Le site deadline.com nous apprend que le producteur Graham King était présent aujourd’hui lors de la clôture de la Lionsgate CinemaCon afin de présenter une première bande annonce émouvante du biopic de Michael Jackson intitulé « Michael ».

Graham King a déclaré à cette occasion: « J’ai hâte de donner au public un frisson comme il n’en a jamais vu auparavant. »

Il a promis que le film couvrirait la carrière de Michael Jackson, sa vie personnelle, son talent artistique et son héritage musical. « C’est une histoire digne d’une présentation cinématographique » , a déclaré le producteur. « Pour la première fois, des fans et des générations de cinéphiles se réuniront pour découvrir l’artiste le plus prolifique de tous les temps. »

Le film devrait aborder pas moins de 30 chansons couvrant la carrière du Roi de la Pop et il s’agirait d’un « long long métrage ».

Sans dévoiler le contenu de cette bande annonce qui n’est pas encore disponible pour le public, sachez que certaines des images présentées aujourd’hui à la foule des exposants au Caesars Colosseum semblent se dérouler à l’époque d’Off the Wall ainsi qu’à celle de Bad. « Man in the Mirror » étant une chanson clé entendue tout au long de la bande annonce.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, le 13 février le volume deux, le 22 février le volume 3, le 7 mars le volume 4, le 13 mars le volume 5 et le 21 mars le volume 6, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la septième partie dont l’audio se trouve sur You Tube.

Avez-vous pu voir Purple Rain ?

Pas encore. Et vous ?

Comme je vous l’ai dit précédemment, j’ai trouvé les scènes de musique formidables, mais Prince n’est pas un bon acteur.

J’ai entendu plusieurs critiques.

Je suppose que les gens vous disent de faire la même chose.

[Photo de MJ et  Brooke Shields] Nous sommes si bien ensemble.

Comment avez-vous rencontré Brooke ?

Je lui ai parlé aujourd’hui.

Ce que les gens demandent souvent, c’est est-ce qu’il s’agit d’une relation sérieuse ? Et c’est évidemment ce que je vais vous demander. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

A la cérémonie des Oscars.

Qu’est-ce qui fait que vous vous êtes senti à l’aise avec elle ?

Juste elle. Je l’aime beaucoup. Emmanuel l’aime aussi. Nous l’aimons tous les deux. Aux Oscars, quand elle est entrée dans la pièce, elle m’a regardé, et toute la soirée je me suis dit : « Oh mon Dieu », et finalement à la fête après la cérémonie… en fait j’étais avec Diana. Diana était ma cavalière.

C’était il y a deux, trois ans ?

C’était lors de la cérémonie où Raging Bull a remporté l’Oscar.

Avec De Niro ?

Où sont les photos de moi avec les autres célébrités ? Je ne sais pas ce que c’est. Mais bon… Je suis à la fête, je suis assis à ma table avec Diana…

Vous parlez de cette photo ? Ce n’est pas au même moment…

Si ! Donc elle arrive et elle me dit : « J’aimerais danser avec toi plus tard ». Et je me dis : « Oh mon Dieu ».

Parce que vous aviez vu ses films ?

Parce que je l’aimais bien de toute façon. Je l’aimais bien, je l’ai toujours aimée. Je lui ai répondu : « Bien sûr ! ». Mais ils avaient mis une espèce de vieille musique pour grabataires, un vrai truc lent à la Tommy Dorsey. Je ne dis pas que ce n’est pas bon, mais ça me rendait dingue qu’ils ne passent rien qui soit un peu plus boogie. Donc je me disais qu’on irait danser quand ils passeraient quelque chose de bien. Mais ils ont continué à passer cette vieille musique folk. J’étais plutôt… énervé.

C’était donc à la fête d’après-cérémonie des Oscars.

Oui, toutes ces personnes aux cheveux gris envahissaient la piste de danse. Oui. Et je savais que sa table était quelque part dans cette direction, donc je n’arrêtais pas de regarder, et finalement je l’ai trouvée. Je suis allé vers elle et je lui ai dit : « Es-tu prête à danser ? ». Ils étaient en train de jouer un vieux morceau ennuyeux. Je l’ai cherchée et je l’ai trouvée, et nous sommes allés ensemble sur la piste. Nous avons dansé, et nous avons passé un bon moment. Puis je l’ai raccompagnée vers la sortie. C’était génial. Je ne sais plus quand nous nous sommes revus.

Les journaux ont commencé à en parler juste après ?

Non, pas tout de suite après. Je n’ai pas vu ces photos depuis si longtemps !

Quand les journaux ont commencé à écrire sur vous, qu’avez-vous ressenti ?

Ça ne me dérangeait pas du tout, parce que je l’aime. C’est l’une de mes photos préférées. J’adore cette photo. J’adore la lumière sur sa peau. La femme de Jackie et son fils…

Concernant vos sœurs… nous n’en avons pas du tout parlé. Pourquoi ne pas parler de Janet ? Quelle est votre relation avec Janet ? Etes-vous plus proche d’une sœur en particulier ?

Janet est vraiment talentueuse. C’est juste qu’elle ne développe pas son talent. J’aimerais qu’elle se concentre davantage et qu’elle fréquente plus de gens issus du même domaine de prédilection. Mais elle fera quelque chose de vraiment spécial, vraiment. Je pense qu’en tant qu’actrice, elle sera… vraiment puissante. Je pense que Latoya le sera aussi, en tant qu’actrice. Pas en tant que chanteuse, mais en tant qu’actrice.

Est-ce plus difficile à cause de votre succès, où est-ce plus facile pour elles ?

Je pense que c’est plus facile pour elles dans la mesure où ça leur ouvre des portes, mais c’est aussi plus difficile parce que les gens s’attendent à plus.

Et votre sœur Maureen, que fait-elle ? Comment sera son avenir selon vous ?

Elle a du talent. Elle danse et elle chante.

Pensez-vous qu’elles ont plus de chances d’être actrices ?

Je pense que Latoya et Janet feront de grandes actrices. Maureen est plus faite pour le spectacle. Janet aussi est faite pour la scène. Latoya, juste la comédie, strictement.

Que pensez-vous de The Wiz, de la façon dont les choses ce sont passées, étiez-vous content ?

Non. Je pense que c’était une merveilleuse pièce de théâtre, parce que c’était une version branchée d’un film fantastique, une version des rues. Mais Oz, ce n’est pas Harlem, ce n’est pas le ghetto. Oz est un endroit magique, un endroit comme Neverland, il vous emmène dans un autre monde, là où tout le monde voudrait être. On ne veut pas être à Harlem. Donc il n’y a pas cet esprit imaginaire réconfortant. Quand on l’a fait je voulais faire appel à plus d’imaginaire. Plus de fantaisie. Le truc du singe volant était sympa.

