Mercredi 23 mars, l’un des avocats de Michael Jackson, Brian Oxman s’est senti mal à la fin de l’audience et a eu un malaise. Il a dû être évacué par ambulance vers un hôpital local. (Atteint d’une pneumonie, son état est actuellement stable et il se repose)
L’audience de mercredi a été consacrée aux diverses revues érotiques saisies lors d’une perquisition dans la chambre du King Of Pop. L’accusation a fait visionner aux jurés quelque 70 images sur grand écran montrant des nus féminins en tous genres. Le juge Rodney Melville, qui préside le procès, a cependant refusé à l’accusation de soumettre au jury d’autres contenus érotiques retrouvés sur les ordinateurs saisis dans la chambre de Michael Jackson.
L’accusation a tenté de démontrer que la star aurait utilisé ces magazines pour désinhiber le jeune garçon avant de le soumettre à des attouchements. Mais certains des experts présents à l’audience doutaient de l’efficacité de cette stratégie. Pour l’ancien procureur Jim Hammer, la projection de ces images peut servir à choquer des jurés conservateurs, mais « l’arme est à double tranchant, parce qu’en même temps, cela permet d’humaniser » Jackson, accusé de s’intéresser sexuellement aux pré-adolescents, en soulignant justement un profil d’homme hétérosexuel.