mj2004 nous transporte cette semaine en Hollande avec ce 45 Tours vinyle des Jacksons sorti en 1977 chez EPIC. Ce vinyle intitulé Goin’Places est extrait de l’album du même titre et comporte deux titres.
-Goin’Places -Do What You Wanna
-Référence : EPC 5732 EPIC -Année : 1977 -Pressage : Holland -Estimation : 20 euros environ
Questions du Mardi :MJFrance et les Edtions de la Lagune organisent un jeu afin que vous puissiez gagner un exemplaire du livre de David l’Hermitte « Michael Jackson L’homme Invincible ».
Durant toute la semaine, MJFrance vous posera plusieurs questions sur Michael Jackson et un tirage au sort parmi les bonnes réponses désignera les gagnants.
Vous pouvez donc tenter votre chance chaque jour de la semaine (mais une seule fois par jour) afin d’avoir le plus de chances de gagner. Un tirage au sort parmis les gagnants aura lieu chaque jour avec annonce des gagnants en fin de jeu.
Une fois que vous avez les réponses du jour, il vous faudra nous envoyer un e-mail à mjfranceteam@mjfrance.com avec les réponses aux questions et en mentionnant en objet du courriel le jour correspondant aux questions. Exemple « Questions du Lundi ».
Après les questions du Lundi, voici les questions deu Mardi. En cas de doute ou de dificulté, n’hésitez pas à consulter les différentes rubriques d’ MJFrance afin de trouver les réponses aux questions…
Questions du Mardi :
1. Quelle est la date de naissance de Michael Jackson ?
2. Quel a été le meilleur classement de la chanson « Billie Jean » dans les charts (Hit-Parades) aux Etats-Unis ?
Voici maintenant pour vous et en exclusivité, un deuxième extrait du livre « Michael Jackson L’homme Invincible » :
Anthony Pellicano, détective privé engagé sur l’affaire Chandler, a déclaré après coup : « Personnellement, je suis contre le principe de payer quoi que ce soit dans une affaire de chantage, comme c’était le cas dans l’affaire Michael Jackson puisqu’il s’agissait d’une tentative d’extorsion de fonds. Mais quoi qu’on en pense, il est parfois moins coûteux, à tous les niveaux, de payer quelqu’un pour qu’il disparaisse plutôt que de l’affronter avec les moyens que la justice met à notre disposition. Les célébrités sont vulnérables. Les affaires n’aboutissent que rarement a des procès, mais qu’importe, le mal est fait. Même lorsque l’on est innocent, il est parfois plus judicieux de mettre un terme au scandale le plus vite possible et par tous les moyens. »…
Le producteur David Gest se prépare à monter sur les planches pour une comédie musicale basée sur sa vie. Le spectacle, intitulé « David Gest is Nuts » (traduisez « David Gest Pête les Plombs »), débutera au théâtre Hammersmith Apollo de Londres le 20 février prochain, pour ensuite partir en tournée à travers l’Angleterre. Les bénéfices des deux premières représentations seront reversés à Caudwell Children, une association d’aide aux enfants malades.
Michael Jackson a réagi à l’annonce en déclarant: « Jamais nous n’aurions imaginé voir David Gest chanter et danser en public un jour. Maintenant il s’entraîne à faire des cascades et à danser avec des personnes de petite taille. Dans la mesure où il ne sait justement ni chanter ni danser, on a hâte de voir jusqu’où il compte pêter les plombs sur scène! »
Le show verra la participation exceptionnelle d’artistes tels que Gloria Gaynor ou Shalamar, qui viendront chanter certains de leurs tubes. Tito Jackson commente: « Michael et moi sommes petrifiés à l’idée d’entendre David chanter avec autant d’artistes de légende! Ce qui est sûr, c’est que personne ne risque de s’ennuyer pendant son spectacle! »
Des clichés inédits de la séance photo avec Matthiew Rolston viennent d’être mis en ligne sur le site d’EbonyJet, accompagnés d’une vidéo de Michael en interview sur le tournage du clip Beat It. A voir d’urgence!
