L’accusation, a fait témoigner mardi Louise Palanker à la barre du tribunal de Santa Maria.
Cette comédienne qui a donné 20.000 dollars à la famille accusatrice a expliqué qu’elle a reçu un coup de fil de la mère du garçon, en larmes, qui laissait penser que sa famille était retenue contre sa volonté pas les proches de Michael Jackson. Louise Palanker a déclaré qu’elle avait essayé de contacter la mère de l’adolescent après avoir vu à la télévision le documentaire «Living With Michael Jackson».

Elle a été choisie comme témoin par les procureurs pour tenter de prouver que Michael Jackson a comploté pour garder captive la famille du garçon après la diffusion du documentaire du journaliste britannique Martin Bashir le 6 février 2003, afin de les forcer à enregistrer une vidéo pour clamer la bonne foi du chanteur. (Nous précisons encore ici que les dates d’accusation d’abus sexuels auraient eu lieu selon l’accusation bien après la diffusion de ce documentaire)
Selon la comédienne, elle a laissé un message aux grand-parents du garçon et la mère de l’adolescent l’a rappelée peu après et semblait effrayée. «Elle était extrêmement agitée et elle chuchotait presque. … C’était de l’agitation créée par la peur», a assuré Louise Palanker.
Selon ce témoin, la mère lui a dit: «ne me rappelez pas ici. Ils écoutent tout ce que je dis. Ces gens sont maléfiques.» «J’ai demandé ‘est-ce que les enfants sont à l’école?’, elle a répondu ‘Non’. C’est alors qu’elle a commencé à pleurer», a-t-elle raconté, soulignant qu’elle ne sait pas où la mère de l’adolescent se trouvait au moment de cet appel téléphonique.

Louise Palanker fait partie des nombreuses personnalités du showbiz ayant été contacté par la famille afin de récolter « charitablement » de l’argent. Celle-ci a versé des sommes considérables spontanément mais aussi sur demande de la famille.

C’est sous la pluie que Michael Jackson est arrivé ce jour au tribunal paraissant dans un état de santé beaucoup moins alarmant qu’hier ou celui-ci avait déclaré en sortant de l’audience « Je souffre, j’ai très mal, j’ai très mal…« 

Lundi 22 mars, les débats avaient repris avec le témoignage de la comique Louise Palanker, qui a rencontré la victime présumée de la star lorsqu’il souffrait d’un cancer en 1999. Comme d’autres comédiens venant en aide aux familles défavorisées à Los Angeles, elle avait offert de l’argent au père de l’adolescent pour contribuer à financer ses soins.

Le jury a également entendu Lauren Wallace, une hôtesse de l’air qui a servi M. Jackson et sa famille lors d’une vingtaine de déplacements sur des jets privés. Celle-ci a confirmé que la star buvait parfois du vin blanc dans des canettes de soda, mais n’a jamais rencontré la victime présumée qui accuse le chanteur de lui avoir fait boire une boisson alcoolisée de cette manière.

Source : AP/AFP

C’est dans une ambiance très jacksonienne que nous avons retrouvé nos amis du MJB, lors de leur deuxième fan meeting à Bruxelles. Ils étaient tous là : Pascal, Christophe, Yab, Pad’R… et tous les autres pilliers du MJB que nous oublions! Après un petit moment de discussions entre les fans, nous avons pu visionner quelques vidéos rares de Michael, des Jackson 5 à notre époque!

Voici quelques photos de l’événements :

Vous pouvez aussi télécharger deux vidéos, de prestations faites à la demande du public par Yann et Philippe. Ces prestations n’étaient pas prévus à l’origine, faisant de ces quelques minutes d’improvisations des moments très forts pour les fans !

Téléchargez la prestation de Yann
Téléchargez la prestation de Philippe

Merci au MJB pour l’organisation de cet événement, il fallait le faire, ils l’ont fait! 🙂

Le juge Rodney Melville a consenti vendredi 18 Mars à retenir le témoignage voulant que le jeune accusateur de Michael Jackson ait déjà prétendu que le comédien George Lopez lui avait volé son portefeuille. En effet, l’avocat de Michael, Robert Sanger, a indiqué que M. Lopez et le garçon s’étaient rencontrés dans une salle de spectacles d’humoristes, mais qu’ils s’étaient par la suite disputés. M. Sanger a ajouté que le garçon avait, à l’insistance de son père, accusé le comédien de lui avoir subtilisé son porte-monnaie. La défense a démontré une fois de plus que cet incident est révélateur de la tendance de l’accusateur à vouloir soutirer de l’argent à des célébrités. Tom Sneddon, de son coté, s’opposait à ce que soit retenu le témoignage concernant l’affaire du portefeuille. Selon lui, le garçon avait tenté de s’opposer au plan de son père, consistant à dire que le porte-monnaie contenait 300 $ US.

