Ebony : les bonus #2…

Comme promis, le site Ebonyjet.com a aujourd’hui publié ses réponses aux questions des fans du monde entier sur leur rencontre avec Michael Jackson. On y apprend que la star devrait également être en couverture du magazine Jet vers la mi-décembre 2007. Voici l’article:

Cela faisait huit mois que le magazine Ebony travaillait avec Michael et son équipe pour mettre en place la séance photo ainsi que l’interview. A l’origine, nous devions nous rencontrer début août, mais nos emplois du temps ne nous l’ont pas permis. Après nous être finalement mis d’accord sur la date du lundi 24 septembre 2007, nous avons pu assembler toutes les équipes nécessaires.

La veille au soir, le dimanche, Michael et son fils Prince Michael deuxième du nom – surnommé Blanket – sont arrivés dans la suite de l’hôtel, transformée en salle d’essayage, pour jeter un œil aux vêtements sélectionnés par le célèbre styliste Phillip Bloch. Ils ont été fournis par le couturier italien Roberto Cavalli, mais aussi par des marques telles que Valentino, Yohji Yamamoto, Hugo Boss, Cesare Paciotti, entre autres. De plus, nous avions une valeur de plus de deux millions de dollars en bijoux sertis de diamants signés Jacob, H. Stern ou encore Lorraine Schwartz.

Le lendemain matin nous sommes arrivés au Brooklyn Museum vers neuf heures. En temps normal, le musée est fermé aux visiteurs le lundi, mais nous avons été autorisés à occuper le bâtiment pour cette séance photo historique. Le photographe des stars Matthiew Rolston, notre directrice artistique Harriette Cole et notre directeur de la photographie Dudley Brooks avaient déj? repéré plusieurs salles du muse pour faire nos photos, comme la Cour des Beaux-Arts, la galerie égyptienne ou le jardin de sculptures. C’est aux alentours de 15h que la séance a débuté.

Pendant notre séance, un Michael détendu bougeait au son de ses propres chansons: « PYT », « Billie Jean », « Human Nature »… le tout qui retentissait d’une chaîne stéréo dans toute la salle. Il nous a même fait la démonstration de quelques pas qui l’ont rendu célèbre. Cinq changements de tenue et six heures de photos mémorables plus tard, il a remercié toute l’équipe pour partir rejoindre son hôtel, juste à temps pour mettre ses enfants au lit.

Le jour suivant, nous sommes arrivés à son hôtel aux environs de midi pour ce qui allait être sa première vraie interview depuis des années. Pendant l’heure et demie qui a suivi, Michael nous a fait part de ses souvenirs et de ses états d’âme concernant la création de « Thriller », de MTV et des clips vidéo, de Dieu, de son rôle de père ainsi que de l’état dans lequel se trouve l’industrie du disque aujourd’hui. Vous pourrez retrouver cette interview et bien plus encore au fil des pages du numéro de décembre d’Ebony magazine.

En attendant, vous avez été plus de 200 lecteurs du monde entier à nous avoir écrits ces derniers jours pour en savoir plus sur la séance photo, l’interview et la star. Voici une sélection de toutes vos questions complétées des commentaires de l’équipe Ebony (le vice-président et directeur de la publication Bryan Monroe, Harriette Cole ainsi que la rédactrice en chef Joy Bennett), qui a suivi le chanteur au cours de ces trois jours…

Comment avez-vous obtenu cette interview avec Michael ? Facilement ?– Marni, Australie

Bryan Monroe: La Johnson Publishing Company (éditeur de Ebony et Jet à Chicago) entretient de bons rapports avec la famille Jackson depuis près de quarante ans, à l’époque où Michael faisait partie des Jackson Five, alors nous savions que dès qu’il serait prêt à revenir au devant de la scène, son retour se ferait forcément avec Ebony. Nous préparions ce projet depuis huit mois avec son équipe basée à Washington. Il n’avait pas fait la couverture d’un magazine ni donné d’interview aux Etats-Unis depuis des années, et c’est Michael en personne qui a décidé d’accorder cette exclusivité à Ebony et Jet.

