Mois : septembre 2014

Nos amis du MJBackstage sont heureux de vous annoncer la sortie de leur magazine N° 2.8. Un numéro plus épais que d’habitude, pour toujours plus de plaisirs et de photos.

Au programme :

– Le verdict détaillé de Xscape.
– Un reportage sur les enregistrements de Michael au studios à Montreux, interview de Sam Curtis (ingénieur du son à Montreux).
– Toute l’histoire des fédoras portés par Michael Jackson.
– Interview d’Alex Gernandt, rédacteur en chef de Bravo qui a rencontré Michael 16 fois.
– Une analyse poussée de Captain Eo par Isabelle Petitjean.
– Un reportage sur les pas de Michael et des Jacksons à Las Vegas.
– Un témoignage sur l’anniversaire de Janet à Paris ! Par Fred Lebreton.
– L’avis de Brice Najar sur le spectacle ONE….

Sans oublier des tas de photos inédites, des surprises…

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Si vous êtes abonné, un peu de patience, le MJB devrait vous parvenir directement dans votre boîte aux lettres dès sa sortie.

Source: MJFrance

Après avoir fait son entrée directement à la première place des meilleures ventes d’albums il y a dix-sept semaines en France, l’album Xscape était classé 40ème la semaine dernière. Il perd 7 places cette semaine et se trouve donc classé en quarante-septième place des meilleures ventes d’albums en France.

Dans la catégorie des ventes d’albums physiques, Xscape perd 7 places et se retrouve classé en trente-cinquième position. A noter que le single « Love Never Felt So Good » feat Justin Timberlake perd 5 places cette semaine et se retrouve classé 41ème des meilleures ventes de singles en France. Sa meilleure place a été numéro 2 pendant deux semaines.

Source: Charts In France

Source: MJFrance

L’album « Forever Michael » de Michael Jackson sera réédité au Japon en édition limitée le 22 Octobre prochain. Quatre albums des Jackson 5 feront également l’objet d’une réédition le même jour au pays du soleil levant. Il s’agit de « Skywriter », « Christmas Album », « Get It Together » et « Lookin’ Through The Windows ».

Source: MJFrance

A l’occasion de leur passage en Angleterre pour leur tournée mondiale, les frères Jackson ont accordé une interview au Guardian. Ils passent aujourd’hui par Isle Of Man et le 13 septembre par le Hardwick Live Festival. Voici pour vous la traduction de cette interview.

The
Jacksons : «Nous avons eu une escorte policière – mais il n’y
avait pas assez de policiers»

Les Jacksons revivent les
moments clés de leur carrière fulgurante : alertes à la bombe,
décors de sept étages – et le temps ou le neveu de Michael,
Marlon, montrait à Michael comment faire le Moonwalk.

Peu de groupes sont
capables de survivre à la perte de leur leader, et encore moins
continuer à retenir une attention colossale. Mais ce sont les
Jacksons ! Et leurs ventes totales combinées, les placent
juste en dessous des Beatles et Elvis Presley dans le classement des
best-sellers de tous les temps. Et bien sûr, le chanteur était
Michael Jackson, la plus grande pop star de l’histoire.

« On se sent
bien », dit Tito, « Ce que nous avons commencé au début
des années 60 à Gary, dans l’Indiana, doit encore continuer ».
Vous pouvez perdre de vue vos idéaux, mais nous ne l’avons pas
fait. Nous avons toujours pris soin de nous-mêmes. Nous ne vivons
pas comme la plupart des artistes, à faire la fête, boire et se
droguer. C’est ce qui paie en ce moment dans nos vies. Car nous ne
sommes pas devenus des vieillards, nous sommes toujours en mesure de
donner de grandes performances.

Sortie de
I Want You Back, premier single Motown des Jackson 5, en Octobre 1969

Jackie: La
première fois que je l’ai entendue à la radio, je conduisais ma
petite Datsun. Tout de suite, j’ai su que ça allait être un
succès dans le monde entier. C’était si excitant, j’ai du
m’arrêter. Cela me semblait encore mieux que dans le studio. Et
puis elle est arrivée No 1.

