Traduction des mémoires de Michael Jackson issues de cassettes perdues (4)…

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, le 13 février le volume deux et le 22 février le volume 3, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la quatrième partie dont l’audio se trouve sur You Tube.

MJ: Vous avez rencontré Freddie Bartholomew n’est-ce pas ? Ou du moins vous l’avez vu, même s’il n’était pas dans la pièce que vous.

A vrai dire, je ne l’ai pas vu. Je veux dire, je ne le connais que de nom.

C’était un tel honneur. Il était si ému que je sache qui il était. Il pensait que tout le monde l’avait oublié. C’est ce que je disait Spanky [McFarland] au téléphone, il n’a pas cessé de me remercier. Il m’a dit: « Mike, tu as transformé toute ma carrière, tu m’as refait travailler ». Il a dit:  » Je reçois tellement d’appels, on veut m’interviewer ». Il a dit « Je reçois des offres pour faire des tournées, ceci, cela, c’est génial, et je te le dois ». Il m’a dit merci.

Ne pensez-vous pas qu’il soit triste de voir quelqu’un comme Bartholomew, toutes ces années, et Spanky qui travaillait à garer des voitures. Quelle est la pire chose qui pourrait vous arriver selon vous ?

Qui pourrait m’arriver ?

Selon vous, quelle est la chose qui vous ferait le plus peur ? Ou la chose la plus triste ?

Si quelqu’un me trompe, mais ça ne m’arrivera pas parce que je suis trop intelligent pour ça.

Je pose la question dans le sens où vous pourriez céder, comme Elvis, à certains vices.

Oh je sais que ça n’arrivera jamais.

Ça ne vous inquiète même pas ?

Non.

Vous pensez donc qu’en termes de discipline, discipline artistique et discipline morale, vous ne considérez pas devoir vous inquiétez de ces possibilités ?

Quand vous voulez dire « morale »…

Je veux dire… éviter les tentations, les vices, des choses comme ça.

Je sais que ça n’arrivera pas, je ne ferai jamais ça.

Il faut avoir une grande force de caractère pour ne pas s’en inquiéter. Parce qu’encore une fois… tellement de personnes dans le show business, comme Elton, Lennon, tous ces gars sont passés par là.

Je sais. Ma situation est inhabituelle, je dirais que je suis probablement le seul… des personnes qui ont le même succès que moi et n’ont pas été affectés par ça… ce genre de choses dont les gens ne parlent pas vraiment, dont ils ne font pas étalage dans leurs écrits. Je n’ai même jamais essayé la marijuana, ou sniffé de la cocaïne, rien de tout ça. Je n’ai jamais essayé. Certaines personnes disent: « Bon… j’ai essayé, mais je n’en prends pas », « je n’en ai pris qu’une seule fois » ou « je n’ai pas aimé ». Moi je n’ai jamais essayé. Des gens l’ont fait devant moi, m’en ont offert. Des amis. J’ai dit non, non, et non.

Etiez-vous gêné que des certains le fassent devant vous ?

Je pense que c’est d’une telle stupidité. Je pense que c’est de l’ignorance.

Leur avez-vous dit qu’ils ne devraient pas le faire ? Ou est-ce que vous les avez laissé faire ?

Quand il s’agit de quelqu’un que j’aime profondément…

Vous essayez de les aider à ne pas le faire.

Je dis: « Tu ne peux pas faire ça ».

Mais vous n’essayez pas de changer les gens si c’est quelqu’un que vous croisez occasionnellement.

Toutes ces photos, ce sont des photos de quelle période ?

La dernière tournée… la tournée Off The Wall.

Comment était-ce ? Avez-vous apprécié ?

C’était sympa.

Comment compareriez-vous cette tournée et la tournée actuelle ?

Parfois, certaines choses ne me plaisent pas, comment pourrais-je comparer ?

Je veux dire par-là que si vous deviez prendre du recul sur les trois ou quatre dernières années, était-ce mémorable ou…

C’est sympa, mes rêves deviennent réalité, c’est tellement formidable. Pendant la tournée j’ai dit: « Je ne suis pas satisfait. Je veux faire des stades. Je dois être celui qui vend le plus de disques de tous les temps ». Donc je pensais à ces grands rêves.

Quand avez-vous pensé à avoir ces grands rêves ? Y a-t-il un endroit…

J’ai toujours eu des rêves. Et ils sont devenus réalité. J’ai été vraiment chanceux, et j’ai fait des merveilles. Quand je veux vraiment quelque chose, vous voyez, je me dis: « Mon Dieu, un jour j’aimerais tellement avoir bla-bla-bla », et je l’obtiens.

Avez-vous d’autres rêves dans le domaine de la musique pop, ou avez-vous épuisé tous vos rêves ? Voudriez-vous jouer dans des endroits encore plus grands que des stades ?

Pas pour des concerts.

Et pour les disques ?

J’aimerais être le plus gros vendeur de singles. White Christmas est le single le plus vendu de tous les temps n’est-ce pas ?

25 millions je crois.

