Le procès du Dr Murray a continué le 12 octobre avec le témoignage du Dr Alon Steinberg, l’un des cardiologues de l’Ordre des Médecins de Californie. Celui-ci a dit au jury que le Dr Conrad Murray avait démontré une « déviation extrême » des pratiques standards de soins. Alon Steinberg a été clair sur le fait qu’il était cardiologue, et non pas anesthésiste. Il a déclaré qu’il avait passé en revue le cas de Murray uniquement en se basant sur la retranscription de sa déposition à la police parce qu’il voulait « juger le Dr Murray avec ses propres mots ».

Steinberg a relevé six déviations distinctes des soins standards, chacune équivalent à une négligence grossière précisant que le Propofol ne devrait être utilisé que dans la cadre de procédures effectuées à l’hôpital et ne devraient jamais être utilisé pour faire dormir. Il a déclaré qu’il n’avait jamais entendu personne dire qu’il utilisait le Propofol pour faire dormir. Murray manquait de l’équipement de base en cas d’urgence.

Steinberg dit que Murray n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Ce qu’il aurait dû faire, c’est utiliser du Flumazenil, un antidote au Propofol, appeler le 911 et commencer à le ballonner, à lui donner de l’air, au lieu de commencer à lui faire un massage cardiaque dont il n’avait pas besoin puisque son cœur battait toujours. Autre énorme erreur : Murray n’a pas appelé le 911. Steinberg a déclaré aux jurés que la première chose que Murray aurait dû faire était d’appeler le 911. Quand il a finalement appelé de l’aide, il n’a appelé que l’assistant de MJ.

Steinberg dit que chaque minute de retard amoindrit les chances de survie du patient. Et même si le patient survit il peut avoir des séquelles irréversibles au cerveau après 5 minutes. Il a qualifié le comportement de Murray de « bizarre ». Autre énorme déviation : Murray n’a pas pris de notes. C’est important non seulement pour les assurances et à des fins légales, mais aussi pour être sûr que tout est bien documenté et qu’aucune erreur n’est commise. Aucun signe vital n’a été consigné. Quand il était aux urgences il ne pouvait donc pas dire aux médecins ce qu’il avait administré et quand.

Steinberg a dit aux jurés que ces négligences avaient directement contribué à la mort prématurée de Michael Jackson, disant que si ces déviations ne s’étaient pas produites, M. Jackson serait toujours en vie. Il a dit que même si on supposait que MJ avait pris lui-même la dose mortelle, Murray serait toujours responsable de sa mort. Il a dit que laisser MJ seul dans sa chambre revenait à laisser un bébé seul sur un comptoir.

Steinberg a déclaré à l’avocat de la défense qu’il n’était pas formé pour administrer du Propofol. Il a dit qu’il ne savait pas grand-chose de Murray, hormis en lisant les retranscriptions de sa déposition faite à la police. Le cardiologue a dit que selon les retranscriptions, Murray a donné à MJ une perfusion EN PLUS des 25 mg de Propofol qu’il lui a initialement donnés. Steinberg dit que la retranscription mentionne clairement le mot « perfusion ». Cela pourrait être important dans la mesure où la défense suggère que Murray a donné à MJ trop peu de Propofol pour tuer qui que ce soit.

Le Dr Steinberg a dit qu’il est logique de penser que si Murray voulait garder MJ endormi, il devait utiliser la perfusion. Le fait que MJ soit encore éveillé après 4 minutes SANS perfusion aurait dû faire savoir à Murray que quelque chose n’allait pas.

L’avocat de Murray a interrogé Steinberg à propos d’une étude qui montre que le Propofol peut être utilisé pour traiter l’insomnie. Steinberg répond que la seule étude qui a été publiée à ce sujet ne l’était pas encore à l’époque où Murray a traité MJ. L’avocat de Murray demande à Steinberg si MJ aurait toujours pu être sauvé si Murray avait quitté la pièce plus de 2 minutes. Steinberg a dit qu’il n’avait aucun doute sur le fait que MJ serait toujours vivant aujourd’hui si Murray avait tout simplement appelé le 911.