Qu’avez-vous pensé de votre rôle ?

Je n’étais pas aussi mûr que je l’aurais voulu. J’ai découvert et appris des choses à ce moment-là. J’ai beaucoup appris. Pendant ce film je me suis dit : « Mon Dieu, je sais ce que je veux vraiment faire, je veux faire du cinéma ».

Des incidents se sont-ils produits pendant le film ? Vous souvenez-vous de quelques bons souvenirs en particulier ?

J’ai trouvé méchant le fait que lorsque j’étais devant la caméra et que j’essayais de faire une scène sérieuse, l’un des personnages principaux a décidé de me faire des grimaces pour essayer de me faire rire.

Mais ils essayaient d’être drôles ou…

Ils essayaient de m’empêcher de bien faire mon travail. Je ne savais pas que ça existait. J’ai trouvé que c’était vicieux. J’ai trouvé que c’était très vicieux.

Avez-vous essayé de faire en sorte que cette personne arrête ?

Non, j’ai parlé au réalisateur, et je pense que le réalisateur lui a parlé. Je prenais mon rôle tellement au sérieux. Je n’arrivais pas à croire que cette personne puisse faire ça. Je n’arrivais pas à y croire.

Vous essayez d’être une bonne personne, autant que possible. Avez-vous déjà été tenté d’être méchant en retour ? Si quelqu’un vous fait du mal ?

Des personnes qui le méritent. Principalement des personnes qui me représentent. Des avocats, des comptables…

S’ils sont méchants envers vous ?

Non, s’ils ne font pas ce qu’ils sont censés faire. Ou des secrétaires…

Et ces personnes sur le projet dont nous parlions, s’ils étaient méchants avec vous, avez-vous essayé de leur rendre la pareille ?

Je me contente de suivre mon petit bonhomme de chemin… J’adore cette photo [photo où MJ porte la veste rouge de Thriller].

Cette photo a beaucoup été utilisée n’est-ce pas ? Qu’aimez-vous dans cette photo ?

J’avais terriblement marre de cette photo.

Vous aimez beaucoup les costumes n’est-ce pas ? Pensez-vous qu’ils vous aident à faire passer un message ? Quelque chose d’imaginaire ? Une période ?

C’est amusant de se déguiser.

Est-ce que ça a toujours été vrai pour vous ?

Non… j’ai toujours aimé les costumes. Je n’ai jamais vraiment aimé les vêtements de tous les jours. J’aime porter des vêtements de tous les jours le matin, mais je n’aime pas en porter autrement, il faut qu’il y ait quelque chose d’un petit peu inhabituel, quelque chose de différent.

Ce look militaire, comment l’avez-vous développé ?

Je pense que le comble du chic, c’est de porter des vêtements qui ont l’air royaux. Et pour moi le costume cravate est le plus ringard, le look le plus ridicule. [Costume de Captain Eo]. Là on est au-dessus, c’est de l’art, rien qu’en le regardant on rêve. [Photo avec Bubbles]. Ce petit coquin était infernal. Mais il est mignon malgré tout.

Avez-vous toujours aimé les animaux ?

Les chats errants, les chiots, etc.

Vous souvenez-vous du premier animal que vous avez eu ?

Un chaton.

Vous souvenez-vous comment il s’appelait ?

Il s’appelait Tom. [Photo de MJ avec un koala]. Ce serait tellement sympa d’en avoir un comme animal domestique. Vous aimeriez en avoir un ?

C’est possible…

[Photo de Captain Eo] Aimeriez-vous avoir ça comme ami ? N’y pensez pas comme un animal mécanique, mais comme d’un animal vivant. Vous aimeriez ?

Avez-vous toujours eu beaucoup d’animaux autour de vous, chez vous à Encino ? Comment avez-vous eu tous ces animaux ? Comment les avez-vous obtenus ?

[Photo de Louie le lama] Louie… Il est très beau n’est-ce pas ?

Je ne l’ai pas vu. Je ne l’ai jamais vu dans la maison.

Vous ne l’avez jamais vu dans notre maison ? Je vais devoir vous présenter à Louie.

Oui, exactement. Comment avez-vous eu Louie ?

J’ai eu un lama avant Louie. Il y avait un magasin d’animaux exotique en bas de notre rue, qui s’appelait Casa de Pets. S’ils ne l’ont pas, ils peuvent s’arranger pour l’obtenir. Et j’avais un lama blanc comme neige, magnifique. Et il est mort. Les chiens l’ont tué. Mais Louie… il y avait cette dame qui travaillait dans un cirque, elle possédait Louie. Et elle voulait le vendre. Il faisait faire des tours aux enfants de moins d’une trentaine de kilos. Il est vraiment doux. Regardez-le. Il est génial, j’ai hâte de le revoir. Je lui parle.

Vous trouvez de la joie même dans les serpents, alors que la plupart des gens n’aiment pas du tout les serpents.

J’adore les serpents, parce qu’ils sont inhabituels. J’aime les animaux exotiques. Les choses inhabituelles qu’on n’est pas amené à voir tous les jours. Mais je n’aime pas quand les animaux sont dangereux. J’aime les félins mais je n’aimerais pas en posséder.

Comme les tigres ?

Oui, parce qu’ils peuvent sérieusement vous bousculer même s’ils sont en train de jouer. Ils peuvent faire la même chose avec un enfant et lui arracher le visage. Il suffit d’un coup de patte. Ils sont connus pour être vraiment vicieux. Et pourtant ils ne font que jouer. [Photo avec le tigre de la pochette de Thriller]. Cette petite chose était un petit coquin, il faisait tellement de bruit dans le studio, il renversait tout, il s’agitait, il me griffait. Il nous a fallu du temps pour le dompter.

Traduction: PYC.

Le site deadline.com nous apprend que sept acteurs ont été rajoutés au casting du biopic « Michael ». De gauche à droite sur la photo ci-dessus et dans le sens des aiguilles d’une montre, en voici la liste :

  • Larenz Tate jouera le rôle de Berry Gordy.
  • Kat Graham jouera le rôle de Diana Ross
  • Jessica Sula jouera le rôle de La Toya Jackson
  • Liv Symone jouera le rôle de Gladys Knight
  • Kendrick Sampson jouera le rôle de Quincy Jones
  • Keilyn Durrel Jones jouera le rôle de Bill Bray
  • Kevin Shinick jouera le rôle de Dick Clark

Nos autres infos au sujet du biopic « Michael ».

La chaîne You Tube « Celebrity Classified » a publié le 1er volet d’une nouvelle interview de Katherine Jackson, qui s’exprime sur Conrad Murray et son procès. Voici la traduction de la vidéo qui a été publiée sur You Tube.