Jermaine: Quand
ils nous ont dit qu’elle allait passer à la radio, nous nous sommes
réunis autour d’un poste. Imaginez, cinq gars avec des coupes afros
en train de fixer un transistor. Nous avons tellement sauté de joie,
que nos voisins nous ont entendus et sont venus.

Marlon: Nous avons
été choqués. Nous étions juste des enfants.

Tito: Pour
ABC c’était à se ronger les ongles. On nous avait dit que pour le
deuxième ce serait plus dur que pour le premier, alors voir que
nous étions dans les charts était encore plus étonnant. Ensuite,
nous avons attrapé le virus de l’Enregistrement ! Nous ne
pensions pas que nous ferions un quatrième succès avec I’ll Be
There. Mais il a dépassé celui de Marvin Gaye I Heard It Through
The Grapevine, il fut le plus grand record de Motown, avec la vente
de sept millions d’exemplaires.

Jermaine: Donc,
nos quatre premiers disques sont arrivés N ° 1 pour la première
fois dans l’histoire.

Jackie: Je me
souviens quand nous sommes venus à Londres pour la première fois.
Il y avait 10 000 fans en délire à l’aéroport. Ils étaient dans
des sacs de couchage à même le sol à 5h du matin, ils nous
attendaient. Cela a fait beaucoup de chahut. Nous avions une escorte
de police, mais inefficace, car Il n’y avait pas assez de policiers.

Tournée
Destiny 1979

Jackie: C’étaitune grande tournée. Nous avons chanté un maximum de nos
propres chansons. Mais au fur et à mesure que la tournée avançait,
les spectateurs étaient de plus en plus nombreux, la raison était
liée au succès d’Off the Wall ! Michael était le plus
grand artiste dans le monde.

Marlon: C’était
un grand moment. Pour Destiny c’était la première fois que nous
écrivions et produisions un album complet. Michael tournait The Wiz
et quand il est revenu nous avions commencé à écrire des
chansons.

Jermaine: Je
n’étais pas sur la tournée destiny, mais j’ai fait partie du
Victory tour en 1984. C’était la meilleure chose jamais vécue.
Nous avons passé sept nuits au Dodger Stadium à Los Angeles, un
record ! Notre mise en scène atteignait la hauteur d’un
immeuble de sept étages. Le décor était si lourd, que le sol
s’effondrait sous lui. Nous avons chanté devant 60, 80, 90 000
personnes par soirée. Nous étions tellement devenus célèbres que
nous avons commencé à recevoir des menaces de mort. Nous avons dû
transporter notre matériel dans un camion blindé. Une fois, alors
que nous étions dans un hôtel on entendit frapper à la porte de
la chambre. C’était des cris d’appels comme pour les incendies :
« Levez-vous, il y a une menace de bombe! » Il y avait
des chiens renifleurs partout. Après cela, avant de rentrer dans nos
chambres, à chaque fois, ils en vérifiaient l’intérieur.

L’album
Triumph. Et Can You Feel It, en 1980.

Jackie: Motown
voulait que l’on continue avec notre sonorité enfantine R &
B, mais on avait grandi, nous voulions donner notre avis. Pour
Triumph, nous étions sous contrôle. C’était l’époque de
l’électro-funk et nous étions d’avant-garde.

Tito: Tout le
monde était à la recherche de nouveaux sons : il fallait avoir un
synthétiseur ARP.

Marlon: Nous avons
eu de grands maîtres à la Motown, des gens comme
Hollande-Dozier-Holland. Il n’y a aucun moyen d’effacer cela, dans
les paroles, la structure, tous les éléments de l’écriture des
chansons.

Au show télévisé The Motown 25 Yesterday, Today, Forever, lorsque
Michael a dévoilé le Moonwalk en 1983.
 Jackie: Toutes les
stars de Motown reviennent honorer le patron de Motown, Berry
Gordy, même ceux qui comme nous l’ont quitté.

Marlon: Notre
performance a été très spontanée. Nous avions répété dans la
maison de Jackie, pour essentiellement rigoler et tergiverser. À la
dernière minute, nous avons projeté quelque chose ensemble, et le
lendemain nous faisions le spectacle.

