Farewell My Summer Love 1984
Never Before Available From The Platinium Vaults Of Motown
1984
Poster Bonus Inclus
1. DON’T LET IT GET YOU DOWN (3:01)
Jerry Marcellino, Mel Larson, Deke Richards
Jobete Music Company, Inc. (ASCAP)
Arranged By James Anthony Carmichael
Produced By Mel Larson & Jerry Marcellino
2. YOU’VE REALLY GOT A HOLD ON ME (3:30)
William « Smokey » Robinson
Jobete Music Company, Inc. (ASCAP)
Arranged by James Anthony Carmichael
Produced By Mel Larson & Jerry Marcellino
3. MELODIE (3:21)
Mel Larson, Jerry Marcellino, Deke Richards
Jobete Music Company, Inc. (ASCAP)
Arranged By James Anthony Carmichael
Produced By Mel Larson & Jerry Marcellino
4. TOUCH THE ONE YOU LOVE (2:47)
Artie Wayne, George Clinton
WB Music Corp. & Brown’s-Mill Music (ASCAP)
/Warner-Tamerlane Pub. Corp. (BMI)
Arranged by James Anthony Carmichael
Produced By Mel Larson & Jerry Marcellino
5. GIRL YOU’RE SO TOGETHER (3:09)
Keni Lewis Stone Diamond Music Corp. (BMI)
Produced & Arranged By Freddie Perren & Fonce Mizell
6. FAREWELL MY SUMMER LOVE (4:21)
Keni Lewis
Stone Diamond Music Corp. (BMI)
Produced & Arranged By Freddie Perren & Fonce Mizell
7. CALL ON ME (3:38)
Fonce Mizell, Larry Mizell
Jobete Music Company, Inc. (ASCAP)
Arranged by Gene Page & Fonce Mizell
Produced By Freddie Perren & Fonce Mizell
8. HERE I AM (Come And Take Me) (2:53)
Al Gree, Mabon Hodges
Irving Music, Inc. & Al Green Music, Inc. (BMI)
Arranged by David Blumberg
Produced By Hal Davis
9. TO MAKE MY FATHER PROUD (4:04)
Bob Crewe, L. Weiss
Saturday Music, Inc. (BMI)
Arranged by Michael Melvoin
Produced By Bob Crewe
Voici la traduction du texte qui se trouve au dos de cet album. Texte signé Don Waller et traduit par Birch.
Michael Jackson est un phénomène, mais son effet ne dure pas qu’une nuit ! Depuis les millions de disques qu’il a vendus chez Motown en tant que leader des Jackson 5 (« I want you back », 1969) à son statut actuel de chanteur numéro 1 et plus grande star du clip vidéo d’Amérique, le jeune homme de 25 ans né à Gary, dans l’Indiana a grandi sous l’oil du public depuis 15 ans.
Depuis plus longtemps que ça, en fait. Michael a commencé à chanter professionnellement avec ses grands frères Jermaine, Marlon, Jackie et Tito à l’âge de 5 ans. Le groupe a enregistré au moins trois singles pour des labels locaux avant de chanter chez Motown, où ils ont enchaîné quatre singles numéro 1 – pop et R&B – consécutifs : « I want you back », « Abc », « The love you save » et « I’ll be there ». En 1971, Michael a commencé à faire des disques en solo. Des ballades insouciantes (« Got to be there ») à des reprises rebondissantes de vieux morceaux de rock’n’roll (« Rockin’ Robin » de Bobby Day), ces titres ont aussi été des tubes.
Jusqu’au jour où ils ont quitté le label à la fin de l’année 1975, chaque single qui avait été enregistré pour Motown était entré au Top 10 R&B, et deux d’entre eux (« Never can say goodbye » en 1971 et « Dancing machine » de 1974) ont été n°1 de ce classement. Depuis lors, le groupe – rebaptisé The Jacksons avec le petit frère Randy qui a remplacé Jermaine, celui-ci ayant continué en tant qu’artiste solo chez Motown – a accumulé encore une demi-douzaine de tubes. Michael, cependant, a vendu plus de 30 millions de disques en tant qu’artiste solo.
Une glorieuse histoire, il est certain, de laquelle l’album que vous tenez entre vos mains n’est que le chapitre le plus récent. On dirait que quand Motown a déménagé ses bureaux il y a de cela quelques années, plus d’un carton de cassettes inédites ait été égaré, dont – écoutez bien – plus de 40 titres de Michael Jackson et des Jackson 5 !
La légende veut que ces cassettes aient mystérieusement atterri dans le dossier des Musik Makers Marocains, mais je n’y crois pas. Il se trouve que la paperasserie avait été dans le système depuis la fin de l’année 1972, début 1973, époque à laquelle ces chansons avaient été enregistrées à l’origine, mais les bandes originales avaient manifestement été mangées par un proche du monstre qui dévore mes chaussettes une par une dans mon linge.
La véritable surprise, cependant, n’était pas quand Motown a trouvé ces cassettes, mais quand elle les a écoutées. La valeur d’au moins un de ces albums était étonnamment de très bonne qualité. Bien sûr, il fallait quand même un peu les remasteriser, et rajouter des doublages, mais les vocalises de Michael étaient bien là.
Le plus important est que ces chansons donnent aux historiens de la pop et aux jeunes fans de Michael l’occasion d’entendre un chanteur désormais légendaire lorsqu’il cherchait encore son style.
La chanson-titre ensoleillée de l’album apporte le lien qui manquait entre le tube des Tymes ’61 « So much in love » et un travail plus mûr de Michael, comme « Human nature », pendant que le « Don’t let it get you down » a une étrange ressemblance avec les futurs travaux rock/funk du jeune homme.
Cependant, les deux reprises de l’album – « You’ve really got a hold on me » de Smokey Robinson & The Miracle et « Here I am (Come and take me) » de Al Green – montrent deux des influences principales du jeune Michael. Remarquez à quel degré il reproduit les couplets originaux de ces chanteurs, maniérisme pour maniérisme, inflexion pour inflexion – nombreux sont ceux qu’il conserve encore aujourd’hui.
Malgré le fait que sur « Melodie » Michael travaille sur un titre up-tempo néoclassique de « Motown » et que « Call on me » rappelle une chanson des Intruders à leurs débuts, une des causes du succès actuel du jeune homme est sa capacité à faire de la confection pop de la pure perfection. « Touch the one you love », le mélodramatique « To make my father proud » et l’effervescent « Girl, you’re so together » sont la preuve sonore des tentatives permanentes de Michael et de Motown d’élargir leur éventail artistique.
Manifestement, la stratégie a fonctionné. Tout comme Michael Jackson lui-même, votre appréciation pour cet album ira crescendo.
DON WALLER
Le même contenu de cet album sorti également sous une autre pochette et un titre d’album « Here I Am (Come And Take Me) »
Poster Bonus Inclus