Interview de Gilles Moris, co-auteur du livre « The Bad Singles Collection »…

Comme vous le suivez sur nos infos depuis quelques temps, le livre « The Bad Singles Collection » est en vente depuis le 20 août sur chronica.be.

Aujourd’hui, MJFrance vous propose une interview de Gilles Moris, co-auteur de ce livre avec Christophe Charlot, que vous connaissez bien comme étant celui qui oeuvre avec tant de passion derrière le MJBackstage.

Gilles Moris, que l’on connait un peu moins, est présenté comme un fan collectionneur de disques et d’objets rares sur Michael Jackson et sa famille depuis 1987. Il possède une gigantesque collection et est une encyclopédie à lui tout seul.

Apprenons-en un peu plus à son sujet…

Bonjour Gilles et merci de nous accorder cette interview. Pourrais-tu te présenter auprès de nos visiteurs ? Quel âge as-tu, d’où viens-tu, depuis quand et dans quelles circonstances es-tu devenu fan de Michael Jackson ?

Bonjour aux fans du King Of Pop, je me présente : je suis Gilles Moris (43 ans). Grand collectionneur de disques de Michael et de toute la famille Jackson. J’habite dans la province de Luxembourg en Belgique et je suis fan depuis l’époque où j’ai découvert la vidéo Billie Jean lors de sa sortie. Depuis lors je suis passionné par son art mais aussi tous les collectors qui le concernent et que je collectionne.

Comment as-tu vécu ta vie de fan de Michael Jackson, de son vivant et depuis son décès ?

J’ai toujours suivi Michael à travers ses chansons et ses clips. Bien entendu, j’ai été très choqué à l’annonce de sa mort … mais je continue et continuerai à admirer ce chanteur hors du commun qui fait partie intégrante de mon quotidien. Et je continue de collectionner tout ce qui le concerne, comme avant son décès.

Est-ce que tu es devenu collectionneur à force d’acheter tout ce qui est sorti au sujet de Michael ou est-ce que tu as tout de suite voulu tout avoir sur lui ?

A l’époque, je n’avais pas beaucoup de moyens financiers et j’ai donc choisi de me rendre dans les différentes brocantes du coin pour trouver des disques que je n’avais pas. Et puis, au fur et à mesure, ma collection s’est agrandie au gré des achats. Par la suite, pour trouver des disques et pressages que je n’avais pas, j’ai commencé à voyager, dans différentes villes, pour trouver des magasins de vinyles, et dans les foires du disque, parce que cela devenait plus difficile de trouver des collectors que je n’avais pas dans les brocantes.

Ta description sur le livre annonce que tu possèdes une gigantesque collection. Comment as-tu organisé, rangé cette collection ? Combien de place prend-elle ? Est-ce que tu as tout énuméré et sais-tu combien de pièce est-ce que tu possèdes ?

Le classement de ma collection est organisé pour chaque membre de la famille Jackson (car je collectionne l’ensemble de la famille, même si MJ représente l’essentiel de ma collection), ainsi que par le pays d’origine. Je ne dévoilerai par contre pas le nombre de disques, CD et cassettes que je possède : top secret. Par contre, pour vous donner une indication : les 2 pièces que je consacre aux collectors sont bien fournies…

Quelles sont tes plus belles pièces et quelles sont celles qui auraient des anecdotes que tu pourrais nous raconter ?

Ce n’est vraiment pas facile de choisir entre toutes mes pièces. Les premières qui me viennent à l’esprit sont le 45 tours de Someone In The Dark, le Rappin des Jackson 5, le promo 33 tours du Magic Beat … ou encore le maxi de Smile. Et sur ce maxi, j’ai une anecdote qui va faire enrager plein de collectionneurs. En effet, je l’ai trouvé dans un magasin d’occasion plus ou moins au moment de sa sortie. Et je l’ai acheté au prix de 300 FB c’est-à-dire… environs de 7,50 € !!

Comment s’est faite ta rencontre avec Christophe du MJBackstage et quand est née cette idée de livre « The Bad Singles Collection » ?

Ma rencontre avec Christophe remonte à bien longtemps, c’était lors d’une foire du disque à Bruxelles. Vers la fin des années 90 me semble-t-il. Nous avons sympathisé et nous sommes restés constamment en contact au fil des années. Il y a eu aussi plusieurs rencontres lors différents meetings organisés par le MJBackstage. Par la suite, j’ai eu le privilège de participer à différentes initiatives de magazines et livres du MJBackstage, et notamment le Collector Book des sorties 2009-2010 que l’on avait publié en 2011. On était tous très satisfaits de ce collector book et des réactions des fans. Et du coup, on s’est imaginé développer cela pour d’autres périodes, parce que 2009-2010 n’était pas la plus excitante, il faut bien l’avouer.

