Les policiers Craig Bonner et Paul Zelis, deux des trois témoins cités par l’accusation lundi, ont établi que de nombreux appels téléphoniques avaient eu lieu entre des personnes proches de Michael Jackson et la famille de sa victime présumée après la diffusion aux Etats-Unis, le 6 février 2003, du documentaire du journaliste britannique Martin Bashir.

Selon l’accusation, ces nombreux appels sont une preuve de la panique qui a saisi alors le camp de Michael Jackson. Pourtant, a reconnu Mr Bonner au cours d’un contre-interrogatoire mené par la défense, parmi les quelque 400 appels recensés du début février à la mi-mars 2003, rien ne prouve que Michael Jackson a été appelé ou a lui-même appelé l’un des membres de la famille de sa victime présumée. « L’accusation avait prévu de finir en beauté. Montrer des relevés téléphoniques semble très faible« , a estimé Jim Moret, un juriste suivant le procès.

Certains membres du jury avaient du mal à cacher leur fatigue, voire leur ennui lundi, après six heures de débats fastidieux, consacrés essentiellement à la présentation de ces tableaux de relevés téléphoniques. Tom Sneddon lui-même semblait ronger son frein. Assis un peu à l’écart, derrière ses adjoints, il a laissé l’un d’eux, Mag Nicola mener la totalité des débats.

Marc Schaffel est l’auteur de nombreux appels téléphoniques réalisés en février-mars 2003 auprès des membres de la famille de la victime présumée. Si proche du chanteur en 2003, Schaffel est aujourd’hui en conflit avec lui. Dans une procédure au civil, il réclame le remboursement de plusieurs millions de dollars qu’il affirme avoir prêté à la star. Il accuse en outre Michael Jackson d’être drogué, débauché et au bord de la faillite.
Avant le témoignage de Mr Bonner, le jury avait entendu Beverly Wagner, responsable d’une banque dans laquelle Michael Jackson avait un compte. Beverly Wagner a affirmé qu’un proche du chanteur, Marc Schaffel qui avait une délégation de signature pour les chèques de Michael Jackson est venu retirer, en deux fois, 1,5 million de dollars en cash, début avril 2003, peu après la diffusion du documentaire de Bashir.

NBC News a annoncé que l’acteur Culkin Macaulay devrait être l’un des premier témoins de la défense.

Comme nous vous l’annoncions au début du mois d’avril, Samedi 30 Avril Ramady et toute l’équipe de Secret Of Moonwalk invitaient les fans à un stage de danse spécial Michael Jackson à D’Avon/Fontainebleau (77).

Echauffement, cours de danse, conceptions de chorégraphies mais surtout expérience enrichissante, rencontre et bonne ambiance étaient les ingrédients de cette journée amicale entre fans du King Of Pop. Une journée qui ne demande qu’à être renouvelée…

Jeudi 28 avril 2005, pour sa deuxième journée au tribunal de Santa Maria, Debbie Rowe, a cette fois-ci décrit Michael Jackson comme un homme « généreux » et a attaqué son entourage qu’elle a qualifié de « vautours ». Contrairement à l’effet désiré par l’accusation qui voyait en elle un sois-disant dernier témoin explosif puisque divorcée et en pleine bataille juridique pour obtenir le droit de visite de ses deux enfants, Debbie Rowe est bien au contraire allé dans le sens de la défense. « Debbie Rowe a été un témoin dévastateur pour l’accusation« , a déclaré l’un des juristes qui suit le procès, Michael Cardoza.

« Je l’ai toujours considéré comme mon ami… s’il voulait bien me parler… J’ai toujours de très forts sentiments et souvenirs » a déclaré Debbie Rowe à propos de Michael Jackson. « Il y a plusieurs Michael. Il y a mon Michael et le Michael que les autres voient« , a dit Debbie, ayant souvent eu du mal à contenir son émotion.

Celle-ci a une fois de plus affirmé comme la veille qu’elle n’avait pas été forcée d’enregistrer une interview en février 2003 où elle dit du bien de Michael Jackson et que ses propos ne lui avaient pas été dictés. Elle a même précisé qu’elle avait indiqué les points qu’elle voulait inclure dans cet entretien, notamment le fait que Michael Jackson était « généreux », un « père merveilleux avec les enfants » et un « homme d’affaires brillant ».

L’accusation avait déclaré que Debbie Rowe avait été forcée d’enregistrer cette interview, faisant un parallèle avec un entretien semblable enregistré à la même époque par la famille du garçon qui accuse la star d’attouchements. Le jury se fera donc ainsi sa propre opinion sur les intentions de l’accusation à vouloir faire venir Debbie Rowe à la barre dans une sorte de dernier témoin explosif.