Va-t-il repartir en tournée mondiale ? – Dusty, Dublin – Irlande

Bryan Monroe: Michael n’a pas donné d’indications là-dessus, mais il semblait hésiter à entamer une nouvelle série de concerts dans le monde. Il ne veut pas vieillir sur scène et vivre d’un stade à l’autre. [Extraits de l’interview]

Quel a été le moment le plus marquant de l’interview pour vous ? – Carl, Floride

Bryan Monroe: J’ai trouvé intéressant d’observer sa réaction quand nous lui avons diffusé une vidéo numérique de sa prestation au Motown 25 sur mon MacBook Pro, et puis lorsqu’il écoutait et nous commentait une version démo de Billie Jean, diffusée sur mon iPhone. Cela lui a fait plaisir de revivre ces moments, même s’il n’aime pas tellement parler de ses performances scéniques. Il est visiblement fasciné par les nouvelles technologies, d’ailleurs.

Est-ce qu’il arrive encore à danser aussi bien qu’avant ? – Gabriella, Angleterre

Bryan Monroe: Pour un homme qui approche la cinquantaine, je l’ai trouvé incroyablement leste. Il nous a fait quelques uns de ses pas les plus connus pendant la séance photo, notamment celui où il lance un coup de pied en l’air en tordant la jambe.

Quand sort son nouvel album ? — K. Hall, Alabama

Joy Bennett: On ne sait pas trop. Michael nous a répété qu’il écrivait tous les jours et qu’il était actuellement en studio. Il a ajouté qu’il pensait avoir encore d’autres tubes à nous offrir (cf notre article pour plus d’infos sur sa méthode d’écriture). Ni lui ni son équipe se veulent nous donner de date mais on espère que ça sorte début 2008.

Est-ce qu’il est très timide en vrai ? – Stacie, New York

Joy Bennett: Non, ce qui nous a surpris d’ailleurs. Il n’avait pas le visage caché, il n’avait ni masque, ni gants et a répondu franchement et longuement à nos questions.

Il y a beaucoup de rumeurs concernant sa couleur de peau. Est-ce le seul « blanc » à avoir fait la couverture d’Ebony ? – Mae, Asie du Sud-Est

Joy Bennett: Pas du tout, l’acteur Carroll O’Connor a été en couverture d’Ebony pour promouvoir le personnage qu’il jouait, Archie Bunker, en juin 1972. Mais détrompez-vous, bien qu’il ait une peau anormalement claire, il a expliqué que ce phénomène était causé par une maladie de peau nommée vitiligo. Michael est Afro-Américain à 100%.

Je crois que l’Amérique a encore du mal à bien saisir l’influence et la dimension internationales qu’a Michael. Que vous posiez la question à une femme qui a grandi dans un bled en Norvège ou une autre qui a grandi en Afrique, elles connaîtront son nom et sa musique. J’ai quelques questions : Qui a choisi les vêtements? Etaient-ils sélectionnés par le styliste puis approuvés par Michael avant la séance? Pourquoi dans ce musée en particulier, est-ce Michael qui en a décidé ainsi ? – Annette, Norvège

Harriette Cole: Michael voulait qu’on le prenne en photo dans un décor artistique, et le Brooklyn Museum nous convenait à tous parfaitement. Nous avons fait ça entourés d’histoire ancienne et contemporaine, et ce lieu a donné une certaine puissance à la séance. Concernant les vêtements, nous avons collaboré avec le styliste des stars Phillip Bloch pour trouver des idées de tenues, c’est lui et son équipe qui se sont tout procuré. Nous tenions vraiment à ce que Michael soit élégant, qu’il ait l’air intemporel sur la couverture. Nous avons trouvé des tenues qui correspondaient bien à ces attentes puis les avons présentées à Michael. C’est lui qui a eu le dernier mot sur ce qu’il souhaitait porter – on n’a d’ailleurs pas eu le temps de le photographier dans tous les habits qu’il avait sélectionnés ! Tout lui allait à merveille. C’était génial de travailler avec quelqu’un qui porte bien les beaux vêtements, qui sait comment se mouvoir et qui sait jouer avec la caméra. C’était magique !

Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix des accessoires qui ont agrémenté ses tenues? — Michelle

Harriette Cole: Avant la séance, on nous avait dit que Michael adorait les bijoux, les diamants surtout – tout particulièrement montés en broche. Donc Phillip et ses assistants se sont mis en quête de diamants: ils ont fait appel à certains des joailliers les plus connus au monde. Au bout du compte nous avons obtenu plus de deux millions de dollars en bijoux mis à la disposition de Michael.