La défense suggère que Murray n’avait pas besoin de tout consigner par écrit parce qu’il n’avait qu’un seul patient. Steinberg n’est pas d’accord, disant que Murray ne pouvait pas se rappeler tout ce qu’il avait donné à MJ en arrivant à l’hôpital.

Un second docteur a été conviqué à la barre. Il s’agit du Dr Nader Kamangar, pneumologue et médecin en soins intensifs spécialisé en médecine du sommeil, a dit au jury que l’usage que le Dr Conrad Murray avait fait du Propofol en dehors de toute surveillance était « inconcevable ». Kamangar, qui est conseillé au Conseil de l’Ordre de Californie, a dit avoir trouvé « de multiples extrêmes déviations » dans les standards de soins délivrés par Murray, en relation avec l’insomnie. Il a dit que l’insomnie était une pathologie commune en soins intensifs. Il dit utiliser le Propofol quotidiennement.

Il dit prendre beaucoup de précautions en utilisant le Propofol parce qu’il peut être très imprévisible, plus particulièrement quand on l’utilise avec d’autres sédatifs. Kamangar a dit au jury que les patients sous Propofol avaient besoin d’être étroitement surveillés parce que leur état peut changer d’une minute à l’autre. Il a dit que le traitement de Murray sur Michael Jackson s’apparentait à une « grossière négligence ».

Le Dr Kamangar a dit à l’accusation qu’il était « impératif » d’administrer le Propofol à l’aide d’une pompe automatique parce que le produit est trop puissant. Il a dit au jury que Murray ne devrait jamais avoir donné aucun sédatif à MJ parce qu’il était déshydraté, ce qui veut dire que la pression sanguine était déjà faible.

Le massage cardiaque de Murray était une sérieuse violation des standards de soins. Il a aussi dit que le fait de ne pas appeler le 911 était un « écart inadmissible des soins » et que Murray avait perdu un temps précieux en appelant l’assistant de MJ, alors qu’il aurait juste pu appeler le 911.

*Kamangar a aussi témoigné que Murray avait brisé l’une des règles principales de la médecine, à savoir faire passer son patient en premier, en faisant de la rétention d’information auprès des médecins des urgences. Il a dit qu’il traitait un patient pour toxicomanie uniquement si celui-ci est honnête par rapport à son usage de drogue. Il a dit que Murray avait agi contre l’éthique en choisissant d’ignorer des « signes évidents » de dépendance chez MJ.

Source : TMZ.com – Traduction PYC

Note MJFrance:Nous mettrons à jour ce billet avec un compte-rendu plus détaillé prochainement.

Présentation :

Le 28 et le 29 Octobre 2011 au Cinéma « Le Palace » à Hayange à partir de 20h30.

« Will You Be There » est un spectacle hommage d’1h45 entièrement dédié à Michael Jackson.

Une sélection de 24 des plus grands tubes du Roi De La Pop sont présentés en 2 parties avec la participation de 10 danseurs/danseuses. 15 tenues différentes ont été recrées à l’identique afin de respecter le plus fidèlement possible l’univers Jackson.

«Will You Be There» est bien plus qu’un simple spectacle où les chansons sont simplement dansées, il présente un côté interactif, car bien que les chansons soient une bande playback de la voix «Live» de M. Jackson, entre 2 morceaux Smelly communique en direct avec le public, raconte la façon dont les chansons sont nées, fait monter l’ambiance, et entraîne les gens dans différents tableaux qui vont crescendo, allant des débuts des Jackson Five, jusqu’aux derniers hits qui ont faits le tour de la planète.

La mise en scène a été particulièrement mise en avant en ayant pour but de transporter les spectateurs de l’époque des gangsters des années 30, au mythique Thriller, qui à lui seul bénéficie d’une durée de plus de 9 mn avec des chorégraphies inédites, tout cela sans oublier les tubes n° 1 tels que Billie Jean, Beat It, Bad.