Katherine Jackson: Le procès a été très dur à vivre pour moi. Et je priais pour que le jury prenne la bonne décision. Et c’est ce qu’il a fait. Je me sens plutôt bien à ce sujet. Maintenant nous attendons la condamnation. Mais même si je me sens plutôt bien à propos de la victoire, ou devrais-je dire la culpabilité, rien ne me rendra mon fils. Je suis toujours triste, donc…

Que ressentiez-vous chaque jour en vous retrouvant face à Conrad Murray ?

C’était difficile de lui faire face. Je ne pense vraiment pas qu’il ait souhaité ce qui est arrivé, mais il savait mieux que personne ce qu’il aurait fallu faire, et s’il avait été présent quand Michael a arrêté de respirer, Michael serait encore vivant aujourd’hui. Il est une cause de la mort de Michael, et je ne pense pas qu’il ait souhaité cette issue, mais il a été négligent. Il a pris un risque, et il était bien placé pour le savoir.
Certains jours, je ne suis pas allée au tribunal. Il y a des jours où j’ai dû aller chez le médecin. J’avais des rendez-vous chez le médecin. Mais en dehors de ça, j’ai essayé de m’y rendre autant que possible. Certains jours je me suis reposée.

Ce devait être difficile pour vous.

C’était très difficile.

Certaines choses que vous avez entendues au tribunal vous ont-elles surprise, à propos de l’affaire, à propos de Michael ?

Ce qui m’a surprise, c’est le Propofol qu’ils administraient, que le médecin administrait. Et il y a autre chose : j’ignorais que Michael avait ce problème d’insomnie.
A la lecture du verdict, je ne sais pas si je peux dire que je me suis sentie bien, mais c’était le cas. Mais s’ils avaient dit « non coupable », je ne sais pas ce que j’aurais fait. Pour être tout à fait honnête, j’ai pensé à sa mère. Parce que je suis une mère, et je sais comment elle a pu se sentir. Mais je me sens encore plus mal parce que je ne reverrai plus jamais mon fils. Après qu’ils ont lu le verdict de culpabilité, je me suis dit qu’au maximum il risquait quatre ans, mais qu’il était possible qu’il ne soit pas condamné à quatre ans.

A combien aurait-il dû être condamné ? Selon vous, quelle aurait été la sentence la plus juste pour lui ?

Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que Michael est parti pour toujours. Alors qu’il soit condamné à quatre ans, à deux ans, ou à n’importe quelle durée, il sera à nouveau libre de se promener dans la rue. Je ne peux pas comparer. On ne peut pas comparer ça à la mort de quelqu’un. Alors que l’autre ne prend que quelques années.

Quand vous avez entendu l’enregistrement que Murray a fait de Michael, qu’avez-vous ressenti ?

J’étais vraiment bouleversée d’entendre cet enregistrement, parce que c’était bien avant le décès de Michael. Et je me suis demandée quelle idée il avait derrière la tête, ce qu’il planifiait. Donc à ce moment-là j’ai pensé que ce n’était pas un homme bien, qu’il planifiait quelque chose.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez su qu’une photo de votre fils serait présentée à la cour ?

Le Procureur nous avait conseillé de ne pas venir au tribunal ce jour-là à cause de ce qu’ils prévoyaient de montrer. Le Procureur nous a dit de ne pas venir parce qu’ils allaient montrer une photo de mon fils après son décès. Je trouvais qu’il n’était pas nécessaire de montrer cette photo, parce que tout le monde savait qu’il était mort. Mais pourquoi l’ont-ils fait… je ne sais pas.

Que ressentez-vous au sujet de Murray, qui aujourd’hui va de l’avant, qui crée un documentaire ou qui parle de son expérience ?

Je ne pense pas qu’il devrait être en mesure de faire ça. Je ne pense pas que le juge aurait dû l’autoriser. Je ne sais pas s’il essaie de gagner de l’argent, mais je ne pense pas qu’il devrait gagner de l’argent à partir de ses actes terribles. Je ne pense pas que Murray devrait être autorisé à sortir quoi que ce soit, à faire des déclarations ou à faire un documentaire sur la période où il a été le médecin de Michael. Parce qu’il a fait quelque chose de terrible en négligeant Michael et en le laissant mourir. Pourquoi devrait-il en tirer un gain quelconque ? Il a négligé Michael, c’est une négligence de sa part. Et peu importe la façon dont on considère les choses, il est coupable. Mais j’ignore ce qu’il essaie de prouver.

Il est donc coupable. Vous sentez-vous soulagée ? Vous sentez-vous libérée d’un poids ? Avez-vous un sentiment de victoire ? Ou pensez-vous qu’il y a bien plus, que d’autres personnes devraient être considérées responsables ?

Je ne peux pas répondre à cette question. Parce que je… je ne sais pas. J’y pense tout le temps, et j’entends certaines personnes dire certaines choses. Mais les gens parlent. Je ne sais pas quoi dire. Je préfère ne pas répondre et dire ce que je ressens. Et même si je dis ce que je ressens, ce ne seront que des spéculations, donc je préfère ne rien dire.

Quand vous le voyez menottes aux poignets et derrière les barreaux, que ressentez-vous ? Michael ne reviendra pas, que vous reste-t-il ?

Qu’il soit condamné, menotté, et emmené en prison ne me rend pas mon fils. Je regarde ses enfants tous les jours et je pense à ce qu’ils doivent ressentir.

Comment le reste de votre famille traverse tout ça ?

Ils vont bien.

Sont-ils satisfait de ce qu’il s’est passé, ou se disent-ils qu’il y a encore pas mal de choses à faire ?

Certains de mes enfants pensent qu’il y a encore pas mal de choses à faire, qu’il y a plus qu’il n’y paraît dans cette histoire. Et les autres, même s’ils peuvent avoir le même avis, n’expriment pas leurs sentiments ou ce qu’ils pensent. Et nous ne connaîtrons jamais la vraie réponse. Je ne le pense pas. Je n’en suis pas sûre.

Comment les enfants de Michael traversent-ils cette épreuve ?

Ils vont bien. Nous n’en parlons pas. Je pense qu’ils ne veulent pas en parler. Mais un jour nous serons capables d’en parler.

Ils sont évidemment au courant que vous vous levez tous les matins pour aller au tribunal.

Ils savent que nous allons au tribunal tous les matins. Avant que nous partions ils sont déjà debout pour aller à l’école. Ils m’ont dit qu’ils savaient que j’allais au tribunal.

Les enfants de Michael vous encouragent-ils, ou vous apportent-ils leur soutien pendant cette période difficile ?

