Pascale et Catherine à Santa Maria – 31/01/2004

Le 16 Janvier 2004, les fans du monde entier se réunirent aux Etats-Unis afin de montrer leur soutien à Michael Jackson lors de sa présentation au tribunal de Santa Maria. Parmi les fans qui firent le voyage, Pascale et Catherine partirent de France afin de représenter l’ensemble des fans Français.

Voici pour vous le compte rendu de Pascale…

Le Vol :

Tout a commencé assez bizarrement … Après notre vol au départ de Paris, et après avoir traversé l’Atlantique, nous devions faire escale à Detroit où une tempête de neige faisait rage. Nous sommes montés dans l’avion a l’heure, mais nous nous sommes vite rendu compte que nous n’avions pas de pilote … Il était bloqué dans les embouteillages dus à la tempête de neige.

Nous avons du l’attendre pendant près de 2 heures. Dieu merci, nous n’avions pas de pilote dans l’avion, mais nous étions toujours sur la terre ferme.

Plus tard durant le vol, un passager à été victime d’une crise cardiaque et cela nous a obligé à nous poser à Las Vegas pour pouvoir l’évacuer.

Comme vous vous en rendez compte, le vol fut riche en rebondissements.

Nos amis français qui avaient atterri a Los Angeles depuis des heures étaient ravis de nous voir « enfin » arriver…

La Manifestation devant les Bureaux du Procureur :

Les actions de soutien des fans ont commencé le Jeudi 15 Fans devant les bureaux de Sneddon a Santa Barbara.
Nous étions un peu en retard, comme Michael nous l’a si bien appris …

Nous avons été un peu surpris de voir autant de médias, les micros et cameras étaient partout … Je pense qu’au départ, il y avait plus de membres de la presse que de fans … Ça nous a un peu fait peur. Mais de plus en plus de fans sont arrivés.

Certains disposaient d’un porte voix, et ils expliquaient pourquoi nous étions là et d’où nous venions. Les fans portaient des T. shirts et des pancartes avec des messages de soutien. Je portais fièrement le drapeau français sur lequel j’avais écrits des messages à l’attention des médias.

Un grand nombre d’entre nous ont été interviewés par des médias américains ou internationaux.
Les fans ont commencé à chanter des chansons de Michael, même « DS is a cold man« .

J’étais un peu mal a l’aise à cause de cette dernière, sachant que nous étions face aux forces de police de Santa Barbara et que Sneddon était probablement dans l’enceinte du bâtiment. Il ne s’est jamais montré, je pense qu’il avait peur de nous affronter…

Et puis j’ai entendu un membre de l’équipe de Michael parler aux caméras. Comme je suis curieuse, j’ai essayé d’entendre ce qu’il disait … et il a dit que Michael allait ouvrir les portes de Neverland a ses fans … Oh vraiment?

J’ai attendu qu’il eut terminé et j’ai attrapé son bras et les yeux grands ouverts, je lui ai demandé si j’avais bien entendu??????
Il a dit qu’il y aurait bientôt une annonce officielle …. hmm ????

La Veillée aux Bougies devant Neverland :

Il faisait nuit quand nous sommes arrivés. C’était un magnifique spectacle à voir. Il y avait plus d’une centaine de voitures garées sur tout le long de la route qui mène au ranch. Il y avait des camions gigantesques avec des paraboles immenses sur les toits. Tous les médias étaient là encore une fois. Les fans avaient des pancartes, tenaient des bougies et chantaient.

C’était très émouvant. On pressentait l’AMOUR devant la maison de Michael.
Tout le monde était calme.

Chaque fois qu’une voiture arrivait pour passer les portes, les fans gentillement s’écartaient pour la laisser entrer. Quelques journalistes enregistraient en live leurs news du soir devant les fans. C’était plutôt comique!

A 6 heures du soir, presque tout le monde est partit, car nous avions un fans meeting a Solvang.

Une Réunion Hors du Commun :

C’est la chose la plus surprenante qu’il m’ait été donnée de voir pendant ce voyage. La salle de réunion qui nous était préalablement attribuée pour l’événement n’était pas disponible. Nous nous sommes donc tous réunis dans une chambre de l’hôtel.
Une petite chambre que les fans espagnoles ont bien voulu partager (merci les filles).
Certains étaient sur le lit, d’autres sur le sol, d’autres encore sur la table ou sur les bras des fauteuils. Il y avait des fans partout dans la pièce.
Et nous regardions tous la télévision, dans l’espoir de voir Michael ou même nous-mêmes interviewés. Nous étions environ 40 fans dans cette petite chambre et les médias voulaient entrer aussi pour nous filmer. Ils ont du rester dans le couloir et essayer de nous « choper » à travers les vitres et l’entrebâillement de la porte. Et depuis l’extérieur, on pouvait entendre des cris de joie a chaque fois que Michael apparaissait sur l’écran!!!! C’était ADORABLE!

Nous en avons profité pour faire des pancartes supplémentaires pour le lendemain. Ce n’était pas facile, car nous manquions d’espace pour les faire. Mais on a réussit!

