Catégorie : L’actualité

Didier Barbelivien dont l’album Mes Préférences est sorti ce mois-ci, rend hommage à tous les artistes qu’il a aimé, de Georges Brassens en passant par Barbara, Claude Nougaro, Bob Dylan, Marilyn Monroe et bien d’autres.

Il y rend hommage à Michael Jackson dans une chanson intitulée « Michael s’est envolé ». Vous pouvez acheter son album ou écouter cette chanson sur musicMe.com

Sources: galac / Sony Music

Mercredi 26 octobre, la défense a fait comparaître plusieurs patients du Dr Conrad Murray.

Un patient victime d’une crise cardiaque, Gerry Causey, a dit aux jurés que le Dr Murray lui avait sauvé la vie. Il a même déclaré que Murray était le meilleur médecin qu’il ait jamais eu. Point intéressant, Causey a dit aux jurés qu’il n’avait pas voulu être sédaté pendant son opération parce qu’il avait trop peur, donc Murray ne l’a pas anesthésié. Il a également déclaré à Murray qu’il avait pris grand soin de lui en lui expliquant tout ce qu’il lui faisait. L’accusation a souligné que le traitement de Murray avait été dispensé dans un environnement surveillé, et avec l’aide d’un large staff.

Un autre patient, Andrew Guest, a témoigné que le Dr Conrad Murray l’avait opéré deux fois du Coeur en 2002, en disant aux jurés: « Cet homme qui est assis là est le meilleur médecin que je connaisse« . Andrew Guest a dit que Murray l’avait souvent appelé le week-end pour l’ausculter. Pendant le contre-interrogatoire, David Walgren a demandé à Guest : « Il ne vous a jamais donné de Propofol chez vous n’est-ce pas ? », ce à quoi Guest a répondu : « Aujourd’hui je suis vivant grâce à cet homme« .

Lunette Sampson, qui a eu trois crises cardiaques en 2008 et 2009, a de son coté déclaré aux jurés que le Dr Murray lui avait sauvé la vie, disant qu’un autre médecin avait raté son opération. Pendant le contre-interrogatoire Walgren a suggéré que Murray a été capable de soigner le cœur de Sampson parce qu’il avait accès à son dossier médical, un privilège que Murray n’a jamais offert aux médecins des urgences qui ont essayé de sauver la vie de Michael Jackson.

Un autre patient, Dennis Hix, a témoigné que le Dr Murray avait placé 13 stents dans son cœur gratuitement. Il a dit que le Dr Murray avait aussi opéré le cœur de son frère gratuitement, en disant aux jurés : « J’ai 66 ans. J’ai vu beaucoup de médecins, beaucoup de médecins, et je n’en ai vu aucun qui m’ait soigné comme il l’a fait« .

Ruby Mosley, une autre patiente du Dr Murray a déclaré aux jurés que le Dr Murray ne pouvait pas être cupide, parce qu’il a ouvert une clinique dans l’un des quartiers les plus pauvres de Houston en l’honneur de son père. Murray a retenu ses larmes alors que Mosley décrivait la façon dont il soignait ses patients qui n’avaient pas les moyens de se soigner.

Hier mercredi, avant de suspendre l’audience, le Juge Pastor s’est adressé directement au Dr Murray pour la première fois depuis le début du procès : « Vous avez absolument le droit, selon la Constitution des Etats Unis et de l’Etat de Californie, de témoigner. Si vous voulez témoigner, vous témoignerez. C’est votre décision, votre droit, si vous voulez témoigner, vous le ferez, point barre. Cette décision est la vôtre, et uniquement la vôtre ».

Sources : TMZ.com – examiner.com – eonline.com – Traduction PYC

Cherylin Lee a continué son témoignage de la veille. Elle a dit qu’elle avait plusieurs fois mis en garde Michael Jackson en lui disant que les drogues pouvaient le tuer.

