Il y a plus d’une semaine, la page facebook Heal Los Angeles fondation promettait une annonce passionnante concernant le biopic Michael et beaucoup s’imaginaient alors que des fans du Roi de la Pop pourraient jouer le rôle de figurants dans une scène de liesse ou de concert.

Si comme nous, vous avez eu raison de penser cela, quel n’a pas été le choc de découvrir aujourd’hui qu’il s’agit bien d’un rôle dans le film mais conditionné à une vente aux enchères estimée à 100 000$, soit environ 92 211,50€ !!!

100% du produit net de cette vente sera reversée à la Pledgeling Foundation, un organisme de bienfaisance public enregistré au niveau national, qui accordera ensuite les fonds, moins les frais, à Heal Los. Fondation Angeles.

Pour cette modique somme, ou moins si les enchères ne l’atteignent pas, (voir plus si les enchères s’affolent) vous aurez droit à un accès aux coulisses du film, une soirée inoubliable avec un dîner en compagnie de Prince Jackson et trois nuits dans un hôtel haut de gamme. Si le gagnant devra payer son propre voyage, il bénéficiera tout de même d’un transport vers et depuis le plateau de tournage du film. Concernant l’apparence dans le film, aucun détail sur la scène en question n’est précisée si ce n’est que « L’inclusion de personnes présentes dans le montage final du film n’est pas garantie. »

Le reste des conditions figurent sur la site Charitybuzz sur lequel vous pouvez enchérir.

Si nous nous attendions à beaucoup de nouvelles concernant ce film, nous étions loin de penser que ce genre de choses étaient possible à inventer. Il est donc fort à parier que nous sommes certainement très loin de pouvoir imaginer ce que la suite nous réservera comme surprises.

Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier, le 12 février et le 16 février dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici.

Après le départ de Michael à Bahreïn, il est revenu pour faire ces concerts. Racontez-moi brièvement.

Un concert à Bahrein ?

Quand il a fait This Is It.

Quand Michael est allé en Angleterre pour annoncer ce qu’il a qualifié de dernier concert, baptisé This Is It, il n’y avait que 10 concerts prévus, c’est ce qu’il avait dit qu’il ferait. Et alors qu’ils ont mis les billets en vente, ils ont augmenté à 40, puis à 50. Mais Michael ne voulait pas faire 50 dates. Il me l’a dit. Il m’a dit: « Maman, je ne veux pas faire 50 concerts ». Mais il était fier de voir que tout s’était vendu aussi vite. Il en était fier, mais il ne voulait pas le faire. J’ai ensuite découvert comment ils avaient structuré les spectacles, et je n’ai pas cessé de les appeler pour leur dire: « Mon fils ne peut pas travailler comme ça ». Vous savez, même quand il était plus jeune, quand il travaillait, il ne faisait qu’un ou deux concerts par semaine, pas tous les deux jours, à faire le spectacle encore et encore, c’est beaucoup trop. Et il a dit… ce qui est drôle c’est qu’il savait que je ne parlais jamais de rien, mais j’était juste inquiète de les voir le surmener. Il n’avait pas fait ça depuis dix ans, voire plus, et je sais qu’il ne pouvait pas juste se jeter à l’eau et faire de tels concerts. J’étais fière qu’ils aient vendu autant de tickets sur autant de dates, mais je n’étais pas contente de la façon dont ils avaient prévu ce qu’il devait faire, et je n’étais pas contente du nombre de concerts qu’ils voulaient qu’il fasse.

Que ressentait Michael à l’idée que même après dix ans sans faire de scène, il était toujours capable de vendre ? Pas un concert, pas 10, mais 50.

Il se sentait bien à ce sujet. Il m’a appelée et il m’a dit: « Devine quoi ? », je lui ai répondu: « Quoi ? », et il a dit: « On en est maintenant à 50 dates maman ». Et j’ai dit: « Quoi ?! Tu vas faire tout ça ? ». Et il m’a dit: « Je ne peux pas faire 50 concerts, je ne me suis engagé que pour 10 ». Mais ils ont continué à le poursuivre jusqu’à ce que je… j’ignore s’il a signé pour 50 dates, mais je sais qu’ils ont essayé de l’amener à les faire. Et ils avaient vendu les places. Je pense qu’ils avaient la pression d’avoir vendu toutes ces dates.

Pensez-vous qu’il avait l’impression d’être revenu au sommet ?

Je ne sais pas. J’imagine que oui.

Parce qu’il était encore capable de vendre des places pour 50 concerts ?

Oui. Après avoir été absent pendant des années.

Et après avoir regardé This Is It… je ne sais pas si vous l’avez vu, mais le spectacle promettait d’être génial.

Je ne l’ai pas vu. Je ne peux pas me résoudre à le regarder. Ses enfants… nous les avons préparés à trois reprises, à trois moments différents, nous les avons habillés pour qu’ils aillent le voir, parce que c’était une projection privée étant donné qu’ils n’étaient pas allés le voir. Ils ont dit d’accord, nous allons le regarder. Mais au dernier moment ils ont dit: « Grand-mère, nous ne pouvons pas regarder ». Parce qu’ils n’étaient pas encore remis de la mort de leur père. Ils sentaient qu’ils n’y arriveraient pas. Et à ce jour ils ne l’ont pas encore vu, et je ne l’ai pas vu. Mais je pense que je suis prête à le regarder maintenant. Je ne suis pas très sûre. C’est juste quelque chose de très difficile à faire. La pire chose au monde est de perdre un enfant, c’est lui qui aurait dû m’enterrer. Je n’aurais jamais dû être obligée d’enterrer mon enfant. Mais c’est comme ça… parfois.

Vous vous inquiétiez pour lui, vous pensiez qu’il ne pouvait pas faire 50 concerts. Donc quand vous avez reçu un appel ce jour-là pour vous rendre à l’hôpital, saviez-vous au fond de votre cœur que quelque chose n’allait pas ?

Non. Mon mari m’avait appelée ce matin-là, mais je n’étais pas là, quelqu’un d’autre a répondu au téléphone, j’assistais à l’office, tout le monde sait que je suis Témoin de Jehovah. Et quand je suis rentrée à la maison, j’ai reçu un appel me demandant de me rendre à l’hôpital, parce que mon mari a appelé et m’a dit que l’un des fans autour de la maison a dit… ils m’ont appelé et ils m’ont dit que quelqu’un était sorti de la maison de Michael et avait été emmené sur un brancard et était parti en ambulance, et j’ai demandé pourquoi on m’appelait. J’ai dit que ça pouvait être n’importe qui, que ça ne pouvait pas être Michael. Vous êtes à la fois inquiète et contrariée contre eux qu’ils vous disent ça. Donc quand ils m’ont rappelée plus tard, ils m’ont dit de venir à l’hôpital, et j’y suis allée, et j’ai juste pensé qu’il était sans doute malade, ou quelque chose comme ça, mais quand je suis entrée personne ne parlait. Personne ne voulait parler de ce qu’il se passait. Finalement ils m’ont emmenée dans une pièce, moi et mon neveu, ils m’ont raconté toute l’histoire, et j’ai dit: « Que s’est-il passé ? Que s’est-il passé ? Vous voulez dire qu’il ne s’en est pas sorti ? ». Et personne n’a rien répondu. Puis ils ont fini par dire: « Non, il ne s’en est pas sorti ». Je ne sais pas… je crois que juste après j’ai commencé à hurler, et je me suis évanouie… je ne me suis pas évanouie mais j’étais comme dans un autre monde. Vous savez, c’est la chose la plus douloureuse au monde, d’entendre que l’un de vos enfants est mort.

