Joseph Marcus a été appelé à la barre du tribunal de Santa Maria mardi 10 Mai 2005. Interrogé par l’accusation pour savoir si Michael Jackson entretenait des relations amicales avec des femmes, Joseph Marcus, régisseur de Neverland, a répondu « Il a des amies« , sans pour autant pouvoir citer de noms exacts « J’ai un trou de mémoire pour les noms… » a-t-il dit après avoir cité Elysabeth Taylor « Il y a d’autres femmes… ». Gordon Auchincloss, l’adjoint du procureur Tom Sneddon, a insisté pour qu’il cite d’autres noms de femmes amies de Michael Jackson. « Liza Minnelli est venu à Neverland et ils semblaient bon amis » , a dit M. Marcus. « D’accord, on arrive à deux » , a dit avec ironie le procureur.

Joseph Marcus qui avait déjà été entendu par le tribunal lundi, travaille depuis 18 ans au service de Michael Jackson. Comme la veille, il a affirmé mardi qu’il n’avait jamais reçu l’ordre de maintenir captive à Neverland la famille accusatrice. Il a également assuré n’avoir jamais donné d’ordre en ce sens. Au sujet de l’ordre donné en février 2003 aux gardiens du ranch de ne pas laisser le garçon ni son frère quitter la propriété, Joseph Marcus a exliqué que les garçons avaient pris l’habitude de conduire des voitures à l’intérieur de la propriété et cet ordre avait pour but de les empêcher de se rendre sur la voie publique.

M. Marcus a reconnu par ailleurs avoir menti à des policiers lors d’une perquisition à Neverland en novembre 2003 en affirmant alors qu’il ne savait pas si oui ou non Michael Jackson dormait avec des petits garçons. Interrogé au tribunal pour savoir si le chanteur dormait avec des enfants, il a répondu: « oui » .

L’accusation a également montré aux jurés des photos de figurines en résine d’une quinzaine de centimètres représentant des femmes nues attachées. Ces figurines ont été saisies sur le bureau de Michael Jackson. « Ce sont des objets érotiques? » , a demandé l’accusation. « Des œuvres d’art » , a répondu M. Marcus. Mais, interrogé pour savoir s’il trouvait normal que ces petites figurines puissent être vues par des enfants, il a répondu: « non » .

Cinq employés ou ex-employés de Michael Jackson ont témoigné en sa faveur lundi 9 mai devant le tribunal de Santa Maria et contredit des collègues ayant témoigné à charge au cours des derniers mois à la demande de l’accusation.

Selon Raymone Bain, porte-parole de Michael Jackson, la défense a prévu encore « huit à dix semaines » de témoignages avant de boucler son dossier.

Responsable de la sécurité de Neverland, Violet Silva a affirmé qu’ « à Neverland l’accent était mis sur l’hospitalité » . Elle a dépeint la victime présumée et son jeune frère comme des enfants « assez destructeurs » qui conduisaient des véhicules dans la propriété sans autorisation et jetaient des détritus partout. Elle a ajouté que les deux garçons, leur soeur aînée et leur mère n’avaient jamais été empêchés de quitter Neverland et qu’ils auraient pu appeler les services d’urgence de la police n’importe quand sans avoir à passer par un standard.

Une ancienne employée de maison à Neverland, Francine Contreras a affirmé de son côté qu’une de ses anciennes collègues, Adrian McManus n’avait jamais dit du mal de Michael Jackson quand elle travaillait au domaine. C’est McManus qui a affirmé avoir vu Jackson se comporter de façon répréhensible avec Macaulay Culkin.

Les avocats de Michael Jackson ont mis en doute la crédibilité de Mme McManus, soulignant qu’elle et son mari avaient été reconnus coupables d’avoir extorqué 30.500 dollars (23.700 euros) à trois enfants. Dans un autre procès, elle avait également été jugée pour le vol d’un croquis d’Elvis Presley réalisé par Michael Jackson qu’elle avait vendu à un journal.
Mme Contreras a également accusé Mme McManus d’avoir dérobé des pistolets à eau au domicile du chanteur.

