Le prochain rendez-vous incontournable des fans de Michael Jackson en France aura lieu le 12 novembre à l’Abbey Road Institute de Paris avec la présence de Steve Porcaro. Cette nouvelle édition du MJ Music Day organisée par l’association On The Line vous proposera donc de rencontrer l’un des collaborateurs les plus présents dans la discographie du Roi de la Pop.

De l’album Off The Wall à HIStory, en passant par la sublime chanson « Human Nature » qu’il a co-écrite avec John Bettis, il sera extrêmement intéressant de connaître les anecdotes précieuses et les souvenirs du membre du groupe Toto lorsqu’il œuvrait aux côtés de Michael Jackson.

A l’occasion de ce MJ Music Day, Brice Najar nous a accordé l’interview que voici.

Bonjour Brice et merci de nous accorder cette interview pour tous les fans curieux d’en savoir un peu plus sur ce prochain rendez-vous du 12 novembre 2022.

Bonjour François, tout d’abord, merci de m’accorder cet entretien. J’avais fait quelques annonces en forme de Live Instagram, voulant suivre une certaine mode, mais je ne suis pas mécontent de revenir aux fondamentaux car nous avons fait ce type d’entretiens de nombreuses fois pour de nombreux projets et c’est une coutume qui me plait.

Je t’en prie ! Peux-tu nous faire un résumé de tout ce que ce que l’association On The Line a pu organiser cette année ? Quels ont été les points forts et êtes-vous satisfaits de tous vos événements ?

Le Covid avait mis quelques projets en sommeil (il en reste encore…) et le nouvel événement « Making HIStory with MJ » avec Brad Buxer et Michael Prince en faisait partie. Avec une date en avril à l’Abbey Road Institute Paris et une autre aux Dierks Studios à Cologne, nous n’avions jamais fait deux événements aussi rapprochés dans le temps, mais je suis content que nous soyons parvenus à finaliser tout cela. C’était également une première à l’étranger et, symboliquement, ça montre que nous continuons de grandir et d’apprendre après bientôt cinq ans d’existence. Concernant le contenu, le séminaire de Brad et Michael s’étoffe de plus en plus et, objectivement, celui en Allemagne reste le plus intéressant avec quelques surprises. Le temps aidant, suite à une collaboration de plusieurs années, ils sont de plus en plus à l’écoute de nos remarques sur ce que les fans attendent, et c’est de bonne augure pour la suite avec de prochains séminaires.

L’autre grand moment de l’année a été cette projection de Sonic Fantasy en présence de Marcos Cabota, en avant-première dans un cinéma parisien au mois de juin. Nous n’avions jamais fait ce type d’événement auparavant, mais lorsque j’ai commencé à évoquer ce projet avec Marcos, cela me semblait comme une belle façon de nous diversifier, de proposer autre chose aux fans. Ce fut une belle expérience qui nous a permis de découvrir de nouvelles têtes. 2022 reste associée aux 40 ans de l’album Thriller et on se doit de célébrer ce joyau : cet hommage à Bruce Swedien et Michael Jackson par Marcos Cabota se devait donc d’être vu en avant-première par les fans. Nous avons également convié Marcos pour notre date en Allemagne et ce sont les deux seules projections dans un cadre d’événement Jackson car le film est pour le moment diffusé dans des festivals du monde entier, à destination d’un public plus large. Une projection devant des fans était donc une forme de test pour Marcos et c’est un plaisir de voir que les admirateurs du roi de la Pop ont apprécié ce long-métrage.

En 2023, beaucoup seront ravis de le découvrir sur les plates-formes. C’est une année avec un rythme soutenu, et on ne pourra jamais perpétuer ainsi tous les ans, mais j’avais l’envie d’une édition du MJ Music Day à l’automne avec un musicien, malgré ce calendrier déjà bien rempli. J’avais déjà cela en tête bien avant l’annonce du projet Thriller 40, et lorsque ce dernier a été annoncé, c’était idéal de lier cette nouvelle édition à l’actualité, même si je n’ai jamais voulu être dépendant de celle-ci. D’une manière générale, je suis reconnaissant à toute l’équipe On The Line de répondre présente à chaque fois et de n’avoir jamais rechigné à l’effort pour ce calendrier 2022.

Pour le prochain rendez-vous du 12 novembre 2022, je t’avouerai que lorsque tu m’as annoncé que Steve Porcaro serait le prochain invité du MJ Music Day, je me suis dit « Whouaouh, quelle belle prouesse pour Brice que de réussir à faire venir Steve Porcaro.» Peux-tu me dire comment cela a pu se faire ?