Quand vous vous retournez sur sa vie aujourd’hui, auriez-vous souhaité qu’il ne devienne jamais une star ?

Pardon ?

Auriez-vous préféré qu’il ait une vie différente ? Après l’avoir perdu ? Est-ce que le jeu en valait la chandelle ?

Non, je n’ai jamais… vous savez, tout ça… je n’ai jamais souhaité qu’il ait vécu une vie différente. Il adorait la vie qu’il menait. Il disait toujours qu’il avait loupé son enfance, mais il n’aurait jamais rien échangé contre ce qu’il était…
Je n’ai aucun regret sur la vie que Michael a vécue, il adorait sa vie, et il adorait chanter. Je sais qu’il disait qu’il n’avait pas eu d’enfance. Il a eu une enfance, mais pas autant qu’il l’aurait souhaité, parce qu’il a commencé à chanter à l’âge de 5 ans. Je me souviens être allée au spectacle de fin d’année, il était seulement en maternelle, et il a chanté Climb Every Mountain, et… oh mon Dieu… Et son grand-père m’avait accompagnée. Je l’ai regardé, papa pleurait comme un bébé, ce petit garçon qui était là en train de chanter de tout son cœur. Mais de toute façon… oh, je suis désolée. Vous pouvez couper ça ? [en pleurs].

Non, c’est magnifique. Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, de quoi vous souvenez-vous ?

Pardon ?

Quand vous pensez à Michael aujourd’hui, quel souvenirs… vous viennent à l’esprit ?

Vous savez quoi ? Pas plus tard que ce matin, et chaque matin quand je me réveille, mon bébé est dans mon esprit [en pleurs]. Oh mon Dieu, je suis désolée. Je suis vraiment désolée, je n’avais pas l’intention de réagir comme ça.

Ce n’est pas grave, vous allez bien ?

Je vais bien.

Vous n’avez pas besoin de vous excuser.

[Pause]

Maintenant que Michael n’est plus là, comment voulez-vous que l’on se rappelle de lui ?

J’aimerais que les gens se souviennent que Michael était une personne gentille et généreuse. Et je ne peux pas… je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre, parce qu’il y a eu tellement de mensonges sur lui, et je ne veux même pas en parler, je veux juste que l’on se souvienne que Michael Jackson était une personne affectueuse et gentille. Tellement de gens ont menti à son sujet, il était juste incompris. Il n’était que générosité, entraide, gentillesse. Tout le reste… contentez-vous de l’oublier.

Qu’essayez-vous de dire ?

J’essaie juste de dire… je parlais de… je n’aime pas parler de ça, laissez les gens savoir ce qu’il a fait.

Je voudrais que vous aidiez les gens à avoir une meilleure compréhension de ce qu’il était. On le surnommait « Wacko Jacko »…

C’était, vous savez, il n’est pas possible que Michael ait pu être fou. Peu importe qu’ils essaient de le surnommer « Wacko Jacko ». Il ne serait pas arrivé si loin en étant stupide ou fou. Donc ils peuvent arrêter ça. Tout ce qu’ils voulaient, c’était vendre des journaux, c’est tout. Les tabloïds sont la raison pour laquelle toutes ces choses ont été publiées sur lui.

Quand je pense à Michael, quand je me retourne sur sa vie, il n’y a pas un jour de ma vie où je ne pense pas à lui. C’est comme… comme quand les gens disent qu’ils voient leur vie défiler sous leurs yeux, quand quelque chose est sur le point d’arriver, c’est comme ça que je regarde Michael. Je me souviens de son tout premier cri, quand le médecin lui a donné une claque sur les fesses [en pleurs], jusqu’à sa mort, et presque tous les jours… je devrais dire tous les jours, même ce matin, c’est la première chose à laquelle je pense. Je sais que je surmonterai grâce à la prière, mais pour le moment, c’est tout simplement trop dur. Parce que je pense que chaque enfant signifie beaucoup pour une mère, et mon enfant signifiait beaucoup pour moi. Et le fait que je sois encore là, alors qu’il est parti… c’est lui qui aurait dû assister à mes funérailles, pas l’inverse, en train de les écouter… en train de lire des histoires sur lui. Il ne reviendra plus jamais jusqu’à… je crois en la résurrection, et je pense sincèrement que je reverrai mon fils. Et je prie pour que ce jour arrive.

Traduction: PYC.

Un hommage à Michael Jackson avec orchestre symphonique aura lieu à 19h45 au Grand Rex de Paris le vendredi 11 octobre 2024 et à l’amphithéâtre salle 3000 – Cité centre des Congrès de Lyon le samedi 26 octobre 2024.

Cet hommage Pop Symphonique à Michael Jackson est une création originale d’Overlook Events. Conçu avec une équipe d’arrangeurs spécialisés et œuvrant sur des concerts symphoniques de grande envergure, l’ambition musicale est de proposer une qualité d’orchestration hors du commun, interprété par un orchestre philharmonique accompagné d’une section rythmique pop-rock pour une expérience annoncée comme exceptionnelle.

Pour rendre l’expérience musicale encore plus intense, Overlook Events annonce la présence de Fey B au chant, artiste issu de la scène pop, soul, RnB, funk et gospel, de l’incontournable Orchestre Colonne, et du célèbre Jeffrey Daniel du groupe Shalamar, mais aussi chorégraphe de « Bad » et « Smooth Criminal ».

Le concert se constitue des plus grands hits de Michael Jackson : Got to Be There, Ben, Rock With You, Off the Wall, Thriller, Beat It, Billie Jean, Human Nature, Bad, Liberian Girl, Smooth Criminal, Heal the World, Dangerous, They Don’t Care About Us, Earth Song, You Are Not Alone, et bien d’autres !

La billetterie est ouverte à la Fnac (Paris et Lyon), chez BilletRéduc (Paris et Lyon), Cdiscount Billetterie (Paris et Lyon) et chez vos revendeurs habituels.