Tito: Tout le
monde avait le regard fixé sur Michael, curieux de voir ce qu’il
allait faire. Nous n’avions jamais vu quelque chose comme cette
performance. Personne d’autre n’avait vu une telle performance.
L’ensemble du public était étonné.

Jackie: Quand il a
fait Billie Jean, il a véritablement déchiré. C’était électrisant et le
monde entier l’a ressenti ainsi.

Marlon: Mon neveu
était en fait celui qui a renseigné Michael sur le Moonwalk. Il
avait environ 10 ou 12 ans et il n’était plus à la maison.
Michael l’a vu faire et a dit: «Qu’est-ce que c’est »
Après cela, Jeffrey Daniel (de Shalamar) le lui a enseigné.

Jackie: Je savais
que Thriller allait être un grand succès, mais je n’imaginais pas
qu’il aurait cet impact. Michael a réussi. Il se disait tous les
jours en se regardant dans le miroir pendant sa toilette : «Je
vais vendre 50 millions de disques ».

Intronisation
au Temple du Rock and Roll of Fame en 1997.

Jermaine: Nous
avons été les plus jeunes intronisés, ce fut un moment historique
et nous sommes fiers de cela. Quelle a été notre plus grande
réussite? La tonalité pour chaque groupe qui est arrivé depuis. La
musique de The Jackson 5 a été entendue partout dans le monde, même
pendant les Jeux olympiques en Chine. Nous avons rencontré des
présidents, des rois et des reines. Nous avons rencontré Obama,
Mandela, le président Mobutu du Zaïre, le roi de Bahreïn et le roi
de Jordanie. Je n’ai jamais donné des conseils ? Eh bien, j’ai
parlé à l’ONU.

Marlon: En dépit
d’être le tout premier groupe à être No 1 avec leurs quatre
premiers singles, pas une seule fois nous n’avons gagné un Grammy,
et jamais nous n’avons été crédités par la musique américaine.
Mais avoir été intronisé au Temple Rock and Roll of Fame – wow,
c’est un exploit !

La mort de
Michael, en Juin 2009

Paul Lester:
Comment avez-vous commémoré le cinquième anniversaire de sa mort ?

Jackie: Je suis
resté à la maison et j’ai écouté sa musique. Il passait à la
radio quand je suis arrivé à l’épicerie. J’ai pensé à mon frère
toute la journée.

Marlon: Je n’ai
pas le temps pour la négativité, la vie est trop courte. Alors j’ai
pensé aux grands moments passés avec lui quand nous étions
enfants à Gary et je les ai partagés. À un certain moment dans
nos vies, nous devons aller de l’avant. J’essaie de chérir les bons
moments.

Jermaine: Je joue
sa musique tout le temps de toute façon, pas seulement pour me
rappeler de lui le jour où il est décédé. Je suis son plus grand
fan.

Tito: C’était un
jour triste. Mais j’aime penser que j’avais un frère énormément
talentueux qui a touché et changé le monde. Je suis fier de
Michael.

Source: The Guardian

Traduction : Elisabeth pour MJ
France.

Source: MJFrance

Suite à nos informations concernant le rendez-vous incontournable du 13 septembre prochain à Bruxelles à l’occasion du spectacle « 1958 » organisé par nos amis du MJBackstage, sachez que la Michaelizer Radio sera en direct afin de retransmettre l’ensemble de la soirée sur sa radio. Le programme s’adaptera à celui de la rencontre avec interviews et reportages tout au long de la journée.

Michaelizer sera également sur sa page Facebook pour publier des photos et commentaires en direct.

Ne ratez-donc pas cet évènement incroyable, à Bruxelles ou sur Michaelizer Radio !

Source: MJFrance

Le 25 Septembre 2014, les éditions
Bloomsbury Academic publieront dans leur collection “33 1/3″ un
livre en anglais de 168 pages intitulé « Michael Jackson’s Dangerous » écrit
par Susan Fast.

Susan Fast est
professeur au Département anglais d’études culturelles à
l’Université McMaster Hamilton, au Canada. Ses intérêts et ses
recherches portent sur ​​les représentations du genre, la
sexualité, la race et l’origine ethnique, les constructions de soi
et de l’autre, la performance et la performativité, la violence
géopolitique et les conflits dans la musique populaire
contemporaine. Elle est l’auteure de Of In
the Houses of the Holy: Led Zeppelin and the Power of Rock Music
.

