Mois : juillet 2013

Donell Jones, artiste américain de R&B vient de sortir un tout nouvel album intitulé « Forever » chez Entertainment One Music. Un des titres de cet album est un hommage à Michael Jackson. Il s’intitule « I Miss The King » et vous pouvez l’écouter sur Deezer.


1 New Beginning 1:23

2 Forever 3:46

3 Closer I Get to You 4:26

4 Beautiful 4:12

5 Don’t Blame Me 5:08

6 You Know 4:52

7 I Miss the King 4:03

8 Sorry I Hurt You 4:07

9 Ride This 3:43

10 Step the F*** Off 3:40

11 I’m So Gone 4:18

12 A Mother’s Love 4:11

mj2004 nous faire prendre cette semaine la direction de l’Inde avec le dernier album de Michael « Invincible » qui voit le jour en 2001 chez Sony Music. Les indiens ont voulu se démarquer en sortant une version de l’album qui se différencie des autres pressages par l’ajout d’un Vidéo-CD. Le contenu du CD et du livret sont identiques aux albums sortis dans le reste du monde. Le Vidéo-CD qui peut être lu également sur PC inclut une émission musicale indienne d’une durée d’environ une demi-heure de la chaîne « Chanel (V)’s VJ Purab ». Une émission dans laquelle on peut voir 4 clips plus des extraits de Michael en concert.

Ce pressage indien était assez facile à trouver pendant les quelques années qui ont suivi sa sortie, aujourd’hui ce collector est devenu assez rare et donc relativement difficile à se procurer. A noter que normalement un Stiker rouge est collé sur le boitier du CD qui mentionne la présence du Vidéo-CD.


Album :

-Unbreakable
-Heartbreaker
-Invincible
-Break Of Dawn
-Heaven Can Wait
-You Rock My World
-Butterflies8. Speechless
-2000 Watts
-You Are My Life
-Privacy
-Don’t Walk Away
-Cry
-The Lost Children
-Whatever Happens
-Threatened

Video Disc :

-Introduction
-Thriller
-Billie Jean
-Black Or White
-Blood On The Dance Floor

Référence : 4951742 Sony Music
Année : 2001
Pressage : Inde
Estimation : 80 euros environ

Pour des raisons de vacances bien méritées, le collector de la semaine reprendra le lundi 2 septembre.

Sa commande ne pouvant être faite que par internet, c’est dans leur boite aux lettres que les fans de Michael Jackson ont ainsi reçu le DVD ou leur Blu-Ray du documentaire Bad 25. Cette manière totalement inhabituelle pour les habitués de promotions dignes de ce nom avait déjà interloqué certains mordus de toutes les dernières sorties d’un produit Jackson. Comment est-ce qu’un tel document et comment est-ce que le message qu’il véhicule pourra être vu par un maximum de personnes s’il n’est pas distribué comme n’importe quel autre Blu-Ray, n’importe quel autre DVD ? Une question qui pour le moment reste sans réponse.

Afin de profiter pleinement d’un tel documentaire, nous avons fait le choix chez MJFrance de commander le Blu-Ray, histoire de voir enfin des images parfaites en ce qui concerne Michael Jackson. Le boitier est simple et son contenu également. Il contient un livret de deux feuilles avec les titres des chapitres et le nom des personnes ayant participé à ce documentaire. A l’intérieur, figure également une petite publicité pour Bad 25 et ses différents supports. Car oui, définitivement, ce documentaire sert à la base de promotion pour l’album Bad 25 sorti il y a pratiquement un an. Pourquoi ne pas avoir sorti le DVD et Blu-Ray afin d’accompagner la sortie de l’album anniversaire ? Pourquoi ne pas avoir proposé et diffusé ce documentaire dans tous les pays afin de servir de support promotionnel ? Une question qui restera pour le moment sans réponse, même s’il se dit parfois que vu que le DVD du Bad Tour était proposé, il ne pouvait pas y avoir un second DVD pour une même promotion. Le DVD du Bad Tour étant inclus dans le coffret deluxe, sa sortie en produit annexe n’était finalement peut-être pas nécessaire et le doc de Spike Lee aurait ainsi pu avoir légitimement sa place dans les bacs.