Ce qui fait également la particularité de ce spectacle, c’est l’émotion qu’il dégage en mettant avant des thèmes aux messages forts qui ont fait la réputation de M. Jackson, tels que l’écologie, ainsi que la paix dans le monde avec l’interprétation des titres «Earth Song» «Heal The World» ou encore «Man In The Mirror».

«Will You Be There» est avant tout un travail d’équipe où tout a été conçu dans le respect et la mémoire de Michael Jackson afin de faire perdurer l’œuvre musicale qu’il nous a transmise.

Le mot de Smelly :

 » J’ai le plaisir de vous annoncer que vous pouvez réserver vos places à partir du 07 Octobre pour les 2 dates de notre spectacle « Will You Be There » qui aura lieu le 28 & 29 Octobre 2011 à Hayange au cinéma « Le Palace » salle 1

Je vous informe également que le nombre de places est limité à 250 par représentations, contactez Florence de 16h00 à 20h00 au 06 85 16 27 53 qui vous donnera la marche à suivre.

Vous pouvez également réserver vos places via notre site smellyjackson.com dans la rubrique «Contact ».

Le tarif est de 10 € pour les enfants de moins de 12 ans et 15 € pour les adultes. Lors de ces 2 jours de spectacle une équipe vidéos sera présente, vous serez donc susceptible d’apparaître sur un futur dvd.

L’ouverture de portes se fera à 19h00.

Une 1ère partie démarrera à 19h45, le spectacle suivra aux environs de 20h45, un entracte de 30 mn aura lieu, à 21h30 aura lieu un entracte au cours duquel il vous sera proposé boissons et sandwichs.

Reprise du spectacle vers 22h00.

Nous vous attendons avec beaucoup d’impatience, et espérons vous voir nombreux.

A très vite.

Smelly. »

 

Le fan meeting du MJB organisé le 29 octobre s’annonce comme l’un des événements Jackson à ne pas manquer. La rencontre qui aura lieu à Bruxelles sera riche en événements et en surprises.

Le MJBackstage a, en effet, préparé pour les fans un programme assez exceptionnel pour passer une après-midi et une soirée entre fans du Roi de la Pop.

Voyez plutôt:

  • La présence d’Amélie Dalmazzo, auteur de « Michael Jackson n’a jamais existé » et organisatrice du KOP Meeting
  • La présence d’Eric Mueller, auteur de l’Encyclopédie musicale Michael Jackson
  • Des vidéos inédites
  • Une bourse exclusive Panini 2011
  • Des concours pour remporter des carte Panini dont une carte ultra-rare avec un vêtement porté par Michael Jackson
  • Des autographes de Jackie, Jermaine à gagner
  • Des performances exceptionnelles de Flow Jackson, Mick Dancer Ayari, Phil’IT, David Jackson
  • La présence des responsables du magazine anglais Iconic ainsi que du fan club Jackson Source et son merchandising exclu.
  • Des stands,
  • Une expo

Ainsi que d’autres surprises !!

MJFrance vous permet d’accéder à cet événement hors du commun au prix exclusif de 10 € au lieu de 15 €. Pour cela, mentionnez le code MJFrance au moment de faire votre réservation. Ne tardez pas: il n’y aura pas de place pour tout le monde.

Toutes les infos sur http://www.mjbackstage.be/meetinghallo.htm

 

Le procès du Dr Murray a continué le 11 octobre avec la suite du témoignage de Scott Smith, l’inspecteur du LAPD qui a présenté l’enregistrement de deux heures de la déposition de l’accusé. Scott Smith a admis que ses notes ne mentionnaient pas qu’il avait trouvé un flacon de Propofol dans la poche intraveineuse et que la maison de Michael Jackson n’avait pas été mises sous scellés dans les jours qui ont suivi sa mort. La défense lui a reproché cette erreur qui aurait pu contribuer à la falsification de preuves.