Une autre ex-employée, Gayle Goforth, a indiqué qu’en 2002, la mère de la victime présumée lui avait dit qu’elle avait besoin d’argent et cherchait un travail dans le ranch californien de la star. « Jackson était très secret » , ajoute-t-elle en réponse à une question pour savoir si la star avait tendance à se déshabiller devant d’autres personnes.

L’intendant du domaine, Joseph Marcus a affirmé qu’il avait plusieurs fois conduit la famille de la victime présumée en dehors du ranch, à Solvang, une petite ville située à une dizaine de kilomètres pour faire des courses ou aller chez le dentiste. A aucun moment la mère n’a tenté de partir ni de donner l’alerte, selon lui, bien au contraire. Marcus a déclaré que les membres de cette famille étaient très excités d’être là et lorsqu’ils s’absentaient, ils étaient impatients de revenir à neverland. « Est-ce qu’elle s’est plaint de quoique ce soit auprès de vous » a questionné l’avocat Robert Sanger. « Jamais » a répondu Marcus.

L’intendant du domaine, employé depuis 18 ans, a déclaré qu’il n’avait jamais vu Michael Jackson faire quoique ce soit d’inapproprié à des enfants et qu’il n’avait jamais vu quoique ce soit d’illégal qui puisse faire l’objet d’une alerte aux services de police. Il a également précisé que pendant que la famille accusatrice faisait ses courses en dehors de Neverland, lui, restait dans son véhicule. Il a ajouté que le jeune accusateur et sa famille étaient sympathiques à leur arrivée à Neverland lorsque l’enfant se soignait pour le cancer mais qu’un an après, les garçons étaient turbulents et destructeurs et causaient des problèmes en accidentant des véhicules de golf et en voulant conduire des véhicules du ranch.

Raymone Bain a déclaré que Michael Jackson avait toujours ses problèmes de dos, qu’il était fatigué et inconfortablement assis au tribunal. Elle a précisé que Michael était content du travail de ses avocats mais que ce jugement était très difficile à vivre. « C’est très difficile de venir ici et d’entendre toutes ces choses à propos de vous… Rien de tout cela n’arrange son image. Michael veut que cela se termine vite afin qu’il puisse reprendre sa vie normale. Il veut revenir à ce qu’il faisait auparavant, rendre les gens heureux » .

Nous vous en avions fait l’echo du projet dès le mois de Janvier 2005. L’album de remix « Motown Remixed » qui comporte 2 remixs des Jackson 5 sortira le 24 Mai prochain aux USA.

En France, la sortie est prévue pour le 30 Mai.

1. « I Want You Back » / JACKSON 5 (Z-TRIP REMIX)
2. « I Heard It Through The Grapevine » / GLADYS KNIGHT & THE PIPS (THE RANDY WATSON EXPERIENCE SYMPATHY FOR THE GRAPES MIX)
3. « Let’s Get It On » / MARVIN GAYE (PAUL SIMPSON & MILES DALTO MPG GROOVE MIX)
4. « Signed, Sealed, Delivered I’m Yours » / STEVIE WONDER (DJ SMASH ESSENTIAL FUNK REMIX)
5. « ABC » / JACKSON 5 (SALAAM REMI CRUNK-A-DELIC PARTY MIX)
6. « I Just Want To Celebrate » / RARE EARTH (MOCEAN WORKER REMIX)
7. « Papa Was A Rolling Stone » / THE TEMPTATIONS (DJ JAZZY JEFF & PETE KUZMA SOLEFULL MIX)
8. « Quiet Storm » / SMOKEY ROBINSON (GROOVE BOUTIQUE REMIX, featuring guest soloist ROY AYERS )
9. « My World Is Empty Without You » / DIANA ROSS & THE SUPREMES (TRANZITION REMIX)
10. « Just My Imagination (Running Away With Me) » / THE TEMPTATIONS (EASY MO BEE REMIX)
11. « Smiling Faces Sometimes » / UNDISPUTED TRUTH (FUTURESHOCK ENTERTAINMENT MAIN INGREDIENT MIX)
12. « The Tears Of A Clown » / SMOKEY ROBINSON & THE MIRACLES (HOTSNAX REMIX)
13. « Keep on Truckin’ » / EDDIE KENDRICKS (DJ SPINNA REMIX)
14. « War » / EDWIN STARR (KING BRITT MIX)
15. « Mary Jane » / RICK JAMES (DJ GREEN LANTERN EVIL GENIUS MIX)

