C’est donc aujourd’hui qu’a commencé le procès du docteur Conrad Murray devant la cour supérieure de Los Angeles. Comme prévu, de nombreux médias et de nombreuses caméras avaient pris place devant le tribunal. Des fans venus de tous les horizons brandissaient des pancartes demandant justice tandis que la famille Jackson entrait dans le tribunal.
Le procureur David Walgren a commencé sa présentation de l’affaire en indiquant au jury que les preuves montreront que Michael Jackson a mis sa vie entre les mains du Conrad Murray. Qu’il a placé à tort sa confiance dans le Dr Conrad Murray et que l’enquête a montré que «La mort de Michael Jackson est un homicide».
Dans son exposé, le procureur a dénoncé les erreurs en série, l’incompétence du Dr Murray et l’utilisation du propofol en dehors de toute les procédures habituelles qui a conduit à la mort de Michael Jackson.
Morceaux choisis:
Conrad Murray avait demandé 5 millions de dollars pour ses services médicaux pendant l’année du tour «This is it», ce sera finalement 150 000 dollars par mois, explique le procureur avant de retracer les derniers moments de la vie de Michael Jackson.
Conrad Murray a eu une intense activité sur son téléphone portable ce soir-là, «textos, mails». Il a beaucoup téléphoné aussi… . 21 coups de fil alors que Michael Jackson mourrait.
Le coup de fil au secours a été passé à 12 h 20», soit plus de 25 minutes après que le problème ait été décelé… Jamais il n’a été évoqué aux secours l’administration de Propofol. Que lui avez vous donné ?,; lui a-t-on demandé à l’hôpital… Jamais Conrad Murray n’a répondu «Propofol».
Pendant deux mois, il a administré quotidiennement du Propofol à Michael Jackson.
Ce jour-là, le Dr Murray aura donné à Michael Jackson «du Valium, puis du Lorazepam et du Midazolam, et enfin du Propofol… Laisser une personne avec cela dans le sang, c’est de l’abandon médical».
Le Dr Murray ne travaillait pas pour le meilleur intérêt de Michael Jackson, ni pour la santé de Michael Jackson, mais pour 150 000 dollars par mois. Il était employé et s’est comporté comme un employé, pas comme un médecin.
Sources: ABC / Le Parisien