Le Blu-Ray inséré dans le lecteur, nous découvrons un menu là aussi des plus simples. Proposition du Dolby Digital 5.1 Surround, du Uncompressed PCM 5.1 Surround et du Uncompressed PCM Stereo. La grosse déception, et pas des moindre, est de constater qu’aucun sous-titrage n’est proposé. C’est avec des yeux écarquillés que l’on arrive à se demander: « Mais comment cela est-ce possible ? » Comment un documentaire destiné à expliquer la fabrication d’un album, les souvenirs de chaque intervenants et des précisions les plus précieuses sur chacune des chansons de l’album BAD peut-il être proposé au monde entier sans sous-titrages ? Le raison même d’un tel documentaire n’est-elle pas la transmission de l’héritage artistique de Michael Jackson ? Comment cela peut-il être transmis si tous les propos contenus dans ce documentaire ne sont pas traduis ? Nous sommes en 2013 quand même…

Etant donné que nous avions déjà vécu cela avec le DVD officiel « The One » qui dans un premier temps était sorti sans traduction et heureusement dans un second temps avec des traductions, il ne reste plus qu’à espérer qu’il en sera de même pour ce documentaire. A moins que comme pour tous support DVD, une chaîne française décide un jour de diffuser ce documentaire avec sa traduction sous-titrée.


Reste tout de même à apprécier à sa juste valeur, le contenu du dit documentaire qui demeure un très beau document HIStorique. Concernant la qualité Blu-Ray, celle-ci ne se fera sentir que sur les interventions « d’aujourd’hui » des différents artistes, collaborateurs, ingénieurs du son et autres musiciens. Pour le reste, seules quelques parties infimes sont d’une qualité digne de ce support. Heureusement que le passage du Live du Bad Tour en 1988 à Paris avec Another Part Of Me nous démontre que des images de bonne qualité doivent bien exister quelque part. Certaines images de making of de certains clips sont parfois de meilleures qualité que les clips eux-même.

Une fois traduit dans toutes les langues, cette vidéo pourra définitivement combler votre collection d’images et de détails concernant l’album BAD et Michael Jackson. La rareté de certaines images, le nombre d’intervenants, le nom des proches que tous les fans de Michael Jackson connaissent bien et leurs souvenirs raviront les inconditionnels que nous sommes. La recette de ce documentaire, basée sur le fait de parler de chaque titre de l’album et de chacun des clips qui les ont accompagné fait que l’on se replonge ainsi facilement dans cette période extraordinaire de la carrière du Roi de la Pop. Un album extraordinaire, une tournée mondiale explosant tous les records, un artiste une fois de plus au sommet de son art. Voilà ce qui vous attend sur BAD 25.

Dommage qu’il faille avoir tant de regrets.

Suite à nos informations des 22 mars et 26 juin dernier concernant un séminaire qui aura lieu à Paris le 12 octobre prochain en compagnie de Brad Sundberg, collaborateur studio et ami de Michael Jackson, voici pour vous aujourd’hui un compte rendu du séminaire qui a eu lieu le 29 juin dernier à New York.

Ce compte rendu a été rédigé par Damien Shield qui sur son site internet prévient parfaitement le lecteur qui aurait l’intention de se rendre à l’un des prochains séminaires, notamment celui de Paris le 12 octobre prochain, de ne pas lire le récit qui suit. Cela risquerait en effet, de gacher un peu la surprise, même si nous savons pertinemment que le moment à vivre avec Brad Sundberg sera d’un interêt capital pour tous les fans du Roi de la Pop.

En studio avec Michael Jackson : un must pour les fans du Roi de la Pop.

La semaine dernière, aux studios Smash dans le centre-ville de New York, l’ingénieur du son de longue date de Michael Jackson Brad Sundberg a tenu deux séminaires intitulés « In The Studio With Michael Jackson ». Aujourd’hui je vous rapporte certains détails fascinant de ces 2 séminaires qui j’espère rendront justice à l’expérience et encouragera les fans à assister à de futures sessions.