Voici quelques déclarations de Bryan Monroe (directeur de la publication du magazine Ebony qui s’est entretenu avec Michael Jackson) faites le 9 novembre dernier:
Les gens spéculent énormément sur son visage, ses changements physiques, professionnels et émotionnels. Chez Ebony, nous avons préféré prendre le temps d’analyser le personnage de plus près, de voir qui il est aujourd’hui, surtout qu’il aura 50 ans l’année prochaine – en août. Et entre nous, je crois que ceux qui ont grandi avec sa musique auront beaucoup de mal à se dire que Michael Jackson a réellement cet âge-là. Voilà pourquoi on a voulu creuser, découvrir ce qu’il était devenu, maintenant qu’il est père de trois enfants, qu’il traverse une importante transition professionnelle et qu’il commence tout juste à revenir au devant de la scène.
Nous voulions évoquer cet album historique qu’est « Thriller » et puis parler de sa façon de créer en général. On a passé trois jours avec lui : on a fait une grande séance photo et une interview qui a duré entre une heure et une heure et demie. Donc on a pu profiter d’un temps appréciable en sa compagnie. Il est clair que c’est un individu complexe, effectivement. Mais c’est aussi un artiste bien plus mûr que ce que l’on pourrait croire. C’est en regardant sa carrière que l’on s’en rend véritablement compte, en l’écoutant parler de la fabrication de « Thriller », de toute l’histoire derrière sa prestation légendaire au Motown 25. C’était passionnant.
[Interviewer quelqu’un de controversé comme Michael Jackson] n’a rien de vraiment compromettant pour nous, surtout parce que la famille Johnson (de Johnson Publishing) a de bonnes relations avec la famille Jackson depuis très longtemps, ce n’est pas la première fois qu’on travaille avec l’un d’entre eux. D’ailleurs on va inclure un autre sujet [sur lui] dans un prochain numéro de Jet qui sortira très bientôt. Toujours est-il que ce qui nous intéresse c’est la musique, le processus de création, des sujets qu’on a rarement vus abordés dans ses précédentes interviews. Que ce soit dans la presse, à la télévision ou à la radio, bien souvent ça ne parle que de rumeurs, de scandales, d’indiscrétions – après tout, ça semble satisfaire les gens. Mais on a volontairement décidé de traiter les choses autrement en s’intéressant à l’homme, au père et à l’artiste.
Cela fait environ huit mois que nous travaillons sur ce projet. On n’avait pas vraiment préparé le détail des questions à l’avance. On savait quel type d’article on voulait écrire, qu’on comptait le faire avec tact, et quand on a expliqué tout cela à l’équipe de Michael, ça leur convenait très bien. On a précisé dès le départ qu’on n’avait pas l’intention de le démolir dans notre reportage sur lui – contrairement à d’autres. Tout ce que nous demandions, c’était d’avoir une conversation honnête autour du sujet principal – les 25 ans de « Thriller » – et de retourner en 1982 par la même occasion, nous souvenir comment nous étions en tant que fans et que consommateurs.
On a eu la possibilité d’aborder de nombreux sujets avec lui. Néanmoins je crois que je regrette de ne pas lui en avoir demandé plus sur sa relation avec ses enfants. Contre toute attente, en trois jours on n’a vu qu’un de ses fils. Il l’appelle Blanket, mais son vrai nom est Prince Michael Joseph Jackson Jr. Il n’avait pas de masque ou le visage caché. Nous nous sommes rendus à leur hôtel, dans leur chambre, et en entrant Michael a dit à son fils se lever, de nous serrer la main de la main droite et de se présenter. Il y avait un bol rempli de bonbons, le petit a pris une poignée de pastilles LifeSavers et me les a tendus en demandant si j’en voulais. J’ai dit non merci, pas pour l’instant. Et puis il s’est assis pour regarder des dessins animés. J’ai deux enfants autour du même âge qui auraient fait exactement pareil. Leur relation père-fils m’a impressionné, elle m’a eu l’air complètement sincère.
MJFrance et les Edtions de la Lagune organisent un jeu afin que vous puissiez gagner un exemplaire du livre de David l’Hermitte « Michael Jackson L’homme Invincible ».