Le jour du verdict, je crois que Paris est venu me voir et elle m’a fait un gros câlin. Et elle m’a juste dit : « Je sais grand-mère ». Puis elle est allée dans sa chambre, et c’est à peu près tout. Et je pense qu’ils ont appris qu’il était coupable, qu’il avait été reconnu coupable.

Donc ils savent… je veux dire, les enfants de Michael sont évidemment très intelligents, des enfants très vifs. Ils sont au courant du verdict.

Oui.

Vous ont-ils exprimé leur émotion à ce sujet ?

Non. Paris… les enfants n’ont exprimé aucune émotion à propos du verdict auprès de moi. Et je pense qu’ils comprennent qu’un jour nous pourrons en parler davantage. Mais pour le moment, je pense que tout le monde est encore un peu ému à ce sujet. Donc ça viendra avec le temps. Un jour nous serons capables d’en parler, je n’aime pas en parler non plus.

Quelles étaient les relations entre les enfants et Conrad Murray ?

Ils n’en parlent pas tellement. Il a été engagé pour être leur médecin, quand ils avaient un rhume, il venait à la maison pour les examiner. C’est tout ce qu’ils savaient de lui. Mais ils pensaient qu’il était un homme bon, un homme gentil, et je n’en doute pas. Mais il est juste malheureux qu’il n’ait pas fait son devoir, qu’il ait négligé leur père, et que leur père soit mort à cause de ça. Et c’est là tout l’enjeu de cette affaire.

Que pensez-vous du fait que le Dr Murray a demandé à Prince, 12 ans, de monter dans la chambre pour lui montrer Michael, son père, allongé sur le lit ?

Je pense que la raison pour laquelle le Dr Murray a demandé à Prince de monter dans cette chambre pour lui montrer que son père était mort est que… c’est ce que je pense, même si je n’aime pas parler de ce que je pense parce que je ne sais vraiment pas. Mais je pense qu’il était coupable, et il voulait que Prince vienne pour qu’il puisse voir de ses propres yeux qu’il essayait de réanimer leur père. Et quand Prince est entré, il l’a mis sur… son père était déjà sur le lit. Donc il a essayé… il a fait un massage cardiaque. Il est cardiologue. Il sait pertinemment qu’il faut faire un massage cardiaque sur une surface dure. Prince m’a dit que quand il est monté, au début il n’a même pas reconnu son père, parce que son visage était enflé, ses mains étaient enflées. Donc évidemment, les deux minutes dont parle Murray, celles où il dit s’être absenté aux toilettes, ce sont des mensonges. Il faut plus de deux minutes pour être aussi enflé, pour qu’une personne gonfle à ce point. Donc il est évident que Michael était déjà mort depuis un moment.

Selon vous, dans quelle mesure Prince a-t-il été affecté ?

Il l’a été. Et il y a toujours des effets sur lui aujourd’hui.

Prince a été affecté par le fait d’avoir vu son père mourir dans sa propre maison…

Vous savez quoi ? Je ne veux pas parler de ça, parce que même Paris… ils en ont parlé au tribunal, mais il faut savoir que Paris aussi est entrée, et elle l’a vu. Et c’est bien dommage qu’il ait dû… je ne sais pas à quoi ils pensaient en laissant ces enfants voir Michael dans cet état. Donc oui, il y a des effets sur eux, vraiment.

Qu’auriez-vous à dire à Murray, sur le fait qu’il a mis vos petits-enfants dans cette position alors que ce n’était pas nécessaire ?

Je n’ai pas compris la question, qu’avez-vous dit ?

Qu’auriez-vous à dire à Murray, sur le fait qu’il a mis vos petits-enfants dans cette situation…

Je suis en colère contre lui. Je suis en colère que le Dr Murray ait appelé Prince, et que plus tard ils aient fait venir Paris. Je ne sais pas ce qu’il en est pour Blanket, mais ils ont aussi parlé du fait que Paris était aussi entrée dans la chambre, qu’elle l’a vu dans cet état, et qu’elle a commencé à hurler, à se rouler par terre en pleurant, à pleurer à chaudes larmes. Je pense qu’il a eu tort de faire ça. Ce qu’il aurait dû faire, c’est qu’il aurait dû appeler le 911 au lieu de perdre tout ce temps. Mais je pense qu’ils savaient que Michael était déjà parti, et je ne sais pas pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait avant de finir par appeler le 911. Je pense que s’il avait appelé le 911 dès qu’il a découvert Michael, il ne serait par mort depuis si longtemps. Même les ambulanciers n’ont rien pu faire. C’est ce que je ressens, et pourtant je ne devrais pas parler de ce que je pense.

Vous avez raison de dire ce que vous pensez, parce que tout le monde veut savoir comment vous…

C’est ce que je pense, je pense… je pense que le Dr Murray a été négligent, je pense qu’il est resté au téléphone bien plus longtemps que ce qu’il dit. Je pense qu’il est possible qu’il se soit endormi. Mais il était en train de parler à ses petites-amies, qui étaient toutes des strip-teaseuses. Nous l’avons découvert lors des audiences préliminaires. Elles ont été appelées à témoigner au tribunal, ce sont toutes des strip-teaseuses. Donc il fréquentait beaucoup de clubs de strip-tease, et il est possible qu’il ait laissé Michael pour aller là-bas pendant trois, quatre heures. On ne peut pas savoir ce qu’il s’est passé. Je ne devrais même pas dire ça, ce ne sont que des spéculations. Mais…

Pensez-vous que Michael, quand il a engagé le Dr Murray… selon vous, qu’est-ce qui lui est venu à l’esprit concernant… vous voyez, du fait d’avoir un médecin qui à l’évidence ne prenait pas bien soin de lui ? Selon vous, pourquoi l’a-t-il engagé ?

Je ne pense pas que Michael aurait engagé le Dr Murray s’il ne lui avait pas fait confiance. Je pense qu’il a mis toute sa confiance en lui. Il pensait qu’il veillerait sur lui.

Avez-vous rencontré le Dr Murray avant de…

Non.

Aviez-vous entendu parler de lui ?

