Pretty Young Cat a choisi de vous présenter cette semaine un article de Rob Sheffield publié en 2009 dans le magazine Rolling Stone – Special Commemorative Issue. Nous vous en souhaitons bonne lecture.

Les années disco – Quand Michael est devenu Michael.


A la fin des années 70, le prince de la pop est devenu l’icône des adolescents. Lorsqu’il a compris comment faire danser le monde entier.

Le titre Shake Yor Body (Down To The Ground) des Jacksons en 1979 commence par le grondement d’un piano, un glissement de cymbales et une basse qui passe d’un haut-parleur à l’autre. Tito Jackson tente un staccato à la guitare. Puis Michael Jackson enchaîne les cris et les hoquets de sa nouvelle voix d’adulte. Vous voyez cette fille là-bas ? Michael ne peut pas dire si elle l’a remarqué, si elle le reconnaît, si elle se souvient même qu’il fait partie d’un groupe appelé les Jackson Five. Tout ce qu’il sait c’est qu’il doit se rapprocher d’elle, alors il glisse vers elle sur la piste de danse avec l’une des ouvertures disco les plus grandes de tous les temps : « I don’t know what’s gonna happen to you, baby, but I do ! Know ! That ! I ! Love ya ! ».

La chanson était en septième place du classement au printemps 1979, et cela a représenté plus qu’un tournant dans la carrière de MJ – à bien des égards, c’est un tournant dans la musique pop depuis les 40 dernières années. S’il y a bien un moment où Michael a grandi et est devenu Michael Jackson, c’est celui-là. Dans Shake Your Body, il a l’air totalement confiant – même s’il avait très peur, même s’il était émotionnellement ravagé, un enfant star lessivé dont le dernier hit remonte à des années – en écrivant et en produisant ses propres chansons pour la première fois. Il ne le savait pas, mais il était à un an de Off The Wall, l’album solo qui a fait de lui la créature la plus désirée et la plus adorée du monde de la pop.

Les années disco sont le seul moment où Michael Jackson adopte un profil bas – pour la dernière fois de sa vie, il n’est qu’une célébrité parmi d’autres. Il vivait une vie de luxe et de fantaisie à Hollywood : en côtoyant des stars comme Elizabeth Taylor et Liza Minelli, en jouant le rôle de l’Epouvantail dans The Wiz avec Diana Ross, en sortant avec Tatum O’Neal, en dansant au Studio 54. Il était étrangement innocent à l’époque des Boogie Nights, pas intéressé du tout par le sexe et la drogue, et malgré une indulgence maniaque tout autour de lui, c’était un Témoin de Jehovah perdu dans le dôme du plaisir. Son zoo privé grandissait aussi vite que son réseau d’amis célèbres ; il devait être le seul vierge du carnet d’adresses de Freddie Mercury. Tout le monde aimait que ce gosse soit dans les parages. Mais personne n’avait moyen de savoir que pour lui, ce n’était qu’un échauffement.

Les deux disques des Jacksons qui sont sortis à cette époque, Destiny en 1978 et Triumph en 1980, sont des classiques du disco qui donnent un aperçu fascinant des expérimentations de MJ dans un cadre familial, dans l’invention de sons qui exploseront dans Off The Wall et Thriller. Mais on constate aussi un malaise dans son identité en tant que frère Jackson piégé dans le business familial, une mégastar forcée de se considérer comme juste un autre membre du groupe, vivant toujours à la maison, derrière les grilles de l’enclos de son père.<br<
En 1973, les tubes ne s’étaient pas enchaînés pour les Jackson Five, et les garçons étaient presque laissés pour morts. Qui voudrait d’un chewing-gum de la veille ? Le titre de leur retour Dancing Machine – qui a atteint la deuxième place en 1974 – paraissait être un nouveau coup de chance pour la vieille garde de la Motown, mais aussi un titre prophétique. Le disco était un son nouveau en 1974, et il était rare pour un groupe dit de R&B d’abandonner son prestige et d’aller de l’avant pour conquérir les discothèques. Dancing Machine présentait le monde à un robot, que les Jacksons emmenaient sur tous les plateaux télé, notamment avec Cher et dans The Merv Griffin Show.