Debbie Rowe a en revanche été très critique à l’égard d’un membre de l’entourage de Michael, Marc Schaffel, l’accusant de lui avoir fait croire qu’elle reverrait ses enfants, Prince Michael et Paris, qu’elle n’a pas vu depuis plus de deux ans et demi, en échange du tournage de l’interview. M. Schaffel m’a dit que « nous irions bientôt à Neverland« , a déclaré Debbie, ajoutant qu’elle avait appelé pendant plusieurs mois pour en fixer la date après l’interview, mais en vain. « C’est un menteur » et « un vautour opportuniste« , a-t-elle dit de M. Schaffel qui lui a dit avoir « gagné 7,5 millions de dollars » en vendant la vidéo contenant sept heures d’interview.
Questionné à sa sortie du tribunal afin de savoir s’il était content de revoir son ex-femme, Michael Jackson a répondu « oui ».

A la fin de l’audience, le procureur Tom Sneddon a annoncé qu’il souhaitait encore appeler quelques témoins à charge et qu’il pensait clore son dossier mardi.

« Il est mon ami », a dit Debbie Rowe mercredi 27 avril 2005 devant les jurés du tribunal de Santa Maria, pour expliquer pourquoi elle avait accepté en février 2003 de tourner une vidéo où elle décrit son ex-mari comme un « homme merveilleux ». Elle a ajouté qu’elle espérait avec cette vidéo « voir à nouveau » les deux enfants qu’elle a eu avec le chanteur en 1997 et 1998, Prince Michael et Paris, et « reprendre contact » avec Michael Jackson.

Contrairement à l’effet désiré par l’accusation, Debbie Rowe a assuré qu’aucune promesse sur un droit de visite à ses enfants ne lui avait été faite en 2003 en échange du tournage de la vidéo. « Je lui avais promis que je serais toujours là pour les enfants« , a-t-elle fait valoir. Elle a démenti que l’entourage du chanteur lui ait dicté ses réponses.

Debbie Rowe a précisé qu’elle avait signé au moment du divorce un accord de confidentialité avec le chanteur qui l’empêche d’évoquer la vie intime de Michael Jackson mais qui ne s’applique pas pour un témoignage dans un procès.

Avant elle, les jurés ont à nouveau entendu Hamid Moslehi, s’exprimer sur une vidéo mettant en scène cette fois-ci la famille de la victime présumée en 2003. Ici aussi, contrairement à l’effet désiré par l’accusation Hamid Moslehi a contredit un témoignage de la mère de l’adolescent qui avait affirmé à la barre avoir été contrainte d’apprendre par cœur son texte et de le répéter à plusieurs reprises. Il a indiqué n’avoir été témoin d’aucune répétition avant le tournage.

Michael Jackson pourrait témoigner à son procès pour « rétablir sa réputation », a déclaré mercredi un de ses avocats, Debra Opri.

Cynthia Montgomery, agent de voyage chargée d’organiser les voyages de Michael Jackson entre 2002 et septembre 2004, a été interrogée mardi 26 avril 2005. Celle-ci a témoigné sous immunité, une enquête étant actuellement menée par les autorités américaines dans son implication dans l’affaire Xtrajet ou des caméras avaient filmé Michael Jackson à son insu lors du vol Las Vegas – Santa Barbara qui mena à son arrestation.

Cynthia Montgomery a raconté avoir été appelée le 25 février 2003 pour réserver quatre allers simples à destination de Sao Paulo (Brésil) pour la famille Arvizo. Le voyage, prévu le 1er mars 2003, après le tournage de la vidéo en réponse au document de Bashir, n’a finalement pas eu lieu. La jeune femme a expliqué avoir choisi « arbitrairement une date de retour » pour ces billets, pour des raisons de visa, mais qu’on lui avait demandé des allers simples. Celle-ci a affirmé que la demande pour le voyage, a été faite par l’associé de Michael Jackson, Marc Schaffel, qui fait partie de la liste de personnes soupçonnées par l’accusation d’avoir agi comme conspirateurs.

« A la dernière minute, a dit Cynthia Montgomery, le projet de voyage a été annulé par M. Schaffel, qui a seulement dit que ses plans avaient changé.« 

Thomas Mesereau a mis en doute la crédibilité de son témoignage en rappelant que Cynthia Montgomery avait un contensieu avec Michael Jackson qui avait déposé une plainte contre elle, l’accusant de l’avoir filmé à son insu avec son avocat dans un avion alors qu’il se rendait à la police le 20 novembre 2003.