Pour tout savoir sur l’album « Motown Remixed », voir une vidéo présentatrice avec des déclarations des remixers et écouter des extraits, rendez-vous sur le site officiel de motownremixed.com

Source : MJF/Laurent

Le Hit-Parade MJF et son nouveau classement est en ligne. Vous avez été nombreux à voter ces dernières semaines et la principale progression est à mettre sur le compte de « We’ve Had Enough » qui gagne 10 places et se retrouve dorénavant classé 75ème.

En tête de classement, le titre ayant obtenu le plus de vote est « Human Nature » qui gagne une place et se retrouve classé 23ème. MJF vous souhaite une agréable semaine à tous.

Le site MJ Merchandising a mis en vente un poster de Michael Jackson qui reprend une photo tirée du clip de « One More Chance » tourné à Las Vegas en Novembre 2003 mais jamais terminé.

Ce poster de 60 x 42 cm présentant Michael Jackson assis à une table de restaurant peut-être commandé directement sur le site de MJ Merchandising.

Thanks Dave.

Michael Jackson « porte un amour pur aux enfants » et n’a « jamais » eu une attitude équivoque envers eux, a dit Vendredi 6 Mai la mère de Wade Robson qui avait témoigné Jeudi.

« Jamais« , a répondu Joy Robson devant le tribunal de Santa Maria, lorsque l’avocat du chanteur, Tom Mesereau, lui a demandé si elle avait vu des contacts à caractère sexuel entre Jackson et son fils Wade, aujourd’hui âgé de 22 ans. Ce dernier était régulièrement invité chez la star dès l’âge de 8 ans.

Elle a décrit Michael Jackson comme « quelqu’un d’unique« , un « bon ami » qui « aime tout le monde » et a détaillé Neverland, comme « un lieu de bonheur » « très serein, très beau« , avant de subir le contre-interrogatoire du procureur Tom Sneddon. Ce dernier a osé laisser entendre qu’elle avait fermé les yeux sur l’attitude de Michael Jackson pour privilégier l’ambition de faire de son fils un danseur. Joy Robson a également déclaré à propos de Michael Jackson « Je connais Michael depuis très longtemps. J’ai passé des heures à discuter avec lui et de tout. Je vois en lui comme quelqu’un de ma famille. J’ai confiance en lui. J’ai confiance en lui lorsqu’il est avec mes enfants. »

Joy Robson a par contre été très critique à l’égard de la mère du jeune accusateur de 1993 : « Mon impression est qu’elle voulait devenir la maitresse des lieux à Neverland… Elle donnait des ordres aux employés comme si elle les commandait. Mon impression est qu’elle était une croqueuse de diamants. »

La fille de Joy Robson qui avait 10 ans lors de sa première visite à Neverland avec son frère Wade en 1989, a également témoigné vendredi. « Est-ce que Michael Jackson est allée dans le jacuzzi avec votre frère? » « oui« , a-t-elle répondu à Mesereau. « Avait-il un maillot de bain?« , « oui« .

Marie-Lisbett Barnes, mère du jeune Brett, venue d’Australie et ayant témoigné la veille, a ajouté qu’elle n’avait jamais vu le chanteur faire de gestes indécents. Celle-ci est hébergée à Neverland pendant la durée du procès avec Brett et sa sœur Karlee.

Elle a déclaré à propos de Michael : « J’ai confiance en lui. C’est une personne merveilleuse. C’est le genre de chose que vous ressentez lorsque vous avez confiance en quelqu’un« .

Karlee, une jeune femme souriante, a également témoigné en faveur du chanteur dont elle a, comme son frère, partagé la chambre quand elle était enfant. Elle a dit que son frère avait dormi « 365 nuits » avec le chanteur. « J’ai confiance dans Michael« , a-t-elle dit. « Pourquoi? », a demandé l’accusation. « Parce que je l’aime« , a-t-elle répondu.

