L’interview USA Today
Le 14 Décembre dernier Michael Jackson donnait une interview publiée sur le site de USA Today. MJFrance vous en propose aujourd’hui la traduction.
USA Today : Comment réagissez-vous aux articles erronés sur vous?
Michael Jackson : Je n’y fais pas attention. Les fans savent que les saletés de la presse à scandale ne sont que des conneries. Ils me disent toujours: “Allons brûler tous les tabloïds”. C’est affreux d’essayer de détruire la réputation d’une personne. Il y a des gens qui viennent me voir, et après m’avoir rencontré, ils se mettent à pleurer. Je dis: “Mais pourquoi pleurez-vous?” Et ils disent: “Parce que je croyais que vous alliez être prétentieux et associable, mais vous êtes tellement gentil.” Je demande: “Qui vous a mis cette idée dans la tête?” Ils me répondent qu’ils l’ont lu. Je leur dis: “Ne croyez surtout pas ce que vous lisez”.
USA Today : Est-ce que ces rumeurs persistent parce que vous ne les démentissez pas?
MJ : Non. J’ai tant fait par le passé. J’ai fait l’interview télévisée la plus regardée de l’histoire avec Oprah Winfrey (en 1993). Mais (les média) ont tendance à vouloir déformer vos propos et à vous juger. Je veux que l’on ne s’intéresse qu’à ma musique et mon art. Je pense à certains de mes artistes préférés, toutes époques confondues. Si je pouvais me tenir face à face avec Walt Disney ou Michel-Ange, est-ce que je me préoccuperais de ce qu’ils font en privé? Je veux en savoir plus sur leur art. Je suis un de leurs fans.
USA Today : Comment vous protégez-vous des critiques?
MJ : En les anticipant, en sachant pertinemment que ça va arriver et en me montrant invincible, en étant tout ce que l’on m’a appris à être. On reste fort avec une poignée de fer, quelle que soit la situation.
USA Today : Les critiques disent que vous vous êtes autoproclamé Roi de la Pop. Avez-vous choisi ce nom?
MJ : Je ne me suis jamais proclamé quoi que soit. Si je passais un coup de fil à Elizabeth Taylor là tout de suite, elle vous dirait qu’elle est à l’origine de cette expression. Elle faisait un discours pour me présenter, je crois que c’était aux American Music Awards, et a dit dans ses mots à elle – ça n’était pas préparé – “Je suis moi-même une fan, et à mon avis il est le Roi de la pop, du rock et de la soul.” Alors la presse a commencé à dire “Roi de la Pop”, les fans aussi. Mais ces foutaises d’auto-proclamation, j’ignore qui a dit ça.
USA Today : Les concerts de New York ont marqué vos tout premiers spectacles aux Etats-Unis en douze ans. Vous aviez le trac?
MJ : Non, c’était un honneur d’être de nouveau avec mes frères. Le producteur voulait une cavalcade de grands artistes de tous horizons. C’était un grand honneur de les voir me rendre hommage. C’était une soirée agréable, un moment de joie qui m’a fait chaud au cœur.
USA Today : Pensez-vous refaire une tournée avec vos frères?
MJ : Je ne pense pas. Je vais certainement faire un album avec eux, mais pas une tournée. Ils adoreraient faire une tournée, mais je veux passer à d’autres projets. Physiquement, les tournées demandent beaucoup d’énergie. Quand je suis sur scène, c’est comme un marathon de deux heures. Je me pèse avant et après chaque spectacle, et je perds une bonne dizaine de livres [4.5 kg]. Il y a des gouttes de sueur partout sur la scène. Puis on rentre à l’hôtel avec un taux d’adrénaline à son zénith, alors on n’arrive pas à s’endormir. Et rebelote le lendemain. C’est pénible.
USA Today : Si vous ne faites pas de tournée, comment allez-vous satisfaire la demande du public ainsi que votre besoin d’être sur scène?
MJ : Je veux réaliser une émission spéciale sur moi et chanter des chansons qui me touchent. Je veux faire quelque chose de plus intime, venant de l’âme et du cœur, sous un seul projecteur.