Un programme papier complet sera offert à tous les spectateurs. Possibilité de Meet & Greet : Rencontre avec Jeffrey Daniel à la fin du concert.

Sources: Sortir à Paris / Fnac / BilletRéduc.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un et le 13 février le volume deux, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la troisième partie dont l’audio se trouve sur You Tube.

Le moment où vous vous êtes séparé de Wiesner parce que votre père… il y a eu un article dans Billboard, des commentaires raciaux, etc. Est-ce que cette période a été douloureuse pour vous ?

Michael Jackson: Oui, parce que je pense que c’est à partir de ce moment-là qu’on a commencé à me dépeindre comme un tout autre personnage. Et ce n’était pas vrai.

Comment étiez-vous dépeint ?

Ça ressemblait un petit peu à du racisme, avec mon père qui disait ceci et cela, et comme c’est mon père, les gens pensent que je suis comme lui. Mais je ne suis pas du tout comme ça, je n’y crois pas. Et le fait que ma philosophie consiste à rassembler le monde à travers les arts, les gens lèvent leurs mains au son de I’ll Be There, ils chantent… c’est ce qui fait que j’ai l’impression d’être là pour accomplir quelque chose ici, voir toutes ces personnes assister au spectacle, partout dans le monde, en Afrique, en Russie, dans tous ces endroits, qui achètent Thriller, c’est un rêve qui devient réalité.

Aimeriez-vous refaire des concerts partout dans le monde ?

J’aimerais oui, voir les enfants… vous savez quoi ? Je pense qu’ils m’apprécieront tout autant au cinéma, ils seraient encore plus touchés par le cinéma, beaucoup, beaucoup plus, comme les disques ne pourraient jamais le faire. Ils peuvent voir et entendre. Vraiment. Je me rappelle que Fred Astaire m’appelé et m’a dit: « Mon Dieu, tu as atteint de tels sommets, je n’ai jamais atteint de tels sommets ! ». Il m’a dit: « C’est tout simplement incroyable ». Et moi je me disais: « Comment peut-il dire ça ? », et il était sincèrement honnête.

Qu’est-ce qui vous rend triste dans ce qui leur arrive dans la vie ? Est-ce que, parce que vous avez vous aussi traversé une petite période délicate vous-même, vous vous identifiez à eux si fortement ?

Je m’identifie très fortement à ces enfants, très fortement.

Y a-t-il eu un moment, quand les gens se montraient un peu cruels envers vous, quand ils disaient « Où est Michael ? », etc, aviez-vous envie de vous enfuir et d’échapper au public, ne plus du tout être en contact avec eux, y compris dans le milieu du show business… vouliez-vous vous trouver une cachette ?

Oui, c’est le cas. J’ai beaucoup souffert, je voulais qu’ils… je portais des chapeaux, je baissais tout le temps la tête.

Aviez-vous envie de vous échapper ?

Quand nous allions quelque part, les gens disaient: « Où est Michael ? », et je devais gérer ça. C’est pour cette raison que j’essaie de rester proche d’Emmanuel, parce qu’il devra traverser ça très bientôt. Je lui parle au téléphone, j’ai presque envie de pleurer parce que depuis que je l’ai vu, je l’ai vu la semaine dernière, ou cette semaine. Depuis que je l’ai vu sa voix a changé. Et je lui ai dit : « Tu sais que ta voix a changé ? », et il a dit: « Vraiment ? ». Parce que je sais ce qu’il va traverser, ce sera vraiment très dur pour lui. Je perçois les changements de voix comme ça, avant même qu’ils s’en rendent compte, ou que leurs parents s’en rendent compte, spécialement quand on est dans le milieu de la musique, on l’entend tout de suite. Et je connais très bien sa voix. D’habitude il a une voix aigüe, maintenant elle est plus au milieu de la gamme.

Vous pensez que ça peut avoir un impact sur ce que les gens pensent de lui ?

Oui, il va commencer à changer, il va traverser ce moment et il va souffrir, mais je veux être à ses côtés quand il traversera cette période.

En avez-vous discuté avec lui ou…

Je vais le faire. Je sais que c’est en train d’arriver. Je lui parle de beaucoup de choses.

Avez-vous parfois envie de vous éloigner du show business ? Pas seulement vous cacher du public. Avez-vous parfois eu envie de vous mettre en retrait, d’arrêter de faire des disques, y a-t-il eu un moment…

Moi ? Jamais. Jamais de la vie.

Vous souvenez-vous de l’époque où vous étiez comme la plupart des gens, et quand ensuite c’est arrivé pour la première fois ? Vous savez, quand les gens ont commencé à dire: « Où est Michael ? ». Y a-t-il eu un moment où c’est devenu plus dramatique, plus douloureux, vous souvenez-vous la première fois où vous avez vécu ce genre d’incidents, quand vous entriez pour la première fois dans une pièce par exemple ?

C’était dur, spécialement quand on me qualifiait de « très mignon » depuis longtemps. Vous savez, j’ai eu beaucoup d’acné, ma peau avait beaucoup de cicatrices, je me disais: « Oh non ! », et plus ça me gênait, pire c’était. Inconsciemment vous êtes marqué. Et plus vous vous regardez dans le miroir, plus vous êtes déprimé par votre apparence, et plus vous êtes affecté. Et les choses empirent. Vous savez, vous pouvez très bien en guérir physiquement, mais mentalement vous restez marqué, vous n’arrivez pas à passer outre.

Y a-t-il quelque chose que vous pourriez dire aux enfants qui traversent la même chose, même ceux qui ne sont pas des stars, et qui ont de l’acné ?

Quand il s’agit de la peau je suis perfectionniste. Je leur dirais: « Ecoute »… je ne pouvais pas le faire, je ne peux toujours pas, mais je dirais: « Ecoute, fais comme si ça n’existe pas, change ton régime alimentaire, c’est tout ce que tu as à faire. Tu dois changer. Tu ne peux pas t’attendre à ce qu’il se passe quelque chose si tu ne changes pas ». Parce que quand j’avais un bouton, puis deux boutons, ça changeait ma personnalité tout entière. Marlon en était couvert, et il se baladait la chemise ouverte. Il le faisait à l’école ! Il regardait les gens droit dans les yeux. Il me surprenait tellement ! Tout le temps ! Il se regardait dans le miroir et il perçait ses boutons, il saignait, mais il se baladait et se montrait. Et moi je me disais: « Oh non ! ». Quand je faisais ça je ne me montrais plus de la soirée, en espérant que le lendemain matin il n’y aurait plus rien.

Vous ne vouliez plus sortir, vous ne vouliez voir personne ?

Je ne voulais voir personne.

Ce qui est curieux, c’est que vos frères et vous êtes issus de la même famille, pourtant vous avez des personnalités différentes, vous demandez-vous pourquoi ?