Les dépositions du Dr Murray en date du 27 juin 2009 montrent que le docteur a déclaré qu’il n’avait aucune idée des médicaments prescrits à Michael Jackson par d’autres médecins. Il savait que Michael voyait d’autres médecins bien qu’il ne le lui ait jamais dit. Conrad Murray précise que le Dr Arnold Klein était l’un de ces médecins et qu’il lui faisait des prescriptions régulières. Selon Murray, l’équipe de production de Michael se plaignait souvent des visites du chanteur chez Klein, insistant sur le fait que les pires jours que MJ a connus sur scène étaient tous après qu’il se soit rendu au cabinet du Dr Klein, à une fréquence de près de trois fois par semaine.

Murray a déclaré à la police : « Quand Michael revenait [du cabinet de Klein], il était affaibli et mettait 24 heures à s’en remettre« .

Il déclare ensuite que la seule preuve qu’il ait en sa possession est qu’il a vu plusieurs flacons de médicaments dans le tiroir de la table de chevet du chanteur, portant d’autres noms de médecins tout en insistant sur le fait que Michael ne lui en a jamais parlé.

Murray a dit aux inspecteurs qu’il avait consolé Prince, Paris et Blanket à l’hôpital après la mort de MJ. Il a dit que les enfants avaient « pleuré encore et encore… ». Paris a dit qu’elle ne voulait pas devenir « orpheline ». Lorsque les enfants ont demandé à voir leur père Murray a dit avoir consulté une assistante sociale qui a pensé que ça pourrait les rapprocher. Alors que le corps de MJ était préparé pour pouvoir être vu, Murray a dit que la famille avait commencé à arriver. Lors d’un moment particulièrement émouvant, Murray dit avoir tenu la main de Katherine, quand un membre de la famille a demandé « Savez-vous de quoi il est mort ? », et Murray a répondu « Non ».

Selon Murray, Joe Jackson n’est jamais venu à l’hôpital.

Murray a également déclaré s’être rendu dans une autre partie de l’hôpital pour aider les avocats de la famille à sortir le communiqué de presse. Cela pourrait expliquer pourquoi les caméras de surveillance de l’hôpital ont filmé Murray en train de quitter les urgences cet après-midi là. Murray a dit que la vision de Michael Jackson était tellement mauvaise qu’il pensait qu’il était très myope. Il a dit aux inspecteurs que les sacs médicaux, qui contenaient le Propofol, étaient toujours dans le placard de MJ.

Un second témoin a été convoqué àa la barre. Il s’agit Christopher Rogers, le médecin légiste ayant réalisé l’autopsie du corps de Michael Jackson.

Christopher Rogers, le pathologiste qui a conclu que la mort de Michael Jackson était un homicide, a dit aux jurés que le chanteur était en meilleure santé que la plupart des gens de son âge. Michael Jackson n’avait aucune maladie cardiaque, pas d’anomalie du cœur, comme peuvent en connaître la plupart des personnes de 50 ans. Aucune substance fluide n’a été retrouvée dans l’estomac de Michael, ni dans sa bouche, ni dans son œsophage.

Rogers a dit avoir conclu à un homicide parce que le Propofol a été administré par une personne autre que le patient lui-même. Il a précisé que le Dr Murray avait manqué de l’équipement nécessaire pour le garder en vie en cas d’urgence et que le cocktail de sédatifs retrouvé dans le corps de Michael avait probablement provoqué un arrêt cardiaque.

Michael Jackson mesurait 1,79 m et pesait 61 kg au moment de sa mort, ce qui selon Rogers représentait un poids normal, même s’il était mince. Son cœur était en bonne santé. Les artères autour du cœur étaient dépourvues de toute trace de graisse ou de cholestérol, ce qui selon Rogers est inhabituel chez les personnes de 50 ans.

Rogers a déclaré qu’il était extrêmement peu probable que le chanteur se soit tué en s’administrant une dose mortelle de Propofol, insistant sur le fait qu’on peut plus volontiers blâmer le Dr Conrad Murray.