J’en ai entendu parler par la baby-sitter, Grace. Elle m’avait parlé de ce médecin que Michael avait engagé pour les enfants s’ils attrapaient un rhume ou quelque chose comme ça. Le Dr Murray était censé être le médecin qui viendrait à domicile pour soigner les enfants. C’est tout, je ne l’ai jamais rencontré jusqu’au jour du décès de Michael. Et je ne pense pas que j’étais… je ne sais pas si je peux m’en rappeler. Je ne me rappelle plus rien de cette journée. C’était une journée difficile dans ma vie, quand je suis allée à l’hôpital et que j’ai vu cet homme se pavaner… non, je ne dirais pas se pavaner, mais faire les cent pas. Je ne savais pas qui il était, jusqu’à ce que… je ne sais plus si mon neveu a demandé, mais ils ont dit que c’était le Dr Murray. C’est tout ce que je sais. C’est tout ce qu’on m’a dit quand je l’ai rencontré à l’époque. Si je repense à l’année qui vient de s’écouler, je pense que ça n’en finira jamais, parce qu’il ne se passe pas un jour sans que je pense à mon fils. Il ne se passe pas un seul jour où les larmes ne coulent pas. Je ne dis pas que Murray a souhaité que ça arrive. Je sais que ce n’est pas le cas… mais il a été négligent. Et on ne doit pas être négligent quand la vie de quelqu’un est en jeu. Le Dr Murray est toujours là. Qu’il fasse quatre ans, un an ou deux ans, sa mère peut le regarder et lui dire : « Je t’aime mon fils ». Moi je ne peux pas. Donc pour moi ce ne sera jamais fini.

Traduction: PYC.

RadarOnline.com nous apprend que selon des documents judiciaires, Blanket s’est opposé à la demande de sa grand-mère d’être remboursée des frais de justice, dans l’affaire qui l’oppose à l’Estate au sujet du rachat d’une participation dans le catalogue du Roi de la Pop par Sony Music.

Il l’avait pourtant soutenu lors de l’audience du tribunal concernant la vente du catalogue mais selon son avocat, il n’a pas voulu faire appel de la décision de la Cour car les chances d’un renversement en appel est plutôt mince et il ne souhaitait pas engager de dépenses supplémentaires.

RadarOnline précise que Blanket a déclaré que Katherine devrait recevoir ses frais juridiques avant l’appel, mais pas pour le travail effectué dans le cadre de l’appel – ce avec quoi il n’est pas d’accord.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, le 13 février le volume deux, le 22 février le volume 3, le 7 mars le volume 4 et le 13 mars le volume 5, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la sixième partie dont l’audio se trouve sur You Tube.

Et Mick Jagger, comment avez-vous été amené à travailler avec Jagger ?

J’essaie de me rappeler où c’était… cette chanson, dont le titre a été trouvé par un gamin de 12 ans, State of Shock. J’ai dit : « Ecoute, écris quelques paroles ». J’ai dit : « Le titre est sympa, écris des paroles ». Donc il a écrit des paroles et il me les a lues : « Got to be mine, because you’re so fine, I like your style, it makes me smile ». J’ai dit : « Non, ça ne doit pas être souriant, il faut que ce soit plus abrupt, plus sauvage ». Il est revenu avec d’autres paroles, qui étaient encore un petit peu trop molles. Donc j’ai écrit : « You give it to me good, like you know you should, you get me on my knees, please baby please ». Ça fait partie des choses que j’ai créées. Et j’ai mis de la guitare sur ces paroles, les guitares et tout le reste, puis la mélodie sur les paroles. J’ai toujours voulu faire quelque chose comme ça

C’est donc un gamin de 12 ans qui a écrit… je l’ignorais.

Oui. Je n’aime pas vraiment le dire parce qu’ils vont essayer de l’interviewer et je ne veux pas qu’il en passe par là. « Comment vous êtes-vous rencontrés ? », « comment vous êtes-vous connus ? », il n’a que 12 ans. C’est lui qui a pensé au titre. Il s’appelle Randy Hansen, c’est un ami. J’ai fait une démo, et je me suis dit : « Oh mon Dieu, ce serait parfait pour moi et Jagger ». Moi et Freddie Mercury avons écrit des chansons ensemble, parce que Freddie a toujours voulu écrire avec moi.

Il est un peu cabot…

[Rires] Freddie me fait mourir de rire. Donc moi et Freddie, nous avons fait une démo, le résultat était aussi sympa. Puis j’ai fini par appeler Freddie et je lui ai dit : « Je vais la faire avec Paul ».

Vous voulez dire avec Mick ?

Oui avec Mick. Il a compris.

Comment vous y êtes-vous pris ensuite ? Avez-vous appelé Mick ? Ou avez-vous demandé à quelqu’un de l’appeler pour vous ?

Je crois que je l’ai appelé. Je ne suis pas sûr mais je crois que je l’ai appelé. Je lui ai dit : « Ecoute, j’ai cette chanson pour nous, State of Shock« .

Quand vous appelez directement les gens comme ça, pensent-ils à une blague ou…

Non. Je lui ai envoyé et il a adoré. Adoré. Il est venu, il était prêt.

Aimez-vous faire ce genre de choses, avec d’autres personnes ?

Seulement si cette personne est en accord avec la chanson. Uniquement si c’est dans l’intérêt de la chanson, et non avec le fait de le faire avec tel ou tel artiste. Seulement si c’est dans l’intérêt de la chanson. Et je suis heureux puisque je viens de recevoir un disque d’or après avoir dépassé plus d’un million d’exemplaires vendus. Où est-ce… je crois que c’est au Canada. Vous l’avez vu ? Quand on nous l’a remis ?

Non.

Je crois qu’il est là-haut, à l’étage. Vous ne l’avez pas vu là-haut ? Quand vous monterez vous coucher, je vous le montrerai. Je me comporte comme si je n’avais jamais reçu de disque d’or non ? Chaque record battu pour moi me fait le même effet que le premier, je me sens si bien. Rien que de savoir que des millions de personnes ont acheté votre chanson…

Y a-t-il quelqu’un avec qui vous aimeriez travailler ?

Steven Spielberg. J’adore Steven. Je l’aime tellement.

L’aviez-vous déjà rencontré avant E.T. ?

Oui. Nous nous ressemblons tellement. Et c’est plaisant de retrouver un peu de nous-même en quelqu’un d’autre.

Comment l’avez-vous rencontré avant E.T. ?

Quand l’ai-je rencontré… Je l’ai rencontré avant E.T., je l’avais déjà rencontré avant.

Vous souvenez-vous comment ?

Je l’ai rencontré par l’intermédiaire de Quincy. J’ai rencontré des personnes formidables par l’intermédiaire de Quincy.

Quincy est un ami très cher ? C’est quelqu’un de tellement amical qu’il attire pas mal de monde.

Oui. C’est le coup classique. Là c’est Lucas Spelberg, moi, et Kidada, l’une de mes copines.

A l’époque où vous avez rencontré Spielberg il avait déjà fait Les dents de la mer, donc quand vous l’avez rencontré vous étiez déjà impressionné.

Oh, c’est mon préféré. Quand je l’ai rencontré je me suis dit : « Ce gars a fait Rencontres du troisième typeLes dents de la mer« , je veux dire…

Donc vous connaissiez déjà ces deux films quand vous l’avez rencontré. Donc avez-vous établi un contact immédiat, ou avez-vous pris le temps de discuter pour faire connaissance ?