C’est juste une question de génétique. C’est étonnant. Vous avez des frères ?

Non. Ni frères, ni sœurs. Beaucoup de gens se demandent si c’est génétique, ou si c’est l’environnement. Avec vos frères vous avez des personnalités différentes, ce doit être étrange pour vous non ? Pourquoi au sein d’une même famille, vous avez des personnalités si différentes ?

J’en ai été très affecté, ma personnalité a été bouleversée, je ne regardais pas les gens en face, quand je leur parle je regarde vers le bas, je dis à peine quelques mots, je n’ai rien à dire, rien à raconter dont je sois fier.

Malgré tout le succès ? Vous aviez l’impression que ce n’était pas suffisant ?

Pour moi ça ne voulait rien dire. Battre des records c’est génial, bien sûr. Mais quand j’étais sur scène je n’y pensais pas. Mais quand je m’en suis sorti, mon Dieu.

Pensez-vous que la timidité soit une combinaison de ces deux facteurs, quand les gens disaient que le « petit Michael » n’était plus là, en plus du visage…

J’ai étudié, j’ai fait des recherches, et j’ai trouvé la vérité.

Quand votre visage a été débarrassé de tous ces boutons, avez-vous été capable de revenir vers les gens, ou était-ce difficile ? Etiez-vous toujours marqué, même si votre visage ne l’était plus ? Hésitiez-vous encore à aller vers les gens ?

Non, j’ai juste arrêté… les choses ont changé. J’ai commencé à voir les choses différemment, vous voyez. J’ai commencé à changer ma façon de penser. On apprend à se sentir mieux à propos de soi-même. J’ai aussi changé mon régime alimentaire, ce qui est vraiment très important.

Le plus triste, c’est qu’il y a des gens malheureux, qui sont malades, des gens qui…

Je comprends pourquoi toutes ces choses arrivent. C’est dans la Bible.

Y a-t-il eu un moment où vous vous êtes davantage intéressé à la Bible ? Un moment dans votre vie ?

Oui, mais je ne me souviens pas à quel moment, quand j’étais petit je m’asseyais devant la cheminée et je la lisais tout le temps. Elvis lisait lui aussi tout le temps la Bible. C’était une chose à laquelle il se raccrochait.

Pourquoi la Bible et la religion…

Il était très proche de sa mère.

Pourquoi selon vous les gens trouvent qu’il est difficile d’atteindre Dieu ?

Parce qu’ils ne peuvent pas le voir. En général les gens ne croient pas en quelque chose qu’ils ne peuvent pas voir, ils ne croient que ce qu’ils voient. Et il y a tellement d’autres choses à faire au lieu de lire la Bible, on peut s’amuser. Mais quand on vieillit, que la santé décline et qu’on est aux portes de la mort, on essaie de devenir plus pieux, plus sérieux. Il ne faut pas le faire quand on est presque mort, il faut le faire quand on est en bonne santé, quand on peut encore faire quelque chose pour aider les autres.

Traduction: PYC.

L’album Never Can Say Goodbye (a Tribute to Michael Jackson) de Bob Baldwin sorti en CD en 2010, puis en 2017 en version remixée et remasterisée, sortira le 21 juin 2024 en double disque vinyle.

Bob Baldwin est un pianiste de jazz contemporain américain récompensé à de multiples reprises et qui avait reçu un SASAC Music Awards (Society of European Stage Authors and Composers) en 2010 pour cet album.

Tracklist :

Face A :

  • Bad
  • Human Nature
  • The Girl Is Mine

Face B :

  • Billie Jean
  • I Can’t Help It
  • I’ll Be There
  • Prodigious

Face C :

  • The Lady Is In My Life
  • Let Me Show You The Way To Go
  • She Is Out Of My Life

Face D :

  • Don’t Say Goodbye
  • Never Can Say Goodbye
  • I Wanna Be Where You Are

A titre d’exemple, vous pouvez écouter sa version de I Can’t Help It sur You Tube ou ci-après. Il est à noter que sur certains titres, Bob Baldwin a fait appel à d’autres artistes jazz comme Lori Williams au chant sur « I Cant’ Help It », Chuck Loeb à la guitare sur « Never Can Say Goodbye », Ragan Whiteside à la flûte sur « Bad », Steve Oliver à la guitare sur « The Girl Is Mine », Porter Caroll au chant sur « Billie Jean » et Chieli Minucci à la guitare sur « She’s Out Of My Life ». Les titres « Prodigious » et « Don’t Say Goodbye » ne sont pas des reprises de chansons de Michael Jackson.

Si vous aimez les interprétations jazzy des chansons de Michael Jackson, ce double vinyle est en précommande sur Amazon.fr.

Sources: Amazon / Season Of Mist / MJFrance.

Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier, ainsi que le 12 février dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici. D’autres extraits devraient voir le jour bientôt.

Quand vous accompagniez Michael au tribunal, vous étiez à ses côtés tous les jours. Qu’aviez-vous à l’esprit ?

Quand j’accompagnais Michael au tribunal pour cette affaire en 2005, quand ce garçon l’a accusé, j’ai prié tous les jours pour que mon fils sorte de ce tribunal, parce que je savais… je ne priais pas pour qu’il soit libéré, je priais pour la vérité, je priais tous les jours: « Mon Dieu, s’il-te-plaît, fais en sorte que la vérité éclate », parce que je savais que si la vérité éclatait, mon fils sortirait de ce tribunal. Parce que je savais qu’il n’avait agressé personne. Il n’aurait jamais fait ça. Il aimait trop les enfants. Il me disait souvent: « Maman, ce dont ils m’accusent, c’est tellement faux, je préfèrerais me taillader les poignets plutôt que de faire du mal à un enfant ».

Le jour où ils ont lu le verdict, aviez-vous quelque chose à dire à Michael avant de vous rendre au tribunal ?

Nous… non, je lui ai juste dit qu’ils étaient prêts, qu’il fallait y aller, pour qu’ils lisent… vous savez… bref, je n’arrive même plus à y penser. Je pense à ce jour-là. Nous nous sommes dépêchés d’y aller et ils ont commencé… ma famille, moi, nous tous, nous avons commencé à nous donner la main. Et quand ils ont lu le verdict, et qu’à chaque fois on entendait: « Non coupable ». Je ne…

Comment vous sentiez-vous ?

Je me sentais bien parce que c’était ce pour quoi j’avais prié. J’avais prié pour la vérité. Parce que dans mon esprit je me disais aussi: « Si mon fils a réellement fait cette chose terrible, alors il devrait être puni ». Mais je savais qu’il ne l’avait pas fait. Je savais qu’il ne l’avait pas fait. Mais… Je crois qu’il y en avait dix, n’est-ce pas ? Dix ou douze ? J’ai été tellement heureuse que le jury ait écouté et ils peuvent, vous savez…

Ils lui ont fait passer des moments très difficile.