Le procureur David Walgren a lu les dossiers médicaux tenus par Lee, où elle disait au chanteur : « Je comprends que vous vouliez une bonne nuit de sommeil, que vous vouliez être assommé, mais si vous ne vous réveillez pas ? »

La défense a essayé de montrer que Michael Jackson était un dépendant manipulateur qui cherchait à obtenir son injection de Propofol par n’importe quel moyen et n’importe où. Mais le témoignage de Lee s’est peut-être retourné contre eux quand elle a dit qu’elle ne lui aurait jamais donné de Propofol, peu importe en quelle quantité il en voulait.

Lee a dit au jury qu’elle ne savait pas au début ce qu’était le Propofol, mais après avoir fait quelques recherches, elle a réalisé que ce n’était pas un médicament facile à administrer. Elle a dit à Jackson : « Quiconque veut prendre soin de vous et ne veut que votre intérêt de tout son cœur ne vous donnera jamais ça« .

Michael Jackson lui aurait assuré que c’était sûr, à partir du moment où c’était surveillé.

Selon Lee, Michael Jackson est devenu finalement frustré par ses remèdes holistiques – qui comprenaient des thés et des infusions de vitamines – et il a arrêté de l’appeler.

La dernière fois qu’elle a entendu parler du chanteur, c’était le 21 juin, quand son garde du corps l’a appelé paniqué en lui disant que Michael Jackson ne se sentait pas bien. Elle a dit qu’elle avait pu entendre Jackson dire : « Dis-lui ce qui m’arrive… le moitié de mon corps est chaude et l’autre moitié est froide« . Elle dit qu’elle a recommandé au garde du corps d’emmener Michael Jackson immédiatement à l’hôpital.

Ce fut ensuite à Amir Rubin, du Centre Médical UCLA, de témoigner que Murray « avait l’air désolé » le jour de la mort de Jackson, et avait pris soin de corriger le communiqué de presse de AEG Live, qui était le promoteur des concerts du retour de Jackson, qui faisait allusion à une possible cause du décès du chanteur.

« Il a déclaré que la cause était pour le moment inconnu« , s’est rappelé Rubin.

Randy Phillips est ensuite venu à la barre. Il a déclaré au jury que quand AEG Live avait annoncé les 10 premiers concerts, les ventes ont crevé le plafond. Phillips a dit n’avoir jamais vu une telle demande pour un concert de toute sa carrière. Le témoignage de Phillips pourrait prouver que Michael Jackson était sous une pression extrême lorsqu’il est mort, ce qui a pu pousser le chanteur dans ses derniers retranchements.

Phillips a dit qu’il a entendu pour la première fois en mai 2009 que Jackson voulait son médecin personnel. Il a dit avoir appelé Jackson pour savoir s’il voulait engager un médecin londonien, ce qui serait moins coûteux, mais Michael Jackson a insisté pour avoir son propre médecin à ses côtés. Il lui a répondu qu’il avait déjà un médecin en tête.

Il a dit avoir rencontré Murray lors d’une réunion au domicile de Michael, quand ils ont discuté de son traitement. Murray a parlé d’un planning nutritif pour Michael Jackson. En juin, Phillips dit avoir reçu un appel de Kenny Ortega, disant qu’il était inquiet parce que Michael Jackson n’arrivait pas à se concentrer. Il a aussi dit qu’il avait loupé des répétitions.

Randy Phillips a dit avoir reçu un mail de Ortega, disant que Michael Jackson ne prenait pas assez le show au sérieux, et suggérant d’annuler le show. Phillips a aussi reçu un appel du manager de Jackson, Frank Dileo, lui demandant d’organiser une réunion pour discuter de sa santé. Il s’agit de la réunion d’urgence du 20 juin, qui s’est tenue au domicile du Roi de la Pop après qu’on l’ait renvoyé chez lui lors des répétitions.

Pendant la réunion Ortega a dit qu’il était inquiet pour MJ, qui ne se concentrait pas assez. MJ a expliqué qu’il travaillait chez lui avec le chorégraphe. Kenny a dit qu’il pensait que MJ avait certainement des problèmes de santé. Il n’a rien mentionné au sujet des médicaments pendant cette réunion.