Pour ceux qui ont déjà prévu d’assister à un (ou plus) futur séminaire-dont certains se tiendront à Orlando, Paris et Los Angeles-et préfèreraient garder la surprise quant aux détails de la présentation, je vous suggère d’arrêter la lecture maintenant. Pour ceux qui n’ont pas prévu d’assister à un séminaire, continuer de lire. Cet article pourrait bien vous faire changer d’avis.

Brad Sundberg a eu assez de chances de pouvoir faire l’expérience d’une grandeur musicale de premier choix. Pendant 18 ans, entre 1985 et 2002, Sundberg a travaillé étroitement avec le Roi de la Pop, y compris sur quatre albums, plusieurs courts-métrages, des remixes et même des projets concernant le ranch de Michael Jackson Neverland.

Avant que le séminaire ne commence officiellement, Brad a accueilli le groupe avec un sourire et une poignée de main, pendant qu’on pouvait entendre en musique de fond les classiques de Michael Jackson. Tout le monde s’est ensuite enregistré à l’accueil, et a reçu un sympathique mug de voyage « In The Studio With Michael Jackson », un sac/sac à dos et une bouteille d’eau. Pour des raisons évidentes, on a du remettre nos téléphones, caméras et tout appareil susceptible d’enregistrer. Une fois cela fait, il était temps d’aller à l’école : l’école MJ.

Brad a commencé rapidement avec quelques informations sur lui-même et sa carrière « Il s’exprime vraiment très bien » a dit un fan participant, expliquant qu’au lieu d’utiliser une liste ou de lire un texte, il a plutôt choisi une approche plus terre-à-terre, plus improvisée.

«Avant toute chose il a dit quelque chose à cet effet :  ‘Je suis simplement un technicien normal. J’ai été au bon endroit au bon moment’» s’est rappelé un participant. «Il nous a dit :  ‘J’ai commencé en tant que «coursier» rapportant des burgers et du café pour l’équipe ‘».

Il a ensuite présenté sa fille, Amanda, qui faisait fonctionner à la main une table d’harmonie et un ordinateur avec du son et des bribes de vidéos. C’était mignon de voir la façon dont ils plaisantaient ensemble. Brad lui demandait constamment de mettre le prochain clip intéressant qu’il avait en réserve pour son audience. Elle essayait toujours de faire en sorte que son père garde le cap afin de donner toutes les informations, de raconter toutes les histoires, de montrer toutes les vidéos et de passer tous les supports audio dans les quatre heures allouées, mais vraisemblablement ils ne pouvaient pas, même si le séminaire a duré plus longtemps que ce qui était prévu. Brad disait « J’ai simplement besoin de raconter cette histoire de 30 secondes d’abord ».

Après tout, il a en avait tellement !

L’ambiance dans le studio était géniale. Tout le public avait un super siège et une vue imprenable sur l’écran de projection, qui était assez large, probablement deux mètres sur deux. Il était possible de payer plus pour un pass VIP, qui comprenait une entrée prioritaire et un siège dans les premiers rangs. Les participants VIP avaient aussi le privilège de passer environ une heure supplémentaire avec Brad où il était possible d’avoir plus d’informations, de poser des questions et même de partager le plat préféré de Michael.

Les fans, qui étaient à peu près 40 au total, étaient passionnés, ne perdant pas une miette de ce que Brad racontait.

Il a apporté avec lui une multipiste de 14 couches de Bad et a passé 15 minutes à jouer avec, présentant les leads chantés de Michael et les backgrounds séparément. Il a isolé les cors et même David Williams à la guitare.

«Il a crée le plus incroyable remix juste devant nos yeux. C’était excitant» a dit un des participants.

Les fans ont appris que les morceaux up-tempo enregistrés pour l’album Bad duraient initialement neuf minutes et nécessitaient quelques coupes considérables pour l’album. Une fois rognées, les modifications étaient accélérées jusqu’à 6% avant d’être rendues publiques. Le but d’accélérer les mixages était de leur donner plus d’excitation. Par conséquent la voix de Michael sonnait toujours plus légèrement aigue dans les versions finales de l’album. Brad préférait les originaux, avant qu’ils soient accélérés.