Oui c’est vrai. Quand vous dites « ils », de qui parlez-vous ?

Le comté de Santa Barbara.

Oh mon Dieu. Santa Barbara, c’était le pire pendant ce procès. Sneddon… mon Dieu. Je ne… je ne veux pas parler de lui. Je préfère ne rien dire parce que ce ne serait pas très gentil, parce que je sais comment il s’est comporté. Je sais comment il a agi. Il savait que Michael n’avait rien fait. Il y avait d’autres personnes, à qui il avait essayé de faire faire de mauvaises choses. L’un d’eux était un avocat. Il a fait beaucoup de choses malhonnêtes, et il le savait mieux que quiconque. Mais il l’a fait de toute façon. Puis j’ai su que l’un de ses fils était condamné à la prison pour avoir fait quelque chose.

Racontez-moi, comment était-ce à Neverland quand ils ont envoyé toutes ces voitures et qu’ils ont perquisitionné. Et Michael n’avait rien fait.

Je pense que c’est la pire chose au monde, ce qu’ils ont fait. On a dit qu’il y avait à peu près 75 voitures de police, ou quelque chose comme ça, qui ont débarqué sur la route de Neverland, mais ils se sont vantés en disant: « Non, nous avons 79 voitures ». Vous voyez… Ensuite, le soir qui a suivi, je crois que c’était le soir-même, ou le lendemain soir, Sneddon se vantait en disant: « Enfin, on l’a eu ! », il était presque en train de danser en disant ça. Il savait mieux que quiconque.

Les médias ont écrit toutes ces histoires qui ont fait penser que Michael allait perdre.

Perdre ?

La façon dont ils ont couvert le procès. Ils ne traitaient que les mauvais côtés de l’affaire.

Diane Dimond était là quand les procureurs venaient dire des choses horribles. Et Diane Dimond se précipitait hors du tribunal et parlait aux médias. Et une fois que vous sortez, ils ne vous laissent plus rentrer. Quand nous… quand la défense a prouvé que ces gens auraient mieux fait de se taire parce qu’ils mentaient, personne n’a écrit ça, ils n’écrivaient que les mauvaises choses. Et c’est ce que les gens ont eu, uniquement de mauvaises choses. Et c’est ce que le monde… non, rien.

Quand Michael a été acquitté de toutes les charges, a-t-il eu une conversation avec vous ? Comment était-il ce jour-là ?

Ce jour-là, nous sommes rentrés à la maison. Nous étions tous si heureux. Personne n’a pratiquement rien dit. Certains ont pleuré. Certains souriaient, était heureux qu’il soit libre, et… bref…

Désolée, je sais à quel point il est difficile pour vous de vous remémorer ces moments-là.

Oui, vraiment.

La fin est heureuse, mais il a payé un lourd tribut.

Oui c’est le cas.

Pensez-vous que ça l’ait changé ?

Oui j’en suis sûre. Il a quitté l’Amérique pour Bahreïn après ça et il y est resté un moment, et ils restaient en contact. Et je demandais toujours à Grace: « Comment va-t-il ? », et elle répondait: « Oh maman, nous nous amusons tellement ». Je crois qu’il essayait d’oublier.

Il était libéré des médias.

Oui.

Si cette histoire avec Chandler était vraiment arrivée… Michael est un petit gars, Chandler aurait pu le réduire en bouillie. Si ça avait été vrai, il lui aurait cassé la figure. Puis il aurait appelé les flics. Il savait que Michael n’avait rien fait, il voulait de l’argent. Et Jordan a écrit dans le journal: « Mon père voulait savoir ce que ça faisait d’être un homme riche ». Quel culot.

Jordan Chandler a presque 30 ans maintenant. Il est adulte. Si vous pouviez lui dire quelque chose, que lui diriez-vous ?

Je lui demanderais pourquoi son père a fait ça. Vous savez, il y avait un enregistrement, diffusé à la télé, où il y avait la mère de Jordan Chandler, qui était mariée à un autre homme, mais le père était toujours ami avec cette femme, la mère, et son mari. Et ils discutaient de ça. Et il disait au mari de la mère qu’il allait se faire beaucoup d’argent grâce à Michael Jackson. Il disait ce qu’il allait faire. C’est sorti une fois à la télé, ils ont fait écouter cette conversation. Mais on n’en a plus entendu parler. Les avocats… quand ils ont été appelés à témoigner pour le procureurs… les avocats ont dit: « Pauvre Jordy, il a dû quitter le pays », et tout ce bazar. Jordan a quitté le pays, parce que Jordan essayait de nous dire qu’il voulait venir témoigner que Michael n’avait rien fait. Et je le savais parce que Michael m’avait dit que Jordan le lui avait dit. Savez-vous que Jordan a rompu avec ses parents ? Vous le saviez ?

Oui.

A cause de ce qu’ils ont fait à Michael. Parce qu’ils étaient tous amis avec Michael, ses parents et lui, Jordan.

Mais aujourd’hui ce n’est plus un enfant. Il est la seule personne sur cette planète qui pourrait laver le nom de Michael de cette accusation.

Il l’a écrit dans le journal. Nous l’avons encore. Mais c’était écrit en tout petit. Et je crois que deux mois plus tard, son père s’est suicidé.

Pensez-vous que Jordan doive s’excuser auprès de votre famille ?

Oh… oui, il devrait. Mais… je ne voudrais même pas. Je prendrais contact avec lui, mais je ne l’écrirais pas dans les journaux, je ne voudrais pas qu’il ait l’air mal.

Même après ce qu’il a fait ?

Même après ce qu’il a fait parce que c’est son père qui lui a fait faire ça. Il ne l’a pas fait de lui-même, c’était un gamin. Mais comme il l’a dit à Michael, il avait peur de son père. Il lui a dit: « Mon père me tuerait si je faisais ça ». Et vous savez quoi ? Michael n’en voulait pas à Jordan. Il lui a pardonné. C’est le genre de personne qu’était Michael. Il a coupé les ponts avec ses parents, comment peut-on couper les ponts avec ses parents ?

Avez-vous pardonné à Jordan Chandler ?

Oui, je lui ai pardonné, mais je n’ai pas pardonné à son père. Je ne pardonnerai jamais à son père. Et vous ?

Je pense… je ne sais pas. Je ne suis pas dans votre situation, mais je pense que Jordan est assez vieux maintenant.