Ils en ont fait un film aussi.

Vous dites que vous avez été frustré de ne pas faire de stades, et que vous n’étiez pas… était-ce une frustration pour vous ? Qu’avez-vous pensé du spectacle en lui-même ?

Je n’étais pas satisfait du tout.

Vous avez dit que vous ne vouliez plus partir en tournée. Vous avez dit que la tournée actuelle serait la dernière. Quand avez-vous commencé à vous poser la question de repartir sur les routes ? Saviez-vous à la fin de cette tournée si vous alliez en refaire une autre ? Pensiez-vous que peut-être ce serait la dernière avant un moment ?

Je n’étais sûr de rien. Parce que mes frères voulaient repartir en tournée.

A ce moment-là vous avez dit que ce serait…

This is it, terminé.

… avec vos frères…

C’est définitivement terminé. C’est la famille, et à partir de maintenant…

J’ai oublié ce que vous aviez dit à propos d’une tournée en solo. Parfois, pensez-vous que vous en ferez une un jour ?

Hum… je ne pense pas.

Aimeriez-vous jouer à Broadway ? Vous voyez, une représentation un week-end à Broadway, ou quelque chose comme ce qu’a fait Diana ? Voudriez-vous faire quelque chose comme ça ? Depuis que cette tournée s’est terminée, vous avez dit que ce serait probablement la dernière fois que vous feriez une tournée.

Oui.

Est-ce que ça vous a rendu triste, ou heureux ?

Ça m’a rendu heureux… le fait que j’allais enfin pouvoir faire ce que je veux vraiment.

Du cinéma ?

Oui.

Depuis quand savez-vous que vous voulez faire du cinéma ?

Spécialement quand j’ai fait The Wiz. Je me sentais tellement bien. C’était tellement réel pour moi. J’aime la façon dont les choses deviennent réelles, j’aime la façon dont on oublie qui on est, il n’y a rien de tel. Vraiment oublier. Il n’y a rien de tel. J’ai tellement appris depuis. Je l’ai reçu comme un cadeau. J’ai rencontré des personnes merveilleuses. Mais c’est un rêve qui est né il y a longtemps, bien avant que je connaisse Marlon Brando, avant même de le rencontrer et de le connaître, ou même que Quincy le connaisse. Je me disais toujours: « Mon Dieu ce serait tellement génial qu’il m’apprenne à jouer, qu’il soit mon prof de comédie ». Il n’a jamais enseigné à personne dans toute sa carrière. Et tout le monde l’appelait, des professionnels, des acteurs. Et il leur disait non. Et Miko m’a dit: « Tout ce qu’il fait pour toi, c’est vraiment quelque chose que mon père n’a jamais fait », et Brando m’a appelé… Marlon Brando, et il m’a dit… il a appelé spécialement chez moi, et il m’a dit: « Je veux travailler avec toi ». Il a dit: « Je veux faire partie de ta carrière, je veux t’enseigner des choses », il me l’a dit. Il a même écrit un scénario pour moi. On aurait dit qu’un autre rêve devenait réalité.

Votre plus grand rêve aujourd’hui, c’est le cinéma ? Si vous aviez plusieurs rêves en tête, est-ce que ce serait votre rêve numéro un ?

Oh oui, c’est le numéro un.

Pensez-vous commencer dès l’année prochaine ?

J’ai des rêves distincts. J’ai dit que c’était l’un de mes rêves.

Quels sont vos autres rêves ? Pouvez-vous en parler ?

J’aimerais bien être proxénète.

Que voulez-vous dire ?

Un proxénète, dans la rue. J’ai toujours rêvé de faire ça… Mais non ! Je plaisante !

Vous l’avez dit de manière si convaincante ! Je vous imaginais en train de déambuler en voiture dans la rue comme ça !

Je vous ai bien eu !

La manière dont vous l’avez dit… oui !

Quand nous vivrons dans un parfait paradis sur terre. Quand la mort n’existera plus. C’est mon rêve numéro un.

La mort est quelque chose qui vous fait peur ?

Je ne veux pas la voir arriver. Vous en avez peur ?

Oh oui. Mais je n’y pense pas, ça ne m’obsède pas. Parlons de votre mère, passez-vous du temps avec elle ?

Quand je suis en tournée je ne peux pas. Mais elle, elle me voit tout le temps à la maison. Elle a assez de choses de moi.

Avez-vous déjà pensé Mike au moment où vous quitterez la maison ?

Est-ce que j’y ai pensé ? Bien sûr.

Pensez-vous que vous resterez proche de votre mère ?

Une fois que je serai marié…

Pensez-vous que vous resterez dans la même région pour pouvoir continuer à la voir ?

Je peux prendre l’avion pour aller la voir si je déménage loin.

Vous avez parlé de la Suisse.

La Suisse, c’est là que je vais. Je ne pense pas que je resterai dans le même quartier quand je déménagerai. Si je pars, je pars loin. Je reviendrai la voir, voir la famille, mais si je pars, je pars loin.

Traduction: PYC.

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