Merci Lid Lily et MJJ Top News.

Traduction: Google.

Damien Shields nous informe que Vendredi 11 décembre 2020, le Berkeley Center for Consumer Law and Economic Justice, qui se bat pour le droit des consommateurs aux Etats-Unis, a soutenu la plainte de Vera Serova au sujet des titres Cascio de l’album « MICHAEL », en déposant un Amicus Curiae auprès de la Cour Suprême de Californie.

En droit, cet Amicus Curiae permet à un organisme non lié directement aux protagonistes d’une affaire judiciaire, de proposer au tribunal des informations ou des opinions pouvant l’aider à trancher. C’est sous la forme d’un mémoire que le Berkeley Center est intervenu en faveur de la plainte contre les titres Cascio en affirmant dans ce mémoire qu’il s’agit tout simplement dans cette affaire d’un cas de publicité mensongère.

Ce mémoire, qui a été cosigné par pas moins de huit autres organisations de protection des consommateurs, est disponible ici.

Les noms de ces organisations sont: Truth In Advertising, Public Counsel, Legal Aid Society Of San Diego, Housing & Economic Right Advocates, East Bay Community Law Center, Consummers For Auto Reliability & Safety, Consummer action et Bay Area Legal Aid.

Pour rappel, le procès de Vera Serova, déposé en 2014, allègue que Sony et l’Estate l’ont induit en erreur, ainsi que des millions de consommateurs, lorsqu’ils ont commercialisé l’ album de Michael le 14 décembre 2010 – il y a exactement dix ans cette année.

Si, comme dans de nombreux pays, le système d’appels d’une affaire et de renvois devant plusieurs juridictions est complexe, la requête de Vera Serova est actuellement dans les mains de la Cour suprême de Californie.

Voici un extrait des déclarations des organisations de protection des consommateurs :

En vertu de la stipulation régissant cette procédure, la promotion de « Michael » par Sony enfreint manifestement les lois californiennes protégeant les consommateurs contre la publicité mensongère et trompeuse. Sony a commercialisé « Michael » comme «un tout nouvel album du plus grand artiste de tous les temps», avec «9 pistes vocales inédites interprétées par Michael Jackson». Étant donné que, comme les parties l’ont convenu aux fins de cet appel, trois des neuf chansons n’ont pas été chantées par Michael Jackson, Sony a fait des déclarations publicitaires qui étaient fausses et trompeuses et a donc enfreint les lois de base de protection des consommateurs de Californie.
– Mémoire Amicus curiae, Berkeley Center for Consumer Law and Economic Justice et al., 11 décembre 2020.

Mais ce n’est pas tout. Le bureau du procureur général de Californie est également intervenu, demandant une prolongation pour déposer leur propre mémoire d’Amicus Curiae en soutient de Vera Serova.

Cela signifie que lorsque la Cour suprême de Californie entendra le cas de Serova l’année prochaine, elle bénéficiera non seulement du soutien d’au moins 9 organisations indépendantes de protection des consommateurs, mais également du soutien du gouvernement de l’État de Californie.

Liens utiles: Damien Shields / Les infos Vera Serova sur MJFrance.

La lenteur de la justice n’est plus à démontrer. Son système d’appels et de renvois devant plusieurs juridictions est là aussi chose commune à de nombreux pays.

Suite à la plainte de Vera Serova, le 12 Juin 2014 contre Sony Music Entertainment, John Branca, Edward Joseph Cascio, James Victor Porte, MJJ Productions, Inc. et Angelikson Productions LLC pour violation des consommateurs, violation de la loi sur la concurrence déloyale et fraude au sujet des titres Cascio présents sur « l’album » MICHAEL, Vera vient de donner des nouvelles après de multiples rebondissements:

Vera Serova: Notre deuxième requête en révision est accordée par la Cour suprême de Californie! Ce qui signifie que Sony et la succession Jackson ne sont PAS renvoyés de l’affaire. Cette fois, nous devrions en fait nous disputer devant les sept juges de San Francisco, avec un flux vidéo en temps réel (visioconférence).

Je n’ai pas honte de le dire, je suis fier d’avoir amené Sony et M. Branca deux fois devant la Cour suprême.