On a accroché tout de suite…. Disney…

Il aime aussi Disney ?

C’est un grand collectionneur. Il aime Disney à tel point qu’il m’a dit avoir dépensé 200… 150 000 dollars pour une peinture de Picsou. Elle est sur sa cheminée. Il collectionne plein d’objets Disney. Quand j’ai gagné un Grammy il m’a écrit une magnifique lettre. Souvenez-vous, je vous ai dit qu’il fallait la mettre dans le livre. Souvenez-vous de le faire. Une lettre magnifique. Vraiment gentille.

Comment est votre relation ? A quelle fréquence vous voyez-vous ?

Ce qu’il a dit était vraiment gentil. Il a écrit ces quelques lignes à la fin : « Tu es le leader de l’innocence. Continue. Ne t’arrête pas maintenant. Parce qu’à chaque seconde, un bébé naît ». Quelque chose comme ça. C’était vraiment gentil. Il m’a aussi donné une version originale de sons issus de Blanche-Neige et les 7 nains, et quelques dessins de Fantasia.

Etes-vous inquiet parfois à l’idée que des personnes comme Spielberg, ou Quincy, ou des amis proches, s’égarent ?

Qu’ils s’égarent ?

Pensez-vous qu’ils soient tous assez forts ?

Steven est vraiment très fort.

Comment votre relation a-t-elle évolué ? A quelle fréquence vous voyez-vous ?

Nous nous voyons l’un l’autre.

A quelle fréquence ?

Sur le projet E.T., il m’a dit qu’il pensait que ma voix était la voix parfaite pour l’album E.T.. Nous avons immédiatement gagné un Grammy, mais j’ai oublié de le remercier. Vous avez vu, quand je suis revenu j’ai dit : « Je suis désolé, j’ai oublié de remercier Steven Spielberg ». Il a entendu et, vous savez…

Quand vous avez entamé ce projet, le film était déjà sorti ? Aviez-vous déjà vu le film ?

Oui.

Donc quand vous avez vu le film, qu’en avez-vous pensé ?

J’ai adoré. Et j’ai accepté d’en faire partie parce que quand j’ai vu le film je me suis dit : « Mon Dieu, j’aurais tellement aimé en faire partie ».

Pouvez-vous me dire ce que vous vous êtes dit quand vous avez vu le film ?

Quand il a commencé à voler, c’était moi. D’ailleurs Steven a dit : « Si E.T. n’était pas venu vers lui, il serait venu vers moi ». C’est comme si je me regardais dans ce film. Qui n’aimerait pas avoir pour meilleur ami quelqu’un qui vient d’un autre monde, qui vous montre tous ses secrets ? Et non seulement c’est merveilleux, mais c’est aussi magique. Il fait léviter des objets, il peut vous faire voler, c’est génial.

Quand vous avez vu Steven pour la première fois, après avoir vu le film, que lui avez-vous dit ?

Je lui ai dit que c’était la plus belle chose que j’avais jamais vue, que tout le film était incroyable. Il m’a dit qu’il ne confierait ce film à personne d’autre qu’à moi. Il me l’a dit, c’est vrai. Il ne laissera personne le lui emprunter, parce qu’il ne veut pas qu’il soit piraté, et il me fait confiance. Parce qu’il sait que je ne le ferai jamais.

A quelle fréquence êtes-vous en contact avec lui ? Avec Spielberg.

Hein ?

A quelle fréquence êtes-vous en contact avec lui ? L’avez-vous au téléphone ?

Oh oui. Si je l’appelle, il me rappelle.

Avez-vous appris des choses de lui ? Qu’avez-vous appris ?

A propos de soi, comment suivre son instinct, des choses qui peuvent sembler simples mais qui sont vraiment importantes. Votre instinct ne vous trompe jamais, il vous dit quoi faire. La plupart du temps, quand vous ne suivez pas votre instinct, vous avez tort. Il y a aussi pas mal de choses sur le cinéma. Je suis resté avec lui… nous sommes restés ensemble pendant quatre ou cinq jours sur ma tournée, pendant l’un de mes jours de repos nous avons séjourné dans la même maison, et nous nous sommes beaucoup amusés. Faire des pubs, c’était son cauchemar.

Quincy a-t-il essayé de vous guider d’une manière paternelle ? Il a l’air d’être comme ça, ça a l’air d’être dans sa nature.

Absolument.

Vous l’avez rencontré pour la première fois sur The Wiz n’est-ce pas ?

Je l’ai rencontré pour la première fois bien avant, je devais avoir à peu près 11 ans.

Le considérez-vous plus comme une personne ou plus comme un producteur ? Ou comme une combinaison des deux ?

Producteur, père, ami.

Il m’a raconté cette histoire où il a corrigé votre prononciation de…

Oui, je ne me souviens plus quel était le mot. Le mot était… comment épelez-vous Goethe ?

G.O.E.T.H.E. Le philosophe ?

Oui. Je prononçais « Go-êt ».

C’est vrai ?

Oui. Mais c’était Goethe. Et moi je disais « Go-êt ».

Était-il embarrassé de vous dire ça ?

Personne ne me corrigeait, ils n’osaient peut-être pas. Donc il m’a pris à part et il me l’a dit. Et je l’ai remercié. Je n’oublierai jamais de le remercier.

Vous vous êtes tout de suite bien entendus ? A quelle fréquence certains vous ont-ils laissé tomber ? Dans le sens où vous pensiez que ces personnes allaient vous aider, alors qu’elles essayaient de vous utiliser…

Pas souvent. Parce que c’est moi qui vais vers elles. J’aime tout simplement apprendre. Steven ne me disait pas un seul mot, il me laissait juste l’observer. Je peux faire des films aussi bons, voire meilleurs que les siens. Je sais que ça peut sembler ambitieux mais je sais de quoi je suis capable. Et c’est la stricte vérité, et s’il me laisse le regarder faire ne serait-ce que trois bons films, il n’aura pas à m’expliquer les choses. Il n’a qu’à juste me laisser le suivre et l’observer. Je suis invisible, et j’observe.

Pensez-vous que vous devriez jouer dans votre premier film ?

Je veux vraiment m’immerger dans ce qu’il se passe derrière caméra, je dois acquérir ces connaissances.

A quelle échéance pensez-vous être en mesure de réaliser un film ?

J’aimerais commencer à réaliser vers la trentaine.

C’est dans un certain temps.

Je veux vraiment maîtriser et approfondir mes connaissances.

Traduction: PYC.