Oui, il est assez vieux maintenant. Mais il l’a admis. Il aurait pu en faire un peu plus. Mais ce n’était pas lui, c’était les médias. Je vais vous dire quelque chose. On a interviewé l’ex-mari de Janet, ils ont interviewé certains de nos amis, et vous savez ce qu’ils leur ont dit ? L’ex-mari de Janet, James DeBarge, est venu me voir, et il m’a dit: « Ma, devine quoi ? », et je lui ai dit: « Quoi ? ». Et il m’a dit: « Un tabloïd voulait m’interviewer ». Ils lui ont demandé ce qu’il savait de la famille Jackson, et il a répondu: « Que des choses positives ». Et ils ont eu le culot de lui demander s’il avait quelques ragots à raconter. Il leur a dit non, et ils lui ont dit d’inventer quelque chose. Et vous savez pourquoi ils ont dit ça ? Parce qu’on ne pouvait pas les poursuivre. C’est ce que j’ai compris. Nous ne pouvions pas le poursuivre parce qu’il n’avait rien. Ils peuvent dire que c’est ce qu’il a dit, et même s’ils l’écrivent dans leur journal on ne peut pas les poursuivre. C’est pour cette raison qu’ils agissent de la sorte. Certaines personnes, pour empocher de l’argent, inventent des choses. Mais il ne l’a pas fait. Il leur a juste dit qu’il n’avait aucun ragot à raconter sur nous. Et les gens aiment les ragots.

Votre famille est passée par beaucoup de négativité, bien plus que quiconque.

Oh oui. Les médias veulent juste… mais pourquoi Michael, c’est ça le problème, pourquoi Michael ? Je ne sais pas pourquoi. Je sais juste qu’il gravissait tous les échelons vers le succès, et ils voulaient le faire tomber.

Traduction: PYC.

Le 10 décembre dernier nous vous avisions que le site de la Fnac annonçait qu’un Blu-ray français du film Sauvez Willy sortirait le 31 janvier 2024. Comme vous le savez, le titre Will You Be There de Michael Jackson figure sur la B.O du film et certains supports proposaient le clip dans leurs bonus.

Mais fin janvier, la sortie de ce Blu-ray devenait incertaine car cette édition était en fait une édition sur demande qui était conditionnée à un certains nombre de précommandes. Ce nombre n’ayant pas été atteint, la FNAC annonçait une seconde chance à sa sortie en prolongeant sa période de précommande jusqu’au 12 février. C’est alors que nous vous avisions, afin que tous les fans qui désiraient acheter ce Blu-ray passent leur commande et donnent ainsi une chance à ce produit de pouvoir sortir.

Vous avez donc été assez nombreux à commander ce Blu-ray puisqu’il a finalement été édité et les envois ont été effectués. Le problème incompréhensible qui se pose à ce jour*, est qu’il n’est plus possible de commander ce Blu-ray et le service commercial de la FNAC annonce qu’il est en rupture de stock.

Pour les heureux possesseurs de ce Blu-ray, ils sont donc certainement déjà en possession d’un collector français. Pour info, il contient bien le clip de Will You Be There dans ses bonus, même si celui-ci n’est pas en qualité haute définition. Ils seront également heureux de pouvoir revoir ce film qui est bien trop absent des plateformes de streaming.

*Maj du 20/02/2024: Le Blu-ray est à nouveau disponible sur le site de la Fnac.

Le Record Store Day aura lieu cette année le 20 avril prochain et proposera la sortie d’un maxi 45 tours vinyle de Donna Summer pour sa célèbre chanson State Of Independence dans laquelle Michael Jackson fait les chœurs en compagnie de nombreux autres artistes.

Ce disque vinyle transparent de couleur bleu sera également disponible chez les disquaires français et sera édité à 2000 exemplaires dans le monde. Il contiendra la version album ainsi que plusieurs remixs.

Tracklist:

Face A:

  1. State of Independence (Original Album Version)
  2. State of Independence (New Bass Mix Edit)
  3. State of Independence (DJ Dero Vocal Mix)
  4. State of Independence (N.R.G. Mix)

Face B:

  1. State of Independence (12” Millennium Mix with Martin Luther King)
  2. State of Independence (Murk Club Mix)
  3. State of Independence (Creation Mix)
  4. State of Independence (Jules & Skins Vocal)

Source: Record Store Day.

Suite à notre info du 10 février dernier concernant le rachat d’une participation dans le catalogue du Roi de la Pop par Sony Music, RadarOnline.com nous apprend maintenant que Katherine , la mère de Michael Jackson âgée de 92 ans, a révélé que deux des enfants du Roi de la Pop s’étaient opposés à un accord massif à 9 chiffres proposé par la succession – mais a déclaré que les exécuteurs testamentaires l’avaient quand même mis en œuvre.

Les enfants de Michael Jackson, Paris et Blanket, ne seraient pas d’accord avec l’accord proposé, tandis que Prince ne s’y serait pas opposé.

Si nous savons depuis longtemps que Katherine s’était opposé à « un projet secret lucratif » , RadarOnline.com précise maintenant que selon des documents judiciaires, Katherine a fustigé les exécuteurs testamentaires de Michael, John McClain et John Branca , à propos de la transaction.

Dans son dossier, Katherine et son équipe juridique ont fait valoir que les exécuteurs testamentaires « n’ont aucun pouvoir pour amener la succession à conclure la transaction proposée ». Elle a déclaré que le testament de Michael ordonnait aux exécuteurs testamentaires de transférer tous ses actifs au Michael Jackson Family Trust.

Elle a déclaré que l’article III du dernier testament de Michael Joseph Jackson, signé le 7 juillet 2002, « donne l’intégralité de la succession de Michael Joseph au fiduciaire ou aux fiduciaires agissant alors en vertu de cette déclaration de fiducie modifiée et mise à jour signée le 22 mars 2022 par [Michael] en tant que mandataire et mandant, appelé MICHAEL JACKSON FAMILY TRUST » (la « Fiducie ») avec « tous ces actifs. . . être détenu, géré et distribué dans le cadre de ladite fiducie conformément à ses conditions » et exigeant que les fiduciaires « administrent, détiennent et distribuent le patrimoine de la fiducie conformément aux dispositions de ladite fiducie ». Les bénéficiaires de la fiducie étant les enfants et la mère de Michael.

La mère de Michael a déclaré que les exécuteurs testamentaires n’avaient pas transféré tous les actifs à la fiducie. Dans son dossier, Katherine a déclaré que les exécuteurs testamentaires et le juge du tribunal des successions se sont tous appuyés sur l’article V du testament de Michael. L’article V stipulait que les exécuteurs testamentaires avaient le droit de vendre la propriété de Michael « aux conditions que mes exécuteurs testamentaires jugeront les meilleures ».

Son avocat a déclaré : « En s’appuyant entièrement sur l’article V tout en ignorant l’article III, l’ordonnance de transaction proposée viole la loi écrite en noir et blanc régissant l’interprétation des testaments, y compris le code des successions. » Katherine a déclaré que les actifs de son fils sont restés dans la succession et n’ont pas été transférés à la fiducie comme indiqué dans le testament.