C’est sans surprise que le juge Rodney Melville a rejeté la requête de non-lieu réclamée par Tom Mesereau et l’équipe d’avocats qui défend Michael Jackson.

Aussitôt après, la défense a appelé ses premiers témoins, deux jeunes hommes, originaires d’Australie, qui ont partagé le lit de Michael Jackson lorsqu’ils étaient enfants au début des années 1990. Wade Robson, 22 ans, et Brett Barnes, 23 ans, ont affirmé n’avoir jamais subi d’agression sexuelle de la part du chanteur.

« Avez-vous subi une quelconque agression sexuelle de la part de Michael Jackson?« , a demandé Mesereau à Wade Robson, installé aux Etats-Unis depuis 1991. « Absolument pas« , a répondu le jeune homme qui a affirmé que le chanteur demeurait « un ami proche« . Un témoin de l’accusation, une ancienne employée de maison de Neverland, le ranch californien de Jackson, avait affirmé il y a quelques semaines avoir vu Michael Jackson prendre une douche avec le jeune Robson. « Avez-vous pris des douches avec Jackson?« , « Non« , a répondu le jeune homme. Le jeune homme, danseur et cinéaste, venu au tribunal avec sa fiancée, a reconnu avoir partagé le lit de Jackson à de nombreuses reprises entre l’âge de 8 ans et 13/14 ans.

Adoptant un ton plutôt agressif, l’adjoint du procureur, Ron Zonen, a tenté de lui faire dire qu’il pouvait ne pas se souvenir d’agression survenue durant son sommeil. « Je crois que cela m’aurait réveillé« , a répondu Robson du tac au tac.
S’approchant du témoin, Zonen lui a montré des livres et des revues pornographiques saisies, il y a parfois plus de 10 ans, au domicile de la star et lui a demandé de les feuilleter.
« Est-ce que vous seriez inquiet qu’une personne possédant ces revues partage son lit avec un enfant de 10 ans« , a demandé Zonen. « Oui« , a répondu le témoin après un instant d’hésitation.
Mesereau a alors questionné son témoin.
-« Est-ce que dans les livres que vous ont montré les procureurs il y avait des photos explicites d’adultes avec des enfants? »
-« Non »
-« Vous avez vu la bibliothèque de Jackson? »
-« Oui »
-« Combien de livres y avait-il? »
-« Des milliers ».
-« Jackson vous a-t-il déjà montré des revues porno? »
-« Jamais ».

Le second témoin, Barnes, a également indiqué avoir dormi avec Michael Jackson mais a précisé qu’ils portaient tous les deux des pyjamas. Interrogé sur des déclarations de témoins à charge de l’accusation qui ont affirmé avoir vu Jackson l’agresser sexuellement, Barnes a répondu: « Ca me rend fou parce que ce n’est pas vrai« .

En défendant la requête de non-lieu, l’avocat Robert Sanger, dans l’équipe de défense, avait affirmé que « les éléments de l’accusation étaient insuffisants » et que « certains témoins avaient fait des déclarations contradictoires ». « Cela semble incroyable » qu’après la diffusion du documentaire britannique à l’origine du scandale, Michael Jackson « choisisse un moment pareil, où toute l’attention est centrée sur lui, pour agresser un enfant. Cela n’a pas de sens« , a-t-il souligné.

De l’avis de tous, l’accusation a peiné mercredi à convaincre les jurés du tribunal de Santa Maria que Michael Jackson avait participé à une tentative de séquestration contre la famille de sa victime présumée, échouant à présenter un témoin soi-disant fort pour boucler son dossier.

Sans plus attendre, à l’issue de l’audience, et au vu de la pauvreté des arguments de l’accusation, la défense a logiquement présenté une motion demandant l’acquittement de Michael Jackson pour complot, estimant que le ministère public, après 43 jours de débats et le défilé de 87 témoins à charge, n’avait pas réussi à présenter de preuves suffisantes pour étayer ses accusations dans ce domaine. « Les preuves du complot sont extrêmement faibles« , a estimé le juriste Craig Smith à l’issue de l’audience.