Durant toute la semaine, MJFrance vous posera plusieurs questions sur Michael Jackson et un tirage au sort parmi les bonnes réponses désignera les gagnants.
Vous pouvez donc tenter votre chance chaque jour de la semaine (mais une seule fois par jour) afin d’avoir le plus de chances de gagner. Un tirage au sort parmis les gagnants aura lieu chaque jour avec annonce des gagnants en fin de jeu.
Une fois que vous avez les réponses du jour, il vous faudra nous envoyer un e-mail à mjfranceteam@mjfrance.com avec les réponses aux questions et en mentionnant en objet du courriel le jour correspondant aux questions. Exemple « Questions du Lundi ».
C’est parti, le jeu commence. En cas de doute ou de dificulté, n’hésitez pas à consulter les différentes rubriques d’ MJFrance afin de trouver les réponses aux questions…
Questions du Lundi :
1. En 1970, quel titre des Jackson 5 détrona le titre des Beatles « The Long And Winding Road » ?
2. Quel a été le meilleur classement de la chanson « Rock With You » dans les charts (Hit-Parades) aux Etats-Unis ?
Voici maintenant pour vous et en exclusivité, un extrait du livre « Michael Jackson L’homme Invincible » :
Après le succès de Remember the time, Michael et Sony Music décident de sortir In the closet, le titre le plus énigmatique de Dangerous car la femme qui donne la réplique à Jackson est une « Mysterious Girl ». Ça aurait dû être Madonna mais la demoiselle, qui parle, est cachée. Personne ne sait qui elle est !! En fait, cette femme c’est… Stéphanie de Monaco. Quatre ans auparavant, elle avait postulé auprès de la star pour faire la première partie de sa tournée européenne, le Bad Tour mais c’était Kim Wilde que le chanteur avait choisie et pour ne pas offusquer la princesse et suite au refus de Madonna, il lui a proposé ce titre. In the Closet est une chanson au rythme saccadé avec en fond une grosse partie de « Beat Box » interprétée par Michael, qui parle d’adultère. Un homme marié face à l’adultère, le tout est de le faire en secret. Pour la mettre en image, Michael choisit Herb Ritts, le célèbre photographe. Loin des deux premiers clips, bourrés d’effets spéciaux et de figurants, on retrouve Jackson, cheveux tirés en arrière, débardeur blanc (en sueur !!), vieux pantalon noir en compagnie du célèbre mannequin, Naomi Campbell, vêtue d’une petite jupe et d’un haut blancs. Ce duo forme un couple original et, surtout, sensuel. Ils dansent tous les deux dans des positions lascives et suggestives…
Nous vous parlions récemment de Rob Disner (alias Sam L. Parity), qui a connu Michael pendant la création de Dangerous, et qui avait raconté ses expériences avec le Roi de la Pop sur son blog. Les fans ont énormément apprécié ce billet, et suite à leurs nombreuses demandes, il vient de publier quelques nouvelles anecdotes:
Une fois Michael m’a demandé de filer lui chercher à dejeûner au MacDo du coin. C’était rare comme demande, vu que d’habitude il avait son cuisinier personnel qui venait tous les jours lui faire ses repas. Mais bon, quand je lui ai demandé ce qu’il voulait, il a admis qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils y servaient, qu’il avait juste entendu dire que c’était bon là-bas! En fin de compte je lui ai commandé pratiquement tout le menu. Il a goûté à tout pour me dire ce qu’il aimait ou non. Si je me souviens bien, il a beaucoup apprécié leur burger au poisson.
Pendant l’enregistrement de la chanson Dangerous, Michael a eu un petit accident au studio et on a dû l’emmener à l’hôpital en urgence! On lui avait installé une cabine d’enregistrement temporaire, mais elle s’est écroulée et l’a heurté à la tête juste au moment où il se mettait à chanter. Il s’en est tiré indemne, et même longtemps après on continuait à passer une démo de la chanson qui commençait par Michael criant de douleur avec le bruit des pans de mur qui lui tombent dessus!