De plus, Katherine a soutenu que la transaction proposée n’avait aucun besoin financier. En outre, elle a déclaré que Paris et Blanket s’opposaient à l’accord. Elle a déclaré que de son côté, le fils de Michael, Prince, « s’en remet à la décision du tribunal des successions ».

« L’intention de Michael est limpide. L’article III stipule en langage clair que « l’ensemble du patrimoine » sera remis au Trust », indique la motion. « La transaction proposée ne donne pas la totalité du patrimoine à la fiducie. Il ne donne pas la majeure partie de la succession au Trust. Cela ne donne aucune partie de la succession au Trust. »

Katherine a déclaré que le juge des successions avait déclaré que si Michael « avait voulu exclure le catalogue musical de la vente… il aurait pu et dû le dire ». La mère de Michael a déclaré : « Mais Michael l’ a dit. Il l’a dit à l’article III, qui stipule que l’ensemble de la succession [expurgé]… doit revenir au trust familial. »

Elle a déclaré que les exécuteurs testamentaires n’étaient pas autorisés à vendre le catalogue musical. Sa motion disait : « Jusqu’à ce que la succession, y compris le catalogue musical, soit transférée conformément à l’article III du testament et à la loi régissant les exécuteurs testamentaires, les exécuteurs testamentaires ont l’obligation contractuelle, légale et fiduciaire de préserver la succession au profit de la fiducie. les bénéficiaires. »

Les exécuteurs testamentaires ont reçu l’ordre de répondre au mémoire d’appel de Katherine avant le 30 janvier. Aucune réponse n’a été déposée à la date limite. La vente du catalogue musical a été annoncée le 9 février. On ne sait pas si Katherine et les exécuteurs testamentaires sont parvenus à un accord avant l’annonce de la vente. Aucune des parties n’a informé le tribunal des successions d’un accord et le dossier d’appel est toujours en cours.

Les appels à commentaires adressés aux parties concernées n’ont pas encore été renvoyés.

RadarOnline.com rappelle qu’après le décès du Roi de la Pop en 2009, le frère de Michael, Randy, avait déclaré qu’il pensait que le testament soumis par les exécuteurs testamentaires était un faux. Un avocat de la succession a nié ces allégations. Le juge qui présidait l’affaire s’était rangé du côté des exécuteurs testamentaires et avait jugé le testament valide.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, voici pour vous aujourd’hui la traduction du volume deux dont l’audio se trouve sur You Tube.

Michael Jackson: J’ai toujours aimé que les choses se fassent vite, mais j’ai réalisé qu’avec l’excellence vient la patience. Il faut y aller progressivement, lentement, quand on conçoit quelque chose, jusqu’à obtenir le parfait bijou. Comme Attenborough qui a fait des recherches sur Gandhi pendant 20 ans, il y a beaucoup d’histoires sur des personnes qui ont monté des projets, comme la peinture des plafonds dans les chapelles au XVIème siècle, ce genre de choses. J’adore ce genre de personnes, je les étudie, et je réalise à quel point elles se sont investies, avec du sang, de la sueur et des larmes. Vous regardez leur travail et vous commencez à pleurer, et vous n’arrivez pas à croire ce que vous voyez.

Devenez-vous plus patient ? Voulez-vous agir moins vite ?

J’aime bien que les choses soient faites rapidement, je déteste quand on me dit que je ne peux pas avoir quelque chose avant demain. Je déteste ça. Par exemple je dis: « Sherry, peux-tu avoir ça de telle ou telle personne », et en deux temps trois mouvements elle l’obtient. C’est comme ça que j’aime que les choses soient faites.

Quand vous dites que vous n’êtes pas satisfait d’un concert, quand vous montez sur scène, que faites-vous pour être à l’aise… vous avez dit que vous pourriez passer 24h/24 sur scène… que ressentez-vous quand vous montez sur scène ?

Ce que je ressens ?

Oui, qu’est-ce qui vous donne de la joie quand vous êtes sur scène ? La façon dont réagit le public ?

Je me sens bien, je suis dans mon élément, je suis né pour ça.

Qu’est-ce qui fait que vous vous sentez comme ça ?

C’est un sentiment très agréable. C’est comme… je suis dans mon élément. Comme un peintre qui peint, il fait tout son possible pour faire la meilleure peinture du monde. J’ai déjà discuté avec des pilotes, ils disent qu’ils aiment voler, qu’ils sont dans leur élément. Vous voyez, c’est un sentiment qu’on ne peut pas nous retirer.

Ressentez-vous la même chose en studio…

Oui, ou devant la caméra… une caméra 35 millimètres. Ou les regarder tourner. J’ai déjà entendu Tito ou certains de mes frères dire: « Mon Dieu je suis content quand c’est fini », quand nous travaillions dans le passé en plateau, ou sur un clip ou un spectacle, ou une émission de télé… assis là, fatigués, en train de geindre, de gémir. Je ne comprends pas ça… parce que j’observe, j’apprends, je regarde ce que le réalisateur essaye d’obtenir, ce que le concepteur lumières fait, d’où vient la lumière, et pourquoi il le fait tellement de fois. Et les changements dans le script.

On a l’impression que vous ne ressentez pas beaucoup de pression, alors que vous faites tout. Y a-t-il quelque chose qui vous mette sous pression ?

Oui, quand je dois respecter une deadline, quand on me dit: « Tu dois être prêt pour telle date ».

Comment vous sentez-vous ? Je veux dire, est-ce qu’il y a des tensions ? Etes-vous nerveux ? Comment se manifeste cette pression ?

Je ne pense pas que ce soit juste. C’est stupide. C’est une honte. Vraiment. Je déteste la télévision. Je déteste.

Mais comment se manifeste cette pression ? Je veux dire, quand vous faites un album, vous sentez-vous sous pression de devoir le terminer à temps et de respecter les délais, ou est-ce la pression de faire un bon album ?

Faire qu’un album soit bon, c’est merveilleux. Ce n’est pas de la pression. C’est merveilleux, jouer ces morceaux, honnêtement, c’est le meilleur sentiment au monde. Quand vous avez cette chose entre les mains, et que vous la matérialisez sur la bande, et que vous obtenez ce que vous vouliez, c’est génial !

D’où vient la pression alors ?

Quand on me presse. Quand on me demande de me dépêcher en me disant: « Ce ne sera jamais prêt », alors qu’on se casse la tête pour respecter la deadline. Nous avons presque perdu l’album entier.

Pour Thriller ? Comment ça ?