Phillips a assisté à la réunion, où Murray s’en est pris à Ortega , qui avait renvoyé MJ chez lui la veille au soir, en lui disant : « C’est moi le médecin« . Phillips a demandé à Murray, après la réunion, s’il était au courant que Jackson voyait le Dr Klein. Il a dit que Murray lui avait répondu qu’il allait « voir ça de plus près« . Phillips a dit à l’accusation qu’il pensait que MJ avait une grande confiance en Murray. Il a dit qu’à aucun moment il n’avait pensé que MJ n’était pas prêt pour les concerts.

L’avocat de la défense Ed Chernoff a demandé à Phillips si Jackson aurait été responsable des coûts de productions si la tournée avait été annulée. Phillips a répondu que oui. Mais Chernoff n’a pas été autorisé à demander des détails. Plus tôt dans la journée, le juge Pastor a refusé toute discussion à propos du contrat entre AEG Live et Jackson, disant : « Il ne s’agit pas d’une bataille contractuelle. Il s’agit d’un homicide« . Les avocats de Murray espéraient se servir du contrat pour monter que Jackson avait plus que sa réputation en jeu.

Pendant son témoignage pour la défense, Randy Phillips, de AEG Live, a donné un aperçu des coulisses de la tournée « This Is It ». Il a dit que le contrat qu’ils avaient conclu avec Jackson prévoyait 31 dates. Ce chiffre pourrait paraître un peu arbitraire mais Michael Jackson l’avait choisi pour une raison précise. Il a dit vouloir faire 10 dates de plus que Prince lors de sa dernière tournée.

Quand les pré-ventes ont été ouvertes, Phillips a dit que la demande de tickets dépassait tout ce qu’il avait pu voir auparavant. Ils ont réalisé tout de suite qu’il faudrait ajouter des dates. Donc Phillips a contacté Jackson qui a donné son accord pour un maximum de 50 dates, à deux conditions :

1 – Qu’il puisse avoir une maison en dehors de Londres pour que lui et sa famille n’aient pas à loger à l’hôtel (quel que soit son standing). Jackson avait des demandes assez spécifiques : plus de 7 hectares, des ruisseaux et des chevaux.

2 – Il voulait que Phillips s’arrange pour qu’un représentant du Guiness Book des Records valide les 50 dates. Il a dit à Phillips qu’il savait qu’aucun autre artiste ne pourrait battre cet exploit : remplir une salle aussi importante (l’O2 Arena à Londres) autant de fois.

Phillips dit que Jackson a dit : « Vous construisez la maison, j’installe la porte et je la peins ». Cette réunion a eu lieu le 20 juin 2009. Jackson est mort cinq jours plus tard.

Source : insession.blogs.cnn.com – thewrap.com – TMZ.com –Traduction PYC

Le Dr Steven Shafer, expert en Propofol, le puissant anesthésiant accusé d’avoir tué Michael Jackson, a déclaré aux jurés qu’il était difficile d’estimer les effets précis du produit sur la popstar, parce qu’on lui en avait donné beaucoup trop dans les mois qui ont précédé sa mort.

Le Dr Steven Shafer a fait cette déclaration lors du contre-interrogatoire de l’avocat de la défense Ed Chernoff, qui a noté que le risque que Jackson cesse de respirer aurait pu être faible dans les premières minutes après que le produit soit administré le jour de sa mort.

Chernoff a basé cette conclusion sur des recherches menées par Shafer.

« Dans le cas de M. Jackson, il est plus difficile d’avoir cette certitude », a répondu Shafer. « Il y a très peu, voire pas de précédent avec ce niveau d’exposition au Propofol ».

A la suite du dernier contre-interrogatoire du Dr Steven Shafer, la defense a appelé son premier témoin, en la personne de Donna Norris, directrice des communications du Département de Police de Beverly Hills.

Norris a témoigné brièvement pour parler de l’appel au 911, passé depuis le domicile de Jackson le jour de sa mort, détaillant l’heure à laquelle l’appel a été passé, de quel numéro de téléphone il a été passé et par quel relai l’appel a été transmis.