Il était incroyable en studio. Il possède comme une mémoire visuelle, mais pour la musique. Il était capable de chanter quelque chose de quarante manières différentes, et deux semaines plus tard, se rappeller précisement que les prises numéro 6 et 27 étaient les meilleures.
On a enregistré tellement de morceaux pour Dangerous qu’il était quasi impossible pour MJ de choisir celles qui seraient sur l’album. Pendant un moment on parlait même d’en faire un double-album, puisque plus de deux heures de musique avaient été sélectionnées pour être sur le disque. Alors quand Sony a décidé que c’était d’un seul CD qu’ils voulaient, Michael faisait sans cesse des listes avec son choix final de chansons, mais ça dépassait toujours les 74 minutes – ce qui est le temps limite pour un disque. Je me souviens qu’ils ont tergiversé sur ce problème pendant des semaines.
Madonna est venue rendre visite à MJ au studio une fois seulement. Ils ont passé un moment ensemble dans sa pièce « privée » du fond, et ensuite elle est repartie. Plus tard, quand j’ai demandé à Michael comment ça s’était passé, il m’a dit qu’elle l’avait « effrayé ». Je crois qu’on se disait tous qu’elle avait essayé de le « draguer », mais Michael n’a jamais rien révélé là-dessus.
Brooke Shields l’appelait très souvent. Il n’y avait pas de portables à l’époque, donc en général c’était moi qui répondais au téléphone et puis j’allais le chercher dans le studio. Elle était toujours très gentille avec moi. Les Backstreet Boys sont passés une fois aussi. De toute ma période là-bas, Janet aussi n’est venue qu’une seule fois.
A l’origine on avait trois équipes de producteurs qui travaillaient au studio. Après avoir travaillé sur une demi-douzaine de titres avec l’une d’entre elles, Michael a dit qu’il n’aimait pas ce qu’ils lui avaient proposé et les a renvoyés. Mais il me semble que certaines de ces chansons se sont retrouvées sur d’autres CDs de Michael sortis des années après…
Quand Teddy Riley a été engagé il refusait de travailler dans notre studio. Alors pendant trois mois le studio était désert, et mon boulot consistait à trimballer les bandes d’un endroit à l’autre, de notre studio à celui de Teddy.
Un jour Michael s’est fait livrer des motos télé-guidées à 900$ pièce au studio. Il m’a dit de le rejoindre sur le parking pour les essayer, et pendant qu’on jouait avec il a fait sortir sa moto du parking, jusque dans l’allée, et là une voiture qui passait l’a écrabouillée! Michael a trouvé ça très drôle. J’avais du mal à comprendre comment il pouvait se marrer autant de la perte d’un jouet à mille dollars.
Comme promis, le site Ebonyjet.com a aujourd’hui publié ses réponses aux questions des fans du monde entier sur leur rencontre avec Michael Jackson. On y apprend que la star devrait également être en couverture du magazine Jet vers la mi-décembre 2007. Voici l’article:
Cela faisait huit mois que le magazine Ebony travaillait avec Michael et son équipe pour mettre en place la séance photo ainsi que l’interview. A l’origine, nous devions nous rencontrer début août, mais nos emplois du temps ne nous l’ont pas permis. Après nous être finalement mis d’accord sur la date du lundi 24 septembre 2007, nous avons pu assembler toutes les équipes nécessaires.
La veille au soir, le dimanche, Michael et son fils Prince Michael deuxième du nom – surnommé Blanket – sont arrivés dans la suite de l’hôtel, transformée en salle d’essayage, pour jeter un œil aux vêtements sélectionnés par le célèbre styliste Phillip Bloch. Ils ont été fournis par le couturier italien Roberto Cavalli, mais aussi par des marques telles que Valentino, Yohji Yamamoto, Hugo Boss, Cesare Paciotti, entre autres. De plus, nous avions une valeur de plus de deux millions de dollars en bijoux sertis de diamants signés Jacob, H. Stern ou encore Lorraine Schwartz.