Tout d’abord, il faut saluer Jean-Philippe Boisson et Marion Duchemin de l’Abbey Road Institute car lorsque j’ai proposé le nom de Steve Porcaro, ils ont œuvré pour que cette venue soit possible afin de l’accueillir dans les meilleures conditions. J’échange avec Steve depuis de nombreuses années et par cet entretien avec MJ France, je peux tenter d’expliquer ce qui a joué en notre faveur pour qu’il accepte d’évoquer sa collaboration avec Michael Jackson lors d’une conférence. Il a participé à des séminaires de Brad Sundberg aux USA en tant qu’intervenant mais jamais en tant qu’invité principal pour un événement Jackson de ce type. C’est donc une fierté et un honneur car depuis les débuts d’On The Line, c’est forcément un nom que j’avais en tête comme invité potentiel. J’ai fini par franchir le pas, en lui faisant cette proposition l’hiver dernier. Il n’est plus membre de Toto depuis la fin d’année 2019, je me disais donc que c’était le moment opportun et ce fut une joie de découvrir qu’il était ouvert à la discussion. Le calendrier 2022 était déjà rempli comme je l’ai dit plus haut mais l’opportunité de faire venir Steve Porcaro était tellement énorme que je tenais à l’ajouter au programme. Voilà pourquoi, en ce début d’année, j’avais bien précisé qu’un MJ MusicDay aurait bien lieu à l’automne, lorsque nous avions annoncé la venue de Brad Buxer et Michael Prince. Abbey Road m’a bien accompagné et soutenu dans cette démarche. Ce nom d’un studio légendaire, soulignant leur professionnalisme et une bonne réputation, a bien évidemment crédibilisé davantage cette proposition à Steve Porcaro et, je pense que cela a facilité son accord.

Steve Porcaro est ce musicien dont on pourrait énumérer les titres des chansons de Michael Jackson d’Off The Wall jusqu’à HIStory et même avec les Jacksons, Donna Summer (State Of Independance) etc… mais c’est aussi et surtout un membre du groupe Toto que tout le monde connait et dont tu es particulièrement fan. Peux-tu nous parler de cette double passion et à quel point elles communiquent de toutes parts, les autres membres du groupe ayant également été des musiciens de Michael Jackson qui n’ont pas hésité à interpréter « Human Nature » sur scène ?

J’étais fan à part entière de Toto depuis plusieurs années car j’avais découvert le groupe en lisant les crédits des albums de MJ. Beaucoup de membres du forum ont dû me prendre pour un porte-parole du groupe à les citer si souvent dans mes posts (rires…). Durant les années 2000, j’avais donc pu apprécier de voir sur scène David Paich, Steve Lukather et Greg Phillinganes comme proches collaborateurs de Michael. Ce n’était pas mon seul but car j’ai appris à aimer ce répertoire rempli de nombreux tubes, mais ça ajoutait un certain charme à l’expérience. Tu peux donc imaginer combien j’ai été heureux d’apprendre le retour de Steve Porcaro en 2010 après 23 ans d’absence dans le groupe. C’est donc plein d’enthousiasme que j’ai créé un groupe Facebook pour que le groupe interprète « Human Nature » sur scène, d’autant que le décès de MJ était assez récent à l’époque. C’était un rêve de fan qui illustrait parfaitement le lien entre MJ et Toto, comme un bel hommage, et tellement légitime alors que Steve Porcaro retrouvait le groupe après une longue absence. Pour les quelques dates de 2010, ça n’avait malheureusement pas abouti, mais j’avais relancé le lien du groupe pour les dates de l’été 2011. En me rendant à la première à Bruxelles, j’avais eu la surprise de découvrir que mon vœu avait été exaucé.

C’était la période où j’étais très actif sur MJFrance et ça a été un premier fait d’arme, me montrant que les choses sont possibles, que les rêves ne sont pas inaccessibles. Si je relisais mon premier livre, « Itinéraire d’un Passionné », je pense que je l’écrirais différemment aujourd’hui, mais le chapitre « Human Nature » est une exception car j’aime me souvenir de cette anecdote. Si cela n’avait pas été le cas, je ne sais pas si j’aurais eu cette volonté et cette foi dans mes projets, et je l’interprète comme une sorte de déclic. Entendre « Human Nature » sur scène avec cette programmation de synthétiseur par Steve Porcaro, comme on l’entend dans la version studio, j’en aurai toujours des frissons.

Lors d’une précédente interview, tu nous avais dit que tu avais pu rencontrer Steve Porcaro et lui présenter un ou plusieurs de tes ouvrages ? Quels étaient-ils et quelle a été sa réaction ?

Je me suis rendu à plusieurs concerts de Toto et je n’ai pu résister à faire quelques sessions en Meet & Greet. J’avais ainsi pu faire signer des disques de Michael Jackson aux membres qui avaient participé à ces différentes sessions. En 2013, j’avais également transmis quelques chapitres traduits de mon premier livre pour me présenter en tant qu’auteur, et déjà à ce moment-là, j’avais senti Steve Porcaro comme étant le plus réceptif. J’ajouterais qu’en tant que passionné de l’univers Jackson, j’ai pu me démarquer et avoir cette image lors de ces rencontres du groupe avec son public. Il faut dire que la majorité des fans de Toto ne prête pas spécialement attention aux collaborations avec le Roi de la Pop. Cela a pu contribuer à me sortir du lot car j’avais cette réputation de fan de MJ parmi les admirateurs de Toto (mais l’inverse est également valable !). En 2015, lors de la préparation de « Let’s Make HIStory », c’est par une lettre donnée à un Meet & Greet (à New York !) que j’ai demandé aux membres du groupe de participer, et une nouvelle fois, Steve Porcaro a été le plus réceptif en acceptant un entretien pour le livre. Nous avons même fait une photo tous les deux ce jour-là, avec mon vinyle de « HIStory », pour illustrer le livre, en plein milieu d’une file d’attente pour avoir sa photo avec le groupe. Nous n’étions pas dans les clous pour suivre le protocole d’un Meet & Greet, mais par ce traitement de faveur, j’avais déjà senti sa confiance et son respect pour mon travail.