Alexander Suppal, qui s’est rendu au domicile de Jackson la nuit du 25 juin 2009 pour visionner les videos de surveillance, a parlé de la façon dont le système de sécurité était installé. Alors qu’il était installé à la barre des témoins, la défense a diffusé deux extraits filmés par le système de sécurité, dans les premières heures du jour de la mort de Jackson.

Les avocats de la défense ont alors appelé l’inspecteur Dan Myers, du Département de Police de Los Angeles, à la barre, pour mettre en doute le précédent témoignage de Alberto Alvarez.

Alvarez, qui était le premier agent de sécurité au chevet de Michael Jackson, et qui a passé l’appel au 911 le jour de la mort de Jackson, a dit à la cour dès le début du procès que Murray lui avait demandé de cacher dans un sac une poche à IV contenant un flacon de Propofol . Il a aussi dit que Murray lui avait demandé de placer l’oxymètre de pouls sur le doigt du chanteur.

A la barre des témoins hier, Myers a témoigné que Alvarez n’avait pas parlé du fait qu’il avait caché des flacons à la demande de Murray, ni du flacon de Propofol dans la poche de solution saline, lors de sa déposition faite à la police le 31 août 2009.

L’équipe de défense de Murray a également affiché les croquis d’une poche de solution saline et d’un oxymètre de pouls dessinés par Alvarez lors de sa déposition, et a souligné le fait que ces croquis ont été faits quelques jours après que le Département du Coroner de Los Angeles ait émis un communiqué de presse contenant de nombreux détails sur la mort de Jackson, et après que la presse ait largement couvert sa mort. L’insinuation semble être que Alvarez a pu tirer ses propres conclusions de ces rapports, plutôt que de sa propre expérience, lorsqu’il a dessiné ces croquis.

De son coté, l’inspecteur Martinez a témoigné qu’il a assisté à peu près à la moitié de la déposition de Alvarez, et a dit qu’il ne l’a jamais entendu mentionner que Murray lui avait demandé de cacher des flacons pour lui, ou qu’il avait vu un flacon de Propofol dans une poche à IV.

Martinez a aussi témoigné qu’il avait rencontré Alvarez et l’assistant du procureur David Walgren en avril 2011, dans les bureaux de Walgren. Walgren avait demandé à Martinez d’apporter des éléments de preuves, dont la poche de solution saline, l’oxymètre de pouls, et le flacon de Propofol, pour qu’Alvarez puise les inspecter. Ce qui suggère que le témoignage d’Alvarez lors de ce procès a pu être influencé par la présentation de ces preuves.

Le Dr Allan Metzger s’est ensuite présenté à la barre comme étant « le médecin principal » de Michael Jackson en 2008 et 2009. Il a cité quelques médicaments prescrits à Jackson, dont le Klonopin, un anxiolytique, et le Trazadone, un anti-dépresseur.

Le Dr Metzger a indiqué que Jackson lui avait « réclamé des intraveineuses de sédatifs. Il a utilisé le mot ‘jus ‘ ». Le médecin a ajouté que selon Jackson une médication orale « ne l’aiderait pas », mais en tant que médecin il a refusé toute médication par intraveineuse pour l’aider à dormir.

Dans son contre-interrogatoire, David Walgren a demandé à Metzger si « une somme d’argent l’aurait convaincu de donner une IV de Propofol à Jackson à domicile ». Ce à quoi Metzger a répondu : « Absolument pas ».

Autre témoignage, il s’agit cette fois-ci de celui de l’infirmière Cherilyn Lee qui s’est présentée à la barre. Elle s’est fait connaître par ses apparitions dans la presse peu de temps après la mort du chanteur. Avec quelques hésitations, Lee a laborieusement expliqué à Chernoff l’histoire de son implication auprès du chanteur début 2009, quand elle lui rendait visite régulièrement à son domicile pour lui donner un traitement naturel anti-fatigue par IV, dont une décoction riche en minéraux.

Lee a témoigné que Jackson avait commencé à se plaindre d’avoir des difficultés à dormir, et après qu’elle ait administré au chanteur plusieurs remèdes 100 % naturels, Jackson s’est plaint qu’ils étaient inefficaces.