Le Dr Christopher Rogers a témoigné que la description qu’avait fait Murray des derniers moments ayant précédé l’arrêt cardiaque de Michael ne collait pas. Murray dit être parti pendant deux minutes aux toilettes, et quand il est revenu, Michael ne respirait plus. La défense prétend que Jackson lui-même s’est administré la dose fatale à ce moment précis. Mais Rogers insiste sur le fait que le scénario de Murray est presque impossible, parce que dans ce laps de temps de deux minutes, MJ aurait dû se réveiller (alors qu’il était sous l’influence de plusieurs sédatifs puissants), pour ensuite habilement s’administrer la dose mortelle, qui aurait dû ensuite arriver jusqu’à son cerveau, puis provoquer un arrêt respiratoire. Le scénario le plus probable, selon Rogers, est que Murray a administré plusieurs doses de Propofol dans les heures précédant la mort de Michael, et sans les mesurer, ce qui a causé une overdose.

Rogers a aussi dit avoir trouvé une zone de pigmentation irrégulière sur le scalp, qui est probablement le résultat de la brûlure qu’il a subie pendant le tournage de la publicité Pepsi en 1984.

L’autopsie a aussi révélé :
-Une hypertrophie de la prostate, ce qui peut expliquer ses difficultés à uriner.
-Aucune substance blanche n’a été trouvée dans son estomac, sa bouche ou son œsophage.
-La bouche et les voies aériennes n’étaient obstruées par aucun corps étranger.
-Michael Jackson avait subi un traitement du canal dentaire, ainsi que des implants dentaires.
-Un vitiligo.
-Une inflammation chronique et un gonflement des poumons.
-Des polypes au côlon.

Fait marquant : un examen radiologique a révélé que MJ avait une côte supplémentaire.

Source : TMZ.com – Traduction PYC
Photos : AFP


Note MJFrance: 
Nous mettrons à jour ce billet avec un compte-rendu plus détaillé prochainement.

Voici pour vous la traduction de propos recueillis par A.J. Hammer, pour « Showbiz Tonight » sur HLN. Celui-ci s’est entretenu la semaine dernière avec Lou Ferrigno.

Beaucoup de gens connaissent Lou Ferrigno comme étant le corps qui se cachait derrière l’ »Incroyable Hulk ». Ce que vous ne savez peut-être pas : Ferrigno était un ami de Michael Jackson et il l’a entraîné jusqu’à deux semaines avant sa mort.

J’ai eu la chance de discuter avec Lou Ferrigno et la chose qui m’a le plus fasciné a été la façon dont il a décrit la condition physique de Michael Jackson.

Malgré des propos rapportant un Jackson fragile et malade dans les semaines qui ont précédé sa mort, Ferrigno m’a dit que Michael était en bonne santé.

« Michael était dans un très bon état d’esprit, et en bonne forme quand je l’entraînais. Apparemment, il faisait très attention« .

Ferrigno a ajouté: « Il me faisait confiance, parce qu’il savait que je connaissais son corps, vous savez, avec l’entraînement cardio aux poids. Et il était déterminé à faire le plus grand retour de l’histoire« .

Le Dr Conrad Murray a déclaré aux inspecteurs du LAPD que Michael Jackson avait dit que la seule façon pour lui de s’endormir était de prendre du Propofol. Donc j’ai demandé à Ferrigno s’il avait connaissance des insomnies chroniques de Jackson.

Ferrigno a répondu qu’il avait connaissance des problèmes de sommeil de Jackson depuis 20 ans.

Selon Ferrigno, Michael lui aurait dit : « J’aimerais dormir« . Ferrigno m’a dit que parfois Michael restait plusieurs jours sans dormir.

Donc si les choses s’étaient passées différemment, Ferrigno pense-t-il que Jackson aurait fait son « This Is It » ? Ferrigno m’a confié : « Oui« .

Source: CNN
Traduction PYC

Après Cardiff, la famille Jackson fera un concert dans la ville de Tokyo au Japon les 13 et 14 décembre prochain. Katherine, la mère de Michael Jackson a annoncé que l’évènement aidera une cause pour laquelle son fils aurait tout fait pour apporter son soutien.