USA Today : Comment avez-vous réagi quand “Invincible” s’est placé en top des charts ici et dans une douzaine de pays?
MJ : Ca m’a fait très plaisir. J’ai pleuré des larmes de joie en voyant tout cet amour.
USA Today : Il vous a fallu des années pour faire “Invincible”. Est-ce que votre perfectionnisme vous ralentit?
MJ : Il m’a fallu un moment, c’est vrai, parce que je ne suis jamais satisfait des chansons. J’écrivais quelques chansons, je les jetais, j’en réécrivais d’autres. Les gens me disaient: “Mais ça va pas? Cette chanson doit absolument figurer sur l’album!”. Et je leur répondais: “Oui mais ce titre-ci est meilleur, non ?” On ne peut mettre que 75 minutes sur un CD, alors on essaie d’en mettre le maximum.
USA Today : Avez-vous abordé “Invincible” avec un seul thème à l’esprit?
MJ : Je ne pense jamais à des thèmes. Je laisse la musique se créer toute seule. J’aime que ce soit un pot pourri de toutes sortes de sons, de toutes sortes de couleurs, quelque chose qui parle à tout le monde : du fermier en Irlande jusqu’à la dame qui récure les toilettes à Harlem.
USA Today : Avec le temps, trouvez-vous l’écriture plus facile?
MJ : C’est la chose qui demande le moins d’effort au monde car il n’y a rien à faire. Je déteste dire ça comme ça, mais c’est la vérité. Le ciel envoie ça tout fait, dans sa totalité. De vrais trésors sont nés de cette manière. On peut s’asseoir au piano et se dire : “Bon, je vais écrire la chanson la plus grandiose qu’on ait jamais écrite,” et rien ne vient. En revanche, on peut être en train de jouer, de marcher dans la rue ou encore être sous la douche et là boom, ça vous frappe en pleine tête. J’en ai écrit tellement comme ça. Par exemple, je joue au flipper, et je dois courir à l’étage chercher mon petit magnétophone et me mettre à enregistrer [mes idées]. J’entends tout dans sa totalité, ce que feront les cordes, ce que fera la basse, la ligne de harpe, tout.
USA Today : C’est dur de mettre tout ça sur une cassette?
MJ : C’est le point frustrant. Dans ma tête, le chanson est terminée, mais je dois transposer ça sur une cassette. C’est pareil quand (Alfred) Hitchcock disait: “Le film est terminé”. Mais il disait ça avant même d’avoir commencé à réaliser le film. Pour une chanson c’est la même chose. On l’imagine dans son intégralité, mais c’est ensuite qu’on la met concrètement en forme.
USA Today : Après une si longue absence, vous n’aviez pas peur de ne plus être dans le coup?
MJ : Jamais. J’ai confiance en mes aptitudes. Je suis très persévérant. Rien ne peut m’arrêter quand j’ai une idée en tête.
USA Today : Après le 11 septembre, vous avez écrit une chanson caritative “What more can I give?” Où est-ce que ça en est?
MJ : Ce n’est pas terminé. Nous continuons à ajouter des artistes, et je commence à être satisfait de l’instrumentation.
USA Today : Croyez-vous que la musique aide à guérir?
MJ : C’est un mantra qui apaise l’âme. C’est thérapeutique. C’est quelque chose dont notre corps a besoin, comme la nourriture. Il est très important de comprendre le pouvoir de la musique. Que vous soyez dans un ascenseur ou dans un magasin, la musique influence votre manière de faire vos courses, la manière dont vous traitez votre voisin.
(Prince apporte un dessin à Michael. “Merci, c’est gentil.”, dit-il. “Tu as besoin d’aller aux toilettes?” Prince: “Non”)
USA Today : “Invincible” n’a pas connu les joies des records de ventes. Est-ce qu’il ne souffre pas de l’ombre de “Thriller”?
MJ : Tout à fait. C’est dur car on est en compétition avec soi-même. “Invincible” est tout aussi bon, voire meilleur que “Thriller”, à mon très humble avis. Il a plus à offrir. La musique est vivante et durable. “Invincible” a eu beaucoup de succès jusqu’ici. Lorsque “Casse-Noisette” fut présenté au monde, ça a été un échec total. L’important c’est comment se finira l’histoire.