Brad a raconté l’histoire de l’enregistrement de l’intro de I Just Can’t Stop Loving You. Ils ont construit un micro dans la tête d’un mannequin que Brad a montré aux participants. Pour enregistrer l’intro, Michael a sauté dans un lit avec le mannequin et a parlé dans sa tête. Brad n’était pas fan du résultat et les radios et les DJ le détestaient, alors ils l’ont retiré du pressage suivant.

Michael, en grand perfectionniste, n’était jamais satisfait de l’album Bad. En fait, après le lancement du Bad Tour, alors qu’ils travaillaient sur les radio edits, les singles et les mixes dance, ils ont continué à modifier l’album. Brad a dit que la version de Bad qui est sortie en août 1987 n’était pas exactement la même que celle sortie seulement quelques mois plus tard. Ils ont simplement continué à travailler dessus, à le parfaire.

Brad a joué trois versions de Streetwalker, un morceau qui a d’abord été considéré pour l’album Bad mais qui a finalement été coiffé au poteau par Antoher Part Of Me, dos-à-dos. L’une était la version que l’on connait, présente en 2001 pour Bad special edition et ensuite en 2012 pour la sortie de Bad 25. Les deux autres étaient différentes, présentant un étrange style « Wild West» dans l’intro et différents ad-libs.

Brad personnellement préférait Streetwalker à Another Part Of Me, tout comme Michael.

L’achèvement de l’album Bad et de la tournée mondiale en 1989 a vu un changement de garde concernant la direction que Michael voulait que sa musique prenne. Tout d’abord, Quincy Jones n’allait plus servir en tant que producteur en chef pour sa toute nouvelle aventure studio. A la place, Michael a distribué les responsabilités de la création entre plusieurs combinaisons de collaborateurs, certains nouveaux et certains anciens.

Sundberg a été rappelé, comme l’ont été la vieille firme Bruce Swedien, Bill Bottrell et Matt Forger. Nouveau dans le tableau : le talentueux Brad Bruxer.

Les premières sessions en 1989 et 1990 ont vu Michael travailler avec le producteur Brian Loren. Cependant, au fur et à mesure que l’album évoluait, Loren a été évincé, et a été remplacé par le producteur New Jack Swing Teddy Riley.

Alors que le travail sur le projet chauffait, les sessions entre les collaborateurs devenaient franchement compétitives. Il y avait trois studios en action en même temps : un tenu par Bill Bottrell, un par Bruce Swedien, et un par Teddy Riley. Brad naviguait entre celui de Bottrell et celui de Swedien, mais n’a pas été amené à travailler à celui de Riley. Michael fréquentait les trois, et arrivait souvent avec des commentaires pour accélérer la cadence des équipes «La vache il y a du smelly jelly (nom donné à Michael Jackson par Quincy Jones) là-bas» disait-il aux groupes de production rivaux, simplement pour être sûr qu’ils restaient vifs et en alerte.

Chaque équipe voulait avoir ses chansons dans l’album.

Les membres du groupe Toto étaient beaucoup impliqués dans le voyage musical de Michael Jackson, notamment dans différentes contributions pour Thriller, Bad, Dangerous et même HIStory. Steve Porcaro, un membre du groupe qui avait précédemment écrit la chanson Human Nature dans l’album Thriller sorti en 1982, avait participé à un morceau dont il espérait qu’il allait être choisi par Michael pour son tout dernier projet.

Le nouveau morceau For All Time, pour lequel Michael a enregistré une démo en mai 1990, était la réponse de Porcaro à Human Nature, huit ans plus tard. Brad a expliqué que Steve disait «Brad, ça doit figurer sur l’album», ce à quoi Brad répondait à cet effet «Comme si j’avais une quelconque influence

«C’était comme si avoir un des ses chansons dans un album de Michael Jackson faisait de toi un millionnaire à nouveau» a fait remarquer un fan. Et c’était sûrement le cas.

Michael, bien sûr, adorait les chansons qu’il avait personnellement écrites. C’était ses bébés. Mais, si tu pouvais capter son attention, s’il tombait amoureux d’une de tes chansons, il y avait de grandes chances pour qu’elle soit sur la tracklist finale. Michael savait ce qu’il aimait et il savait ce qui allait marcher.

Siedah Garrett est une des auteurs-compositeurs qui avait été assez chanceuse pour avoir une de ses chansons sur un album de Michael Jackson.