Les jurés ont aussi entendu mardi le réalisateur de la vidéo, Hamid Moslehi. « On essayait de montrer qu’il n’y avait rien entre M. Jackson et la victime présumée« , a-t-il expliqué. Cette vidéo, que la mère de l’accusateur affirme avoir été forcée de faire, a été tournée dans la maison de M. Moslehi deux semaines après la diffusion du documentaire de Bashir. A la même période, il avait tourné une vidéo semblable avec l’ex-femme de Michael Jackson, Debbie Rowe. Le réalisateur n’a pas confirmé la thèse de l’accusation selon laquelle les deux interviews avaient été écrites à l’avance par l’entourage de Jackson.

M. Moslehi a toutefois souligné que l’entourage de Jackson avait eu à l’époque des difficultés à faire signer à la mère de l’accusateur une lettre de consentement pour l’utilisation de la vidéo.

Debbie Rowe, l’ex-femme de Michael Jackson et mère de deux de ses enfants, va témoigner à la demande de l’accusation qui veut lui faire dire qu’elle a été contrainte d’apparaître dans un enregistrement vidéo dans lequel elle faisait l’éloge de Michael en le qualifiant de bon père et d’humanitaire.

L’accusation soutient que le tournage de la vidéo « Take 2 » avec Debbie Rowe a été fait sous la contrainte et que si elle ne l’avait pas fait, elle aurait perdu son droit de visite auprès de ses enfants, sa fille Paris et son fils Prince Michael. Debbie Rowe devrait dire au jurés qu’elle s’était engagée « dans une interview préparée à l’avance » et que la mise en jeu de son droit de visite constituait la seule raison pour laquelle elle avait donné cet entretien, a déclaré l’avocat de l’accusation Ron Zonen.

La défense a objecté que ce témoignage faisait partie d’une tactique « désespérée » et qu’il n’était pas en rapport avec les accusations qui pèsent sur le chanteur.

Ron Zonen a pour sa part déclaré que ce témoignage corroborait la version de la mère du jeune accusateur de Michael Jackson qui a, elle aussi, témoigné qu’elle avait été obligée d’apparaître sur une vidéo et avait dû parler à partir d’un script préalablement écrit pour elle.

Brian Oxman ne fait plus partie de l’équipe de défense de Michael Jackson. C’est ce que l’équipe d’avocats de Michael Jackson a annoncé au Juge Lundi sans en indiquer les raisons. Selon certains observateurs, Thomas Mesereau et Brian Oxman auraient eu une discussion très animée. Brian Oxman avait été hospitalisé le mois dernier pour une pneumonie.

infosjeunes.com nous apprend que Queen Latifah actuellement en promotion pour son nouveau film « Beauty Shop » a fait les déclarations suivantes à propos de Michael :

« On est en train de parler de Michael Jackson !’ Ce mec est pour moi le plus grand artiste de tous les temps ! Je vois son influence dans ce que fait Usher. Je vois son influence dans ce que fait Justin Timberlake. Et boom, voici un tube de plus ! Il a influencé des tas de gens et leur a montré comment faire les choses différemment. Il suffit de voir les clips de Thriller ou de Beat It. La première fois que j’ai vu le sol s’illuminer (elle rit) dans la vidéo de Billie Jean, je me suis dit que, décidément, ce mec ne cesserait jamais de m’étonner. »

Le MJNI nous apprend que des bruits de couloir annonceraient un nouvel album de Janet Jackson prochainement intitulé True Lies qui contiendrait une chanson anti-média à propos de son frère Michael.

Cet album serait co-produit par son compagnon Jermaine Dupri et la chanson à propos de Michael s’intitulerait Tell Them Why. Selon allhiphop.com, cette chanson comporterait des featuring de Houston et Chingy.

C’est Brian Barron, ancien agent de la sécurité de Neverland qui a témoigné hier. Selon cette personne, une note interne à Neverland a été publié pendant ses fonctions, interdisant à Gavin de sortir. Il a cependant rajouté que pas un enfant ne sortait sans être accompagné d’un adulte de Neverland.

Pour la réouverture du procès Michael Jackson, ce lundi, c’est l’avocat de Michael Jackson qui a ouvert le bal en contre-interrogeant la mère de Gavin. M. Mesereau lui a ainsi demandé si elle était représentée par un avocat au moment où elle était supposée être contrainte de rester à Neverland…

Cette question n’a pas trouvé de réponse, puisque la mère de Gavin a souhaité ne pas y répondre.