En adéquation avec ses
intérêts académiques de la musique populaire et de la performance,
Fast a choisi d’écrire dans la collection 33 1/3, sur l’album de
Michael Jackson « Dangerous ». Lisez la suite via la traduction de l’interview présente sur 333sound.com pour
découvrir pourquoi elle s’est intéressée à « Dangerous »
parmi les albums les plus populaires de MJ, ce qu’elle pense est
absent dans les études de l’œuvre de Michael Jackson à ce jour.

Qu’est-ce qui vous a
attirée en particulier pour écrire sur cet album ?

Susan Fast :
J’avais envie d’écrire sur cet album depuis des années et chaque
fois que je pensais à ce sujet, je l’imaginais dans un livre
faisant partie de la série 33 1 / 3.

C’est le moyen idéal
pour ce projet. Dangerous me semble être l’album charnière
dans la carrière de Michael Jackson, je sais que la plupart pensent
à Thriller pour son apogée musicale (certains même diront que
c’est Off the Wall) Bad a été le premier album pour lequel il a
fait une tournée en tant qu’artiste solo, donc c’est certainement
une étape importante, mais certains estiment que « Bad »
n’était pas aussi bon que l’album Thriller. Je pense que la
plupart estiment aussi, que quand « Dangerous »
est sorti, le meilleur travail de Jackson était derrière lui, mais
je suis en désaccord avec cela. Ce qui rend « Dangerous »
si fascinant pour moi, c’est que Jackson, sur cet album, à atteint
l’âge adulte. Il traite de sujets de poids, y compris l’amour et la
luxure; il nous donne une vision plus sombre, moins enfantine et
optimiste du monde et il semble souvent être à un point de rupture
émotionnelle. Il le fait avec moins de théâtralité, ce qui ne
veut pas dire moins de prouesses musicales en comparaison avec ses
enregistrements précédents.

Dans un examen du dossier
de Jon Dolan, ou il a fait une comparaison avec Nevermind de
Nirvana. Dolan a écrit, « la peur, la tristesse de Jackson et
la sensibilité de l’enfant blessé, le sens du bien et du mal,
ont plus en commun avec Kurt Cobain, pour celui qui prend le temps
de le remarquer ». Bien que nous fassions des déclarations
ambitieuses sur cet album, avec tout le respect pour les fans de rock
(et je me compte parmi vous) -J’ai longtemps caressé l’idée que
l’album «  Dangerous » de Michael Jackson, comme
l’Achtung Baby (album de U2), a à bien des égards, une amorce
similaire. Ce ne sont pas seulement des paroles qui ont fait aller
Jackson dans cette voie, mais de nouvelles façons d’utiliser sa
voix, l’adhésion à de nouveaux styles musicaux, y compris le hip
hop, et une allégeance plus prononcée du son de la musique noire,
passée et présente, comme ce fut le cas avec ses œuvres
antérieures. Je comprends « Dangerous » comme un album
concept à travers lequel Jackson explore les idées de la
postmodernité, l’amour, la sexualité, la spiritualité et l’avenir.
Avoir la possibilité d’explorer cet album sous-estimé par une
longue étude est vraiment passionnant.

Qui voulez-vous faire
intervenir pendant le processus d’écriture ? Et Pourquoi ?