Source : Presse Canadienne

L’accusation et la défense de Michael Jackson se sont affrontées vendredi 18 Mars pour convaincre le tribunal de faire ou non témoigner à la barre un jeune homme ayant accusé la star d’abus sexuels au début des années 1990. Le juge Melville a indiqué que ce témoignage était « recevable » mais qu’il réservait sa décision. « Je ne suis pas tout à fait prêt, je ne suis pas encore tout à fait décidé« , a-t-il dit. Le procureur Sneddon a de nouveau demandé que ce témoignage intervienne « jeudi ou vendredi » prochain. Pour sa part, l’un des avocats de Michael Jackson, Robert Sanger, a demandé d’avoir suffisamment de temps pour se préparer à cette audience. Le juge Rodney Melville, a décidé d’organiser le 28 mars une audience spéciale, sans jury, pour entendre les arguments de l’accusation et de la défense sur l’intérêt de présenter les témoignages d’anciennes victimes présumées aux jurés.

« Je vais vous laisser présenter vos arguments« , a dit le juge en s’adressant aux deux parties « et ensuite je pourrais ou non demander qu’interviennent les témoins » notamment d’une affaire remontant à 1993. Il a expliqué ne pas souhaiter pour l’instant entendre directement les témoins, préférant d’abord entendre un résumé des éléments par les avocats des deux parties. L’avocat du chanteur, Robert Sanger, a appelé le juge à s’interroger sur les éléments avancés jusqu’ici par l’accusation, afin de déterminer s’ils sont suffisamment solides pour justifier d’évoquer des affaires anciennes n’ayant pas donné lieu à des poursuites pénales. Il l’a également mis en garde contre les risques de « confusion » pour le jury.

Enfin, le juge a autorisé que l’état des finances de Michael Jackson soit évoqué devant le tribunal, comme possible motif pour sa tentative de séquestrer la famille de sa victime présumée. Mais il a précisé qu’il refuserait des échanges prolongés sur l’état précis des finances de la star.

Source : AP/AFP

Kiki Fournier, une femme de ménage de Michael Jackson ayant travaillé plus de dix ans à son service a témoigné jeudi 17 mars donnant des détails sur les enfants généralement présents à Neverland les qualifiant d’enfants rois très souvent impolis et turbulents, d’enfants sans horaires, qui se couchaient tard et mangeaient souvent des bonbons.

A la question de savoir si elle avait remarqué un changement de comportement chez les enfants invités, elle a décalré : « Plus on les laissait libres de jouer, plus ils devenaient déchaînés et incontrôlables« .

A propos de la victime présumée, Kiki Fournier souligne que « sa chambre était un vrai foutoir« . « Au début, ce n’était pas comme ca« . Elle dit avoir vu des objets brisés, des liquides renversés, des verres à vin cassés, des meubles déplacés et l’intérieur du frigo comme balayé par une tornade.

Sur interrogation de Thomas Mesereau à propos de la victime présumée: « Est-ce qu’il dormait dans la chambre? » « Je pense que oui mais je ne suis pas sûre« , répond le témoin, qui semble ainsi contredire l’affirmation selon laquelle la victime présumée a passé ses nuits dans la chambre du chanteur.

Elle décrit l’adolescent et son frère, alors âgé de 12 ans, comme des enfants gâtés. « Ils sont devenus très exigeants« , souligne-t-elle. Ce frère voulait toujours manger quelque chose d’autre que ce qui était préparé, précise-t-elle. En février 2003, selon elle, le gamin, qui voulait se faire à manger en dehors des heures de repas, a été jusqu’à la menacer d’un couteau dans la cuisine alors qu’elle faisait la vaisselle.

Le juge Rodney Melville a indiqué que la séance vendredi, qui devrait être courte, se déroulerait sans le jury ni témoins. Trois ou quatre questions sont à régler avec le procureur et l’avocat de la défense, a-t-il précisé.

Source : AP/AFP

Mercredi 16 Mars, la défense de Michael Jackson a souligné l’importance de l’information au sujet des empreintes digitales trouvées sur un magazine et utilisé par l’accusation comme une preuve de la culpabilité de Michael.

La défense a souligné que ces empreintes avaient pu être obtenues devant le Grand Jury et non pendant la période ou l’accusateur a formulé ses plaintes.

Selon Jennifer London de MSNBC, la défense a montré au tribunal que le magazine n’avait pas fait l’objet de prises d’empreintes jusqu’à l’été 2004 mais uniquement après que le Grand Jury ait porté l’acte d’accusation. Jennifer London : « …cependant, lors du contre-interrogatoire d’aujourd’hui, un des détectives a indiqué que des empreintes digitales de l’accusateur n’avaient pas été prises d’un des magazines avant le déroulement du Grand Jury. La signification : la défense revendique le fait que les empreintes digitales du jeune accusateur existent parce qu’il a touché le magazine pendant le témoignage devant le Grand Jury.« 

Source : MJEOL

Le témoignage du shérif Robel a mis en avant le fait que le jeune accusateur de Michael Jackson avait d’abord parlé de « cinq à sept incidents » pour ensuite n’en évoquer finalement que deux devant le tribunal. « Dans le premier entretien (avec la police), il a décrit précisément deux incidents. Il pensait que cela s’était passé entre cinq et sept fois, mais n’arrivait pas à dire exactement quoi« , a expliqué le shérif Steve Robel.