Les Jacksons ont quitté Motown pour CBS Records en 1975, laissant leur « 5  » derrière eux, Berry Gordy clamant qu’il était sa propriété. Les nouveaux nommés Jacksons ont aussi laissé Jermaine, qui avait épousé la fille de Gordy et était resté à la Motown pour se lancer dans une carrière solo. Avec Dancing Machine et avec leur stratégie, les Jacksons semblaient voués à devenir une famille pop comme les Sylvers, la DeFranco Family ou encore Captain and Tennille. Ils sont allés dans le Carol Burnett Show pour présenter leur nouveau membre à part entière, Randy, le plus jeune des frères Jackson et un futur musicien de talent.

Ils ont connu quelques revers avec les producteurs de Philadelphie, Gamble et Huff, qui permettaient aux frères et à Michael d’écrire quelques chansons sur leur album. L’album The Jacksons a par moments – dans Enjoy Yourself ou Think Happy – quelques éruptions de guitare à la [i]Beat It[/i], et contient le premier titre écrit en solo par Michael, Blues Away. Mais même la lettre S sur la pochette peut être confondue avec un 5, rendant les fans soupçonneux de ce que sont ces gars.

La pression de sauver l’empire familial écrasait Michael, qui était maintenant un grand et maladroit adolescent en pleine mue. Des personnes qui lui ont rendu visite dans sa propriété lui ont demandé où était le « mignon petit Michael ». Les frères tournaient à l’époque une série d’émissions en live sur CBS, où Michael dansait avec Dom DeLuise ou boxait avec Mohamed Ali. Au début de l’année 1977, Michael parlait à Andy Warhol pour le magazine Interview. « Il est très grand maintenant, et il a vraiment une voix haut perchée », a écrit Warhol dans son journal. « Il ne connaissait rien de moi – il pensait que j’étais un poète ou quelque chose comme ça ».

La famille Jackson avait pris le contrôle créatif de Destiny, en écrivant et en produisant tout l’album, sauf le premier single, Blame It On The Boogie, écrit par un obscur chanteur disco anglais qui s’appelait Mick Jackson. Boogie était un tube R&B énorme, mais l’album a vraiment pris feu le printemps suivant, et le Shake Your Body de Michael et Randy a commencé à secouer des millions de corps sur les pistes. Destiny était un disque fantastique, combinant le mouvement sans relâche du disco avec la chaleur romantique de la voix de Michael. Même avant de commencer à travailler avec des collaborateurs clé comme Quincy Jones ou Rod Temperton, Michael avait gravé le son Michael Jackson sur le vinyle. Et les ballades – quelqu’un a-t-il remarqué que c’était presque un appel à l’aide ? Dans That’s What You Get (For Being Polite) et dans Bless His Soul, il continue à chanter à propos de gars sympas qui ont été exploités par tout le monde autour d’eux. Dans la chanson titre, il n’aspire qu’à partir (« I’ve tasted the city life, and it’s not for me / Now I do dream of distant places » – « J’ai goûté à la vie citadine, mais ce n’est pas pour moi / Maintenant je rêve de lieux lointains »), c’est poignant pour un jeune qui vient juste d’avoir 20 ans.

L’humeur de l’album est optimiste comme dans un dessin animé. Le dos de la pochette représente le dessin d’un paon, et un poème écrit par Michael et Jackie pour Peacock Productions : « De toute les familles d’oiseaux, le paon est le seul oiseau qui intègre toutes les couleurs en une, et qui déploie ce faisceau de couleurs quand il est amoureux. Nous, comme les paons, nous essayons d’intégrer toutes les races en une seule à travers l’amour de la musique ». C’est une affaire de famille, toujours co-dirigée par leur père, ils ont dédié le disque à leur mère, et sur la photo du livret, les frères posent dans le studio de mixage. Tous sourient avec confiance en direction de l’appareil – tous sauf Michael, qui se tient derrière et qui se détourne nerveusement.