Des pizzas furent offertes. Elles étaient les bienvenues car nous n’avions pas vraiment pris le temps de manger ces derniers jours.

La Plaidoirie :

Nous sommes arrivés à 4 heures du matin. Nous voulions être le plus près possible et avoir une chance de le voir, quoi qu’il arrive…
Déjà plus de 20 fans étaient sur place, ainsi que les médias, qui essayaient d’entreposer leur encombrant matériel.
Certains étaient déjà en train de monter sur les toits de la rue en face pour être certains de ne rien manquer de l’événement.

Pendant qu’on attendait, nous avons aperçu des gens de l’équipe de MJ qui voulaient enregistrer un message vidéo de la part des fans pour Michael.
J’ai dit ce que j’avais à dire: « Nous sommes là pour te soutenir Michael, nous représentons tout les fans dans le monde qui n’ont pas pu venir. Ils auraient voulu être là, mais à cause de l’école, de leur travail ou pour des raisons financières, ils n’ont pas pu venir, mais ils sont avec nous par l’esprit. On t’aime TOUS! »

L’attente était interminable et il faisait si froid. C’était même difficile pour nous de tenir debout. On n’avait pas assez dormi.

Et à notre surprise, des « sheriffs » sont venus voir les fans avec pour chacun un numéro… Au début nous n’avons pas compris de quoi il s’agissait …mais rapidement nous avons réalisé … Il s’agissait d’une loterie pour savoir quels fans pourraient rentrer dans la salle d’audience …
J’ai espéré longtemps, mais je n’ai pas gagné. Par contre une des fans françaises qui était avec moi a GAGNE…

Pour la suite, vous savez surement ce qu’il s’est passé. Michael est arrivé en retard … Il s’est arrêté pour serrer les mains des fans. Il était magnifique et souriant. Dommage … encore ces satanées lunettes de soleil.

Dans le tribunal :

Voici des extraits de ce qu’il s’est passé dans le tribunal que j’ai récupéré dans différents journaux:

Chaque fois qu’un des membres de la famille Jackson rentrait dans la pièce, « Ils » applaudissaient, malgré que les forces de l’ordre leur aient dit qu’ils ne pouvaient pas faire ça!

Et enfin Michael Jackson est rentré. Il y a eu des applaudissements. C’était vraiment un spectacle invraisemblable!!!! « Ils » ont applaudit, certains semblaient vraiment très émus … mais ils se sont assis avant que le playdoyer ne commence.

« Monsieur Jackson, vous êtes parti du mauvais pied avec moi », a dit le juge en demandant que Michael soit à l’heure pour les prochaines convocations.

« Je ne suis pas coupable » a dit Michael Jackson d’une voix douce.

Michael continuait de regarder les portes qui donnaient sur la foule alors que son avocat tentait en vain d’attirer son attention sur ce qu’il se passait dans la salle..

Peu avant que la plaidoirie ne se termine, Michael a demandé a sortir pour aller aux toilettes … suivi de près par son frère Jermaine et d’autres supporters. Quand les médias et les fans ont essayer de le suivre, le sheriff leur a demandé de retourner à leur sièges.

Le juge a avertit Geragos, l’avocat de Michael, que c’était une diversion de la cours et qu’il n’avait qu’à s’assurer que son « client » n’ingurgite pas trop de liquide » avant de venir à la cours la prochaine fois….

« Je comprends quand on a envie, on a envie » a dit le juge ….

Pendant ce temps … A l’exterieur :

Pendant qu’on attendait qu’il sorte … C’était plus long qu’on avait imaginé … Quelques personnes de son équipe donnaient des invitations qui disaient ceci:

« Dans un esprit d’amour et de solidarité, Michael voudrait inviter ses fans et ses supporters dans son Ranch de Neverland. Merci de nous rejoindre à nous. Des rafraîchissements seront servis. On se verra las bas. »

Nous avons vu les invitations, mais c’était très difficile de les obtenir a cause de la foule. On pensait qu’avec nos T. shirts, banners, et insignes sur la voiture, cela serait suffisant pour prouver que nous étions bel et bien des fans.

Michael sort et les Forces de l’ordre perdent le contrôle :

Michael est sorti et une fois de plus a essayé de saluer ses fans. Cette fois il se rapprochait de nous, il se dirigeaient vers les grilles qui nous séparaient … On allait enfin l’apercevoir…
Dommage un des flics lui barrait la route, donc il a du s’écarter de notre trajectoire pour sortir … Et M*rde!