En 1987, Michael enregistra son interprétation de sa chanson Man In The Mirror, qu’elle a coécrit avec Glen Ballard. La chanson figura finalement sur l’album Bad, et suite à sa sortie en single début 88 arriva au top des charts à travers le monde, les plaçant numéro 1 au Billboard Hot 100.

Pour son prochain nouveau projet, qui deviendra alors l’album Dangerous, Michael enregistra un morceau qu’il avait coécrit avec Siedah et Glen, une sorte de chant gospel intitulé Keep The Faith.

Lors du séminaire Brad a partagé une incroyable histoire à propos de l’enregistrement de ce morceau :

Michael aimait Keep The Faith et a toujours eu l’intention de le mettre dans son nouvel album. Michael et l’équipe ont beaucoup travaillé, ont passé de longues heures à préparer le morceau, la musique et tout. Cependant, en chantant à tue-tête les derniers vocaux, quelque chose s’est passé qui a complètement chamboulé la chanson : la voix de Michael a craqué.

Brad n’avait jamais entendu une fissure dans la voix de Michael avant. Michael a vraiment été étonné et en a été contrarié. Parce que sa voix craquait, l’intensité de la chanson devait être diminuée pour que Michael puisse chanter la chanson de la manière dont il voulait l’interpréter.

Tout le monde a été d’un grand soutien, et ils ont recommencé.

Par rapport à la version finale telle que nous la connaissons tous et que nous adorons sur l’album Dangerous, s’est remémoré Brad, c’était Michael chantant comme s’il disait «je suis désolé» et «merci». Il a dit qu’on pouvait l’entendre dans sa voix.

Brad a dit que Michael avait toujours de l’eau brûlante, presque bouillante en studio, pour sa voix.

Michael s’échauffait la voix pendant deux heures avant une session d’enregistrement avec son fameux coach vocal : Seth Riggs. C’est ce truc qui manquait le plus à Brad, a-t-il dit, simplement pour la satisfaction de savoir que pendant qu’ils travaillaient sur quelque chose, Michael s’échauffait la voix, réglait les balances ou faisait son moonwalk en cercle.

Il a fondu en larmes et est devenu très sensible deux ou trois fois. Même si Brad et Michael étaient collègues, ils étaient également des amis proches. Michael aimait et avait confiance en Brad, et Brad ressentait la même chose, et montrait sa reconnaissance à Michael avec une loyauté inconditionnelle à travers toutes ces années.

Brad adorait l’atmosphère du studio parce que c’était un antre sombre, comme lorsque lui, Michael et l’équipe y travaillait dans le temps. Parfois Brad demandait s’il pouvait baisser toutes les lumières parce que c’est comme ça que Michael enregistrait, avec une lumière seulement pour le pupitre.

Toutefois, de temps en temps, le manque de lumière se retournait contre le studio. Par exemple, pendant l’enregistrement de la démo original de Dangerous, Michael essayait de bouger le mur derrière lui. Malheureusement, les pieds devinrent instables et le mur tomba directement sur la tête de Michael. En fait on peut entendre le bruit de l’incident au début de la démo (voir en-dessous) qui a été finalement incluse dans The Ultimate Collection sorti en 2004.

Michael et l’équipe ont continué d’enregistrer pendant à peu près une heure et demie après qu’il ait été frappé par le mur. Quand ils ont terminé la session, Brad a appelé le docteur qui lui a dit que Michael devait être professionnellement traité pour une commotion cérébrale. Lors des sessions pour Bad et Dangerous, la sécurité était plutôt molle. Il n’y avait pas vraiment d’autres personnes que les techniciens et Michael. Alors Brad a conduit lui-même Michael à l’hôpital, dans a vieille petite voiture.

Les participants ont eu la surprise d’avoir un certain nombre de pièces de la magie Michael Jackson tout au long du séminaire, des choses qui n’ont jamais circulé au sein de la communauté des fans.

Un des points était un enregistrement audio de deux heures que Brad a obtenu de la session collaborative durant laquelle Give In To Me a été conçue.