Elle a déclaré lors d’une conférence de presse :

« Si Michael était vivant, il aurait certainement fait quelque chose pour aider les victimes du tremblement de terre au Japon. Michael aimait les enfant, il aurait été touché par ces enfants qui ont perdu leurs parents ou leurs maisons. »

De son coté, Jackie Jackson a déclaré: « Ce concert peut aider les enfants. Je suis heureux de pouvoir mettre un sourire à nouveau sur leurs visages« .

Marlon Jackson a déclaré: « La music peut nous réunir tous ensemble. Les enfants ne peuvent pas vivre sans guide. Nous voulons montrer au enfants la bonne direction. Je suis heureux de voir que la musique peut aider d’autres personnes. »

De son coté, Tito Jackson parle de sa conviction comme quoi la musique peut unifier les communautés du monde entier: « Les gens peuvent devenir une seule personne, comme la race humaine« .

Les bénéfices du merchandising du « Michael Jackson Tribute Live » seront revercés à ASHINAGA, un organisme de bienveillance qui aide les enfants qui ont perdu leurs maisons ou leurs familles pendant le tremblement de terre. Les billets devraient être en vente le 12 Octobre.

mj2004 nous transporte cette semaine en Angleterre avec ce 45 Tours Picture Disque intitulé Happy qui a vu le jour en 1983 chez Motown. Deux titres figurent sur ce disque extrait de la compilation anglaise 18 Greatest Hits sortie en 1983. Rares sont les 45 Tours Picture Disques officiels à avoir été commercialisés sur Michael ou les Jacksons au grand regret des collectionneurs. Celui-ci reste tout de même relativement facile à trouver.

Face A :
-Happy

Face B :
-We’re Almost There

-Référence : TMGP 986 Motown
-Année : 1983
-Pressage : UK
-Estimation : environ 30 euros

Le docteur Murray a déclaré à la police qu’il n’était probablement pas le seul médecin de Michael Jackson, lors de son interrogatoire peu après la mort du « roi de la pop » le 25 juin 2009, dont l’enregistrement a été diffusé vendredi au procès du praticien à Los Angeles.

Durant son interrogatoire, le Dr Murray a affirmé qu’il avait traité le chanteur « par intermittence » depuis 2006, avant d’être contacté pour le suivre avant et pendant les 50 concerts qu’il devait donner à Londres.

A la question des inspecteurs, qui voulaient savoir si Michael Jackson était suivi par d’autres médecins, le Dr Murray a répondu: « Il ne me l’a jamais dit, mais il se déplaçait tellement que je pense que c’était le cas ».

Jeudi et vendredi, se sont succédés à la barre des témoins les experts de l’institut médico-légal de Los Angeles qui avaient pratiqué l’autopsie du corps de la star et les analyses toxicologiques. Ils ont confirmé que des doses importantes de propofol avaient été trouvées dans le corps du chanteur.

Dans la suite de son interrogatoire diffusé vendredi après-midi, Murray a déclaré vouloir sevrer le chanteur de sa dépendance au propofol, l’anesthésiant qui l’a tué, après lui en avoir donné quotidiennement pendant deux mois.

Lors de cet interrogatoire le médecin donne sa version des faits ayant précédé la mort du « roi de la pop » et affirme que le chanteur était déjà un grand habitué du propofol quand il est entré à son service en mai 2009.

« Il connaissait les dosages », a déclaré le médecin, précisant que le chanteur était même habitué à se l’administrer lui-même.

Face à l’insistance de son patient, Conrad Murray affirme s’être résolu à lui fournir et administrer le propofol.

« A quelle fréquence? », lui demande la police. « Quasiment tous les jours », répond le praticien, qui assure cependant avoir essayé de le sevrer « trois jours avant sa mort. Je voulais qu’il dorme plus naturellement ».

Il réduit alors les doses de propofol, qu’il remplace par d’autres sédatifs, avec un certain succès, selon lui. Jusqu’à la nuit du 24 au 25 juin, où le chanteur, en pleines répétitions du spectacle « This is it » qu’il doit donner à Londres, n’arrive pas à trouver le sommeil.

