La cour suprême de Californie a accepté la requête en révision de Vera Serova contre Sony Music et l’Estate, concernant la publicité et la distribution commerciale des trois titres Cascio figurant sur l’album MICHAEL sorti en 2010.
Si en août dernier, Sony et l’Estate avait obtenu de la Cour d’Appel qu’ils pouvaient être protégés par le premier amendement alors qu’il n’avait pas été question de savoir à qui appartenait la voix sur les enregistrements de titres Breaking News, Monster et Keep Your Head Up, les juges ont maintenant estimé que cette décision était problématique aux yeux de la loi car elle autoriserait indirectement des sociétés à faire de la publicité et de la vente d’une forme d’art non authentique.
Si comme vous le savez, les poursuites contre Cascio et Porte sont toujours en cours, la décision de la cour suprême d’examiner la requête en révision pourrait donner un autre tournure à cette affaire que Sony et l’Estate devaient très certainement estimer comme enterrée.
Mais ce n’est pas tout. Le nom de Jason Malachi, que beaucoup de fans de Michael Jackson avaient désigné comme pouvant être le sosie vocal présent sur ces titres Cascio et dont le producteur et coach vocal Tony Curtis avait déclaré publiquement qu’il était le chanteur des chansons, revient sur le devant de la scène.
En effet, lorsqu’une utilisatrice de You Tube du nom d’Evin Verma était intervenue dans une conversation au sujet de la controverse, celle-ci avait écrit: « Les gars, ne détestez pas Jason. C’est un individu avec sa propre vie à vivre. S’il a vraiment chanté sur ces morceaux sur Michael, ce qui est évident, alors c’est bien qu’il contribue à continuer ce que le roi n’a pas pu finir. Ne blâmez pas Jason, blâmez Sony Music Entertainment. »
Ce à quoi Jason Malachi avait répondu: « EvinVerma, je vous remercie. »
Cette conversation fut alors sauvegardée via des captures d’écran et lorsque la question fut posée via Twitter à Vera Serova si elle avait eu connaissance de ces commentaires sur You Tube, Vera a répondu par l’affirmative en précisant que son équipe d’avocats disposait de preuves directes et ce sur la base d’une correspondance avec l’avocat de Jason Malachi.
Reste à savoir ce que cela signifie pour l’affaire. Mais le fait que l’avocat de Serova et celui de Malachi aient été en contact, et que ce contact ait permis d’obtenir «une preuve directe de son implication» dans les chansons, démontre une fois de plus que si cette affaire est loin d’être terminée, de grands espoirs demeurent quand à son dénouement.
Sources: Vera Serova / Damien Shields / MJFrance.