Le lendemain matin nous sommes arrivés au Brooklyn Museum vers neuf heures. En temps normal, le musée est fermé aux visiteurs le lundi, mais nous avons été autorisés à occuper le bâtiment pour cette séance photo historique. Le photographe des stars Matthiew Rolston, notre directrice artistique Harriette Cole et notre directeur de la photographie Dudley Brooks avaient déj? repéré plusieurs salles du muse pour faire nos photos, comme la Cour des Beaux-Arts, la galerie égyptienne ou le jardin de sculptures. C’est aux alentours de 15h que la séance a débuté.
Pendant notre séance, un Michael détendu bougeait au son de ses propres chansons: « PYT », « Billie Jean », « Human Nature »… le tout qui retentissait d’une chaîne stéréo dans toute la salle. Il nous a même fait la démonstration de quelques pas qui l’ont rendu célèbre. Cinq changements de tenue et six heures de photos mémorables plus tard, il a remercié toute l’équipe pour partir rejoindre son hôtel, juste à temps pour mettre ses enfants au lit.
Le jour suivant, nous sommes arrivés à son hôtel aux environs de midi pour ce qui allait être sa première vraie interview depuis des années. Pendant l’heure et demie qui a suivi, Michael nous a fait part de ses souvenirs et de ses états d’âme concernant la création de « Thriller », de MTV et des clips vidéo, de Dieu, de son rôle de père ainsi que de l’état dans lequel se trouve l’industrie du disque aujourd’hui. Vous pourrez retrouver cette interview et bien plus encore au fil des pages du numéro de décembre d’Ebony magazine.
En attendant, vous avez été plus de 200 lecteurs du monde entier à nous avoir écrits ces derniers jours pour en savoir plus sur la séance photo, l’interview et la star. Voici une sélection de toutes vos questions complétées des commentaires de l’équipe Ebony (le vice-président et directeur de la publication Bryan Monroe, Harriette Cole ainsi que la rédactrice en chef Joy Bennett), qui a suivi le chanteur au cours de ces trois jours…
Comment avez-vous obtenu cette interview avec Michael ? Facilement ?– Marni, Australie
Bryan Monroe: La Johnson Publishing Company (éditeur de Ebony et Jet à Chicago) entretient de bons rapports avec la famille Jackson depuis près de quarante ans, à l’époque où Michael faisait partie des Jackson Five, alors nous savions que dès qu’il serait prêt à revenir au devant de la scène, son retour se ferait forcément avec Ebony. Nous préparions ce projet depuis huit mois avec son équipe basée à Washington. Il n’avait pas fait la couverture d’un magazine ni donné d’interview aux Etats-Unis depuis des années, et c’est Michael en personne qui a décidé d’accorder cette exclusivité à Ebony et Jet.
Va-t-il repartir en tournée mondiale ? – Dusty, Dublin – Irlande
Bryan Monroe: Michael n’a pas donné d’indications là-dessus, mais il semblait hésiter à entamer une nouvelle série de concerts dans le monde. Il ne veut pas vieillir sur scène et vivre d’un stade à l’autre. [Extraits de l’interview]
Quel a été le moment le plus marquant de l’interview pour vous ? – Carl, Floride
Bryan Monroe: J’ai trouvé intéressant d’observer sa réaction quand nous lui avons diffusé une vidéo numérique de sa prestation au Motown 25 sur mon MacBook Pro, et puis lorsqu’il écoutait et nous commentait une version démo de Billie Jean, diffusée sur mon iPhone. Cela lui a fait plaisir de revivre ces moments, même s’il n’aime pas tellement parler de ses performances scéniques. Il est visiblement fasciné par les nouvelles technologies, d’ailleurs.
Est-ce qu’il arrive encore à danser aussi bien qu’avant ? – Gabriella, Angleterre
Bryan Monroe: Pour un homme qui approche la cinquantaine, je l’ai trouvé incroyablement leste. Il nous a fait quelques uns de ses pas les plus connus pendant la séance photo, notamment celui où il lance un coup de pied en l’air en tordant la jambe.
Quand sort son nouvel album ? — K. Hall, Alabama
Joy Bennett: On ne sait pas trop. Michael nous a répété qu’il écrivait tous les jours et qu’il était actuellement en studio. Il a ajouté qu’il pensait avoir encore d’autres tubes à nous offrir (cf notre article pour plus d’infos sur sa méthode d’écriture). Ni lui ni son équipe se veulent nous donner de date mais on espère que ça sorte début 2008.