Quelques mois plus tard, mon site venait d’être créé et j’ai réalisé une chronique pour son album solo. Recevoir un mail de sa part afin de me remercier a été une belle surprise et la confirmation que nos échanges pouvaient perdurer. C’est donc plein d’enthousiasme que j’ai pris ma place pour une date à Lyon en 2018, lors d’une tournée célébrant les 40 ans du groupe. Sans doute mon meilleur souvenir en lien avec Toto, et je ne ferai rien pour le détrôner. Lorsque tu assistes au soundcheck et que Steve Porcaro te fait un signe après que Toto ait joué « Beat It », tu as le sentiment du devoir accompli. Sans oublier le fait d’être dans sa liste d’invités pour aller le rencontrer en coulisses après le show. J’avais déjà fait transmettre un livre par voie postale à Los Angeles mais l’envie d’en donner un à main propre s’est imposée dans ce contexte. Ce ne sont que de petites graines semées dans le temps par un fan mais qui ont contribué à le faire venir en France aujourd’hui.

« Human Nature » est sans doute l’une des plus belles chansons du répertoire de Michael Jackson si bien que le grand Miles Davis en était tombé amoureux. Mais Steve Porcaro est présent dans la discographie de Michael Jackson dès l’album Off The Wall où on le retrouve au synthé sur les titres « Girlfriend » et « It’s The Falling In Love ». En plus de « Human Nature » dont il est l’auteur de la musique, on le retrouve dans l’album Thriller sur les titres « Baby Be Mine », « The Girl Is Mine », « Beat It » et « The Lady In My Life ». Steve Porcaro a donc vite rejoint le carnet d’adresses de Quincy Jones et de sa « Dream Team », les musiciens qu’il qualifiait de « tueurs ». Penses-tu qu’il est l’un des musiciens les plus importants que ce soit en qualité ou en longévité, qui a accompagné Michael Jackson tout au long de sa carrière ?

Sans aucun doute ! On parle d’une époque révolue où les meilleurs musiciens du monde se retrouvaient en studio pour enregistrer un album. C’était le talent de Quincy Jones de caster tel ou tel musicien pour le pousser dans ses retranchements et offrir ainsi la meilleure performance selon la chanson. Parfois, j’écoute « Beat It » à un volume très élevé rien que pour savourer l’intro de Jeff Porcaro à la batterie qui dégage à la fois une technique, une puissance et une certaine maîtrise. Le jeu au piano de David Paich offre également quelque chose de spécial et je pourrais citer l’intro de « I Just Can’t Stop Loving You » pour le démontrer. Comme tu le dis, c’est bien d’une dream team qu’il s’agit et Steve Porcaro en faisait partie avec ses programmations de synthétiseurs. D’ailleurs, son travail sur Off The Wall lui permettra de rentrer dans le cercle de Quincy et d’être crédité également pour d’autres artistes comme les Brothers Johnson ou Donna Summer. C’est fort logiquement qu’il a continué à être présent après Thriller, en témoignent ses productions sur Victory. Il rempilera pour Bad, Dangerous et HIStory, et Michael avait une grande confiance en lui, au point de le laisser travailler en toute autonomie à la Hit Factory avec un ingénieur du son à disposition, en témoigne son travail sur « Little Susie ». Il a tout de même rejoué et programmé le son de chaque instrument de l’orchestre symphonique car Michael avait modifié la tonalité. Cette anecdote en dit long. Il s’agit d’un proche collaborateur qui aura rempli les rôles de musicien, programmeur, arrangeur, compositeur et producteur sur 6 albums. J’ajouterais que Steve a continué à collaborer avec Michael après HIStory car il a également joué sur « Beautiful Girl ». Avec Brad Buxer, il y avait cette volonté de reproduire un travail de qualité comme celui de « Stranger In Moscow ». Même si la chanson n’a pas été finalisée par des paroles de Michael, on peut ressentir tout le travail réalisé au niveau instrumental.

« Human Nature » a toujours été un moment attendu par les fans lors des concerts car on peut définitivement dire que ce n’était vraiment pas une chanson comme les autres. Michael devait être de cet avis puisqu’il mettait tout son cœur et son âme à l’interpréter sur scène. C’est certainement la chanson la plus prenante de This Is it, et surtout ces quelques secondes qui terminent le générique de fin. Est-ce que tu peux nous dire si tu sais déjà ce qui est prévu pour ce rendez-vous avec Steve Porcaro et pour ce titre en particulier ?