« Quand j’ai besoin de dormir, je dois dormir tout de suite« , lui disait Jackson.

Lee avait suggéré à Jackson de participer à un protocole d’étude sur le sommeil, mais il avait répondu qu’il n’avait pas de temps pour ça.

Le témoignage de Lee s’est terminé un peu en queue de poisson, quand elle a dit à la cour, questionnée par Chernoff, que Jackson avait parlé d’un médicament à Lee. Cependant, la cour a ajourné l’audience à ce moment-là, et Lee pourrait parler plus tard de ce médicament spécifique.

Sources : thewrap.com – cbsnews.com – Traduction PYC

Nous vous en parlions depuis des mois, le show live King Of Pop The Tribute avait lieu hier soir au Pasino d’Aix en Provence (13) offrant un spectacle musical en hommage à Michael Jackson pour une durée de près de deux heures.

Chanteurs, danseurs et musiciens avaient réuni leur passion commune afin de proposer un spectacle basé sur l’interaction entre la danse, le chant, la musique, la vidéo, les lumières et la pyrotechnie. Eric Mengome et la trouve Deep Inside ont réussi le pari de réunir près de 1000 personnes en attente de vivre un hommage digne de ce nom et vibrer au son des hits de Michael Jackson.

Accompagnée de formidables musiciens, toute la troupe a pu ainsi faire oublier aux fans de Michael Jackson la morosité actuelle qui consiste à vivre quotidiennement ce douloureux procès du Dr Conrad Murray. La promesse était au rendez-vous. Un son excellent et une reproduction impeccable des musiques de Michael Jackson ont ainsi pu donner toute sa valeur aux chorégraphies proposées, à la danse, aux chants et aux formidables costumes selectionnés pour chaque tableaux présentés.

De Thriller à Ghosts en passant par Billie Jean, Beat It, Dangerous, Remember The Time et toute une panoplie des titres du Roi de la Pop, chaque tableau fut imaginé afin de respecter les caractéristiques essentiels des clips vidéo et des chorégraphies tout en apportant une touche personnelle toujours basée sur le rythme et la danse mais sans jamais dénaturer l’original.

Pour toute cette imagination, toute l’energie déployée et pour cette volonté d’offrir un tel hommage aux nombreux spectateurs venus sur place, MJFrance tient à féliciter l’ensemble des artistes présents sur la scène ainsi que toutes les personnes grace à qui cet évènement a pu avoir lieu.

A noter que toute l’équipe du spectacle King Of Pop The Tribute vous donne rendez-vous Samedi 29 Octobre à 21h00 du coté de Perpignan, au théatre de l’Etang à St Esteve.

Le procès du Dr Murray a continué le 20 octobre avec la suite de l’audition du Dr Steven Shafer, anesthésiste et expert sur le Propofol, professeur en anesthésie à l’Université de Columbia et rédacteur en chef du journal Anesthésie & Analgésie.

Le Dr Steven Shafer a déclaré qu’il n’y avait aucune chance que Michael Jackson ait pu causer sa propre mort en avalant du Propofol – comme l’avait prétendu la défense – parce que 99 % du produit aurait été stocké dans le foie avant d’aller dans la circulation sanguine. Il a contredit l’argument de la défense comme quoi Michael Jackson aurait avalé 8 pilules de Lorazepam, parce que le rapport toxicologique a montré que la quantité de Lorazepam trouvée dans son estomac était « triviale ». D’après ses calculs, Murray aurait dû lui faire 10 injections consécutives de 4 mg pour atteindre la dose qui figure dans le rapport toxicologique.