« Il m’a dit: ‘Il faut que je dorme M. Murray. J’ai ces répétitions. Il va falloir que j’annule demain car vous savez, je ne peux pas fonctionner si je ne dors pas' », explique le praticien.

Après avoir donné au chanteur différents sédatifs, sans succès, il finit par lui administrer le propofol, sous « surveillance ».

« J’ai pris toutes les précautions, j’ai vérifié qu’il y avait de l’oxygène près du lit, l’appareil pour prendre le pouls », dit-il. « Ensuite, je suis allé aux toilettes ». Conrad Murray assure être sorti de la chambre « deux minutes ».

Selon lui, il est alors environ 11H00. « Quand je suis revenu, j’étais stupéfait de voir qu’il ne respirait plus », dit-il.

« J’ai tout de suite cherché son pouls. Son corps était chaud, il n’avait pas changé de couleur. J’ai commencé immédiatement à faire des massages cardiaques », dit-il.

Selon sa version des faits, tout en continuant les massages cardiaques et le bouche-à-bouche, il aurait appelé l’assistant personnel du chanteur pour qu’il fasse monter quelqu’un. Ne voyant venir personne, il aurait quitté la chambre une nouvelle fois pour descendre au rez-de-chaussée réclamer de l’aide.

C’est alors que l’agent de sécurité Alberto Alvarez serait entré dans la maison et l’aurait suivi dans la chambre. « Je lui ai demandé d’appeler les urgences pendant que je continuais les massages cardiaques et le bouche à bouche », a déclaré Conrad Murray à la police.

Il décrit ensuite l’arrivée des secours, puis l’évacuation à l’hôpital de UCLA et la mort du chanteur prononcée dans l’après-midi.

Si le récit des événements recoupe ceux d’autres témoins, les heures en revanche, ne collent pas. Conrad Murray affirme que tout s’est déroulé très vite après qu’il eut découvert que le chanteur ne respirait plus à 11H00, or les urgences ont été appelées à 12H20. Et le médecin ne dit pas un mot des nombreux appels téléphoniques passés ce matin-là entre 11H00 et midi.

Rebbie, l’une des soeurs de Michael Jackson, présente tous les jours au procès, visiblement exaspérée par les déclarations du médecin, a essayé de quitter la salle, avant d’être rappelée à l’ordre par le juge.

« J’aimais Michael Jackson. Il était mon ami. Il m’a fait confiance et j’ai voulu l’aider de mon mieux », a finalement assuré le praticien

Sources: AFP / AFP

Note MJFrance: Nous mettrons à jour ce billet avec un compte-rendu plus détaillé prochainement.

Toujours marqué, à l’âge de 50 ans, par sa jeunesse sacrifiée d’enfant star, Michael Jackson affirmait quelque semaines avant sa mort « ne pas avoir eu d’enfance », et rêvait de créer un hôpital pour enfants malades, qui constituerait son testament, plus encore que sa musique.

La voix à peine reconnaissable du « roi de la pop », assommé par les médicaments, s’est à nouveau élevée mercredi dans la salle d’audience de le Cour supérieure de Los Angeles, où le docteur Conrad Murray est jugé pour homicide involontaire, pour la mort de la pop star le 25 juin 2009.

L’accusation a en effet diffusé en intégralité le message audio qui avait choqué le public lors de l’ouverture du procès.

Dans ce message, enregistré par le Dr Murray sur son téléphone portable le 10 mai 2009, Michael Jackson parvient à peine à articuler, mais son ambition artistique, elle, est intacte.

Evoquant la série de 50 concerts qu’il devait donner à Londres, et qui devait marquer son grand retour sur scène, Michael Jackson déclare: « Il faut que ce soit phénoménal. Quand les gens sortiront du spectacle, je veux qu’ils disent: « Je n’ai jamais vu ça de ma vie, c’est extraordinaire. C’est le plus grand artiste du monde ». Avec les recettes de ses concerts, il affirme vouloir créer « un hôpital pour un million d’enfants, le plus grand du monde ».