Si « Human Nature » n’était pas évoquée ce samedi 12 novembre, ce serait un peu comme si « Billie Jean » était absente d’un concert de Michael Jackson. Pour être honnête, avec Steve, nous avons abordé quelques aspects de la conférence mais c’est loin d’être finalisé car, en premier lieu, nous avons dû traiter la logistique et finaliser certains détails pour sa venue à Paris. Je ne l’ai donc pas interrogé au sujet de « Human Nature » tant c’est une évidence et qu’elle doit être l’une de ses plus grandes fiertés. Il faut savoir que Steve Porcaro souhaite que les fans soient ravis de cette expérience, au point de me demander s’ils avaient des attentes particulières. Je connais bien ses nombreuses contributions pour Michael, donc je sais que le contenu de son séminaire ne peut être que de qualité. Il est bon de préciser que je reste toujours à ma place face à nos invités. J’aime échanger et donner des suggestions sur le programme, et si je sens qu’elles semblent pertinentes pour mon interlocuteur, j’en suis heureux. Face à des génies de la musique, il faut rester humble, savoir suggérer sans chercher à imposer des idées et j’ai toujours fonctionné ainsi pour les projets du MJ MusicDay.

Steve Porcaro, c’est aussi « For All Time », cette belle chanson inédite parue en 2008 sur Thriller 25 mais surtout « Chicago 1945 » au sujet de laquelle il ne tarit pas d’éloges dans ton livre « Let’s Make HIStory» où il déclare posséder la démo originale en multi-tracks, plus ce que Michael Jackson avait ajouté ensuite. Ce rendez-vous s’annonce donc incontournable et surtout très prometteur. Les fans sont-ils en droit de rêver ?

On sait combien « For All Time » est aimée des fans sans forcément être connue du grand public comme elle le mériterait. C’est un titre que j’affectionne de mon côté car les autres membres de Toto dont Jeff Porcaro, le batteur du groupe et frère de Steve (décédé en 1992), sont également présents. Il faudrait forcément qu’elle soit évoquée dans le séminaire. J’avais interviewé Michael Sherwood, le parolier de la chanson et proche collaborateur de Steve, pour mon site, mais il est décédé depuis malheureusement. Lorsque des journalistes musicaux interrogent Steve Porcaro au sujet de Michael Jackson, les questions portent forcément sur « Human Nature ». Le fait d’être dans un événement réalisé pour les fans de Michael Jackson permet donc d’évoquer un titre comme « For All Time » et de l’interroger à ce sujet. C’est une occasion unique qui se présente à nous, et c’est l’un des attraits d’une édition du MJ MusicDay.

Concernant « Chicago 1945 », elle a été enregistrée entre Thriller et Victory, ce qui a de quoi alimenter de nombreux fantasmes à son sujet. Tu fais bien de rappeler cet entretien que nous avons réalisé pour le livre car cet inédit était un sujet important à aborder. On peut ressentir tout son enthousiasme et sa fierté à son sujet, et rien qu’à l’entendre en parler, je me souviens que ça donnait envie de la découvrir. J’avais également apprécié qu’il me raconte que ce surnom de « Yada » donné par Michael était lié à cette chanson. Cela me rappelle le fait d’avoir souri en parcourant le livret d’un album de Toto datant de 1995 et en découvrant dans les remerciements le nom de Steve « Yada » Porcaro. Pour tenter de répondre à ta question, je dirais que je rêve déjà moi-même depuis très longtemps, alors je ne vais pas décourager les fans de le faire également. C’est pour tenter de les faire rêver et de leur apporter un peu de magie, en présence des collaborateurs de Michael Jackson, que le MJ MusicDay et On The Line existent. Continuez de rêver, l’univers du Roi de la Pop est en chacun de nous, et il reste encore des choses à célébrer ensemble. On vous donne donc rendez-vous le 12 novembre à l’Abbey Road Institute avec le grand Steve Porcaro !

Merci Brice pour cette interview et surtout merci pour tous les beaux événements que l’association On The Line et toi organisez depuis pas mal de temps maintenant. Rendez-vous donc est donné aux fans pour le 12 novembre avec Steve Porcaro.

Les informations concernant la billetterie vous seront données prochainement.

La convention européenne Michael Jackson intitulée Kingvention qui a lieu à Londres depuis 2015, fait son retour ces 17 et 18 septembre 2022 à The Shaw Theatre / Pullman de Londres St Pancreas.

Si la Kingvention donne l’opportunité pour les fans de Michael Jackson de se retrouver enfin entre eux, elle leur permet également de prendre plaisir à retrouver régulièrement des personnes ayant travaillé avec le Roi de la Pop.

Les artistes annoncés pour cette édition 2022 sont Lavelle Smith JR, Bill Bottrell, Kevin Dorsey et Allan M Scanlan. A noter également la présence de plusieurs influenceurs comme Hector Barjot et Brice Najar.

Toutes les infos utiles sont sur le site de la Kingvention et l’achat des billets se fait ici.

A suivre également sur Facebook.

L’association On The Line a annoncé hier que plusieurs événements seront organisés en cette année 2022.

Un MJ Music Day aura lieu au mois d’octobre. Le projet avance bien et l’association communiquera à ce sujet au mois de juin prochain, certainement dans un live sur instagram comme celui d’hier. Une date précise et un lieu seront alors annoncés, tout comme le nom de l’invité du MJ Music Day qui n’est jamais venu lors d’une précédente édition.