Le Dr Shafer a contredit une autre théorie de la défense, disant aux jurés que Jackson ne s’est pas injecté lui-même la dose mortelle de Propofol, parce que ça lui aurait pris trop longtemps de faire ça sans que le médecin le remarque, et même s’il l’avait fait, il aurait dû se faire 6 injections de plus de 100 ml pour atteindre la dose retrouvée dans son sang après sa mort. Le Dr Shafer a dit que la seule théorie qui est plausible est que Murray a commencé une perfusion de 1000 mg à 9h00 du matin environ, ce qui a causé un arrêt respiratoires aux alentours de midi. Il a dit que MJ était toujours sur perfusion quand il est mort.
Dans un moment dramatique, Shafer a démontré au jury comment, selon lui, Murray avait installé la perfusion de Propofol, découpant un sac vide de sérum physiologique et insérant un flacon de Propofol à l’intérieur. Il dit n’avoir jamais vu ça auparavant. Il a dit que Murray n’avait pas utilisé de pompe automatique, ce qui a causé un flux d’anesthésiant trop important à un niveau dangereux.

Le contre-interrogatoire de l’expert en anesthésie convoqué par l’accusation est crucial pour le Dr Conrad Murray, mais son équipe de défense a fait savoir que son avocat le plus connaisseur en Propofol serait mis sur la touche ce vendredi. Michael Flanagan, qui a interrogé les précédents experts médicaux, a été remplacé par Ed Chernoff pour l’interrogatoire du Dr Steven Shafer, comme l’a dit Chernoff lui-même au juge hier. La défense n’en a pas donné la raison. Murray est apparu visiblement très secoué par le témoignage de Shafer hier, spécialement quand l’expert a démontré aux jurés comment il pensait que Murray avait installé la perfusion pour administrer au chanteur la drogue qui l’a tué.

Jackson est décédé parce que Murray n’a pas remarqué que son patient avait cessé de respirer alors qu’il était en train de lui poser une perfusion de Propofol, a témoigné Shafer. Le médecin aurait dû réaliser que Jackson avait arrêté de respirer aux alentours de 11h45 le 25 juin 2009, a-t-il ajouté. « Quand on est là, on le voit, on le sait ».

Les enregistrements téléphoniques et les témoignages ont montré que Murray était au téléphone avec l’une de ses cliniques, un patient, puis une petite amie au moment où Shafer a calculé que le volume d’oxygène dans les poumons s’est épuisé, causant un arrêt cardiaque.

« Si Conrad Murray avait été avec Michael Jackson à ce moment-là, il aurait vu que sa respiration ralentissait et il aurait vu que le flux d’air dans les poumons de Michael Jackson était compromis, et il aurait donc pu facilement stopper la perfusion de Propofol », a dit Shafer.

Murray aurait pu facilement dégager les voies aériennes de Jackson et restaurer sa respiration en lui soulevant le menton, a-t-il ajouté.

Les précédents témoignages des ambulanciers et des médecins des urgences ont dit que Jackson était cliniquement mort quand l’ambulance était arrivée à son domicile de Los Angeles à peu près une demie heure après que Murray ait réalisé qu’il y avait un problème.

Les trois derniers experts de l’accusation, tous experts médicaux, ont centré le procès sur l’aspect scientifique entourant la mort de Jackson, contrastant avec les témoignages des petites amies de Murray et des employés de Jackson.

Après la fin du contre-interrogatoire de Shafer ce vendredi après-midi, les avocats de Murray commenceront à appeler leurs témoins, dont leur propre expert en anesthésie. Shafer a démontré au jury hier qu’il pensait que Murray avait mis en place une perfusion de Propofol avec un flacon de 100 ml rattaché à une tubulure reliée au cathéter de la jambe droite de Jackson.

« C’est le seul scénario plausible » qui produirait une telle quantité de Propofol, comme celle retrouvée dans le sang de Jackson pendant son autopsie, a dit Shafer.

« Cela explique toutes les données dans ce cas, et à mon sens aucune donnée n’est incohérente avec cette explication ».

Shafer a examiné d’autres scénarios, y compris celui où Jackson se serait injecté lui-même du Propofol, ou celui où Murray lui aurait administré la dose fatale avec une seringue. Les projections faites par informatique n’ont pas pu identifier un scénario qui pourrait provoquer un taux aussi haut dans le sang, a-t-il expliqué.