C’est Robert Sanger, l’un des avocats de Michael Jackson, qui a mené l’interrogatoire de Robel. Il a fait allusion à l’interview de Gavin et de ses proches menée le 7 juillet 2003. Il a notamment soulevé une remarque de la police précisant qu’elle ferait de son mieux pour que l’affaire aboutisse. Il a cité Robel disant lors de l’interview de la famille: « Je veux préciser que vous faite quelque chose de bien ici… C’est lui qui fait des choses mauvaises. Nous allons essayer de le traîner devant la justice« . Sanger a voulu montrer que la police a été biaisée dans cette affaire depuis le début de l’enquête. « Ce n’est pas une remarque de quelqu’un qui cherche la vérité sur une affaire, cela, si ? » a répliqué l’avocat de Michael Jackson. Robel a expliqué que c’était pour rassurer Gavin et ses proches parce qu’ils étaient terrifiés. Mais il a aussi reconnu que la police avait fait tout ce qui était possible pour que l‘affaire aboutisse à un résultat.

Auparavant, le procureur Tom Sneddon s’est employé à présenter la star comme un obsédé sexuel. Il a monopolisé une grande partie de la journée à montrer au jury, via le témoignage de policiers, la quinzaine de revues et publications érotiques retrouvées dans sa chambre lors de la fouille de son ranch Neverland en novembre 2003. La plupart de ces publications étaient cependant clairement destinées à des hommes hétérosexuels. La défense a insisté sur le fait qu’elles étaient toutes légales et pouvaient s’acheter dans le commerce, notant que la victime présumée ne pouvait pas avoir vu beaucoup d’entre elles puisqu’elles sont datées d’après son séjour à Neverland.

L’accusation a par ailleurs demandé au juge d’organiser une audience dès la semaine prochaine pour entendre une autre victime présumée, l’adolescent qui avait accusé la star d’abus en 1993 avant de renoncer à des poursuites en échange d’un règlement de plusieurs millions de dollars. Le juge a donné jusqu’à vendredi à la défense pour s’opposer par écrit à cette demande. Mais s’il l’octroyait à l’accusation, ce jeune homme serait convoqué pour témoigner devant le tribunal, en l’absence des jurés dans un premier temps, avant que le juge ne décide si oui ou non ce témoignage doit être entendu par eux.

Source : AFP/AP/MJB

Michael Jackson a reçu le soutien spirituel du révérend Jesse Jackson dès les premiers jours de son procès (voir également info du 3 Mars). c’est ce qu’ont fait savoir le pasteur et Raymone Bain, porte-parole de la star.

« Je le conseille lui et sa famille« , a confirmé le révérend Jackson, figure de la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains et ancien candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine.

« C’est une situation difficile pour tous ceux qui sont impliqués dans l’affaire, tant pour l’accusateur que pour l’accusé (…) Il s’en sortira« , a ajouté le révérend, qui a estimé injuste le fait qu’il n’y ait aucun membre noir dans le jury.

Michael Jackson et Jesse Jackson, qui se connaissent depuis longtemps, parlent un quart d’heure tous les matins au téléphone, pour discuter de sujets personnels et spirituels, a indiqué mardi Raymone Bain.

Aujourd’hui, pour la suite de son procès, Michael Jackson est arrivé une fois de plus soutenu par son père.

L’adolescent qui accuse Michael Jackson d’abus sexuels a reconnu lundi 14 Mars 2005 avoir dit à l’un de ses professeurs au moment des faits présumés en 2003 qu’il ne s’était rien passé entre le chanteur et lui.

L’adolescent, âgé de 15 ans, a créé la surprise devant le tribunal de Santa Maria. Il a admis avoir eu, courant 2003, un entretien avec Jeffrey Alpert, le doyen du collège Burroughs de Los Angeles après son retour du ranch de Michael Jackson et reconnu lui avoir dit qu’il ne s’était rien passé entre le chanteur et lui.

« Vous vous souvenez qu’il vous a demandé si des choses particulières s’étaient passées » avec le chanteur ?, demande Thomas Mesereau, l’avocat de Michael Jackson. « Votre réponse était ‘non’, il ne s’est rien passé, n’est-ce pas? »

« Oui« , répond l’adolescent. « Je lui ai dit qu’il ne m’avait rien fait« , confirme-t-il.

La victime présumée semblait lundi beaucoup moins assurée que la semaine dernière lorsqu’elle avait décrit les abus supposés. L’adolescent s’est montré évasif à plusieurs reprises, parfois contradictoire dans ses réponses.

Sources : AP/AFP