J’ai donc couru pour me rapprocher de la voiture vers laquelle il se dirigeait. Contre toute attente, Michael est monté sur le toit de la voiture … On était tous bouche bée …

Ensuite, il est monté dans la voiture et les choses ont commencé à s’envenimer… à cause du mauvais comportement des flics. J’ai essayé de marcher à la hauteur de sa voiture, mais les policiers n’arrêtaient pas de pousser comme des malades, peu importe ou ils tapaient, et peu importe la force …. J’ai essayé plusieurs fois de m’approcher mais j’ai laissé tomber, c’était trop dangereux …

J’ai vu des gens devenir furieux envers les forces de l’ordre, ils leur criaient dessus car ils avaient été molestés. Une amie m’a dit voir une fan tomber sur le sol et dans la bataille perdre son sac a main, mais les flics ne l’ont pas laissée récupérer son bien, ils agissaient comme de vraies bêtes… J’ai également entendu des fans dire qu’un flic a sorti sa matraque et menacer quiconque s’approchait dans sa direction…

C’était dommage car nous attendions depuis 4 heures du mat, simplement pour le voir. C’était loin de l’esprit d’amour et de reconnaissance que Michael renvoyait à ses fans. Les flics de Santa Barbara sont de vrais sauvages. Je n’ai aucun doute quant aux accusations que Michael a proférer à leur encontre.

Quoi qu’il en soit, Neverland a guerri nos blessures ;o)

Bienvenus au Paradis !

Il y avait tellement de voitures en attente. On a cru ne jamais y arriver … Attente interminable. Après une heure environ à faire la queue, nous sommes enfin arriver aux grilles de Neverland. Un garde nous a demandé notre invitation … Hmmmmmmmmmmm!! Sans blague? On a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour montrer que nous étions des fans …. Et il nous a finalement ouvert les portes de ce monde de rêve …. Ils nous on mis au poignet un bracelet rouge en plastique, que je porte encore et qui ne quittera mon bras que lorsqu’il tombera en poussière ….

Neverland :

Parler de Neverland, ça n’est pas facile. Ça ne se raconte pas, ça se vit !!! C’est un parc d’attraction, en un peu plus petit. Sa particularité, c’est que c’est le home sweet home de Michael, c’est ce qui fait tout son charme !!!

Toutes les attractions sont gratuites et on n’y fait pas la queue comme dans un parc classique. Il y a un esprit dans ce parc, un esprit de paix et d’amour. Il y a de la musique douce partout, c’est très apaisant.

Ce que je préféré pour ma part, ce sont les sculptures en bronze d’enfants de toutes origines qui peuplent le parc. On trouve des scènes d’enfants qui s’amusent tout au long du chemin. Des filles, des garçons, des chats et des chiens. Tous vivent en harmonie et semblent s’amuser pour l’éternité … Il y a une petite fille montée sur les épaules d’un garçon qui tente d’attraper une pomme suspendue à un arbre invisible … Il y a plusieurs enfants qui en poussent un autre assis dans une brouette. D’autres encore sont sur un banc et jouent de l’harmonica ou de la corne de brume. Un garçon tire sur un tissus qu’un chien à l’autre bout ne veut pas lâcher. Les enfants sont plein de vie et rient à gorge déployée. On pourrait rester des heures à observer chaque détail. Ils sont sculptés avec une délicatesse extrême.

Mêmes les toilettes sont particulières, elles ont toutes leur style propre. Dans la petite maison qui abritent les jeux électroniques (arcade), il y a des toilettes rétro qui font très françaises avec la chasse d’eau en bois suspendue à une chaîne, comme on n’en fait plus, même chez nous.

Il a y bien entendu le train, avec la gare qui est si connue avec son parterre de fleur ou « Neverland » est inscrit. Au dessus de la gare, il y a une petite pièce en mezzanine, très relaxante avec des poutres en bois et plein de jeux de société bien rangés sur les étagères et sur les tables. Il y a aussi beaucoup de mannequins de cire, avec de vieilles gouvernantes anglaises qui vous font vous sentir en sécurité. Là, rien ne peux vous arriver, vous êtes un enfant à nouveau.

Il y aurait tellement de choses à dire. J’espère qu’un jour chacun d’entre vous découvrira de ses propres yeux. Les mots ne sont rien a coté des souvenirs…

Pascale.

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Voici maintenant pour vous le compte rendu de Catherine…

« Enfin le grand jour. Aujourd’hui, 14 janvier 2004, à 14h15 je prends l’avion avec MJs1stFan (Pascale) direction Los Angeles, seize heures d’avion en passant pas Detroit, (trente heures d’avion en tout pour un voyage de quatre jours -je n ‘ose même pas penser au décalage horaire) – une petite folie – comme je le nomme si bien mais ce voyage est tellement important à mes yeux. Je ne pense même pas voir Michael ni même l’apercevoir, je veux juste être là, me joindre avec d’autres français(es) aux fans venus des quatre coins du monde (enfin presque).
C’est la première fois que je pars pour Michael mais le contexte est bien particulier et a toute sa valeur, peu importe si on le voit ou non, il s’ agit avant tout de lui montrer notre soutien et la confiance qu’on a en lui, de lui montrer qu’on est là et qu’il peut compter sur nous et que chacun de nous présent à Santa Maria représente des dizaines et des dizaines de fans n ‘ayant pu faire le voyage. Voilà : être là et vous représenter telle était notre mission.