Bien que Murray ait dit à la police qu’il avait utilisé une perfusion pour administrer le Propofol les nuits précédentes, la défense affirme qu’il ne l’a pas utilisée le jour de la mort de Jackson. A la place, Murray aurait endormi Jackson à 10h40 avec une simple injection.

Peu de temps après, Jackson s’est réveillé et a pris une seringue pour se faire une injection, c’est ce que soutient la défense. Shafer dit que cette théorie n’a aucun sens.

« Les gens ne se réveillent pas comme ça en attrapant une seringue, en la remplissant et en la diffusant dans la perfusion. C’est juste un scénario complètement fou ».

Le coroner du Comté de Los Angeles a conclu que la mort de Jackson avait été provoquée par une combinaison de sédatifs et de Propofol, et Murray a admis lors de sa déposition à la police qu’il avait utilisé ces medicaments pour aider Jackson à dormir.

La défense prétend que Jackson a avalé huit pilules de Lorazepam, et dit se baser sur la concentration de Lorazepam dans le contenu gastrique. Shafer a discrédité les analyses de la défense, disant qu’un nouveau test avait montré un équivalent de seulement « 1/43 d’une seule pilule » dans l’estomac.

Le taux de Lorazepam contenu dans le sang était beaucoup plus haut que celui auquel on aurait pu s’attendre en se basant sur les dosages annoncés par le Dr Murray aux enquêteurs, et qu’il aurait administré à Jackson dans les heures précédant sa mort, a ajouté Shafer.

Murray a dit avoir donné à Jackson un total de 4 mg de Lorazepam en deux doses distinctes, et ce 10 heures avant sa mort. Les analyses toxicologiques ont indiqué que Jackson avait reçu 40 mg, dans une série de 10 doses, a-t-il dit.

Bien que la défense ait récemment abandonné la thèse que Jackson ait pu avaler le Propofol, l’accusation a continué à utiliser cette vieille théorie pour discréditer le Dr Paul White, l’anesthésiste qui témoignera pour la défense.

Un rapport préparé par White en mars a conclu qu’une ingestion orale du Propofol pouvait avoir tué Jackson, mais Shafer a témoigné qu’il ignorait « l’effet de premier passage » qu’on apprend aux étudiants en médecine de première année. Le foie est un « mécanisme puissant » pour filtrer le Propofol du tube digestif, ce qui fait qu’un très faible pourcentage peut atteindre la circulation sanguine, a expliqué Shafer.

Shafer a cité différentes études menées sur des rats, des souris, des porcelets, des chiens, des singes et des humains, et qui prouvent que le Propofol n’a aucun effet.

« Aucune sédation n’a jamais fait l’objet d’une consommation orale du Propofol », a dit Shafer, décrivant les résultats d’une recherche qu’il a commissionné pour des étudiants d’une université au Chili pendant l’été.

L’étude sur des humains a été menée non seulement pour préparer le procès Jackson, mais aussi pour faire en sorte que la DEA (Drug Enforcement Agency) reconsidère les restrictions autour du Propofol.

Actuellement cette drogue n’est pas une substance contrôlée, mais la publicité autour du fait que la mort de Jackson ait pu être causée par une ingestion orale a forcé les régulateurs fédéraux à considérer une nouvelle exigence disant qu’il « devrait être manipulé comme de la Morphine », a-t-il expliqué.

« Les patients vont en pâtir s’il y a une restriction », a-t-il dit. « Les anesthésistes doivent avoir un accès direct ».

Shafer a témoigné mercredi que Jackson serait toujours en vie sans les 17 « grossières violations » de Murray sur les standards de soins requis par les médecins.

L’utilisation du Propofol par Murray presque chaque nuit pendant deux mois pour aider Jackson à dormir était si inhabituelle qu’il n’existe aucune documentation sur les dangers, a dit Shafer.

Source : TMZ.com – CNN.com – Traduction PYC

Le procès du Dr Murray a continué le 19 octobre avec la suite de l’audition du Dr Steven Shafer, anesthésiste et expert sur le Propofol, professeur en anesthésie à l’Université de Columbia et rédacteur en chef du journal Anesthésie & Analgésie.