Si vous venez d’avoir la réponse à la question de savoir s’il y aura bien un MJ Music Day en 2022, sachez qu’un nouveau type d’événement aura lieu également cette année et s’intitulera « Making HIStory with MJ ».

Deux dates sont programmées pour 2022. Pour la première fois à l’étranger le week-end du 25 juin aux Dierks Studios de Cologne en Allemagne et auparavant, en ce qui nous concerne, le 16 avril 2022 à l’Abbey Road Institute de Paris (Suresnes).

La conférence « Making HIStory with MJ » avec la présence de Brad Buxer et Michael Durham Prince, pourra accueillir une cinquantaine de personnes. Pour qu’un maximum de personnes puisse en profiter, une session aura lieu le matin et une autre l’après-midi. La durée de la conférence est de quatre heures.

Michael Durham Prince et Brad Buxer devant le public de Lille (18/11/2018).

La billetterie sera lancée le 17 janvier 2022 pour les adhérents de l’association On The Line et le 20 janvier 2022 pour tout le monde.

  • Les conditions sanitaires en vigueur seront mis en place le jour des conférences.
  • Les téléphones portables seront bloqués pour «  Making HIStory with MJ  » tout comme pour l’édition d’octobre du MJ Music Day car il y aura également du contenu inédit.
  • Pour les personnes qui ne comprennent pas l’anglais, sachez qu’il est toujours possible lors de ces événements, d’avoir une traduction pour un groupe en aparté.
  • Concernant la conférence « Making HIStory with MJ » et contrairement au MJ Music Day, il n’y aura pas de stand de vente de collectors.

Sources: Brice Najar / Association On The Line.

A l’occasion du MJ Music Day qui a eu lieu le 9 octobre dernier à Paris, Hector Barjot a pu réaliser une interview de Brice Najar, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à Michael Jackson dont Book On The Dance Floor est le dernier. Brice Najar est également président de l’association « On The Line » , organisatrice du MJ Music Day.

Vous pouvez voir cette interview sur You Tube ou ci-après.

Le MJ Music Day qui aura lieu le 9 octobre prochain à Paris vous proposera de découvrir le témoignage de Morris Pleasure qui a collaboré avec Michael Jackson et qui évoquera les souvenirs de sa participation aux répétitions de « This Is It ». Vous pourrez profiter également de son showcase, à la basse et au clavier, en compagnie de la chanteuse Kedma.

Auparavant, vous pourrez assister à la présentation du livre “Book On The Dance Floor” de Brice Najar avec la présence et le soutien de Christophe Boulmé. L’occasion de revenir sur la carrière de Michael Jackson lors de la période HIStory.

Attention ! Il ne reste que 10 places disponibles et les réservations se font ici sur le site de MJ Music Day.

En cette triste date du 25 juin, il est bon de se recueillir et d’honorer la mémoire de Michael Jackson.

C’est ainsi que Brice Najar a souhaité publier du contenu allant dans ce sens et se souvenir de l’homme qu’il était : celui qui nous a accompagnés par sa magie.

Brice vous propose donc aujourd’hui une interview d’ Adrian Grant que vous pouvez retrouver ici en version française et ici en version anglaise. De son côté, Christophe Boulmé a eu la gentillesse d’ouvrir ses archives et d’offrir une photo d’Adrian et de Michael sur le tournage de Stranger In Moscow.

Le livre Book On The Dance Floor (Let’s Make HIStory In The Mix) de Brice Najar est disponible en langue espagnole depuis le 11 juin. La traduction a été réalisée par Marisa Ramirez et vous pouvez vous le procurer chez Amazon.fr.

Nous vous rappelons qu’il est naturellement disponible en langue française mais également en langue anglaise.

Pour les fans qui résident en Espagne, le livre est également disponible en langue espagnole chez Amazon Espagne.

Suite à notre info du 7 décembre dernier concernant la sortie du tout nouveau livre de Brice Najar, nous savons que pas mal de fans se sont précipité à commander Book On The Dance Floor sur Amazon.fr.

MJFrance vous propose aujourd’hui une interview exclusive de son auteur, afin d’en savoir plus sur ce nouvel ouvrage qui fait du bien à lire en cette période morose et qui fera très certainement un très beau cadeau de Noël pour les fans de Michael Jackson.

Interview de Brice Najar:

Bonjour Brice,

Après plusieurs ouvrages sur Michael Jackson, nous aurions pensé qu’avec ton livre Let’s Make HIStory, tu avais un peu fait le tour de la question concernant le témoignage des collaborateurs de Michael Jackson. Or, tu reviens une fois de plus avec cette fois-ci Book On The Dance Floor, un livre consacré à l’album « Blood On The Dance Floor » sorti en 1997. Peux-tu nous raconter comment ce projet t’est venu en tête ?

Bonjour François !