Thriller avait l’air tellement merdique. Nous avions la pression parce que nous travaillions sur E.T. et sur Thriller, et CBS nous disait: « Il faut que ce soit prêt à cette date », Walter Yetnikoff et cet autre gars qui s’affrontaient… les mixages étaient nuls, et nous avons écouté tout l’album, et j’ai pleuré comme un bébé, je suis sorti en trombes de la pièce et j’ai dit: « Nous ne sortons pas ça. Appelez CBS et dites-leur qu’il n’auront pas cet album, nous ne le sortirons pas ».

Il y a une chance Mike que si vous n’aviez pas réagi de cette façon il soit sorti comme ça ?

Ça aurait été terrible. Ce ne serait jamais devenu l’album le plus vendu de tous les temps. Jamais. On peut gâcher un album génial avec le mixage, comme on peut gâcher un grand film au moment du montage et du découpage de la pellicule, avec les meilleurs prises qui finissent sur le sol de la salle de montage. Prenez votre temps !

Est-ce qu’à l’époque on vous a dit que l’album était bien et que vous étiez trop pointilleux ? Qu’il fallait aller de l’avant ?

Je suis ce que me dicte mon cœur.

Est-ce que certains vous ont fait cette suggestion ?

Non. Parce qu’ils savaient. Mais j’ai été le premier à le dire, ils avaient peur de le dire. Je leur ai dit: « Il faut tout recommencer ». Donc nous avons pris quelques jours de congés. Nous sommes revenus avec un regard neuf, des oreilles neuves. Nous avons mixé deux chansons par semaine. Nous avions envie de frapper fort. Thriller a été un projet difficile.

Quand vous subissez cette pression, comment faites-vous ? La pression vous rend-elle déprimé ? Vous donne-t-elle envie de vous cacher ou de vous enfuir ?

Je vais là où il y a des enfants.

Allez-vous voir des enfants parce que vous pensez qu’ils sont plus heureux ? Ou est-ce la joie…

C’est la magie des enfants. Pendant Thriller à un moment je me suis senti très mal. L’un des membres de l’équipe de maintenance du studio avait un vélo, et j’ai pris le vélo et j’ai roulé jusqu’à la cour de l’école et j’ai regardé. Quand je suis revenu j’étais prêt à déplacer des montagnes. Je suis entré dans le studio et j’ai tout déchiré. C’est vrai.

Organiser cette tournée Victory ensemble a-t-il été source de beaucoup de pression ?

Ayant été brûlé j’ai été éloigné, enregistrer toutes ces chansons que je n’avais pas faites… mon Dieu c’était énorme… j’aurais été surexposé pendant des jours… comme si ce n’était pas déjà le cas… quant à organiser le show ensemble, mes frères ne m’ont pas donné l’aide et le soutien que je… bon, c’est difficile… nous avions tous dit que nous allions y réfléchir, mais ils ne soumettaient jamais d’idées, donc toute la pression reposait sur mes épaules.

Comment est-ce que ça se passait tous les soirs sur scène ? Vous n’étiez pas vraiment satisfait du spectacle ? Vous vous sentiez gêné ou…

… en colère.

J’ai remarqué une chose, encore plus que pour la plupart des artistes pop, même si vous aviez Frank, vous preniez beaucoup de décisions tout seul, à un degré inhabituel vous vous managiez vous-même, est-ce quelque chose que vous estimiez nécessaire, ou est-ce encore plus de pression ? Est-ce quelque chose sur lequel vous insistez ?

J’insiste là-dessus, je veux suivre ma propre voie. Je suis capitaine de mon bateau et je ne dis pas : « Ecoute, je ne veux pas entendre ce que tu as à me dire, ou je veux bien entendre ce que tu me dis mais j’ai raison ». Non, je ne fais pas ça. Je prends toutes les suggestions, j’écoute ce que tout le monde a à dire, mais la décision finale me revient.

Quand avez-vous commencé à prendre vos propres décisions ? Vos décisions pour votre carrière, ça remonte à quand ?

Une fois, nous avons fait une tournée avec un type qui nous a vraiment arnaqués. Son nom était Leonard Rowe. Mais il ne nous a pas… il nous a arnaqués d’un point de vue matériel, mais sur cette tournée il m’a appris une chose…

C’était quand ? Au milieu des années 70 ? Après votre départ de la Motown ou avant ?

C’était après la Motown. Il m’a dit: « Ecoute, ces gens travaillent pour toi, tu ne travailles pas pour eux. Tu les paies. C’est à toi de leur dire quoi faire. Tu dois leur dire ». Et il m’a toujours dit: « Souviens-toi de ça. Je te le dis, je veux que tu t’en souviennes ». Et ça signifiait beaucoup pour moi, parce que venant de la Motown, nous avions toujours plein de monde qui faisaient des choses pour nous, j’ai toujours compté sur des gens pour faire les choses à ma place, et ils font toujours les choses à ma place, des personnes qui prenaient des décisions à ma place, mentalement j’ai été marqué par ça.

A la Motown ?

Oui. Du genre: « Tu dois porter ça, tu dois chanter ces chansons, tu vas ici, tu vas donner cette interview, tu vas faire cette émission de télé ». C’est comme ça que ça se passe si on ne dit rien. Mais après cette période, quelque chose s’est révélé.

Etait-ce plus facile de le faire à la Motown ?

C’était plus facile mais ce n’était pas toujours bien.

C’est en vieillissant que vous avez réalisé que ce n’était pas bien ? Avez-vous eu du mal au début à prendre des décisions ? Les gens ont-ils pensé que vous étiez méchant ?

Non, je n’ai jamais été comme ça… méchant. Je disais juste aux gens: « Ecoute, c’est moi qui te paie ».

Les personnes à qui vous donniez des ordres, ou des instructions, ont-elles commencé à se dire que vous aviez pris la grosse tête ? Vous l’avez fait de façon à qu’ils comprennent ?

Oui.

Certaines personnes ont-elles résisté ? Vos frères, votre famille, ou d’autres personnes ? Ils ont tous réalisé qu’il était temps…

Il y a une chose avec laquelle je ne joue pas du tout. Je ne supporte pas qu’une personne soit malhonnête, premièrement. Je ne supporte pas qu’une personne trompe une autre personne, quoi qu’il arrive. Et je crois en l’équité, parce que je suis quelqu’un de juste. Et les personnes qui me représentent, les avocats, les comptables, doivent effectuer un travail de haut niveau. Je veux dire par là qu’ils doivent être les meilleurs dans leur domaine, parce qu’en ce qui me concerne je donne le meilleur de moi-même. Et je suis très dur avec eux sur ce point.

Mais Mike, quand ce type vous a dit que vous deviez faire plus de chose, qui prend les décisions pour vous à ce moment-là ? Vous aviez quitté la Motown, vous aviez des managers, ou était-ce votre père…

Papa… les frères.

… ou aviez-vous des conseillers à ce moment-là ?

Oui, ils étaient là. Ils n’étaient pas toujours justes.

Traduction: PYC.