Que ce soit pendant la séance photo ou l’interview, les personnes présentes étaient-elles intimidées par Michael? Comment s’est-il comporté avec le staff ? — Samantha et Michele

Harriette Cole: Ce qu’il y a de mieux à travailler avec Michael Jackson c’est qu’il était si gentil avec tout le monde. Il a été aimable avec le liftier, le gardien et tous les employés du musée. Il a tenu à remercier absolument tout le monde une fois la séance terminée. Il a été généreux et gentil. Quant à dire qu’il en a intimidé certains, je ne sais pas si ce terme-là convient. Je dirais plutôt qu’il les a hypnotisés. J’en ai vu se pincer pour voir s’ils étaient réellement dans la même pièce que le Roi de la Pop.

Michael ne m’a pas paru en meilleure forme depuis des années (je ne parle pas uniquement des photos studio, mais aussi des photos récentes prises par des paparazzi). Après le temps que vous avez passé avec lui, vous a-t-il donné l’impression qu’il voulait vraiment revenir pour à nouveau réinventer l’industrie musicale? Le monde n’attend plus que lui, mais on dirait qu’il ne voit même pas à quel point il manque à la scène musicale. — Robert

Harriette Cole: Il est clair que Michael nous a semblés heureux et en bonne santé – plus serein même. L’on sentait cette espèce de quiétude chez lui, comme s’il était véritablement bien dans sa peau. En tous cas, il a un corps à faire pâlir n’importe qui – homme ou femme – de jalousie! A 49 ans il a la minceur d’un danseur, ce qui prouve qu’il continue à faire de l’exercice physique régulièrement. Est-il capable de faire un come-back ? Il en a la force, c’est certain. Nous savons également qu’il passe beaucoup de temps à créer en studio. Il nous a dit qu’il avait toujours un dictaphone à portée de main, ce qui lui permet de pouvoir enregistrer ses idées dès qu’elles lui viennent et de les retravailler plus tard. Il trouve qu’à notre époque, beaucoup d’artistes n’écoutent pas suffisamment leurs émotions pour se créer un type de musique unique, qui leur est propre. D’après lui, il est temps que cela change, qu’il y ait enfin un renouveau dans la musique – et Michael Jackson pourrait très bien y participer… une fois de plus !

Parlez-nous de Blanket, ce mystérieux bout de chou ! Comment l’avez-vous trouvé ce petit bonhomme ? Etait-il bien élevé ? Comment se comportait-il avec son père ? De ce que vous avez vu, avez-vous pu avoir une bonne idée de comment est Michael en tant que père ? – Melissa, Manille – Philippines

Harriette Cole : Nous n’avons pas rencontré ses deux autres enfants. Sa fille Paris a neuf ans et son autre fils, Michael Joseph, en a dix. Blanket s’est montré extrêmement bien élevé en notre présence, et ce n’est pas peu dire pour un petit de cinq ans. De toute évidence, il est très proche de son père. Ils se tenaient la main en entrant sans la salle d’essayages et ne se sont lâchés que lorsqu’ils se sont sentis plus à l’aise avec nous. Ses qualités de parent sont admirables. Il ne lui a suffi que de quelques mots, de quelques gestes discrets pour exprimer son autorité à son enfant, mais aussi pour l’accompagner et le conseiller. Michael veut bien évidemment apprendre les bonnes manières à Blanket, et quand l’équipe d’Ebony est arrivée dans leur suite d’hôtel pour l’interview, Michael a montré à Blanket comment saluer et serrer la main aux gens. Des petits détails comme ça, mais n’est-ce pas justement ce qui montre notre vraie valeur?

Verra-t-on bientôt une autre collaboration entre Ebony, Jet et Michael Jackson ? — Jamison

Bryan Monroe: Restez branchés comme on dit ! Nous comptons faire paraître Michael en couverture de Jet magazine cette fois, pour un numéro qui sortira mi-décembre. C’est un hebdomadaire, alors surveillez bien vos marchands de journaux. Il se pourrait d’ailleurs que nous ayons de grandes nouvelles à vous y annoncer!

EbonyJet

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