Est-ce qu’il est très timide en vrai ? – Stacie, New York
Joy Bennett: Non, ce qui nous a surpris d’ailleurs. Il n’avait pas le visage caché, il n’avait ni masque, ni gants et a répondu franchement et longuement à nos questions.
Il y a beaucoup de rumeurs concernant sa couleur de peau. Est-ce le seul « blanc » à avoir fait la couverture d’Ebony ? – Mae, Asie du Sud-Est
Joy Bennett: Pas du tout, l’acteur Carroll O’Connor a été en couverture d’Ebony pour promouvoir le personnage qu’il jouait, Archie Bunker, en juin 1972. Mais détrompez-vous, bien qu’il ait une peau anormalement claire, il a expliqué que ce phénomène était causé par une maladie de peau nommée vitiligo. Michael est Afro-Américain à 100%.
Je crois que l’Amérique a encore du mal à bien saisir l’influence et la dimension internationales qu’a Michael. Que vous posiez la question à une femme qui a grandi dans un bled en Norvège ou une autre qui a grandi en Afrique, elles connaîtront son nom et sa musique. J’ai quelques questions : Qui a choisi les vêtements? Etaient-ils sélectionnés par le styliste puis approuvés par Michael avant la séance? Pourquoi dans ce musée en particulier, est-ce Michael qui en a décidé ainsi ? – Annette, Norvège
Harriette Cole: Michael voulait qu’on le prenne en photo dans un décor artistique, et le Brooklyn Museum nous convenait à tous parfaitement. Nous avons fait ça entourés d’histoire ancienne et contemporaine, et ce lieu a donné une certaine puissance à la séance. Concernant les vêtements, nous avons collaboré avec le styliste des stars Phillip Bloch pour trouver des idées de tenues, c’est lui et son équipe qui se sont tout procuré. Nous tenions vraiment à ce que Michael soit élégant, qu’il ait l’air intemporel sur la couverture. Nous avons trouvé des tenues qui correspondaient bien à ces attentes puis les avons présentées à Michael. C’est lui qui a eu le dernier mot sur ce qu’il souhaitait porter – on n’a d’ailleurs pas eu le temps de le photographier dans tous les habits qu’il avait sélectionnés ! Tout lui allait à merveille. C’était génial de travailler avec quelqu’un qui porte bien les beaux vêtements, qui sait comment se mouvoir et qui sait jouer avec la caméra. C’était magique !
Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix des accessoires qui ont agrémenté ses tenues? — Michelle
Harriette Cole: Avant la séance, on nous avait dit que Michael adorait les bijoux, les diamants surtout – tout particulièrement montés en broche. Donc Phillip et ses assistants se sont mis en quête de diamants: ils ont fait appel à certains des joailliers les plus connus au monde. Au bout du compte nous avons obtenu plus de deux millions de dollars en bijoux mis à la disposition de Michael.
Que ce soit pendant la séance photo ou l’interview, les personnes présentes étaient-elles intimidées par Michael? Comment s’est-il comporté avec le staff ? — Samantha et Michele
Harriette Cole: Ce qu’il y a de mieux à travailler avec Michael Jackson c’est qu’il était si gentil avec tout le monde. Il a été aimable avec le liftier, le gardien et tous les employés du musée. Il a tenu à remercier absolument tout le monde une fois la séance terminée. Il a été généreux et gentil. Quant à dire qu’il en a intimidé certains, je ne sais pas si ce terme-là convient. Je dirais plutôt qu’il les a hypnotisés. J’en ai vu se pincer pour voir s’ils étaient réellement dans la même pièce que le Roi de la Pop.