Mais on avait voulu le faire parce qu’on avait l’impression que les fans ne s’en sortaient pas avec toutes les sorties, les hommages et rééditions à cette période d’après décès. Du coup, quand il a fallu choisir une période pour se lancer on a pris Bad parce qu’il y a aussi énormément de collectors. C’était un an après la sortie du Collector Book 2009-2010, soit en 2012. On était trois mais l’un de nous a dû arrêter ce projet et il a été au point mort. Ce n’est que récemment, quand Christophe a identifié un partenaire imprimeur en ligne, qu’on s’est dit qu’il fallait reprendre ce projet un peu dingue. Surtout qu’environ 60% du livre était prêt et mis en page depuis 2012…

Pourquoi avoir voulu spécifiquement vous attaquer à cette période de BAD ? est-ce pour vous définitivement la mériode période ? Artistiquement parlant ? La plus riche en événements ? En collectors ?

Oui, tout à fait, la question résume bien le tout, Bad est une période très riche sur tous les points de vue, il y a plein de disques partout et Epic, à l’époque, misait énormément sur des éditions spéciales, des collectors, des promos, etc. Il y a fort à faire quand on collectionne la période Bad…

On apprend avec la création de cette maison d’édition 100% Jackson une intention de sortir plusieurs ouvrages. Avez-vous déjà en tête le prochain et s’agira-t-il une fois de plus d’un référencement de collectors ?

C’est exact, plusieurs ouvrages sont prévus. Nous travaillons d’ailleurs sur un autre livre en ce moment, mais je ne vais pas trop en dire. Il faut garder un peu de surprises… 🙂

Que penses-tu de l’évolution du monde de la collection depuis internet et depuis la disparition de Michael ?

Internet a changé la vie des collectionneurs. A l’époque, pour trouver un disque rare, il fallait correspondre par courrier, envoyer des chèques ou des mandats postaux. Ou se rendre dans des foires du disque, des magasins spécialisés ou des brocantes. Aujourd’hui, on achète tout en quelques clics, sur eBay ou des sites spécialisés. Il ne faut même plus sortir de chez soi. A un moment, l’offre était tellement grande sur Internet et la demande des fans moins grande que les prix pouvaient sembler diminuer. Avec le décès de Michael, par contre, on a vu les prix sensiblement grimper, j’ai l’impression. A présent, c’est un entre-deux avec certains vendeurs qui veulent toucher le plus possible, mais qui ne vendent pas forcément leurs pièces quand ils demandent trop. On revient à plus de raison.

Que penses-tu du travail de l’Estate en matière de préservation de l’héritage artistique de Michael ? Les albums posthumes, les rééditions, les scandales etc etc ? Et ces Picture Disc à venir naturellement ?

On ne peut pas dire que tous les choix de l’Estate soient vraiment fabuleux, c’est le moins qu’on puisse dire. Si l’on s’en tient vraiment au niveau des pressages musicaux, et donc pas le merchandising, l’Estate n’a généralement pas gâté les fans en presque 10 ans. On peut souligner les chouettes pressages pour Bad 25 avec le box et la valisette par exemple ou le LP qui brille pour l’album « Scream », même si le contenu laisse à désirer. La réédition des LP en picture disc, c’est sympa pour les fans. Même s’il s’agit vraiment de pressages sans grande valeur : niveau contenu, ce n’est rien de nouveau et ce sera assez répandu, je pense.

En quelques mots, pourquoi les fans doivent acheter ce nouveau livre ? Que va-t-on y trouver d’intéressant ? Quels sont ces petits détails qui vont en faire sa différence ?

Pour ce livre, on s’est inscrit dans la continuité du Collector Book 2009-2010 et qui avait plu aux fans. C’est-à-dire que l’on a voulu détailler les disques par des textes explicatifs, les références, des photos,… le tout avec un peu d’humour. On voulait aussi miser sur une bonne organisation du contenu et le classement des différentes pièces. On a voulu que ce soit un livre référentiel mais aussi qui puisse être lu par les fans, en prenant du plaisir et en découvrant des tas de choses sur les disques. De plus, nous avons choisi de proposer un livre en format A5 et en version rigide, ce qui sera pratique pour le transport. Il vous accompagnera lors de voyages, aux foires du disque, dans les magasins etc…

Merci Gilles pour nous avoir accordé cette interview. Aurais-tu un petit mot pour nos visiteurs ?

Que la magie continue de faire rêver tous les fans de Michael !

2 commentaires

  1. Je ne comprendrai jamais les collectionneurs qui amassent des milliers de pièces et y consacre toute leur vie, mais qui refuse jalousement de partager ne serait-ce que leur nombre de pièce, ou refusent de confirmer l’existence de certains inédits.
    Vive Hector Barjot.

  2. Moi je vais te dire pourquoi certaines personnes préfèrent gardé la discrétion voilà pourquoi si je montre ma collection c est par fierté mais parfois je sais que certaines personnes sont jaloux par rapport à ce qu on peut avoir et certains ou certaines préfèrent éviter cela voilà ta réponse à cette question
    Xavier Jackson Mercury XJM

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