Moins d’un an plus tard, Off The Wall faisait de Michael la plus grande star de la pop, mais il était toujours accablé par un groupe qu’il ne pouvait pas quitter – ils étaient du même sang et encore plus que ça. Donc, immédiatement après Off The Wall, il est retourné en studio pour Triumph, dans un rôle incroyablement étrange de chef d’équipe, prétendant qu’il n’est rien de plus que ses frères. On peut entendre cette poussée de confiance sur Triumph – c’est comme de regarder comment se comportait Al Pacino dans le premier épisode du Parrain sachant qu’en parallèle il connaissait le succès avec Serpico.

Les Jacksons sont revenus au disco pour ce disque – les singles étaient d’énormes titres R&B mais ils n’ont jamais atteint le top 20, comme si le public noir pur et dur continuait d’écouter mais que les masses populaires y avaient renoncé. Can You Feel It suggère qu’ils ont écouté beaucoup de rock; c’est comme s’ils avaient mélangé un peu de Electric Light Orchestra avec un peu de Earth, Wind and Fire. Heartbreak Hotel (une version originale, pas une reprise de Elvis) est un avant-goût de la paranoïa des groupies dont Michael fera vite sa marque de fabrique. Quelques temps après que Heartbreak Hotel a tout fracassé, CBS a mystérieusement changé le titre de la chanson pour un total non-sens, This Place Hotel.

Après Thriller, la famille est naturellement revenue à la charge, pour la débâcle du Victory Tour. En 1984, chaque morceau de plastique avec un soupçon de magie Jackson avait la garantie de conquérir les classements : Jermaine, fraîchement de retour, a demandé à Michael de chanter sur Tell Me I’m Not Dreamin’, leur sœur Rebbie a connu un succès unique avec Centipede, et un vieil ami de la famille, Kennedy William Gordy, plus connu sous le nom de Rockwell, à enrôlé le pouvoir de star de Michael pour Somebody’s Watching Me. Mais les fans ont été contrariés dès le début par le Victory Tour et par l’album à partir du moment où ils ont été annoncés – c’était comme si Michael était tyrannisé au milieu d’un projet familial, et comme si les frères surveillaient chacune de ses actions. On peut voir leur manière de fanfaronner dans l’omniprésente publicité pour Pepsi: les autres Jacksons se pensaient aussi cool que Michael.

Victory était en train de devenir une pagaille sans nom, la risée de tout le monde le jour de sa sortie. Michael apparaît à peine sur l’album, au-delà de l’hilarant duo avec Mick Jagger, State of Shock. Il a aussi chanté un duo sympa avec Jermaine sur le titre de Jackie, Torture, et a contribué au misérable hymne Be Not Always, qui avait dû être choisi pour faire paraître bonnes les chansons de Marlon et Tito. Michael avait travaillé sur des titres de Victory avec Freddie Mercury du groupe Queen – c’est Michael qui a encouragé Freddie à sortir Another One Bites The Dust – et il existe une démo où ils chantent State of Shock, avec Freddie qui chante la partie qui est revenue à Jagger.

Les Jacksons n’ont chanté aucun titre de Victory pendant leur tournée d’été, mais les prix des billets étaient exorbitants (30 dollars à l’époque), et le projet tout entier est devenu le symbole légendaire d’une arrogance de superstar. La partie la plus triste est que la seule superstar du groupe était celle qui n’était pas assez arrogante pour dire non.