Susan Fast : Mon
objectif est d’offrir une compréhension attentive de l’album, de
proposer une manière de l’écouter qui se connecte à l’image
publique de Jackson et au moment culturel dans lequel l’album a été
crée. Depuis, il y a eu très peu d’analyse critique de l’œuvre de
Jackson, je veux vraiment faire cette mise au point (dans la façon
dont Carl Wilson a fait une analyse culturelle sur Céline Dion, dans
son livre 33 1/3 Céline Dion, qui est mon livre préféré dans la
série). Mais, inévitablement quand j’écris, il arrive un moment où
je bute sur une question pour laquelle seul l’un des musiciens, ou
toute autre personne qui a participé au processus de création
peut répondre. C’est ce qui s’est passé l’année dernière quand
j’ai écrit un article sur Jackson pour un numéro spécial de la
revue Popular Music and Society : Une partie de l’étude portait
sur sa guitariste Jennifer Batten, et j’ai fini par créer des liens
avec elle afin d’obtenir de vrais renseignements, y compris si
c’était MJ qui concevait ses costumes fous (la réponse est oui, il
l’a fait). Alors cela va se produire ici. Joe Vogel a Interrogé un
grand nombre de personnes qui ont travaillé en étroite
collaboration avec Jackson pour écrire son livre «Man in the
Music
 » et l’ingénieur de longue date de Jackson, Bruce
Swedien, a publié un livre il y a quelques années qui comprend un
grand nombre d’informations techniques intéressantes sur les
sessions d’enregistrement, de sorte que ces bases sont déjà
connues.

Vous décrivez pour
nous le processus d’élaboration et la finalisation de votre livre
pour 33 1/3. Est-ce que quelque chose vous a surprise ? Avez-vous
commencé avec une pensée qui vous a amenée à une fin complètement
différente ?

Susan Fast : Ce
qui est super sur l’écriture et la mise en œuvre de ce projet est
qu’il se concentre vraiment sur les idées qui flottaient sans but
dans ma tête depuis longtemps. Je n’avais jamais pensé à
« Dangerous » comme un album concept avant, mais quand
j’ai commencé à écrire, et réfléchir à l’organisation des
chapitres, le concept m’est soudainement apparu clairement. Il y
avait aussi un commentaire qu’Alan Lumière a écrit dans sa revue
Rolling Stone sur l’album qui m’a donné cette possibilité. Il
a critiqué l’ordre des chansons de l’album, en commentant qu’il
n’aimait pas la façon dont Jackson avait « regroupé » des
chansons similaires. Il m’est soudainement apparu que les « clusters »
ou groupes de sens, au lieu de leur résister, ou les trouver
maladroits, on devait les apprécier. Ces groupes nous fournissent
essentiellement un arc de l’histoire captivant. (Si vous lisez le
livre, vous saurez ce qu’est à mon avis cet arc.)

Que vous voulez
explorer à propos de Michael Jackson qui n’a pas été suffisamment
signalé ailleurs dans la critique musicale ou l’écriture académique
?

Susan Fast : Après
la mort de Jackson, j’ai fait la recherche d’une littérature
sérieuse sur sa musique et j’ai été absolument surprise de
constater qu’il y en avait très peu. Tout le monde était
tellement concentré sur ce qu’ils percevaient comme sa vie folle
(et, très franchement, même pas explorée de manière
intéressante) que d’une certaine manière cet incroyable virtuose de
la musique, riche et complexe, ses courts métrages et ses concerts
capturés sur vidéo ont été négligés (en aparté: Je n’avais
même jamais vu le DVD du concert de Bucarest, filmé au cours du
Dangerous Tour en 1992. la seule sortie d’un DVD officiel d’une
émission en direct au cours de sa vie, est arrivée en 2005, à un
moment ou la seule chose dont le monde se souciait était le procès
criminel de Jackson). Il est vraiment difficile de comprendre
comment l’un des plus grands artistes de tous les temps a pu être
aussi un artiste autant rejeté et négligé.
Même quand il
était à l’apogée de son art, il n’y avait jamais qu’une
poignée de bons articles essayant de dire quelque chose d’important
à propos de son art. Cela commence à changer lentement. Il y a
d’excellents articles qui ont été publiés depuis sa mort, mais
en termes d’analyse des chansons et vidéos, ou de recherches pour
un album, c’est toujours un terrain quasiment vierge. Le livre de Joe
Vogel «Man in the Music » est le premier et la seule
analyse de l’œuvre de Jackson. Pensez à combien de livres comme
celui là existent pour d’autres artistes importants! Et la réalité
est, que le travail de Jackson est si complexe que des
interprétations multiples et contradictoires devraient exister,
comme c’est le cas pour le travail d’autres artistes qui nous
intéressent.