Je disais donc que mon vol était à 14h15.. mon rendez-vous avec MJs1stFan à Roissy à midi. Il est 11h15 !! Pas de panique, restons calme! Me voilà partie remontant la rue de Rennes en courant pour aller chercher le car Air France, ma valise dans une main et l’affiche MJFrance (que vous pouvez apercevoir dans la vidéo amateur du 16 janvier ainsi que les drapeaux et un dixième de seconde MJs1stFan et un quart de mon visage) et vos messages de l ‘autre. Je suis toujours en retard. j’en connais d’autres. J’arrive en sueur au car Air France, j’appelle MJs1stFan et je prie qu’il n’y ait ni accident ou embouteillage sur le trajet…

Première étape accomplie ! Je suis à l’aéroport. Bien. Je retrouve MJs1stfan quelques secondes plus tard. C’est ça le feeling inter-fan, on se reconnaît tout de suite (bon, faut dire qu’on s’était aperçu à la manifestation du 22 novembre sur les Champs-Elysées, ça aide.).
Maintenant deuxième étape : la douane. Après quelques questions fort pertinentes, posées par un américain, comme « Transportez-vous une bombe dans votre valise ? – heu.. – Où était votre valise entre hier soir et aujourd’hui ? – heu.. ben, dans ma chambre. – Qui a fait la valise ? (non mais je t’en pose des questions !) » ; voici maintenant la fouille complète de la valise et de nos sacs (s’ils pouvaient vider le tube de dentifrice. ). Je comprends pourquoi ils nous font venir deux heures à l’avance, j’ai pas vu le temps passer !
Bon, ça y est, on embarque enfin ! J’arrive pas y croire !! C’est pas vrai, je le fais vraiment ce voyage !

La première étape du vol se passe plutôt bien : collation, repas, trois films : « Freaky Friday », « Sinbad, le marin » et une bonne partie d’un nouveau film produit pas MTV avec Beyonce et en extra la première scène où un petit garçon demande à une petite fille (Beyonce petite) si elle veut bien l’épouser, celle-ci lui répond : « J’aurais bien voulu mais ce n’est pas possible parce que je vais épouser . Michael Jackson ». Ce voyage commence plutôt bien, me diriez-vous.
10 heures plus tard, nous arrivons à Detroit . sous une tempête de neige !
Après une nouveau petit tour par la douane et la fouille, nous revoilà dans le second avion prêt à décoller. Une demi heure passe. Une heure. Ah ! Il n’ y a pas de pilote – situation intéressante – « le pilote remplaçant est dans les embouteillages en raison de la tempête de neige ». Au bout de deux heures (assis dans l’avion !), on finit par décoller après être passé au dégivrage. Bon allez courage, dans six heures on est à L.A. Mais après l’ épisode « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? », nous avons droit à « Y-a-t-il un médecin dans l’avion ? » suivi d’un « Veuillez regagner votre siège et attachez vos ceintures nous allons faire un « emergency » atterrissage à Las Vegas » (j’aime bien ce terme « emergency »). Une personne venait de faire un malaise cardiaque. Descente en à peine 20 minutes – âme sensible s’ abstenir – atterrissage (réussit) mais sans freinage (maman !). Drôle d’ impression que d’arriver à fond dans le parking avec l’ambulance au loin. Finalement, on est arrivé à minuit trente à l’aéroport de Los Angeles, on a retrouvé les filles qui nous attendaient depuis plus de cinq heures dans un état de somnolence plus ou moins avancé et on a réussi à louer une superbe Dodje (6 places) grise, vitres teintées à l’arrière, lecteur CD, bon, pas de toit ouvrant, dommage.
Au fait, ça y est, on est en Californie !

Notre mission débute sur le parking de location à une heure du matin : on colle sur les vitres des petites banderoles de soutien, discrètes, il ne s’ agit pas de se faire casser la voiture : donc on évite toute référence à la France (on est pas vraiment les bienvenus en ce moment).
Et nous voilà parties une demi heure plus tard pour Solvang. Il est quatre heure du matin (heure locale) – c’est-à-dire une heure de l’après-midi en France – quand on se glisse enfin dans nos lits, prévoyant un réveil vers onze heure – midi.
A huit heure du matin, tout le monde debout en pleine forme (enfin presque). On avait oublié le fameux décalage horaire.

Aujourd’hui, jeudi 15 janvier direction Santa Barbara pour le meeting devant les bureaux de Mr Tom Sneldon.

Repérage des lieux, Mc Do, café (très bon) dans un restaurant italien.
Quatorze heure, c’est partie ! Petit détours à la voiture où on prend les affiches, les drapeaux français et les T-shirts. Arrivée sur les lieux, on trouve une armada de journalistes en train d’interviewer quatre fans (c’est toujours un début). Espérons que l’on ne sera pas que dix. Mais bon peu importe le nombre puisque ce meeting est « symbolique » et puis il n’est que 14 h, d’autres fans vont arriver. Les journalistes commencent à nous interviewer (cf MJs1stFan sur France 2). Ils défilent et attendent sagement leur tour : Fox, New York Times, chaînes locales, mexicaines, asiatiques.
Des policiers et des motards sont présents et commencent à nous encercler, des curieux s’arrêtent. Enfin ! D’autres fans arrivent : des américains, des espagnols, des allemands, des anglais. Les slogans fusent, une voix retentie à travers un microphone et chauffe la foule. On se retrouve tous au bout d’ un moment sur les marches menant à l’entrée des bureaux. Une personne demande à rencontrer le procureur, évidemment la réponse est .négative. On se met alors à chanter ou à clamer certains slogans comme « No Evidence, Michael Innocent ! », les journalistes filment, on est bombardé de flash.
Au bout d’une demi heure, cela se calme et on se retrouve par petits groupes.

