« Il est mon ami », a dit Debbie Rowe mercredi 27 avril 2005 devant les jurés du tribunal de Santa Maria, pour expliquer pourquoi elle avait accepté en février 2003 de tourner une vidéo où elle décrit son ex-mari comme un « homme merveilleux ». Elle a ajouté qu’elle espérait avec cette vidéo « voir à nouveau » les deux enfants qu’elle a eu avec le chanteur en 1997 et 1998, Prince Michael et Paris, et « reprendre contact » avec Michael Jackson.
Contrairement à l’effet désiré par l’accusation, Debbie Rowe a assuré qu’aucune promesse sur un droit de visite à ses enfants ne lui avait été faite en 2003 en échange du tournage de la vidéo. « Je lui avais promis que je serais toujours là pour les enfants« , a-t-elle fait valoir. Elle a démenti que l’entourage du chanteur lui ait dicté ses réponses.
Debbie Rowe a précisé qu’elle avait signé au moment du divorce un accord de confidentialité avec le chanteur qui l’empêche d’évoquer la vie intime de Michael Jackson mais qui ne s’applique pas pour un témoignage dans un procès.
Avant elle, les jurés ont à nouveau entendu Hamid Moslehi, s’exprimer sur une vidéo mettant en scène cette fois-ci la famille de la victime présumée en 2003. Ici aussi, contrairement à l’effet désiré par l’accusation Hamid Moslehi a contredit un témoignage de la mère de l’adolescent qui avait affirmé à la barre avoir été contrainte d’apprendre par cœur son texte et de le répéter à plusieurs reprises. Il a indiqué n’avoir été témoin d’aucune répétition avant le tournage.
Michael Jackson pourrait témoigner à son procès pour « rétablir sa réputation », a déclaré mercredi un de ses avocats, Debra Opri.