Le site deadline.com nous a appris cette semaine que le PDG de Lionsgate, Jon Feltheimer, a récemment acquis des actions de la société sur le marché libre et le vice-président Michael Burns a déclaré mardi qu’il pensait que l’achat avait été motivé par une visite sur le plateau du prochain biopic de Michael Jackson.

« Il est assez conservateur sur le plan financier à bien des égards et c’était donc vraiment intéressant de le voir faire ça, et je jure qu’il l’a acheté parce qu’il est allé sur le tournage – nous tournons le film de Michael Jackson dans les studios de Sony – et il vient juste d’arriver. Il a simplement dit : « Cette chose va être incroyable » », a déclaré Burns lors d’une conférence de presse de la Deutsche Bank.

Selon un dossier déposé lundi auprès de la SEC, Feltheimer a acquis 100 000 actions, soit la moitié des actions de classe A et B.

Concernant les dernières nouvelles que nous n’avons pas évoqué depuis nos dernières infos au sujet du biopic, sachez que Suzanne de Passe sera interprétée par l’actrice Laura Harrier et KeiLyn Durrel Jones jouera le rôle de Bill Bray. Enfin John Branca et Prince ont été vu sur le tournage vendredi dernier.

Si comme nous, vous appréciez beaucoup les remixs de Groovefunkel, Nick* , SWG (Single White Glove), tout comme ceux de The Reflex ou encore KoN parce qu’ils respectent au mieux les versions originales des tubes de Michael Jackson, alors vous serez heureux d’apprendre que le premier nommé vient de mettre en ligne son nouveau remix de P.Y.T. (Pretty Young Thing) avec une nouvelle intro, un final différent et des voix inutilisées dans l’original issu de l’album Thriller.

Vous pouvez écouter cette version sur You Tube ou ci-après et la télécharger sur le site de Groovefunkel.

Puisque nous évoquons ces excellents remixeurs, vous n’êtes certainement pas passés à côté du remix de Heartbreak Hotel (This Place Hotel) réalisé par SWG il y a 5 jours et que vous pouvez écouter sur You Tube ou ci-après.

De quoi bien démarrer le week-end 😉

Liens utiles: Page You Tube de Groovefunkel / Page You Tube de SWG.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, le 13 février le volume deux, le 22 février le volume 3 et le 7 mars le volume 4, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la cinquième partie dont l’audio se trouve sur You Tube. Il est à noter qu’à la fin de cette interview, vous pourrez écouter une version démo de Say Say Say jamais diffusée auparavant à partir de 11’09 ».

Ici c’est Magic [Johnson]. Ce sont les personnes qui sont venues hier pour le concert. Qu’est-ce que ça fait de rencontrer des célébrités ? Est-ce que vous aimez ça ? Ou est-ce que vous appréciez seulement quand il s’agit de quelqu’un qui vous intéresse réellement ?

Seulement s’il s’agit d’un grand talent. Quand il s’agit de quelqu’un que j’admire. Pour moi, rencontrer Freddie Bartholomew a été un grand honneur. Ce qu’il a fait dans ses films est si émouvant. Et quand j’ai vu ce film pour la première fois, je me suis dit qu’il fallait que je rencontre cette personne.

Quand vous rencontrez des gens comme Freddie ou Spanky, qui pensent que tout le monde les a oubliés…

C’est vrai.

Essayez-vous de leur dire à quel point ils comptent pour vous ?

Je le leur dis.

Et quelle est leur réaction ?

Je pense que je vais appeler Freddie demain pour le lui redire. Ils m’apportent tellement. Je l’ai dit à Spanky au téléphone… Je l’ai rencontré pour la première fois à l’Académie des Oscars, et je lui ai dit au téléphone : « Spanky, tu ne te rends pas compte à quel point tes films m’ont inspiré musicalement, professionnellement, dans ma danse, dans tout. Tu as été une telle inspiration. Je ne sais pas par quoi commencer pour te le dire. Je ne sais pas par où commencer, mais c’est la vérité ». Il ne pouvait plus parler, il avait les larmes aux yeux. Il s’est mis à pleurer à chaudes larmes. Il pleurait comme un bébé au téléphone. Parce qu’il était ému, et très touché. Il n’avait même pas les mots pour répondre, il a dit: « Comment une grande star telle que toi peut me dire des choses pareilles, tu ne sais pas ce que ça me fait ». Vous savez, ils avaient le sentiment d’avoir été oubliés.

Michael, y a-t-il des moments où vous vous demandez parfois ce qu’aurait été votre vie si on avait oublié les Jackson 5 après 1975 ?

Non, je ne peux même pas l’imaginer. Parce que j’ai toujours dû faire quelque chose de vraiment spécial. Vraiment. Faire quelque chose qui procure des émotions au gens.

Mais imaginons que vous n’ayez pas eu le talent, ou l’opportunité d’aller plus loin…

Si je n’avais pas eu l’opportunité ?

Ou si vous n’aviez pas eu le talent. Par exemple, si vous aviez eu le même parcours que des gens comme Freddie, dans le sens où on les a oubliés, où on les a laissés sur le bord de la route.

Je ne peux pas imaginer ça pour moi.

Vous arrive-t-il d’être parfois inquiet pour vos frères, de ce qu’ils vont faire ? Je sais que c’est un sujet délicat.

J’y pense, mais je ne pense pas qu’ils y réfléchissent suffisamment.

Et si vous croisez des personnes qui ont de l’ambition et des rêves, mais qui n’ont pas le talent… à moins que vous pensiez que tout le monde a un certain talent ?

Non, il faut du talent. Mais certaines personnes sont paresseuses, et ne veulent pas développer un talent. Alors que d’autres n’ont tout simplement pas les connaissances nécessaires pour savoir comment s’y prendre, comment s’améliorer. Ils n’en ont pas conscience, ils continuent à travailler avec des personnes secondaires. Et ils ne comprennent pas pourquoi les choses n’évoluent pas comme il le faudrait. Et pourtant la réponse est juste sous leur nez. Bien sûr il faut du talent, c’est le plus important, mais j’ai vu ce cas de figure tellement de fois.

Quand on discute avec certaines personnes ils disent que le show business est un monde cruel, qu’il vaut mieux ne pas conseiller d’intégrer ce milieu. Avez-vous déjà eu ce sentiment ?

Jamais. Si j’avais un fils ou une fille, je lui dirais : « Vas-y, je t’en prie, lance-toi si c’est ce que tu veux, fais-le. Parce que pour moi il n’y a rien de plus important que de rendre les gens heureux. Donnez-leur du plaisir. Fais quelque chose dont on pourrait dire : « Mon Dieu, c’était tellement bien ! J’ai envie de recommencer ». Pour moi c’est merveilleux. C’est pour cette raison que je ne comprends pas pourquoi certaines célébrités disent : « Je ne laisserai jamais ma fille faire ce métier ».