De notre côté, nous apprenons que Michael va peut être ouvrir les portes de Neverland à ses fans et qu’il y aura une annonce ce soir si tel est le cas.
Oh, Mon dieu ! Ce serait incroyable. Merveilleux. On est là pour le soutenir ne pensant même pas le voir et voilà qu’il va peut être nous faire ce cadeau fabuleux : ouvrir les portes de sa maison pour nous remercier d’être là. On espérait tous au fond de nous que quelque chose se produirait, le connaissant , si loyal, attentionné et reconnaissant envers ses fans, cependant on ne s’attendait à rien et sûrement pas à cela. Le fait d’être tous là, à Santa Barbara et Santa Maria pour lui, était en soi déjà tellement important à nos yeux. Mais là, cela devenait un rêve.
D’ailleurs, on ne préfère pas trop y croire. Pour le moment, il est 15h30 et on doit tous se retrouver devant les portes de Neverland pour une candle vigil à 17h.

Notre petite équipe préfère faire une petite pause (il faut dire que l’on a que quatre heures de sommeil derrière nous et la conductrice commence à voir trouble). La petite pause a en fait duré une heure parce qu’on a cru avoir oubliés les clés de la voiture dans le coffre – la voiture bien sûr fermée.
Le temps de se calmer, d’appeler le dépanneur, de prendre notre mal en patience, de trépigner en voyant les minutes défilées : 17h10. 17h15. A ça y est le dépanneur arrive et là : « Ah, vous allez rire, elles étaient en fait dans ma poche ! » No comment. La fatigue, la fatigue.

Après cette petite montée de stress, nous voilà parties en direction de Neverland s’attendant à tout instant à voir une file de voitures passer dans l’autre sens. Mais non, finalement on n’est pas les derniers. La télévision est sur les lieux. Les bougies sont allumées et la nuit tombe tout doucement. Les fans se regroupent par petits groupes, l’ambiance est chaleureuse. Quelques slogans sont entendus. Deux jeunes garçons venus avec leurs parents commencent un a cappela magnifique et chante une chanson qu’ ils ont composé pour l’occasion ainsi que I’ll be there. L’ambiance est à ce moment-là vraiment douce et apaisante…
L’annonce des portes ouvertes de Neverland demain après-midi a bien été faite. Demain, nous passerons les portes. On réalise difficilement mais on repart le cœur léger vers 18h30.
On a rendez-vous à l’hôtel: réunion en vue du grand jour J demain ! Et quelle réunion ! On se retrouve à trente-quarante dans la chambre d’hôtel des espagnoles. Les fans sont partout, par terre, sur les lits, sur les tables ; les journalistes sont parmi nous ou dans le couloir de l’hôtel en train de donner d’autres interviews. La télé est allumée, on regarde tous ensemble les premières informations tout en préparant des affiches pour le lendemain et en mangeant des pizza. L’ambiance est très conviviale et chaleureuse.
Un autre meeting est prévu maintenant à Santa Maria. Euh. il est 21h, demain on doit se lever vers 3h du matin. Cela aurait été avec plaisir mais. 22h extension des feux.

A 2h30, la moitié d’entre nous est debout, réveillée et stressée par le départ très matinal de quelques voitures de fans. A 3h15, on est tous dans la voiture en direction de Santa Maria.

On arrive à 4h sur les lieux, des journalistes sont déjà-là avec les projecteurs, des fans aussi tous à moitié endormis enroulés dans des couvertures. Premièrement se garer, deuxièmement trouver un endroit stratégique. On erre parmi les fans puis on avise les grilles de l’autre côté de l’allée où il n’y a personne. Est-ce interdit ? Je demande à un gardien qui veille sur les pauvres plantes du tribunal déjà piétinées. « Je ne suis pas responsable de ce qui se passe de l’autre côté ». Bon, on tente notre chance. On est les premiers à s’installer de ce côté-ci. On en profite donc pour s’étaler : affiche MJFrance, drapeaux français. Et là commence la très longue attente dans le froid et la faim. Petit à petit les journalistes arrivent, les fans aussi. Vers 4h30 une immense voiture noire à 8-10 portes, vitres teintées, passe tout doucement devant le tribunal. Silence.
A 5h30, le sheriff ainsi que des policiers sortent du tribunal et viennent vers nous. ils nous dépassent (ouf il ne viennent pas nous demander de partir) puis une énorme bousculade, des fans courent. Je dois dire que je n’ ai eu aucun réflexe. Deux d’entre nous reviennent avec des petits tickets jaunes : « C’est rien, c’est une tombola ». A ce moment-là, le sheriff prend un parlophone et se met à nous dire qu’une tombola va avoir lieu pour déterminer quels sont ceux parmi les fans qui pourront rentrer dans le tribunal assister à l’audience. Ni une ni deux, nous courrons vers les policiers pour prendre un ticket et je réussis comme la plupart à m’en procurer trois. Vingt minutes plus tard, le shériff commence à piocher les numéros et les appelle un à un. Des « YES ! » ou des « THANK YOU ! » fusent tandis que le silence règne parmi ceux qui attendent en croisant leurs doigts que leur numéro soit donné (le 111 SVP, je vous en supplie le 111 – « Le 112 » – et m.). Bon je ne vous raconte pas le stress. Au bout du compte, des français ont pu y aller mais ce n’était pas nous. On les a regardé rentrer dans le tribunal avec envie. Nous, au moins, on aura l’ ambiance (on se rassure comme on peut).