Le Dr Shafer a dit à l’accusation qu’il avait été engagé 20 ans plus tôt par la compagnie qui fabrique le Propofol pour trouver le dosage correct du médicament. Il a indiqué que le dosage exact du Propofol était crucial, parce que même une légère non-conformité peut représenter la différence entre un patient qui dort quelques minutes, et un patient qui dort plusieurs heures.

Steven Shafer a précisé qu’à cause du procès de Murray, des patients lui demandent tous les jours s’il va leur donner « le médicament qui a tué Michael Jackson ».

Le Dr Shafer a montré à la cour comment le Propofol est extrait d’un flacon avec une seringue, disant que l’air doit d’abord être retiré pour permettre au produit d’entrer dans la seringue. Cette opération peut prendre quelques minutes.

L’accusation a montré au jury une vidéo qui montre comment administrer du Propofol en toute sécurité. Le Dr Shafer a dit au jury que la clé était de s’assurer que le flux d’oxygène ne soit jamais interrompu. La diffusion du produit devrait toujours être faite à l’aide d’une pompe pour éviter une overdose.

Shafer a expliqué que la préparation de la pompe prend un moment, disant « que ça prend du temps de s’assurer que tout est fait correctement ». Il a précisé qu’un médecin doit obtenir un « consentement éclairé » du patient. Ce n’est pas juste un morceau de papier mais une procédure pendant laquelle le médecin informe des risques, des bénéfices, et des alternatives qui s’offrent au patient. Ce n’est que lorsque le patient signe le document qu’on a la preuve que la procédure a été suivie. Il dit qu’un consentement oral n’a aucune valeur.

Avant de donner le Propofol, le médecin fait « une pause d’anesthésie », il fait une dernière vérification pour s’assurer que tout va bien. Les anesthésistes doivent être près de leur patient en permanence. Dans l’exercice de leur métier, ils doivent aussi prendre beaucoup de notes pour avoir une trace de tout ce qu’il se passe en salle d’opération. Si les moniteurs montrent une obstruction des voies aériennes, les médecins doivent relever légèrement le menton. Si ça ne fonctionne pas, le médecin peut attraper la mâchoire pour l’avancer. Ce sont des manœuvres simples. Si le patient ne respire toujours pas, les médecins peuvent forcer le passage de l’oxygène dans les poumons du patient avec un ballon Ambu.

Le Dr Shafer a indiqué que dans le cas d’un arrêt cardiaque, l’anesthésiste appelle immédiatement à l’aide.

Il a rappelé les 5 étapes pour garder un patient en vie :
– Evaluer le patient.
– Appeler à l’aide.
– Commencer le massage cardiaque.
– Ventiler les poumons.
– Commencer le traitement spécifique.

Dans ses déclarations, le Dr Shafer a dit à l’accusation que les guides devraient être suivis à la lettre dès qu’on donne « un peu » de Propofol, parce que chaque patient est différent. Il a dit que le pire désastre arrive pendant une sédation quand le médecin a tendance à « prendre le virage à la corde ». Il a dit à la cour qu’aucune sécurité n’avait été mise en place par Murray quand il a donné du Propofol à Michael Jackson. Il a aussi dit à l’accusation que le traitement apporté par Murray à Michael Jackson représentait une violation « énorme » et « déraisonnable » des soins standards.

Le Dr Steven Shafer a déclaré que les 15 litres de Propofol achetés par Murray représentaient une « quantité extraordinaire » pour une seule personne et que le manque de dispositif essentiel et basique de surveillance représentait de la part de Murray une énorme violation des soins et avait contribué à la mort de Michael Jackson.

Le fait que Murray n’ait pas pris de notes est selon Shafer « incroyable ». Il a enfin déclaré que Murray avait « lâché le gouvernail » en allant aux toilettes soulager sa vessie.

Source : TMZ.com – Traduction PYC

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MJ Extrait 1 – Ils frequentaient peu leurs voisins par upvfrance

MJ Extrait 2 – Au 2300 Jackson St par upvfrance

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