Vis à vis du public américain, Victory a marqué la fin du chemin pour les Jacksons. Leur seul autre album sorti en 1989, 2300 Jackson Street a été universellement ignoré (si vous l’écoutez à travers un microscope vous pourrez distinguer la voix de Michael sur un titre). Destiny et Triumph ont tellement été éclipsés par le mastodonte Michael-en-solo qu’il ont enterré des trésors que la plupart des fans de Michael n’ont jamais entendu. Mais à bien des égards, on y entend le son de Michael qui lutte pour se libérer de son passé. On pouvait entendre dans sa voix qu’il savait ce que c’était que d’être rejeté et abandonné par le monde de la musique. On pouvait aussi entendre sa détermination à ce que cela n’arrive plus jamais.

Source : Rolling Stone – Special Commemorative Issue – 2009
Traduction PYC
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Source: MJFrance

Hector Barjot vient de publier une nouvelle vidéo sur You Tube dans laquelle il vous présente les différents supports sortis pour la compilation japonaise Soul Source sortie en 2000 et 2001 et composée de remixs de chansons de Michael Jackson et des Jackson 5. Vous pouvez visionner cette vidéo ci-après et pourquoi pas découvrir des pièces que vous n’avez peut-être jamais vu auparavant.

Source: MJFrance

La cérémonie des BET honors célébrant l’excellence black a eu lieu Samedi dernier au Warner Theater de Washington rendant hommage aux personnalités de l’art, de la musique, du théatre, de la technologie et des affaires.

Lors de cette cérémonie, Jussie Smollett qui joue le tole de Jamal Lyon dans la série « Empire » a interprété « Man In The Mirror » pour Lee Daniels, l’un des lauréats de la soirée.

La chaîne BET que vous pouvez regarder via sa déclinaison française* diffusera cette cérémonie le 20 mars 2016 à 21h05.

* Vous pouvez recevoir la chaîne BET France sur Canalsat (canal 57), Numericable (canal 39), Free (canal 118), Bouygues (canal 39), SFR (canal 59), Orange (canal 133), Videofutur (canal 83) et Canal+ Overseas (canal 50).

Source: MJFrance

Avec la sortie ce 26 février dernier d’une édition Deluxe Legacy de l’album Off The Wall de Michael Jackson incluant le documentaire « Michael Jackson’s Journey from Motown to Off The Wall » de Spike Lee avec de nombreuses et rares images du King of Pop, MJFrance vous propose de remonter le temps en 1979. Juste pour quelques souvenirs et uniquement pour le plaisir.

La magazine Ebony du mois de décembre 1979 fait un topo sur les superstars noires de cette année 1979. Au programme figurent des noms célèbres comme Joe Louis, Sammy Davis Jr, Lena Horne, Stevie Wonder, Sidney Poitier, Muhammad Ali, Jesse Jackson, O.J. Simpson, Richard Pryor, Diana Ross, Aretha Franklin, Harry Belafonte, Johnny Mathis et bien d’autres parmis lesquels un certain Michael Jackson présenté comme la plus jeune superstar. Certains journalistes et certains critiques disent que le jeune chanteur et jeune acteur a atteint un niveau de notoriété que les autres membres du groupe The Jacksons n’ont pas encore atteint. Ils ne croient alors pas si bien dire puisqu’à jamais, Michael Jackson deviendra le plus grand.

Ainsi s’achève cette année 1979 et le début de l’aventure Off The Wall, comme une nouvelle carrière pour celui qui ne tardera pas à devenir le Roi de la Pop.

Pour le dernier numéro du magazine JET de ce mois de décembre 1979 l’album est toujours numéro 1 du Soul Brothers Top 20 Albums.

Ainsi s’achève notre petit retour en arrière, sur cette année 1979, riche en évènement pour un Michael Jackson qui sort un album solo et commence une nouvelle tournée avec ses frères après être sorti de la période The Wiz. L’album Off The Wall se hissera finalement à la 3ème plasse du classement officiel aux USA et finiera même 1er en Australie.

De son coté, le single Don’t Stop ’til You Get Enough finiera 1er aux USA, en Australie et en Nouvelle Zelande. Rock With You sera également numéro 1 aux USA et s’y maintiendra 4 semaines de suite. Le single d’Off The Wall sera 10ème aux USA avec une honorable 7ème place en Angleterre. She’s Out Of My Life sera également 10ème aux USA et 3ème en Angleterre.