Voici un résumé de quelques infos parues pendant ce mois d’août:

Le 8 août dernier, nous apprenions que l’Estate et Sony ont réglé à l’amiable le procès concernant les titres Cascio. « Indépendamment de la décision de la Cour suprême, les parties au procès ont mutuellement décidé de mettre fin au litige, ce qui aurait potentiellement inclus des appels supplémentaires et une longue procédure judiciaire » , ont déclaré Sony et la succession dans une déclaration conjointe à Billboard , ajoutant que supprimer les chansons était « la façon la plus simple et la meilleure d’aller au-delà de la conversation associée à ces pistes une fois pour toutes » .

Vera Serova, qui a intenté le procès sur les pistes de l’album « Michael » , a confirmé que l’affaire avait été « résolue à l’amiable » mais a refusé de commenter davantage. Aucune des deux parties n’a fourni de détails sur les termes de l’accord, y compris si de l’argent a été échangé ou ce qu’il adviendrait des chansons contestées à l’avenir.

Quelque jours plus tard, la Cour Suprême a statué que la publicité par Sony Music Entertainment des chansons sur « Michael » comme authentique était un discours commercial – et, par conséquent, soumise aux lois sur la protection des consommateurs.

Elle a également rejeté l’affirmation de Sony selon laquelle les revendications d’authenticité – au dos de l’album et dans une vidéo promotionnelle – étaient protégées contre les litiges de consommation par une loi sur la liberté d’expression conçue pour empêcher que les déclarations sur des questions d’intérêt public ne deviennent l’objet de poursuites onéreuses et coûteuses.

C’est donc une double victoire à la fois pour l’héritage artistique de Michael Jackson mais également pour le consommateur en général puisqu’il y aura eu un avant et un après cette affaire des chansons Cascio. Malheureusement, le procès n’aura pas été assez loin pour déterminer qui chante à la place de Michael Jackson sur les titres incriminés.

L’album Michael sera à nouveau édité le 9 septembre prochain avec uniquement 7 titres. Les « chansons » Breaking News, Monster et Keep Your Head Up ayant été supprimées. Pour le moment, aucune publicité ni aucune promotion ne suivent cette sortie.

Vous pourrez l’acheter chez Amazon.fr.

Ci-après, le dos de la nouvelle pochette de l’album « Michael ».

Enfin pour les collectionneurs de tout ce qui touche à Michael Jackson de près ou de loin, sachez que le 40ème anniversaire de l’album éponyme de Donna Summer verra sortir un double album vinyle de couleur bleu et rouge le 4 novembre prochain. Il contiendra naturellement la chanson « State Of Indédendence » dans laquelle le Roi de la Pop fait les chœurs et la version single (7″ Version) figurera sur le second vinyle.

Vous pourrez certainement l’acheter chez Amazon.fr où vous pouvez accéder à la liste complète de toutes les chansons.

A noter qu’une version CD sera également disponible accompagnée d’un livret de 32 pages. Ici le lien chez Amazon.fr.

L’album « Michael » sur Spotify.

Il semble que les chansons Cascio disparaissent petit à petit des plateformes de téléchargement et d’écoute de musique. Nous avons vérifié cela pour vous via les sites de Spotify, Amazon, Apple Music et de Qobuz.

Si aucun communiqué n’a encore été annoncé, ce serait une véritable bonne nouvelle pour Michael Jackson, Vera Serova, MJFrance et le combat des fans du monde entier afin que ces trois titres honteux ne fassent plus partie de cet album « Michael ».

L’album « Michael » sur Amazon.fr.
L’album « Michael » sur Apple Music.
L’album « Michael » sur Qobuz.

Sources: Damien Shields / TheMJCast / MJFrance.

Lien utile: Les infos concernant le combat de Vera Serova.

La cour suprême de Californie a accepté la requête en révision de Vera Serova contre Sony Music et l’Estate, concernant la publicité et la distribution commerciale des trois titres Cascio figurant sur l’album MICHAEL sorti en 2010.

Si en août dernier, Sony et l’Estate avait obtenu de la Cour d’Appel qu’ils pouvaient être protégés par le premier amendement alors qu’il n’avait pas été question de savoir à qui appartenait la voix sur les enregistrements de titres Breaking News, Monster et Keep Your Head Up, les juges ont maintenant estimé que cette décision était problématique aux yeux de la loi car elle autoriserait indirectement des sociétés à faire de la publicité et de la vente d’une forme d’art non authentique.

Si comme vous le savez, les poursuites contre Cascio et Porte sont toujours en cours, la décision de la cour suprême d’examiner la requête en révision pourrait donner un autre tournure à cette affaire que Sony et l’Estate devaient très certainement estimer comme enterrée.