(Prince refait surface avec un autre dessin. “Qu’est-ce que tu m’as promis?” demande Michael. “D’être sage?” répond Prince, avant de s’éloigner.)
USA Today : En quoi le fait d’être père vous a changé?
MJ : Cela m’a changé considérablement. On doit évaluer son temps différemment, il n’y a aucun doute là-dessus. On doit s’assurer qu’on s’occupe d’eux correctement, qu’ils soient bien élevés, qu’ils apprennent de bonnes manières. Mais je refuse de laisser cela intervenir dans la musique, la danse ou le spectacle. Je dois jouer deux rôles différents. J’ai toujours voulu avoir une grande famille, et ce depuis mes années à l’école. Je disais toujours à mon père que je ferais mieux que lui. Il a eu dix enfants. Moi-même, j’aimerais beaucoup en avoir onze ou douze.
USA Today : Qu’avez-vous appris à vos enfants?
MJ : J’essaie de m’assurer qu’ils sont respectueux et honorables et gentils envers tout le monde. Je leur dis que quoi qu’ils décident de faire, qu’ils travaillent dur pour y parvenir. Pour ce que vous voulez faire dans la vie, soyez les meilleurs.
(Prince le fixe. “Arrête de me regarder!”, dit Michael en souriant.)
USA Today : Et que vous ont appris vos enfants?
MJ : Beaucoup. (Le fait d’être parent) vous rappelle d’appliquer les recommandations de la Bible. Quand les Apôtres se disputaient sur lequel était le meilleur aux yeux de Jésus, il déclara: “Aucun d’entre vous”, puis appela un petit garçon et dit: “Tant que vous ne serez pas aussi humble que cet enfant.” Cela vous rappelle d’être gentil et humble et de voir les choses à travers les yeux d’un enfant, avec l’émerveillement d’un enfant. Je possède toujours cela. Je suis toujours fasciné par les nuages et le coucher du soleil. Hier quand il y a eu l’arc-en-ciel j’ai fait un vœu. J’ai vu la pluie de météorites [ndt: les Léonides du 18 novembre 2001, décrites comme la pluie d’étoiles filantes la plus spectaculaire depuis 1966]. J’ai fait un vœu à chaque étoile filante.
USA Today : Et quels sont ces vœux?
MJ : De la paix et de l’amour pour les enfants. (Prince revient fixer son père. “Arrête!” dit Michael, en détournant doucement la tête du garçon. “Tu peux te tenir tranquille, oui?”)
USA Today : Vous avez déclaré vouloir éduquer vos enfants de chez vous. Vu votre célébrité, comment pouvez-vous leur offrir une vie normale?
MJ : On fait au mieux dans ce cas-là. Il ne faut pas les isoler des autres enfants. Il y aura d’autres enfants dans l’école [dans sa propriété]. Je les laisse libres dans le monde. Mais ils ne peuvent pas toujours venir avec moi. On se fait attaquer et courir après. Lorsqu’on était en Afrique, Prince a vu une émeute dans un énorme centre commercial. Les gens ont cassé des tas de trucs, ils couraient et ils criaient. Ma plus grande peur est que les fans se blessent, et c’est ce qui arrive. J’ai vu des vitres brisées, du sang, des ambulances.
USA Today : Quand vous vous dites que la célébrité vous a arraché votre enfance, cela vous met-il en colère?
MJ : Oui. Ce n’est pas de la colère, c’est de la douleur. Les gens me voient m’amuser dans un parc d’attractions avec d’autres enfants, sans penser à se dire : “Il n’a jamais pu faire ça quand il était petit.” Je n’ai jamais eu l’occasion de faire les choses amusantes que font les enfants: aller dormir chez des copains, aller à des fêtes, faire du porte à porte à Halloween. Il n’y avait ni Noël, ni de fêtes de fin d’année [pour nous]. Alors maintenant j’essaie de compenser un peu ce manque.
USA Today : Avez-vous fait la paix avec votre père?
