Résumé de l’audience du 23 mai 2005…

La défense de Michael Jackson a appelé lundi 23 mai 2005 à la barre du tribunal de Santa Maria Mike Radakovich, un expert-comptable, afin de démontrer que la mère de la victime présumée avait touché indûment des prestations sociales. Celui-ci a confirmé des chiffres déjà évoqués au tribunal: au moment où elle recevait des milliers de dollars de Michael Jackson et de ses associés et avait encaissé 32.000 dollars à la suite d’un accord judiciaire amiable dans une autre affaire, la mère touchait une aide sociale gouvernementale de 769 dollars par mois.

Le fait que la mère n’ait pas fait part de ces revenus aux services sociaux équivaut à une escroquerie, a indiqué à l’audience une employée de ces services, Mercy Mannriquez, interrogée près de trois heures dans la foulée du comptable. M. Radakovich avait auparavant affirmé que la mère du jeune accusateur menait grand train à l’époque où elle affirme avoir été séquestrée à Neverland, la propriété du chanteur à 50 km de Santa Maria: en trois semaines, elle a ainsi dépensé quelque 7.000 dollars en restaurants, en vêtements et en coiffeur.

L’ancienne belle-sœur de la mère l’a ensuite décrite comme cupide et sans cœur. Alors qu’elle avait collecté du sang pour la victime présumée, souffrant d’un cancer, elle s’était vu répondre: « Je ne veux pas de ton p… de sang, je veux de l’argent! » , a-t-elle raconté, en essuyant des larmes. « Je crois que je lui ai raccroché au nez » .

En fin d’audience, la défense a appelé la responsable d’un journal local (The Mid Valley News), qui a affirmé que la mère de l’accusateur avait fait pression en 2000 pour que cette publication incite ses lecteurs à verser de l’argent pour son fils malade. « Elle voulait une deuxième article parce que le premier ne lui avait pas permis d’obtenir suffisamment d’argent » , a indiqué cette journaliste, Connie Keenan, disant même avoir été « trompée » par la première demande d’aide.

Ce témoignage a donné lieu à un contre-interrogatoire musclé de Tom Sneddon, osant affirmer qu’à l’époque la famille de la victime présumée avait vraiment besoin d’argent, pas seulement pour les soins médicaux mais pour compenser un sois disant dénuement plus global.

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