A 6h, on retrouve l’équipe qui enregistre des messages vidéos pour Michael et avec laquelle on avait pris rendez-vous la veille. Elle prend nos noms et nous demande de préparer un message en . Français. Aïe ! On avait toutes prévu le message en anglais. Nouveau petit coup de stress : penser un message en français alors que cela fait cinq heures que vous répétez machinalement les mêmes mots en anglais, c’est pas si simple que cela et puis ça sonne faux… « Imaginez que c’est un artiste français ! » nous dit-elle (mais bien sûr) . Enfin, on a quand même réussit à dire qu’on vous représentait tous, qu’on l’aimait et qu’on le soutiendrait jusqu’à la fin.
On retourne à notre emplacement et l’attente reprend. Les chansons et les slogans reprennent et certains fans commencent à nous chauffer. L’ambiance est à son maximum à chaque fois qu’un car rempli de fans arrivent.

Enfin 8h. Courage, c’est la dernière ligne droite. Ils sont de plus en plus nombreux derrière nous et commence à pousser. Il va falloir jouer des coudes pour garder nos places. Soudain une voiture s’arrête, bousculade, cris, « MICHAEL ! ». Restons calme. Ce n’est que (ironie) Jermaine, en tête, avec Tito, Joe, Katherine, les avocats de Michael. On les accueille comme il se doit. La tension monte. 8h20, cela bouge devant, des voitures arrivent, tous le monde commence à crier, à pousser. Qu’est ce qui passe. Noeud au ventre. C ‘est lui ? Mais c’est lui ou non ? Non je ne crierai pas, je ne crierai pas comme une fan hystérique. Soudain « Le parapluie ! Regardez, le parapluie noire, c’est lui ! ». Je ne crierai p « MICHAEL ! MICHAEL! WE LOVE YOU, MICHAEL! ».
C’était bien lui, très élégant dans son costume noir entouré de gardes du corps, de cameramen, de son avocat Mark Geragos venu à sa rencontre, de Janet, Karen Faye et bien d’autres. Il est magnifique, il a la classe. On avait tous le sourire aux lèvres et on criait tous « Innocent ! Innocent ! ». Bon allez Mike, tu es juste à l’heure, dépêches-toi. Eh mais, qu’est-ce qu’il fait ?! Il s’arrête devant les fans ! Il les filme ! Il va quand même pas faire ça tout le long de la grille ?! Eh si. Incroyable ! (mais vrai) On était tous comme des fous.
Il prenait le temps de venir vers nous, de nous voir alors que l’audience était imminente. Au départ je ne pensais même pas qu’il passerait devant les grilles mais là c’était plus que ce que l’on attendait sans compter Neverland tout à l’heure.. Il est vraiment incroyable, il nous donne tellement. Au risque de paraître gnangnan (mais bon tant pis, je prends le risque), il y avait beaucoup plus que de la reconnaissance, il y avait quelque chose de très fort qui passait entre lui et nous tous. Tout ce qu’il faisait là, c’était pour nous. Le temps s’arrêtait. enfin pas pour le juge et la cour. Mais en tout cas, à ce moment-là, une seule chose comptait : vivre le moment présent, vivre cette journée inoubliable, la vivre pleinement.
Mais revenons à nos moutons : tout le monde l’appelle, pousse. Le voilà qui approche. Il s’arrête à notre niveau mais en face et. passe, monte les marches et se dirige vers les journalistes : toute contente une journaliste tend son micro et pose une question à propos de l’audience, Michael ne lui répond qu’une chose : « I love my fans. » (rapporté de fans placés près des journalistes). Puis on le voit disparaître. Résultat des courses : écrasement facial contre la grille, pieds écrasés, une mèche de cheveux et une main blanche aperçus. Allez, ne perdons pas espoir : au retour, il s’ arrêtera devant nous !
On ne regrettait en tout cas plus du tout de ne pas avoir été sélectionnés pour entrer dans le tribunal, l’ambiance était tellement phénoménale comme le silence qui suivi après son entrée dans le tribunal. On avait tellement attendu, tellement donné, on était là depuis si longtemps.épuisés. On commençait tous à somnoler, le soleil tapant sur nos têtes. De nouveau l’ attente. Une attente où il fallait être très vigilant à ne pas se faire prendre la place. il y a toujours des petits malins de dernière minute qui savent bien jouer des coudes. Soudain, on entend des personnes crier derrière nous, on se retourne et on avise une pancarte sur lequel était marqué en gros : « Jette-le en prison Tom ! », enfin bref un suicidaire. La pancarte a disparu au bout de quelques secondes.
On commence à sortir petit à petit de notre torpeur. la musique se fait de nouveau entendre. On se chauffe puis les policiers reprennent leur place le long de la grille et des personnes commencent à sortir du tribunal ainsi que. le parapluie noire. Et c’est repartie : on crie, on l’appelle. Il s’ arrête de notre côté juste avant les marches. Il descend les marches et .va de l’autre côté . Aah ! Pourquoi. Pourquoi. Janet et Randy, main dans la main, passent devant nous, on appelle Janet, l’une d’entre nous leur tend un petit drapeau français sur lequel est inscrit « In Michael, we trust ».
Janet fait signe à son frère de le prendre. Puis Michael avance et reviens de notre côté pour s’arrêter un peu plus loin : il nous a littéralement évité ! (Why. Why.). Pourtant on ne passait pas inaperçu avec nos deux drapeaux français et l’affiche MJFrance. Maigre consolation : son cameraman a bien pris le temps de nous filmer. Bon entre les messages vidéos du matin et le cameraman, on est au moins sûr d’une chose : il nous verra tranquillement chez lui devant sa télé.