Michael ne m’a pas paru en meilleure forme depuis des années (je ne parle pas uniquement des photos studio, mais aussi des photos récentes prises par des paparazzi). Après le temps que vous avez passé avec lui, vous a-t-il donné l’impression qu’il voulait vraiment revenir pour à nouveau réinventer l’industrie musicale? Le monde n’attend plus que lui, mais on dirait qu’il ne voit même pas à quel point il manque à la scène musicale. — Robert
Harriette Cole: Il est clair que Michael nous a semblés heureux et en bonne santé – plus serein même. L’on sentait cette espèce de quiétude chez lui, comme s’il était véritablement bien dans sa peau. En tous cas, il a un corps à faire pâlir n’importe qui – homme ou femme – de jalousie! A 49 ans il a la minceur d’un danseur, ce qui prouve qu’il continue à faire de l’exercice physique régulièrement. Est-il capable de faire un come-back ? Il en a la force, c’est certain. Nous savons également qu’il passe beaucoup de temps à créer en studio. Il nous a dit qu’il avait toujours un dictaphone à portée de main, ce qui lui permet de pouvoir enregistrer ses idées dès qu’elles lui viennent et de les retravailler plus tard. Il trouve qu’à notre époque, beaucoup d’artistes n’écoutent pas suffisamment leurs émotions pour se créer un type de musique unique, qui leur est propre. D’après lui, il est temps que cela change, qu’il y ait enfin un renouveau dans la musique – et Michael Jackson pourrait très bien y participer… une fois de plus !
Parlez-nous de Blanket, ce mystérieux bout de chou ! Comment l’avez-vous trouvé ce petit bonhomme ? Etait-il bien élevé ? Comment se comportait-il avec son père ? De ce que vous avez vu, avez-vous pu avoir une bonne idée de comment est Michael en tant que père ? – Melissa, Manille – Philippines
Harriette Cole : Nous n’avons pas rencontré ses deux autres enfants. Sa fille Paris a neuf ans et son autre fils, Michael Joseph, en a dix. Blanket s’est montré extrêmement bien élevé en notre présence, et ce n’est pas peu dire pour un petit de cinq ans. De toute évidence, il est très proche de son père. Ils se tenaient la main en entrant sans la salle d’essayages et ne se sont lâchés que lorsqu’ils se sont sentis plus à l’aise avec nous. Ses qualités de parent sont admirables. Il ne lui a suffi que de quelques mots, de quelques gestes discrets pour exprimer son autorité à son enfant, mais aussi pour l’accompagner et le conseiller. Michael veut bien évidemment apprendre les bonnes manières à Blanket, et quand l’équipe d’Ebony est arrivée dans leur suite d’hôtel pour l’interview, Michael a montré à Blanket comment saluer et serrer la main aux gens. Des petits détails comme ça, mais n’est-ce pas justement ce qui montre notre vraie valeur?
Verra-t-on bientôt une autre collaboration entre Ebony, Jet et Michael Jackson ? — Jamison
Bryan Monroe: Restez branchés comme on dit ! Nous comptons faire paraître Michael en couverture de Jet magazine cette fois, pour un numéro qui sortira mi-décembre. C’est un hebdomadaire, alors surveillez bien vos marchands de journaux. Il se pourrait d’ailleurs que nous ayons de grandes nouvelles à vous y annoncer!
mj2004 nous transporte cette semaine en Angleterre avec ce maxi 45 Tours de « Beat it » sorti en 1983 chez Epic. Ce vinyle réunit 3 titres extraits de Thriller, Off the Wall, Live 81. Les versions présentes sur ce Maxi sont exactement les mêmes que sur les albums précités. Un disque que vous pouvez encore facilement trouver chez tous bons disquaires spécialisés.
Face A -Beat it : (4.11) Face B -Burn this disco out : (3.38) -Don’t stop ‘Till you get enough : (Live Version) (4.22)
-Référence : TA 3258 EPIC -Année : 1982 -Pressage : UK -Estimation : 30 euros environ
Le numéro de décembre d’Ebony vient de sortir officiellement aux Etats-Unis! A cette occasion, le site EbonyJet.com a décidé de nous offrir quelques bonus de leur rencontre avec le Roi de la Pop, qui seront mis en ligne au fil de la semaine.
D’aujourd’hui au jeudi 15 novembre, vous pourrez écouter des extraits audio de l’interview de Michael, découvrir des photos inédites provenant de la collection Ebony-Jet, et lire un questions/réponses entre les fans de MJ et les rédacteurs du magazine.
