Vendredi 25 mars 2005, Michael Jackson était présent au tribunal de Santa Maria pour une nouvelle audience. Brian Oxman, l’un de ses avocats victime d’un malaise Mercredi, était également de retour.
Robert Spinner, retraité de l’unité de police scientifique du comté de Santa Barbara, a précisé Vendredi 25 mars 2005 à la barre qu’une empreinte de Michael Jackson avait été retrouvé à la page 54 d’un magazine, « Hustler Barely Legal Hardcore », publié en octobre 2000, alors que trois empreintes de son accusateur ont été identifiées page 92. De même, une empreinte de la victime a été retrouvée sur un exemplaire de septembre 1993 d’un magazine intitulé « Visions of Fantasy », alors qu’une autre a été découverte sur un calendrier pour vidéos adultes, a poursuivi M. Spinner. Celle du frère de l’accusateur a été trouvée sur une page d’un magazine intitulé « Finally Legal ».
Sur les 19 empreintes identifiées en tout, 12 appartiennent au chanteur, a précisé M. Spinner. Seule une revue contenait en même temps les empreintes de Jackson et celle de sa victime présumée, même si leurs empreintes n’ont pas été relevées sur les mêmes pages, a encore noté le policier.
L’avocat de la Défense, Robert Sanger, a souligné que des mois se sont écoulés avant que les empreintes ne soient prélevées sur les magazines saisis et seulement après que certaines de ces revues eurent été utilisées lors d’une audition devant un grand jury où l’accusateur aurait pu les toucher.
Alicia Romero, qui gère les pièces de conviction, a reconnu à la barre avoir manipulé les objets en question sans porter de gants, comme d’autres employés. Elle avait ensuite reçu pour instruction de les mettre.