Puis changement de rythme, on passe à l’étape numéro deux : aller dans la rue et aviser. En l’espace de quelques minutes, une foule de plus de mille personnes se retrouve autours des voitures. On ne voit rien, on s’attend à ce que les voitures commencent à bouger. Tout à coup, on le voit monter sur le toit de sa voiture ! On arrive pas à y croire ! On saute, on crie . Il est fantastique, il le fait juste pour nous. C’est un simple geste de sa part pour nous dire merci et nous montrer qu’il nous voit tous. L’émotion était très forte à ce moment là et la déception très grande le soir aux infos en écoutant les journalistes interpréter ce comportement comme celui d’un showman irresponsable. Ils ne comprennent vraiment rien ou alors il est peut être difficile, si on est pas sur place, de ressentir l’émotion qu’il y avait et de voir alors dans ce geste un échange fort, compte tenu du contexte, entre lui et nous.

Après il y a les fans raisonnables qui tiennent à leur vie – je vous parlerai d’eux un peu plus loin – et ceux dont je fais parti qui déposent leur cerveau sur le trottoir et décident de suivre à pied la voiture.
Compte tenu du comportement très délicat des policiers à notre égard – ce qui d’ailleurs à mis en rage Katherine, Janet et Michael qui leur criait dessus dans un langage aussi délicat (histoire qu’ils se comprennent bien) « F .. You ! », on a assez vite compris qu’il fallait mettre un peu de distance entre nous et la voiture. Après avoir vu MJs1stFan littéralement broyée par quatre policiers devant moi, je décidai avec un ami de partir en avant en me mettant sur le côté et d’attendre la voiture. De toute façon, ce n’était pas bien difficile de la suivre en marchant, elle roulait très doucement et on pouvait assez bien les voir tous dedans. Un ami français a réussi à s’approcher de la voiture du côté de Michael et à lui dire « France is here and loves you » et il a juste eu le temps de lui donné son chapeau avant d’être poussé par les flics qui l’ont fait tomber ainsi qu’une dizaine d’autres fans et un photographe. Une des fans pleurait, les flics ne voulait même pas lui laisser le temps de récupérer toutes les affaires qui étaient tombées de son sac et la rudoyaient. Michael devait enrager. Après cela on marchait tous autours de la voiture à plus ou moins de distance en prenant parfois un peu d’avance, on souriait, on leur faisait coucou, on criait des phrases très originales comme « I love you ! » ou « Michael ! ». Bref un comportement habituel de fans. Pour ma part, j’ai bien vu Carole, elle était assise à côté de lui à l’arrière, elle souriait et était vraiment émue de nous voir tous ainsi. Par contre, à mon grand regret, je ne pourrai pas vous en dire plus puisqu’au moment où je m’apprêtais à reprendre un peu d’avance, un flic s’est juste mis devant moi et quelques autres, sa matraque dans la main nous menaçant de s’en servir si on faisait un pas de plus. Inutile de vous dire que cela m’a stoppé net, j’ai alors regardé la voiture passer une dernière fois devant moi et partir au loin. Le temps de revenir à la réalité et de me rendre compte qu’il n’y avait plus de temps à perdre : direction la voiture puis. Neverland.