Donc, il y a tellement de
choses qui pourraient être écrites, mais dans ce livre, j’ai
vraiment envie d’explorer l’image de Michael Jackson à l’âge
adulte, l’image qu’il présente de lui-même, la gravité de l’album,
comment on peut le lire par rapport aux autres graves déclarations
de musique qui ont été publiées. Il s’agit d’un Michael Jackson
qui s’est vu refuser systématiquement par les critiques. Beaucoup
ne pouvaient pas le voir comme un adulte, ou ils n’ont pas cru en lui
comme en un seul, et quand il nous a donné une image de lui-même
avec des adultes dangereux, il a été plus ou moins rejeté par la
critique. C’est précisément à ce moment, précisément au moment
où il embrasse la maturité, que son aberration devient intolérable
et que la cécité critique envers sa musique s’installe. Michael
excentrique prodige de croisement, fabuleux, habitant l’âge adulte
comme le dandy qu’il était, avec ses regards; sa sexualité torride
pendant ses performances (que beaucoup de critiques ne pouvaient pas,
ou ne voulaient pas voir) son amour pour les enfants et les choses de
l’enfance ; son incapacité à s’unir avec un
partenaire/technicien; et sa défaillance de musique à consonance
noire, ce dernier point était vraiment effrayant pour les médias
traditionnels et pour beaucoup au-delà. C’était quelques années
après Dangerous qu’est sortie la première allégation d’abus
d’enfant : Mon point de vue est que l’album et le titre ont
mis en marche les roues de sa chute spectaculaire et de sa grâce
dans le mouvement.

Quel a été votre
premier concert ?

Susan Fast : ne
serait-ce pas merveilleux si je pouvais dire celui de Michael Jackson
? Hélas, je ne l’ai jamais vu en direct. Mon premier concert était
celui de Bowie, en 1976, lors de sa tournée Young Americans. J’étais
une fanatique de Bowie. Avant l’Internet et vivant en dehors d’un
centre urbain, soit j’ai du appeler ou écrire pour commander un
billet. Je n’ai aucun souvenir de la façon dont j’ai entendu
parler de lui : la radio? Journal? Magazine? Où étaient les dates
de concerts annoncées à l’époque? Je l’ai fait sans savoir
absolument comment je pourrais faire pour aller à Vancouver voir le
concert. Etc….

Comment écoutez-vous
votre musique à la maison: vinyle, CD ou MP3? Pourquoi?

Susan Fast: CD ou
MP3; Je me suis débarrassée de ma platine depuis plusieurs années.
Ainsi, il est plus facile de se livrer à ses habitudes et d’écouter
la même chanson encore et encore. Mais ce qui est intéressant,
quand Jackson est mort, j’ai sorti ma version vinyle de l’album
Thriller, il était placé sur une étagère dans mon bureau à
l’université et il s’y trouve encore aujourd’hui. Je ne suis
pas un(e) de ces audiophiles qui insistent à dire que le vinyle est
meilleur que les enregistrements numériques, mais je m’ennuie
cruellement de la richesse de la création artistique des pochettes
des albums qui étaient associées aux vinyles. Parmi les autres
pertes, la version CD de Thriller omet les petits dessins que Jackson
a réalisés pour l’intérieur de la pochette du disque.

Nommez des paroles de
l’album sur lequel vous écrivez a) l’album lui-même,b) votre expérience
d’entendre l’album pour la première fois,c) votre expérience
de l’écriture de l’album, à ce jour.

Susan Fast : Ce ne
sont pas les paroles qui m’ont captivée, rarement! Je suis attiré
par le son: les mélodies, la qualité de la voix, les changements
harmoniques intéressants, le choix des instruments, l’évaluation
de la production, ou comment la musique agit en nous par l’expérience
des réactions de notre corps. Qu’est-ce qui me stimule dans la
musique de Michael Jackson, et bien, c’est la musique elle même.
Surtout son intensité, et tandis que le niveau d’intensité est
toujours très haut avec Jackson, je dirais qu’il atteint de
nouveaux sommets dans « Dangerous ». Cet album est juste
tellement et sacrément émotionnel.