Michael Jackson sera récompensé en 1979 d’un Grammy Awards Best R& B Performance pour Don’t Stop ’til You Get Enough, en 1980 de trois American Music Awards (Favorite Male Soul Artist – Favorite Soul Album « Off The Wall » – Favorite Soul Single « Don’t Stop ’til You Get Enough« ), de deux Billboard Awards (Top Black Artist – Top Black Album « Off The Wall« ), d’un Cashbox Top Soul Album « Off The Wall » et d’un NAACP Image Awards en tant que meilleur chanteur de groupe. En 1981 il obtiendra ce même NAACP Image Awards, un British Phonographic Industry Awards pour l’album « Off The Wall » et deux American Music Awards ( Favorite Male Vocalist Soul R & B – favorite Album Soul R & B). La légende raconte qu’il n’était pas satisfait de si peu de récompense et qu’il décida alors que la prochaine fois il fera beaucoup mieux. Mais cela, c’est une autre HIStoire…

Source: MJFrance

Avec la sortie ce 26 février dernier d’une édition Deluxe Legacy de l’album Off The Wall de Michael Jackson incluant le documentaire « Michael Jackson’s Journey from Motown to Off The Wall » de Spike Lee avec de nombreuses et rares images du King of Pop, MJFrance vous propose de remonter le temps en 1979. Juste pour quelques souvenirs et uniquement pour le plaisir.

Nous sommes le 22 décembre 1979 et pour la troisième fois depuis la sortie de l’album Off The Wall, Michael Jackson apparait en encart publicitaire dans le célèbre Magazine Billboard. Une page qui fait de la pub pour l’album Off The Wall annonçant que celui-ci est alors double album de platine. le single de Don’t Stop ’til You Get Enough est disque de platine et Rock With You disque d’or. Du coté du Destiny Tour, 51 dates sont à guichet fermé. Rock With You est alors numéro 2 au classement Hot Soul Singles et l’album Off The Wall numéro 2 au Soul LPs. Rock With You est 11ème au classement Hot 100 et l’album Off The Wall 11ème au Top LPs & Tape.

Billboard fait alors un classement des meilleurs artistes de l’année 1979. Dans le Top Overall Male Artists, les Jacksons se trouvent alors en 20ème position. Ils se trouvent également à la 25ème place du classement Top Overall Pop Groups et à la 14ème place du Top Overall Soul Artists ou Michael Jackson est classé 15ème. Dans le Top Singles Of The Year, on retrouve Shake Your Body (Down To The Ground) des Jacksons à la 25ème place alors que Don’t Stop ’til You Get Enough est 91ème. Il faut naturellement prendre en compte le fait que ce single n’est sorti qu’en juillet 1979. Dans le Top Albums Of The Year l’album Destiny est 31ème. Au Top Single Artists Of The Year, les Jacksons sont classés 36ème et Michael Jackson est classé 99ème.

Dans le Top Albums Artists Of The Year, les Jacksons sont classés 41ème avec Destiny. Dans le Top Single Producers Of The Year, les Jacksons sont classé 34ème. Dans le Top Soundtracks / Comedy Artists Of The Year, la B.O de The Wiz est classée 6ème. Dans le Top Albums Soul Of the Year, l’album Destiny est classé 5ème. Dans le Top Artists Soul Of The Year, les Jacksons sont classés 10ème. Dans le Top Singles Artists Soul Of The Year; Michael Jackson est classé 8ème avec You Can’t Win et Don’t Stop ’til You Get Enough, les Jacksons sont classé 22ème avec Blame It On The Boogie et Shake Your Body (Down To The Ground). Dans le Top Singles Soul Of The Year, Don’t Stop ’til You Get Enough est classé 3ème et Shake Your Body (Down To The Ground) 12ème.

Source: MJFrance