En fait, au sujet de ce « tour de la question », j’ai eu le sentiment de l’avoir fait après chaque livre et puis, le temps fait son œuvre, les idées viennent à l’esprit et on se dit au moment de rempiler, « pourquoi pas ?! ». Pour ce nouveau livre, l’idée m’est venue pendant mes vacances d’été il y a deux ans. Je vis en Savoie alors la Suisse est pour moi une destination assez accessible. J’en ai profité pour me rendre à Montreux pour la première fois, hors cadre de son festival. J’ai particulièrement apprécié de visiter le studio de Queen et la maison de Charlie Chaplin qui sont devenus des musées. J’avais alors réalisé pourquoi ces artistes étaient venus se ressourcer en ce lieu, tant il est apaisant. Forcément, j’ai également eu une pensée pour Michael qui était venu travailler sur la chanson « Blood On The Dance Floor » dans ce studio, non sans aller rendre visite à la famille Chaplin dans son manoir. Je trouvais ça intéressant qu’il soit venu en ces lieux alors que le HIStory Tour faisait une pause de quelques mois. La quiétude et la beauté de Montreux m’inspiraient, au point de vouloir écrire à ce sujet. Et là, je me suis dit, pourquoi ne pas écrire un livre sur ce projet d’album « Blood On The Dance Floor ». Le sujet est bien plus vaste que ce séjour à Montreux mais la cité helvétique a été un déclic, le point de départ de ma réflexion.

Pour beaucoup de fans, « Blood On The Dance Floor » n’est pas considéré comme un véritable album mais plutôt comme un mélange de titres inédits, de chansons qui figurent dans le long métrage Ghosts et de quelques surprises. Penses-tu qu’il s’agit d’un véritable album et comment le considères-tu ?

J’ai une tendresse particulière pour ce disque car, au risque de me répéter, cette période HIStory reste pour ma part la plus belle. De tous mes achats d’album, c’est celui que j’ai le plus apprécié car il accompagnait le concert du HIStory Tour auquel j’allais assister quelques semaines plus tard. Evidemment, avec seulement cinq titres réalisés par Michael, on ne peut pas le considérer comme un album à part entière. Pourtant, je le vois comme un cadeau de MJ à ses fans, comme s’il ouvrait son coffre d’inédits pour notre plus grand plaisir. On peut alors le percevoir comme quelque chose de très positif, alors que sa thématique reste assez sombre. Un projet fascinant et complexe comme l’était la personnalité de Michael. J’avais donc envie d’enquêter sur cet ovni, tel un objet à part dans cette riche discographie. Je trouve plus intéressant de faire un livre sur un sujet qui peut paraitre inattendu pour beaucoup lorsqu’on sait que c’est davantage « commercial » et convenu de traiter des énièmes biographies.

Comment as-tu découvert cet album qui est sorti de nulle part et quelle a été ta réaction à sa première écoute ?

Comme beaucoup de fans français, j’ai eu l’information avec le numéro 21 de Black & White. Voilà pourquoi l’univers de ce disque est très lié au magazine dans mon esprit. Quand j’y repense, on planait totalement à cette époque ! J’attendais donc ce nouveau disque avec impatience. L’album est sorti le mercredi 14 mai 1997, j’avais 18 ans depuis tout juste une semaine. Gros coup de chance, et je n’ai jamais su pourquoi, tous mes professeurs étaient absents ce jour-là. J’ai donc pu aller acheter l’album dès le matin et passer ma journée à l’écouter. J’avais enregistré « Ghosts » une semaine plus tôt quand il était passé sur Canal +, donc j’étais totalement dans l’ambiance mais j’ai pu découvrir « Morphine » et « Superfly Sister ». Je n’ai pas vraiment prêté attention aux remix mais dès les premières écoutes des cinq titres, j’étais totalement conquis par le concept. Michael venait de monter les marches du Festival de Cannes, il allait entamer la seconde partie de la tournée tandis que la presse (c’est l’impression que j’avais) n’avait pas de commentaires négatifs à ce moment-là, contrairement à la sortie d’HIStory. Franchement, les conditions étaient optimales pour apprécier cette parution de Blood On The Dance Floor.

Après Let’s Make HIStory, le lecteur doit certainement s’attendre au même concept pour Book On The Dance Floor. Peux-tu nous dire si le principe est le même ou si cela diffère du précédent ouvrage ?

Le concept des interviews a bien fonctionné pour Let’s Make HIStory. Ce fut un beau challenge pour moi à l’époque car auparavant, je n’avais pas tellement d’expériences dans ce domaine. Finalement, j’ai pris mes marques avec l’aide de Laetitia, ma compagne, et je continuerai à en réaliser autant que possible. Aujourd’hui, cette fonction fait partie de mon bagage, au point de publier également des interviews pour mon site web. Je voulais donc réaliser des entretiens pour Book On The Dance Floor : le lecteur qui s’attend à une sorte de suite du précédent livre n’aurait pas compris que je ne le fasse pas. Toutefois, ça m’avait manqué de rédiger moi-même des chapitres et je ne voulais pas que cette étiquette d’intervieweur prenne le pas sur celle de l’auteur. Les différents chapitres sont parfois des entretiens bruts, parfois des textes rédigés. Vous retrouverez donc des entretiens de personnes qui ont croisé le chemin de Michael Jackson, mêlés à mes souvenirs personnels. Un concept original, je pense.

De notre point de vue, Morphine est une chanson qui sort du lot dans cet « album ». Elle n’a strictement rien à voir avec toutes les chansons de Michael Jackson et de plus, elle est autobiographique. Est-ce qu’un paragraphe de ton livre lui est consacré et est-ce qu’il en est de même pour chaque chanson inédite de cet album ?