A la base, Give In To Me était une ébauche de morceau dance, avec des battements de tambour programmé pour jouer quand Michael et son guitariste faisaient un bœuf, improvisaient et construisaient la mélodie. Cependant, au fil des deux heures d’enregistrements, la chanson a évolué et a finalement pris la forme qu’on lui connaît. Michael a réalisé qu’elle n’était pas faite pour être une chanson dance. La musique a pris sa propre direction, et les deux en sont arrivés à une chanson rock. Brad a partagé quelques morceaux de ces deux heures, qu’il a personnellement abrégés en à peu près douze minutes. Brad sentait que le monde avait besoin d’entendre ce genre de choses.

Boots Groove était une démo inédite que Brad a partagée avec le groupe. «Le son est vraiment similaire à Get On The Floor» a commenté un fan. «C’est la ligne de basse des Brothers Johnson». Un autre morceau inédit que Brad a fait écouter à un groupe est un morceau auquel les fans font référence sous le nom Faces.

Il a joué la démo de Don’t Stop Till you Get Enough aussi, où l’on entendait que Michael et le batteur faire les percussions «Les bouteilles et les tambours étaient excitants».

Une autre grande exclusivité était dix minutes de vidéo personnelle que Brad a tournée de Michael et Sean Lennon en train de découvrir un theremin (un instrument de musique) lors des sessions pour l’album HIStory. Michael avait vraiment l’air d’un grand enfant sur la vidéo. Il est juste en train de s’éclater, les yeux écarquillés et ricanant comme s’il n’avait aucun souci au monde.

Mais peut-être que le moment le plus exceptionnel était la diffusion entière de la vidéo de Michael en studio chantant Childhood en live avec le NY Philharmonic. «C’est vraiment à couper le souffle» a dit avec un grand sourire un fan qui a eu assez de chance pour assister à cela. On peut voir Michael dans une pièce de verre insonorisée, se tenant derrière une énorme pièce avec l’orchestre du NY Philharmonic et leur chef d’orchestre, donnant à Michael les signaux de départs.

Son chant est merveilleux. Sa voix est incroyable, et fait ce captivant effet de « voix claire » loin du micro entre des phrasées difficiles-qui a bien sûr été supprimée à la fin. Quand l’orchestre phénoménal arrive au milieu de la chanson «Have you seen my childhood ? Dah dah dah dah dahh dahhhh» Michael accompagne, balançant triomphalement ses bras en disant « Oui ! Oui ! » Il attrape le ciel et le ramène à terre comme un enfant. On ne verra jamais Michael aussi heureux. Il avait l’air sublime, avec un sourire jusqu’aux oreilles. Vraiment quelque chose d’incroyable.

L’orchestre jouant lors d’Earth Song aussi quelque chose de captivant. «On dirait du Tchaikovsky ou du Brahms» a dit un fan. «On n’y reconnait presque pas l’art de Michael».

Il y a également un superbe gospel «qui échauffe la voix» avec le Andrae Crouch choir pour They Don’t Care About Us. Ils sont en cercle, chantant a capella «They don’t care, they don’t care. They. Don’t. Care. us. They. Don’t. Care. About us!». C’est fabuleux.

Brad s’est excusé lors du séminaire, disant qu’il ne pouvait pas imaginer combien étaient inestimables les feuilles où étaient écrites les paroles, les musiques, et toutes ces choses du pupitre de Michael qu’il avait simplement jeté à la poubelle quand ils n’en avaient plus besoin. Mais, dit-il, avec le recul, s’il avait tout gardé, chaque pièce, ça aurait fait de lui un fan et non un collègue. Et s’il n’était qu’un fan il n’aurait pas partagé la même pièce que Bruce Swedien, Bill Bottrell, Matt Forger, Teddy Riley, Rod Temperton et Michael Jackson.

«Une des plus grandes choses à propos de ce séminaire était que ça avait lieu dans un véritable studio d’enregistrement» a dit un participant.