MJ : Ca va beaucoup mieux. Mon père est quelqu’un de bien plus agréable aujourd’hui. Je crois qu’il se rend compte que ses enfants sont tout. Sans la famille on n’a rien. C’est un être humain sympathique. A une époque, on aurait été horrifiés rien qu’en le voyant. On était morts de trouille. Il a vraiment changé dans le bon sens. J’aurais aimé que ça n’arrive pas aussi tard.
USA Today : Est-ce que la musique vous permettait d’échapper à vos soucis étant enfant?
MJ : Bien sûr. On chantait en permanence à la maison. On chantait en chœur en faisant la vaisselle. On inventait des chansons en travaillant. C’est [ce type de vécu] qui engendre la grandeur. Il faut connaître cette tragédie, cette douleur à fuir. C’est ce qui fait la grandeur d’un clown, on voit qu’il souffre derrière sa mascarade, extérieurement il est quelqu’un d’autre. Chaplin faisait ça tellement bien, mieux que quiconque. Moi aussi je sais me servir de ces moments-là. J’ai traversé le feu tant de fois.
(Prince est de retour. Il se penche sur la chaise en regardant le Roi de la Pop d’un air hébété. “Mais arrête de me regarder!”, implore Michael, visiblement énervé par le regard fixe du gamin. “Tu ne me facilites pas les choses.” Les deux rient, et Michael l’avertit d’un air taquin: “Tu risques de ne pas avoir tes bonbons!” )
USA Today : Est-ce que vos croyances religieuses se heurtent parfois au genre sexy de votre musique ou de votre façon de danser?
MJ : Non. Je chante à propos de choses qui donnent de l’amour, et si les gens trouvent ça sexy, c’est leur point de vue. Je n’utilise jamais de gros mots comme certains rappeurs. J’adore et je respecte leur travail, mais je pense avoir trop de respect envers les parents, les mères et les personnes âgées. Si j’interprétais une chanson avec des gros mots et que je voyais une vieille dame dans le public, je ne saurais plus où me mettre.
USA Today : Et votre célèbre mouvement où vous vous touchez l’entre-jambe?
MJ : J’ai commencé à faire ça avec “Bad”. Martin Scorcese a réalisé ce clip dans le métro de New York. Je laisse la musique me dicter ce que je dois faire. Je me rappelle quand il m’a dit: “Cette prise était géniale! Je veux que tu voies ça”. Alors on a rembobiné et j’ai fait “Aaaah! Je me suis pas rendu compte de ça!” Mais alors d’autres personnes s’y sont mis, Madonna aussi. Mais ça n’a rien de sexuel.
USA Today : Que faites-vous dans votre temps libre aujourd’hui?
MJ : J’aime faire des choses un peu bêtes – des batailles de ballons à eau, des lancers de tartes, des batailles d’œufs. [Se tournant vers Prince] Tu vas bientôt t’en prendre un! Je ne pense pas que je m’en déferai un jour. Chez moi, j’ai construit un fort pour les batailles de bombes à eau avec deux cotés : une équipe rouge et une équipe bleue. On a des canons qui envoient de l’eau de jusqu’à 20 mètres et des frondes qui lancent les bombes. Il y a des ponts et des endroits où se cacher. J’adore ça.
USA Today : Après 38 ans dans le show-business, les fans vous assiègent toujours. Vous êtes blasé par cette vénération?
MJ : C’est toujours une superbe sensation. Je ne me dis jamais que c’est normal, que les fans me doivent bien ça. Je ne suis jamais rempli d’orgueil, je ne me trouve jamais meilleur que le voisin d’à côté. C’est merveilleux d’être aimé. C’est la raison principale pour laquelle je fais ce métier. Je me sens comme appelé à le faire, de procurer aux gens un peu d’évasion, un plaisir pour les yeux et les oreilles. Je pense que c’est pour ça que je suis sur Terre.
USA Today : Pourquoi les gens sont jaloux à votre avis?