Harriette Cole, la directrice artistique du magazine, accordait deux interviews à la chaîne MSNBC il y a quelques jours. Voici un condensé de ce qu’elle avait à dire sur la journée et demie passée en compagnie de la star:
Il voulait fêter les 25 ans de « Thriller ». Il nous a accordé cette interview parce qu’il entretient déjà une vieille relation avec Ebony. A six ans déjà il figurait dans Ebony. Les Jackson 5 en ont fait cinq fois la couverture, et Michael sept fois en solo. Alors bien sûr depuis tout ce temps il nous fait confiance.
C’était la première fois que je le rencontrais, même si je le connaissais déjà bien à travers sa musique, depuis toute petite. Ma toute première danse avec un garçon a été sur « ABC »! Michael est un peu plus petit que moi mais il doit faire entre 1m70 et 1m73. Il a une carure incroyable, le corps d’un danseur, quoi. C’est vrai qu’il a la voix douce mais il dégage une force impressionnante. Il est arrivé avec un groupe d’une dizaine de personnes. C’est une équipe formidable, notamment son manager Raymone Bain, qui travaille avec lui depuis longtemps.
Du peu que j’ai vu de lui, j’ai pu constater qu’il était devenu un homme, un homme de 49 ans, que c’était un adulte désormais. Ce sont les épreuves de la vie qui nous rendent plus fort, et c’est cette impression-là qu’il m’a donnée. Sa voix est aussi plus grave… Enfin il m’a paru plutôt normal. Je crois que c’est parce que les gens ne le connaissent pas qu’il les intrigue autant, qu’ils pensent qu’il est mystérieux, inaccessible, complètement différent des autres. Là je vous parle de ce que j’ai vu lorsque j’étais avec lui il y a quelques jours. Il est venu avec Prince Michael, son plus jeune fils de cinq ans – qu’ils appellent affectueusement Blanket – à visage découvert. Ils se tenaient la main en entrant – comme n’importe quel père et son fils – et sont restés tout près l’un de l’autre pendant un moment. Mais une fois que Michael s’est senti plus à l’aise avec nous il lui a lâché la main, et le petit s’est mis à jouer, tout naturellement. Il est resté avec son père pendant ses essayages et puis pendant l’interview, et c’était un petit garçon tout à fait normal. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’était de voir que Michael s’occupait véritablement de son fils. Il lui disait ce qu’il ne devait pas faire mais doucement, sans s’énerver, en quelques mots seulement. Etant moi-même maman d’un enfant de quatre ans presque, je sais que ça n’est pas toujours évident, et j’ai pu remarquer que Michael se comportait en bon père.
Même si on n’en a pas discuté, j’ose imaginer que ça doit être dur de se faire humilier en tant que star internationale de cette envergure. Michael se décrit comme étant timide – et il nous l’a montré tout au long de sa vie – mais une fois la glace brisée entre notre équipe et lui, on a passé un très bon moment! Ce qui m’a le plus impressionnée chez lui, c’est sa gentillesse et sa générosité envers tout le monde. Lors de la séance photo au Brooklyn Museum il a tenu à saluer le gardien, le liftier, et à être gentil avec toutes les personnes présentes. Je sais que la presse aime raconter [que le public n’aime plus Michael], mais en ce qui nous concerne, les employés du musée étaient tous là à essayer de l’apercevoir des balcons. C’est une mégastar! Depuis qu’on a annoncé la sortie de ce numéro, les fanclubs du monde entier sont en effervescence! On a même reçu un email d’un fan de Slovénie qui nous demandait si Ebony serait disponible là-bas… Donc on s’est dit qu’il valait mieux leur trouver une solution! En tous cas c’est franchement incroyabale de voir à quel point les gens adorent Michael Jackson. Quand j’étais gamine on jetait des roses sur scène aux concerts des Jackson 5, et aujourd’hui ce sont des femmes adultes qui le font pour Michael.
On n’a pas eu confirmation de sa part concernant la sortie d’un nouvel album, donc on n’est pas trop sûr pour le moment, mais mon intuition me dit que oui, il en sortira un bientôt.
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