« Ce sera l’hôpital pour enfants Michael Jackson », déclare-t-il, alors que la salle d’audience retient son souffle et que ses frères et soeurs Randy, Jermaine et Rebbie — les seuls à avoir fait le déplacement au tribunal mercredi –, écoutent avec attention.

« Il y aura un cinéma et une salle de jeux », ajoute-t-il. « Les enfants sont déprimés. Dans les hôpitaux, il n’y a ni cinéma ni salle de jeux. (Les enfants) sont malades parce qu’ils sont déprimés ».

« Je vais faire cela pour eux. Et cela restera davantage dans les mémoires que mes concerts », poursuit-il, avec un débit d’une lenteur extrême.

Si le projet semble démesuré, un frisson d’émotion parcourt néanmoins les rangs du tribunal lorsque la star, malgré son état visiblement diminué proche de l’inconscience, évoque son enfance sacrifiée par sa carrière musicale.

« Mes concerts serviront à aider les enfants, c’est mon rêve. Je les aime. Je les aime parce qu’ils n’ont pas eu d’enfance. Je n’ai pas eu d’enfance », confesse-t-il. « Je ressens leur peine. Je ressens leur douleur » dit-il.

Mercredi matin, M. Walgren a montré au jury plusieurs courriels extraits du téléphone de Conrad Murray, dans lesquels la compagnie britannique qui devait assurer la santé du chanteur pendant ses concerts se montrait « très inquiète » de l’état physique de la star, dont elle réclamait les dossiers médicaux à cor et à cri.

Le 25 juin 2009 au matin, Conrad Murray a envoyé un courriel à la compagnie d’assurance, affirmant que la pop star ne l’avait pas autorisé à communiquer ses dossiers médicaux et que les assureurs devraient se tourner vers AEG, le promoteur du concert.

Avant d’ajouter: « Quant aux articles sur sa santé publiés dans la presse, laissez-moi vous dire que pour ce que j’en sais, ils sont fallacieux ».

Le courriel a été envoyé à 11H17. Selon plusieurs témoignages entendus pendant le procès, Michael Jackson était peut-être déjà mort à cette heure.

Mercredi après-midi, M. Walgren a exposé le contenu de trois sacs dans lesquels le Dr Murray avait rangé, après la mort de la star, des médicaments et du matériel médical qui se trouvaient près du lit du chanteur. Une liste interminable de dizaines de flacons de médicaments — notamment de propofol –, seringues, compresses, matériel de perfusion, plus dignes d’une chambre d’hôpital que d’une chambre à coucher.

AFP

Note MJFrance: Nous mettrons à jour ce billet avec un compte-rendu détaillé prochainement.

Le Dr Conrad Murray, avait passé commande de 255 ampoules d’un sédatif puissant dans les deux mois ayant précédé la mort subite de la star, a témoigné mardi à la barre un pharmacien.

Selon ce pharmacien, Tim Lopez, le Dr Murray ne lui avait jamais dit à l’époque à qui était destinée cette commande de plusieurs litres de propofol passée entre avril et juin.

Il ne lui avait d’ailleurs pas non plus dit qu’il était le médecin personnel de Jackson.

Le médecin commandait ce produit avec plusieurs autres, y compris une crème blanchissant la peau, auprès de la même société, Applied Pharmacy Services, a indiqué M. Lopez au tribunal.

Pour plus encore de confidentialité, le médecin se faisait livrer sa commande au domicile de sa compagne, à Santa Monica, et non à la clinique qu’il dirigeait à Los Angeles, détail qu’il n’avait pas non plus précisé au pharmacien.

Le Dr Murray passait alors ses nuits dans la résidence de la star à veiller sur Jackson.

Ses avocats plaident que le chanteur, qui n’arrivait pas à dormir, s’est lui-même administré des ampoules supplémentaires de propofol sans que le médecin en ait eu connaissance.

AFP

Note MJFrance: Nous mettrons à jour ce billet avec un compte-rendu détaillé prochainement.