MJ : Historiquement parlant, tous ceux ayant accompli de grandes choses ont connu ce problème. Je connais bien la famille Disney, et les filles de Walt me disaient souvent combien c’était difficile quand elles étaient à l’école. Leurs camarades leur disaient : “Je déteste Walt Disney. Il est même pas drôle. On regarde pas ses films.” Les enfants de Charlie Chaplin, que je connais bien, ont dû retirer leurs enfants de l’école. Ils se faisaient embêter : “Votre grand-père est nul. Il n’est pas drôle. On ne l’aime pas.” Alors que c’était un génie! Donc il faut faire avec cette jalousie. Les gens pensent être blessants en faisant ça. Mais rien ne pourrait me blesser. Plus la star est grande, plus elle devient une cible. Au moins ils parlent de vous. Le jour où ils arrêtent de parler de vous, là il faut s’inquiéter.
USA Today : Comment vous êtes-vous préparé physiquement pour vos concerts exceptionnels (diffusés sur CBS lors d’une émission spéciale de deux heures)? Vous faites du sport?
MJ : Je déteste faire du sport. J’ai une sainte horreur de ça. La seule chose que je fais c’est danser, ça c’est de l’exercice. Voilà pourquoi j’aime les disciplines comme le karaté ou le kung fu, car elles ressemblent à la danse. Mais faire des abdos par exemple ? Non, je déteste.
USA Today : Etiez-vous intimidé par les autres artistes présents au spectacle?
MJ : Non. J’aime regarder les artistes sur scène. C’est tout un apprentissage pour moi. Je ne cesse jamais d’apprendre. Ca m’a beaucoup inspiré.
USA Today : Préférez-vous la musique moderne ou les choses plus anciennes?
MJ : Je préfère les choses moins récentes. Elles font plus ressortir la mélodie. Aujourd’hui les gens se basent sur un tempo ou un rythme, ce qui est bien, mais comme je l’ai dit maintes fois auparavant : la mélodie sera toujours reine. Il faut pouvoir fredonner [une chanson].
USA Today : Vous avez travaillé avec une immense variété de musiciens. Qu’est-ce qui vous attire vers tel ou tel collaborateur?
MJ : Si je vois un potentiel dans ses capacités d’artiste ou de musicien, je lui donne une mélodie de base ou bien une phrase musicale et j’écoute ce qu’il en fait. Parfois on bosse dessus toute la journée et ça n’est toujours pas comme il faut.
USA Today : C’est une leçon que vous avez apprise de vos parents?
MJ : Nos parents nous ont appris à toujours être respectueux et, quoi que l’on fasse, de s’y donner à fond. [Ils nous ont appris à] être premiers, pas seconds.
USA Today : Vous êtes souvent pourchassé par des meutes de fans. Vous ne craignez jamais pour votre sécurité?
MJ : Absolument jamais. Je sais exactement quoi faire quand ça devient trop difficile, comment leur jouer des tours. Tant qu’ils me voient, les fans sont en délire, mais je peux m’enfermer à l’intérieur de l’émeute. Si je me baisse et qu’ils ne me voient plus, alors ils se calment.
USA Today : Votre cercle privé semble être composé d’amis très jeunes ou bien beaucoup plus âgés. Qu’est-ce qui vous lie à des gens comme Marlon Brando ou Elizabeth Taylor?
MJ : Nous avons vécu la même vie. Ils ont grandi dans le show-business. Quand on se regarde, c’est comme si on se voyait dans la glace. Elizabeth possède en elle cette petite fille qui n’a jamais eu d’enfance. Elle était sur un plateau de tournage tous les jours. Elle adore jouer avec un nouveau gadget ou un nouveau jouet, et elle est totalement en admiration devant. C’est un être humain merveilleux. Tout comme [Marlon] Brando.
USA Today : Qu’en est-il de vos projets de construction de parcs d’attractions en Europe et en Afrique?
MJ : Nous sommes encore en train de travailler sur plusieurs projets. Je ne peux pas encore dire où. J’adore les parcs d’attraction. J’adore voir des enfants se réunir, passer un bon moment avec leurs parents. Ca n’a plus rien à voir avec l’époque où [les parents] posaient leurs enfants sur un tourniquet et s’asseyaient plus loin sur un banc à manger des cacahuètes. Désormais ils peuvent s’amuser ensemble. Cela contribue à unir les familles.
Traduction réalisée par Birch pour MJFrance.