Le juge Rodney Melville pourrait prendre une décision sur la requête de la défense dès jeudi matin.

Dernier témoin de l’accusation, Rudy Provencio, a raconté que les déclarations de Debbie Rowe dans une vidéo pour disculper Michael Jackson avaient été préparées à l’avance par un associé de Jackson, Marc Schaffel. M. Provencio a régulièrement consulté un carnet de notes dans lequel il a enregistré à l’époque ces éléments mais il a perdu son assurance quand Thomas Mesereau, l’avocat principal de Michael Jackson, a commencé son contre-interrogatoire.

Pressé de questions, il a reconnu qu’il avait ajouté le nom de Michael Jackson à posteriori dans ses carnets de notes. C’est seulement récemment, a-t-il reconnu sous serment, qu’il s’est souvenu avoir rangé ses carnets dans une boîte. « Vous vous souvenez d’appels téléphoniques d’il y a plus d’un an?« , demande Mesereau. « Oui« , répond Provencio en s’agitant sur son siège. « Et vous aviez oublié ces notes« , poursuit l’avocat « Euh! jusqu’à ce que je range mes affaires« , a alors bredouillé le témoin. Mesereau ne le lâche plus. Il souligne qu’il y a des contradictions dans les dates notées dans le carnet. « Je me trompe, il y a du fouillis dans mes affaires« , dit piteusement Provencio avant d’ajouter « toutes les dates ne sont pas fausses« .

L’avocat de Michael a également poussé Provencio dans ses retranchements à propos de Debbie Rowe en réussissant à lui faire dire qu’il n’avait pas dit à la barre ce qu’il avait confié à des policiers dans des entretiens précédents. Il avait notamment dit lors d’un entretien donné à un policier en décembre 2004 que dans la vidéo favorable à Michael Jackson, son ex-femme Debbie Rowe semblait « sincère et honnête ». « C’est vrai, ok, j’ai dit ça mais j’étais nerveux, c’était mon premier entretien avec la police« , a bredouillé le témoin.

L’accusation a affirmé mardi 3 Mai 2005 qu’à l’époque des faits qui lui sont reprochés, Michael Jackson était très endetté et vivant largement au dessus de ses moyens. Essayant de mettre en avant ce point négatif sur la star, l’accusation a montré ses faiblesses en délivrant ses derniers souffles dans la bataille qu’elle livre maintenant depuis plus de trois mois contre le King Of Pop.

L’accusation a donc fait témoigner Rudy Provencio, un nouveau témoin, ancien assistant artistique de la star, embauché par Michael Jackson en 2001 et ayant travaillé à ses côtés jusqu’à la fin février 2003, Provencio, jeune, bronzé et décontracté, a adopté un ton moqueur et un peu vulgaire pour s’adresser aux jurés, provoquant des rires et le sourire du juge Rodney Melville. Son interrogatoire devait se poursuivre aujourd’hui. Selon des médias américains, Provencio en sait beaucoup sur l’entourage de la star et l’accusation qui a essuyé plusieurs revers ces derniers jours, compte enfin tenir son témoin clef. Un des témoins de la dernière chance.

L’expert comptable John Duross O’Bryan, qui a épluché les comptes de la star, a affirmé qu’il s’était endetté de quelque 70 millions de dollars entre 1999 et 2003 et qu’il dépensait, sur cette période, « entre 20 et 30 millions de plus par an qu’il n’en gagnait ». Il a cité un document financier datant de juin 2002, montrant que le chanteur possédait 130 millions de dollars d’avoirs pour 415 millions de dettes, soit un solde négatif de 285 millions de dollars.

Ce témoignage s’inscrit dans la thèse de l’accusation selon laquelle la star, financièrement mal en point, aurait paniqué lors du scandale suscité par la diffusion du documentaire de Bashir. Il aurait alors tenté de séquestrer, en février 2003, la famille de sa victime présumée pour qu’elle contribue à le blanchir.

La mère de Michael, Katherine Jackson, n’a pas caché son exaspération pendant le témoignage du comptable. « C’est vraiment n’importe quoi« , a-t-elle soupiré lors d’une pause, a constaté un journaliste de l’AFP.