Oui, chaque chanson a droit à un ou plusieurs chapitres, que ce soit sous forme d’entretien ou de texte rédigé. Morphine méritait d’être abordée de façon approfondie, au point d’être traitée dans un chapitre comprenant mon ressenti, mon analyse de la chanson, non sans avoir ajouté deux entretiens avec des collaborateurs. J’ai écrit tout cela en plein confinement, écoutant la chanson en boucle pendant plusieurs jours, dans une sorte d’isolement. J’avais conscience que c’était un sujet important, et je pense que c’est le chapitre qui m’a demandé le plus de travail. Je ne sais pas si le lecteur ressentira ce fait mais c’est ainsi que je l’ai vécu.

Avec ce nouvel ouvrage, as-tu pu entrer en contact avec de nouveaux collaborateurs dont les témoignages ne figurent pas sur Let’s Make HIStory. Peux-tu nous dire qui sont ces collaborateurs, comment tu les as contactés et quelles ont été leurs réactions ?

J’avais revu Thomas Bähler à Montreux l’été dernier. Nous avions passé la journée ensemble avant le concert de Quincy Jones le soir-même. Symboliquement, c’est à quelques mètres des Mountain Studios que je lui ai demandé s’il accepterait de rédiger ma préface. C’est quelqu’un qui m’a encouragé depuis mes débuts et je tenais à ce que soit lui pour cette tâche. Il a accepté bien volontiers et nous sommes allés directement devant la porte du studio pour poser ensemble, comme c’est illustré dans le livre.

Au sujet des entretiens, forcément, j’avais envie de contacter des collaborateurs qui n’avaient pas participé à Let’s Make HIStory. A titre d’exemple, je peux le dire aujourd’hui, j’ai regretté de ne pas réussir à rentrer en contact avec l’équipe de Jimmy Jam & Terry Lewis de Flyte Tyme Productions pour le précédent ouvrage. Cette firme ayant produit « Is It Scary » et « Scream Louder » (le seul remix assuré par la même équipe que la version originale, je me permets donc de le citer !), j’ai tenté de contacter un de ses membres. Cette fois, j’ai réussi avec la participation du programmeur Jeff Taylor. Il m’a donc raconté en détail la venue de Michael à Minneapolis avec beaucoup d’enthousiasme. Je suis content d’avoir pu aborder ce sujet.
Cependant, ce ne sont pas forcément des musiciens qui ont participé cette fois-ci. J’ai pu interviewer Kiera Chaplin, afin de parler de la visite de Michael au manoir de sa famille. Une façon de dire que ce nouveau livre traite également de l’aspect humain et de l’ambiance lorsque le disque a été travaillé.
J’aime garder un peu de suspense au sujet des collaborateurs présents dans le livre mais je peux quand même révéler qu’il y a tout de même un musicien qui offre un nouvel entretien et complète celui de Let’s Make HIStory. Je ne pouvais pas ne pas contacter à nouveau Brad Buxer, d’autant qu’il est omniprésent tout au long du livre, tellement son rôle est important dans ce projet Blood. J’en ai également profité pour écrire au sujet de ma relation avec lui, tant sa confiance et son amitié me touchent profondément.

Les années Blood On The Dance Floor correspondent aux années Black & White, le très célèbre magazine français consacré à Michael Jackson. Peux-tu nous expliquer ton choix d’avoir contacté Laurent Hopman et Christophe Boulmé pour ton nouveau livre ?

Cette période était extraordinaire et je suis persuadé que le magazine a contribué à tout cela. C’était un bonheur de lire Black & White, surtout avec une tournée à venir et une actualité assez chargée. Nous ne nous en rendions pas compte à l’époque, mais c’était la dernière promotion de qualité pour un album de Michael ! Voilà pourquoi je souhaitais aborder tout cela dans le livre. Le meilleur moyen de le faire était de contacter les anciens membres de son équipe que sont Christophe et Laurent. Je suis assez fier de voir leurs noms impliqués dans mon projet car si on m’avait dit cela à l’époque, je ne l’aurais jamais cru. Durant de nombreux chapitres, je prends le temps d’expliquer mes choix et la direction que j’ai souhaité prendre, c’est dans ce cadre que je raconte mes propres souvenirs. Ainsi, je rends hommage à cette équipe de français qui a vécu des choses extraordinaires. J’ai tenté de le faire de nombreuses fois mais, sincèrement, c’est ce livre qui offre le résultat le plus abouti. Au sujet de Laurent, il a été la première personne que j’ai contactée. Nous avons pu aborder l’album et ses coulisses et offrir un témoignage différent de celui d’un musicien. De son côté, Christophe était déjà très pris avec son propre livre. Je lui suis donc reconnaissant d’avoir pris de son temps pour le mien. Il m’a permis d’aborder l’univers de Ghosts qui est, selon moi, indissociable de Blood On The Dance Floor. Je le remercie également de m’avoir ouvert ses archives et de m’avoir laissé disposer de quelques photos inédites du HIStory Tour.