Mais ce n’est pas tout. Le nom de Jason Malachi, que beaucoup de fans de Michael Jackson avaient désigné comme pouvant être le sosie vocal présent sur ces titres Cascio et dont le producteur et coach vocal Tony Curtis avait déclaré publiquement qu’il était le chanteur des chansons, revient sur le devant de la scène.

En effet, lorsqu’une utilisatrice de You Tube du nom d’Evin Verma était intervenue dans une conversation au sujet de la controverse, celle-ci avait écrit: « Les gars, ne détestez pas Jason. C’est un individu avec sa propre vie à vivre. S’il a vraiment chanté sur ces morceaux sur Michael, ce qui est évident, alors c’est bien qu’il contribue à continuer ce que le roi n’a pas pu finir. Ne blâmez pas Jason, blâmez Sony Music Entertainment. »

Ce à quoi Jason Malachi avait répondu: « EvinVerma, je vous remercie. »

Cette conversation fut alors sauvegardée via des captures d’écran et lorsque la question fut posée via Twitter à Vera Serova si elle avait eu connaissance de ces commentaires sur You Tube, Vera a répondu par l’affirmative en précisant que son équipe d’avocats disposait de preuves directes et ce sur la base d’une correspondance avec l’avocat de Jason Malachi.

Reste à savoir ce que cela signifie pour l’affaire. Mais le fait que l’avocat de Serova et celui de Malachi aient été en contact, et que ce contact ait permis d’obtenir «une preuve directe de son implication» dans les chansons, démontre une fois de plus que si cette affaire est loin d’être terminée, de grands espoirs demeurent quand à son dénouement.

Sources: Vera Serova / Damien Shields / MJFrance.

Même si la presse ne fait pas écho et encore moins les gros titres de leurs journaux concernant l’audience du 21 août dernier qui eu lieu à Los Angeles (voir notre info du 22 août), quelques sites internet commencent à en parler comme le site du célèbre magazine Vibe par exemple.

Si Sony n’a pas véritablement fait l’aveu officiel qu’il ne s’agit pas de Michael Jackson qui chante sur les titres Cascio, mais a plutôt avancé une condition hypothétique pouvant persuader le tribunal qu’ils étaient innocents lors de la production de l’album « Michael », les fans du Roi de la Pop et la plaignante, Vera Serova en particulier, peuvent être fiers de cette nouvelle étape dans le rétablissement du respect de l’héritage artistique de Michael Jackson.

Les fans de longue date et ceux qui ont vécu le sacrilège de 2010 avec la première mise en ligne officielle du titre Breaking News sur internet, se souviennent parfaitement d’avoir tout de suite entendu avec leurs oreilles (qui avaient écouté du Michael Jackson à longueur de journée depuis des lustres), que ce n’était pas lui qui chantait sur ce titre.

Que ce soit sur les forums de discussion ou ailleurs, ils exposaient alors leurs avis mais aussi leur colère et leur indignation face à ce que l’on peut qualifier facilement de trahison.

Avant que l’album ne sorte, des membres de la famille Jackson affirmaient ne pas reconnaître la voix du Roi de la Pop sur ces titres Cascio: Jackie, Jermaine, Randy, les 3T mais aussi les enfants de Michael, Prince et Paris ainsi que Katherine, sa mère.

De notre coté, chez MJFrance, au vu du sacrilège et de la colère des fans, nous trouvions alors légitime de devoir agir. Le 12 novembre 2010, soit plus d’un mois avant la sortie de l’album, nous lancions un appel à tous les fans, les sites de fans et les fan-clubs du monde entier, afin de s’unir et demander à l’Estate de Michael Jackson et à Sony Music de retirer du futur album « Michael », les chansons produites avec ou par les frères Cascio.

Conjointement à cet appel, nous réalisions alors une pétition sur internet avec le nom de The United Michael Jackson Fan-Clubs Of The World afin d’exprimer l’unanimité des personnes qui nous avaient alors rejoint. Le contenu de cette pétition et sa raison d’être étaient alors également expliqués par courrier et envoyé à l’Estate de Michael Jackson.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, cette pétition ne fut pas vaine. Loin de là, puisqu’elle fut utilisée dans l’argumentaire présenté par les avocats de Vera Serova et ce dans le résumé de l’historique de la controverse concernant les titres Cascio. On peut y lire ainsi: Des milliers de fans de Michael Jackson à travers le monde insistèrent également sur le fait que Jackson n’était pas le chanteur sur les titres Cascio et firent une pétition demandant de ne pas inclure ces titres sur « Michael ». A ce texte est alors joint un renvoi vers l’adresse de la pétition que vous pouvez retrouver sur notre info du 12 novembre 2010.