Avez-vous parfois l’impression d’avoir un ange gardien au-dessus de votre épaule, qui vous permette de traverser toutes les tragédies, ou les potentielles tragédies ?

Je dirais que la Bible est d’une grande aide.

Parce qu’elle vous garde concentré ?

Oui, et le fait de penser à quelque chose avant de le faire. Vous savez quand vous ne devriez pas faire quelque chose. Vraiment, vous le savez. Les gens sont faibles, c’est ça leur problème. Ils sont tout simplement faibles.

Quand vous voyez votre mère qui est présente à vos côtés, qui vous regarde. C’est une personne tellement bonne, même si elle vous agace parfois…

[Rires] C’est ce qu’on dit.

Que voyez-vous en elle ? Vous êtes-vous déjà demandé comment elle est devenue comme ça ? Est-ce qu’elle tient ça de son père ou de sa mère ?

Elle est juste comme ça. Je me rappelle de l’époque de Gary, je me rappelle d’une chose, j’étais petit, on se levait très tôt le matin, et il y avait cet homme qui frappait à la porte de tout le monde, il saignait beaucoup. On pouvait suivre la trace de sang. Il a frappé à notre porte, « bam », il frappait, et maman a laissé cet étranger entrer. Et je me souviens qu’elle lui a donné quelque chose à manger, puis il est parti. Moi, j’aurais eu trop peur de faire ça. C’est plutôt courageux. Il faut que je lui en parle quand je la verrai demain. Je me souviens, nous nous sommes réveillés et nous avons vu cette traînée de sang.

Vous a-t-elle déjà déçu ?

Elle m’a déçu sur cette tournée. Elle a donné une interview.

C’était la première fois qu’elle donnait une interview ?

Non. Elle ne le savait pas, mais je ne voulais vraiment pas qu’elle le fasse. Je n’aime pas qu’elle parle.

Pourquoi ?

Parce que ça ne les regarde pas, ce ne sont pas leurs affaires. Je ne veux pas que les gens sachent certaines choses. C’est la raison pour laquelle c’est très délicat pour moi, de savoir comment faire.

Pour ma part je le ferai de la façon que vous voulez. Ce n’est pas comme si je le faisais pour moi…

L’une de mes scènes préférées dans Capitaines courageux, c’est quand il s’agenouille devant la bougie, et il dit: « Ecoute ! », il dit qu’il faut qu’il reste avec Emmanuel, qu’il faut lui garder une place au paradis. J’adore quand il dit: « Ecoute ! », c’est tellement mignon. Je ne suis fasciné que devant un grand talent. Une personne qui n’est fascinée que par la célébrité est une groupie.

Mais à de nombreuses reprises vous avez rencontré des talents médiocres. Dans ce cas essayez-vous de dire les choses avec élégance ou…

Je suis toujours gentil. Mais ce ne sont pas les stars qui me fascinent, ce sont ceux qui ont vraiment une certaine puissance. Et j’adore vraiment et sincèrement le talent. Et l’art aussi.

Lionel est entré dans le studio, il a dit: « Deux des plus grandes stars du monde, je ne peux pas rater ça », donc il est entré et il a regardé.

Qui étaient ces deux grandes stars ?

Moi et Paul.

Et donc il est entré ?

Oui, et il nous a regardés, moi et Paul. C’était un grand honneur.

Paul a raconté qu’un jour vous l’avez appelé au téléphone en disant que vous vouliez…

Non, ce n’est pas tout à fait comme ça que tout a commencé. Même si c’est ce que Paul mentionne dans des interviews.

Vous l’avez rencontré pour la première fois lors d’une fête sur le Queen Mary, n’est-ce pas ?

C’est exact, sur le Queen Mary, ce dont on ne parle jamais. Sa fille m’adorait.

Heather ?

Oui. Et vous savez comment les filles ricanent. Puis nous avons discuté par téléphone. Puis il est rentré de sa tournée américaine avec les Wings, et il a organisé une fête dans la propriété d’Harold Lloyds. Il y avait beaucoup de monde. Nous nous sommes serré la main : « Salut Paul, je suis Michael ». Et il m’a dit : « Tu sais que je t’ai écrit une chanson ? », je lui réponds : « C’est vrai ? », et il me dit : « Veux-tu que je la chante ? », et je lui ai dit: « Bien sûr, d’accord ». Alors il a commencé à chanter : « Girlfriend I’m gonna tell your boyfriend », et je lui ai dit : « Ça sonne bien ! ». Nous avons échangé nos numéros de téléphone. Puis nous n’en avons plus jamais reparlé, et il a fini par l’enregistrer pour son propre album, un album intitulé London Town. Donc c’est une histoire un peu étrange. Juste avant de faire Off The Wall, Quincy me dit : « Oh Michael, j’ai pour toi une chanson géniale, la chanson parfaite ». Et il joue cette chanson, Girlfriend, sans savoir que Paul l’avait écrite pour moi. Je lui ai dit : « Oh Quincy ! » et il m’a dit : « Qu’est-ce qui ne va pas Smelly ? ». Et je lui ai dit : « Mais Quincy, Paul l’a écrite pour moi ! », et il m’a dit : « Non ce n’est pas vrai », et je lui ai dit : « Mais oui c’est vrai ». Je lui ai dit : « Cette chanson il me l’a chantée, rien que pour moi ». Et j’ai ajouté qu’il avait fini par la garder pour lui. Donc nous l’avons enregistrée. Je me souviens que Paul nous a écrit qu’il adorait cette version. A l’origine c’est comme ça qu’il voulait la faire pour lui, avec ce genre d’interprétation et dans cet esprit. Puis j’ai fini par… pour quelle chanson ?… Je l’ai appelé… je l’ai appelé à Londres.

Donc c’est à ce moment-là qu’il commence l’histoire.

Oui. C’est là qu’il commence l’histoire. Et je lui ai dit : « Ecoute, et si nous écrivions ensemble quelques tubes ». Je lui ai dit comme ça. Je ne lui ai pas dit : « Et si on écrivait. Essayons et voyons s’il en sort quelque chose de bien ». Je lui ai dit que nous devrions écrire des tubes ensemble. Il a dit : « OK, d’accord ». Je lui ai dit : « J’ai déjà quelques chansons géniales pour toi ». Il voulait les entendre, il voulait du matériel. Donc j’ai pris l’avion en direction de Londres, j’avais tout préparé.

Extrait acoustique de Say Say Say
Chant : Michael Jackson et Sir Paul McCartney
Guitare : Sir Paul McCartney
A partir de 11’09 »

Traduction: PYC.