Michael disait toujours «Fais-moi mal, monte le son à 11» et c’est ce que Brad faisait. Par courtoisie il a demandé à tout le groupe si quelqu’un voulait qu’il baisse, mais tout le monde a répondu «Non!» Les enregistrements audio et vidéo ont été joués très distinctement. C’était hallucinant. Les percussions, les cors, les cordes, tout a été joué sur d’incroyables enceintes hi-fi qui prenaient étalage entier «On doit vraiment examiner la musique»

«Ca a coûté 150 dollars et c’était au-delà de ce que je pouvais imaginer» a conclu un fan. «Quatre heures dans un studio sans caméra, vidéo et enregistreurs autorisés. C’était l’école pendant quatre heures et ça aurait pu encore continuer. Les fans voulaient rester ou assister à un autre séminaire. Brad est un véritable allié pour les fans de Michael».

Très bien, c’est tout pour moi concernant le contenu du séminaire. Après tout, ce n’est pas destiné à spoiler l’évènement, c’est plutôt comme une mise en bouche pour encourager les fans à y participer. Lire les détails et expérimenter la magie en personne sont deux choses totalement incomparables. Et chaque séminaire est différent, alors il est sûr qu’on apprendra quelque chose de nouveau à chaque session.

Traduction: Eva.

Rendez-vous à Paris le 12 octobre prochain.

mj2004 nous transporte cette semaine aux Pays-Bas avec ce 45T de Michael intitulé « Rockin’ Robin« . Ce disque vinyle voit le jour en 1972 chez Motown et est extrait de l’album « Got To Be There« . Ce 45T est aujourd’hui devenu assez rare.


Face A
-Rockin’ Robin
Face B
-Love Is Here And Now You’re Gone

-Référence : SC 006 93 326 Motown
-Année : 1972
-Pressage : Hollande
-Estimation : 20 euros environ

Le producteur anglais William Orbit connu pour avoir travaillé avec U2, Madonna, Britney Spears, Seal ou encore Etienne Daho a déclaré samedi sur sa page facebook qu’il était actuellement en train de travailler sur une chanson de Queen, avec les voix de Freddie Mercury et Michael Jackson, enregistrée en 1982. Il trouve cela « incroyable« .

 

 

Pour rappel, Freddie Mercury et Michael Jackson avaient travaillé sur trois titres à l’été 1983. Il s’agissait de « State Of Shock« , « There Must Be More To Life Than This » et « Victory« .

Cependant, ces trois collaborations n’ont jamais été commercialisées puisque les chansons n’avaient pas été finalisées. Cela fait plus de 10 ans que l’on entend que ces versions sont travaillées en studio pour être proposées sur des albums, Box Set et autres compilations de Queen. Pourvu que cette fois-ci sera la bonne.

Lien utile: Voir notre info du 12/11/2011

Cette semaine, mj2004 nous fait faire un petit tour sur le continent européen avec ce coffret des Jackson 5 intitulé « J5 / 4CD / 4 original albums ». Sorti en 2010 chez Motown / Universal, ce coffret inclut les rééditions des 4 albums suivants : Diana Ross Presents The Jackson 5, A.B.C, Third Album et Dancing Machine. Un coffret toujours disponible sur différents sites ou autres disquaires spécialisés.

Diana Ross Presents The Jackson 5 :

-Zip a dee doo dah
-Nobody
-I want you back
-Can you remember
-Standing in the shadows of love
-You’ve changed
-My cherie amour
-Who’s lovin’ you
-Chained
-(I know) I’m losing you
-Stand!
-Born to love you

A.B.C :

-The love you save
-One more chance
-ABC
-2-4-6-8
-(come ’round here) I’m the one you need
-Don’t know why I love you
-Never had a dream come true
-True love can be beautiful
-La la (means I love you)
-I’ll bet you
-I found that girl
-The young folks

Third Album :

-I’ll be there
-Ready or not (here I come)
-Oh how happy
-Bridge over troubled water
-Can I see you in the morning
-Goin’ back to indiana
-How funky is your chicken
-Mama’s pearl
-Reach in
-The love I saw in you was just a mirage
-Darling dear

Dancing Machine :

-I am love
-Whatever you got, I want
-She’s a rhythm child
-Dancing machine
-The life of the party
-What you don’t know
-If I don’t love you this way
-It all begins and ends with love
-The mirrors of my mind

-Référence : LC0081 Motown / Universal
-Année : 2010
-Pressage : E.U
-Estimation : environ 20 euros