Aujourd’hui et plus que jamais, MJFrance tient une fois de plus à remercier les fans du monde entier et les sites de fans qui s’unirent à nous afin de réaliser cette union et cette pétition. Vous pouvez être fiers de votre acte qui certes est un grain de sable au regard du combat héroïque dans lequel s’est lancée Vera Serova, mais qui ne fut pas sans effet, vous en êtes les témoins aujourd’hui.

Nous ne pouvons citer personne en particulier car vous êtes bien trop nombreux, mais nous savons que vous vous reconnaîtrez et la liste des sites internet est encore présente dans notre info du 12 novembre 2010.

Michael Jackson, de son vivant, a toujours eu une relation bien particulière avec ses fans. Une relation unique qu’aucun autre artiste n’a jamais partagé car il était et restera à jamais un être incomparable. De leur côté, ses fans ont aussi cette particularité, pour ne l’avoir jamais abandonné et l’avoir soutenu, coûte que coûte, contre les tempêtes médiatiques et judiciaires dont il est sorti vainqueur.

Dommage que l’Estate et Sony aient été si loin de comprendre et d’admettre la force de cette relation. Peut-être sont-ils encore trop loin de la juste appréciation de leur artiste, qu’ils ne connaissent finalement que trop peu.

Vous les fans, savez à quel point ils se sont trompés et se trompent encore. Et vous pouvez être fiers de vous !

Suite à la plainte de Vera Serova, le 12 Juin 2014 contre Sony Music Entertainment, John Branca, Edward Joseph Cascio, James Victor Porte, MJJ Productions, Inc. et Angelikson Productions LLC pour violation des consommateurs, violation de la loi sur la concurrence déloyale et fraude au sujet des titres Cascio présents sur « l’album » MICHAEL, une nouvelle audience a eu lieu hier à Los Angeles.

Les avocats de Vera Serova et de Sony Music ont chacun à leur tour argumenté sur le fait de savoir si la formulation présente sur la couverture de l’album et des publicités télévisées devrait ou ne devrait pas être considéré comme un discours «commercial».

Aux fins de l’argumentation, Sony a de nouveau concédé que les chansons étaient des contrefaçons, chantées non pas par Michael Jackson, mais par un imitateur, mais qu’ils ne le savaient pas à la sortie de l’album. Sony a également concédé que la vente des chansons avait en effet porté préjudice aux consommateurs.

Il appartient maintenant aux trois juges présents à l’audience de prendre collectivement une décision quant à savoir si Sony s’est engagé dans un discours commercial ou non commercial en déclarant que Michael Jackson était le chanteur de ces chansons.

Dans le cas peu probable où le tribunal statuerait qu’il s’agissait d’un discours non commercial, Sony et l’ Estate ne seraient pas tenus pour responsables. La partie frauduleuse de l’affaire contre Cascio, Porte et Angelikson continuerait malgré tout.

Le tribunal a 90 jours pour rendre sa décision. Généralement, ces décisions sont prises en une ou deux semaines.

Les avocats de Sony ont également déclaré que, indépendamment du résultat de la décision concernant le discours de Sony, le cas de fraude de Vera Serova contre Cascio & Porte sera toujours valable car ce sont eux qui ont créé les fausses chansons et menti à Sony en les fournissant.

Une audience a été faite pour savoir si Sony devait ou non rester partie au procès. Ils ont fait valoir que, par la loi, ils n’ont rien fait de mal. La dernière fois qu’ils avaient présenté cet argument, le juge ne l’avait pas apprécié mais ils ont légalement le droit de le faire.

Le tribunal décidera si la couverture de l’album et les publicités télévisées sont des discours commerciaux ou non commerciaux. S’ils sont jugés comme commerciaux, Sony et l’ Estate resteraient accusés. Sinon, ils seraient écartés du procés. Ce serait un choc majeur si la couverture de l’album et la publicité télévisée étaient considérées comme des discours non commerciaux.

A suivre…

Source: A Truth Untold