Au sujet des photos, peux-tu nous en dire davantage ? Est-ce que l’on y trouvera que des sujets en relation avec l’album Blood On The Dance Floor ou y aura-t-il d’autres choses encore ?Outre les photos de Christophe, vous pourrez découvrir des photos de Steven Paul Whitsitt. Ce dernier m’avait demandé de l’aider à choisir les photos qui seraient présentées au MJ MusicDay à Lyon. Dans cette sélection, j’ai pu remarquer certains clichés et je suis content d’avoir eu son accord pour les utiliser dans le livre. C’est ainsi que j’ai choisi la couverture, ainsi que de nombreux portraits qui seront visibles en pleine page. Il y aura également des photos offertes par les participants comme c’était le cas pour Let’s Make HIStory. Cependant, la présentation de Book On The Dance Floor se veut plus ambitieuse et aboutie dans ce domaine. On est loin de mon premier livre il y a 7 ans dans lequel il m’était impossible d’avoir des photos à disposition… (rires…)

Au niveau des sujets en lien avec Blood, il y aura bien évidemment Ghosts, sans oublier le HIStory Tour. C’est pour cette raison que j’ai souhaité faire un entretien avec un des protagonistes présents sur les trois tournées solo et ainsi, aborder Michael Jackson en tant qu’artiste de scène. Je n’aime pas dévoiler trop de choses mais j’ai également voulu parler de mon concert vécu à Lyon. J’ai donc fait une revue, 23 ans après, afin d’immortaliser tout cela. Je me dis que ceux qui ont eu cette chance comme moi pourront revivre l’instant. Pour ceux qui ne se sont pas déplacés au concert, j’avais envie de partager cette émotion. J’ai pu documenter tout cela et je remercie mon ami Cédric Michon de m’avoir offert ses photos prises pendant le concert. Pour l’anecdote, j’ai également ajouté ma photo avec Brad Buxer et Michael Prince au Stade Gerland l’année dernière, tel un pèlerinage.

La couverture du livre a été réalisée par Nicolas Keller d’ActarusProd, ainsi que la mise en page. Peux-tu nous en dire plus à son sujet ?

Les travaux de Nicolas ont été nombreux dans notre communauté de fans ces dernières années. Je savais donc que tout allait rouler lorsqu’il a fait la mise en page de Let’s Make HIStory. C’est un professionnel, mais également un fan et cela lui permet de savoir exactement ce que tu souhaites pour la mise en page d’un livre lié au Roi de la Pop. C’est un gain de temps énorme, car tu peux trouver un bon graphiste mais ce n’est pas pour autant qu’il comprendra ta vision en tant que personne extérieure au monde Jackson. Pour Book On The Dance Floor, j’avais donc toutes les raisons de le contacter à nouveau. Comme dit plus haut, lorsque tu peux utiliser des photos de deux photographes de MJ, tu sais que tu dois mettre la barre très haute et je n’avais pas besoin de le dire à Nicolas. Il s’est totalement investi, voulant s’imprégner de l’univers de l’album. C’était rassurant de savoir que je pouvais compter sur lui. D’autant qu’il a été très disponible : je dois avouer que je lui ai demandé de nombreuses modifications et corrections et il a toujours répondu présent.

Chez MJFrance, nous savons à quel point tes ouvrages sont essentiels à qui voudra vraiment connaître les coulisses des enregistrements des chansons de Michael Jackson et nous te remercions pour cette interview. Aurais-tu envie de t’adresser aux fans qui lisent ces quelques lignes et qui pourraient encore hésiter à acheter Book On The Dance Floor ?

Si vous avez aimé Let’s Make HIStory, vous ne serez pas déçu par ce nouveau livre. Des entretiens inédits avec des collaborateurs seront accessibles. J’ai également mis une part de moi-même et chaque fan pourra s’identifier à ces lignes. J’ai évoqué plus haut la préface de Tom Bähler et j’aimerais également parler de la postface de Matt Forger. Je souhaitais collaborer avec lui depuis des années et c’est enfin chose faite. Il offre un texte très détaillé sur sa collaboration avec Michael durant le projet Blood. Il aborde de nombreux aspects autant humains que techniques, et sans lui mon livre n’aurait pas été aussi abouti. J’ai cette fierté d’avoir le soutien de nombreux collaborateurs qui ont compris ma démarche. J’ai conscience que je n’aurais jamais pu réaliser tout cela à moi seul et au fur et à mesure que mon réseau s’est agrandi, j’ai pu offrir un résultat bien plus riche. C’est un concours de circonstances lié à plusieurs années de travail et à une compagne, fan également, qui me soutient dans ma passion. Book On The Dance Floor est le fruit de 7 années à aborder Michael en tant qu’auteur, via des livres, articles et un site web. Certains m’ont déconseillé de le publier en pleine crise du Covid. Je leur ai dit que c’est justement maintenant que les fans ont envie de se changer les idées. Certains étaient surpris de mon sujet, je leur ai répondu qu’ils ne soupçonnaient pas tout ce que représente cette année 1997 pour Michael. Ce livre ne vous laissera pas indifférent, et j’ajouterais une conclusion inspirée d’une citation de Kennedy : Ne vous demandez pas ce que l’Estate peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pourriez faire pour perpétuer l’héritage de Michael Jackson…

Merci à Brice Najar pour nous avoir accordé cette interview.

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