J’ai passé toute ma
carrière à essayer de comprendre comment écrire de façon
productive sur le son musical, d’une manière qui non seulement
éclaire la structure musicale ou d’autres détails relatifs à ce
sujet, pas dans une langue que seuls quelques spécialistes
comprennent, mais d’une manière qui relie le son de la musique aux
idées culturelles importantes. Si les significations primaires de la
musique viennent à travers les paroles, pourquoi aurions-nous besoin
de la musique? Le son musical est un véhicule pour la signification
culturelle. Le son porte une signification culturelle. Donc c’est
intéressant pour moi que cette image de l’âge adulte que nous
recevons de Jackson sur « Dangerous » est liée avec une
telle intensité émotionnelle de sa voix (qui souvent, est, sur le
point de rupture), dans la tension des rainures, ou dans la démesure
franchement baroque de la musique. Une grande partie de cette
intensité est associée à la désillusion sur le monde entier, avec
le sentiment d’avoir été abandonné ou trahi. Ou en colère.
« Black or White », par exemple, n’est pas seulement une
chansonnette mignonne sur l’harmonie raciale, quand vous commencez à
creuser sous la surface, Le gars est très énervé! Et je suppose
que si j’avais à m’engager sur une chose qui encapsule l’album, ce
pourrait être la danse à la fin du court-métrage de  » Black
or White. » Je sais que cela s’éloigne de la musique, mais le
paysage émotionnel intense de la danse résume en mouvements ce que
l’album offre au son.

Source: 333sound.com / MJFrance.

Source: MJFrance

Après avoir fait son entrée directement à la première place des meilleures ventes d’albums il y a seize semaines en France, l’album Xscape était classé 37ème la semaine dernière. Il perd 3 places cette semaine et se trouve donc classé en quarantième place des meilleures ventes d’albums en France.

Dans la catégorie des ventes d’albums physiques, Xscape perd 2 places et se retrouve classé en vingt-huitième position. A noter que le single « Love Never Felt So Good » feat Justin Timberlake perd 11 places cette semaine et se retrouve classé 36ème des meilleures ventes de singles en France. Sa meilleure place a été numéro 2 pendant deux semaines.

Source: Charts In France

Source: MJFrance

Suite à notre information du 22 Juillet dernier, sachez que les DVDs Motown 25 prévus pour le 30 Septembre prochain seront malheureusement formatés uniquement en Région 1, c’est à dire limités aux lecteurs DVD des Etats-Unis, du Canada et des Bermudes. Seules les personnes ayant un lecteur DVD toutes zones pourront donc visionner ces DVDs.

Pour info, la soirée innoubliable Motown 25: Yesterday, Today, Forever est prévue pour sortir en DVD seul comme ce fut le cas en K7 VHS il y a de nombreuses années mais également dans un coffret 3 DVDs et un coffret 6 DVDs contenant des bonus pour une durée totale de 14 heures de vidéo.

Source: StarVista Entertainment/Time Life / MJFrance
Source: MJFrance

Le 1er décembre 2014, sept albums de Donna Summer seront réédités et remasterisés en CD et en Vinyl. Les fans de la reine du Disco pourront acquérir chaque album dans le format de leur choix mais également dans deux différents Box Set. Le premier en Box Set CD et le second en Box Set Vinyl.

 

Il est à noter que si ces deux produits pourront être achetés chez amazon, les puristes préfèreront certainement les acheter sur le site officiel puisque celui-ci proposera en bonus les titres State Of Independence (DJ Dero Vocal Mix) et Love’s About To Change My Heart (Loveland’s Full-On 12″” Vocal).

Concernant les fans de Michael Jackson, nous vous rappelons que l’album Donna Summer de 1982 contient le titre « State Of Independence » dans lequel Michael Jackson fait les choeurs avec une pléiade d’artistes comme Christopher Cross, James Ingram, Quincy Jones, Kenny Logins, Lionel Richie, Dione Warwick, Stevie Wonder et bien d’autres.

La chanson « State Of Independence » fut écrite par Vangelis et Jon Anderson et produite par Quincy Jones. Ce titre fut exploité en 45 tours vinyl avec quelques bons classements dans le monde comme un numéro 3 aux Pays-Bas et numéro 4 en Belgique.

Source: MJFrance