Bon mais avant de poursuivre, revenons comme promis à quelques fans que l’on qualifiera de « raisonnables ». Juste après que Michael soit descendu du toit de la voiture, ils ont regagné rapidement leur voiture non pas pour suivre Michael – cela ne leur a même pas effleuré l’esprit, ils pensaient que c’était tout simplement impossible – mais pour arriver les premiers à Neverland. Bon, il faut ajouter qu’ils venaient de goûter au doigté délicat des policiers juste avant. Toujours est-il que les voilà partis – quatre filles dont la conductrice et un garçon – sur l’autoroute en direction de Neverland. Roulant à bonne allure, ils remarquent soudain devant eux des voitures noires aux vitres teintées. Très vite, ils se rendent compte qu’il s’agit de Michael. Ils accélèrent pour arriver à hauteur des voitures, baissent leurs fenêtres, appellent Michael et lui font des signes. Et là. la vitre arrière d’une des voitures s’abaisse et. Michael apparaît le sourire aux lèvres, leur faisant coucou de la main et riant. Dans la voiture des fans, c’est l’hystérie, les filles sont à moitié en dehors de la voiture, la conductrice oublie pendant un instant la route, toutes crient « Michael ! Michael ! We love you, Michael !» et lui envoient des milliers de baisers, tandis que l’unique garçon essaye de garder le contrôle de la situation et de tenir le volant tant bien que mal. Puis ils dépassent les voitures et poursuivent en direction de Neverland en se remettant petit à petit de leurs émotions. Arrivée à l’entrée de la propriété les premiers, on les fait rentrer et on leur demande de se mettre sur le côté parce que Mr Jackson arrive. La voiture passe les fenêtres ouvertes. Ils font des signes et Michael les voit et rit en leur disant « It’s you guys ! ».
Voilà, jolie anecdote, non ?.

Pendant ce temps à Santa Maria, on finit par se retrouver, on récupère les affiches et les drapeaux un peu piétinés et on grimpe dans la voiture. Sur l ‘autoroute, on croise de plus en plus de voitures de fans au fur et à mesure que l’on se rapproche de Los Olivos jusqu’à ce que l’on forme une immense file de voiture et un sacré embouteillage sur la route menant au ranch. (Ils devaient être content les voisins !). Sans parler des hélicoptères qui tournaient au dessus de la propriété et des journalistes télé garés devant l ‘entrée du ranch. C’était vraiment impressionnant de voir cette file de voitures et d’autocars qui n’en finissait pas. Même les flics sont arrivés à toute blinde par la voie de gauche, gyrophares en action, pour essayer de réguler le trafic. Neverland est à quelques centaines de mètres . Le sourire aux lèvres nous passons devant les journalistes et franchissons le portail d’entrée.

EVERLAND… un site magnifique, un lieu magique, un pays imaginaire qui prenait forme devant nous. Mais c’était avant tout un cadeau merveilleux et un très beau geste de la part de Michael que de nous ouvrir les portes de cet endroit si cher à son cœur. C’est pour cette raison que ce lieu et cette journée ont été si extraordinaires. Certes nous n’avons pas eu la chance de voir Michael chez lui mais il nous avait invité et a souhaité nous remercier en nous faisant découvrir et partager son monde et c’était cela qui rendait cet événement si particulier et fort en émotions. MJs1stFan vous a très bien parlé de Neverland. Je rajouterai donc juste mes impressions. Je n’ai pas souhaité courir d’attraction en attraction, ni découvrir tout le parc. Il y a plein de choses que je n’ai pas vu mais je n’ai aucun regret. Je souhaitais découvrir cet endroit petit à petit, sentir l’ambiance, me laisser toucher par cet endroit, par ce qu’il dégageait, et savourer chaque instant. J’ai donc pris mon temps, tous mes sens en éveil, le sourire aux lèvres et j’ai goûté chaque moment. Ces quelques heures si magiques, je ne les oublierai jamais et je remercie du fond du cour Michael (d’ailleurs nous avons pu le remercier sur un second message vidéo) mais aussi tous ceux qui nous ont si chaleureusement accueilli et ceux avec qui j’ai partagé cette journée extraordinaire. Nous avons quitté pratiquement les derniers la propriété, le cœur gros mais des rêves plein la tête.

Après tant d’émotions, on est rentré doucement à l’hôtel et on s’est endormi sous le coup des huit heures devant les infos.

Le lendemain, on avait du mal à redescendre sur terre. Après la folie de ces deux derniers jours, on se sentait un peu perdues et nostalgiques.
Heureusement, la télé américaine diffusait de bon matin un très bon documentaire sur Michael et les Jacksons avec beaucoup d’images inédites, des passages de concerts de très bonne qualité, enfin autre chose que M6 et juste ce qu’il fallait pour nous redonner le moral. Cette dernière journée s ‘est déroulée calmement, devant Neverland entre fans. On s’est tous retrouvés sous un beau soleil à partager cette dernière journée ensemble.

Voilà . C’est finit.

Au fur et à mesure que le temps passe, ce voyage devient presque irréel. Et pourtant, il a bien eu lieu et d’autres viendront. Je remercie vraiment tout ceux et celles dont j’ai fait la connaissance durant ce petit périple et avec qui j’ai partagé tant de choses. Et j’espère que j’ai réussi à faire partager cette aventure à tous ceux qui n’ont pas pu la vivre en direct.
Bon, j’ai un peu tardé, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. En tout cas cela m’a vraiment fait plaisir de vous retranscrire ce voyage. Ce qui rend ces moments-si forts, c’est de pouvoir les partager. »

Cathy.