Le site deadline.com nous a appris cette semaine que le PDG de Lionsgate, Jon Feltheimer, a récemment acquis des actions de la société sur le marché libre et le vice-président Michael Burns a déclaré mardi qu’il pensait que l’achat avait été motivé par une visite sur le plateau du prochain biopic de Michael Jackson.

« Il est assez conservateur sur le plan financier à bien des égards et c’était donc vraiment intéressant de le voir faire ça, et je jure qu’il l’a acheté parce qu’il est allé sur le tournage – nous tournons le film de Michael Jackson dans les studios de Sony – et il vient juste d’arriver. Il a simplement dit : « Cette chose va être incroyable » », a déclaré Burns lors d’une conférence de presse de la Deutsche Bank.

Selon un dossier déposé lundi auprès de la SEC, Feltheimer a acquis 100 000 actions, soit la moitié des actions de classe A et B.

Concernant les dernières nouvelles que nous n’avons pas évoqué depuis nos dernières infos au sujet du biopic, sachez que Suzanne de Passe sera interprétée par l’actrice Laura Harrier et KeiLyn Durrel Jones jouera le rôle de Bill Bray. Enfin John Branca et Prince ont été vu sur le tournage vendredi dernier.

Si comme nous, vous appréciez beaucoup les remixs de Groovefunkel, Nick* , SWG (Single White Glove), tout comme ceux de The Reflex ou encore KoN parce qu’ils respectent au mieux les versions originales des tubes de Michael Jackson, alors vous serez heureux d’apprendre que le premier nommé vient de mettre en ligne son nouveau remix de P.Y.T. (Pretty Young Thing) avec une nouvelle intro, un final différent et des voix inutilisées dans l’original issu de l’album Thriller.

Vous pouvez écouter cette version sur You Tube ou ci-après et la télécharger sur le site de Groovefunkel.

Puisque nous évoquons ces excellents remixeurs, vous n’êtes certainement pas passés à côté du remix de Heartbreak Hotel (This Place Hotel) réalisé par SWG il y a 5 jours et que vous pouvez écouter sur You Tube ou ci-après.

De quoi bien démarrer le week-end 😉

Liens utiles: Page You Tube de Groovefunkel / Page You Tube de SWG.

La page You Tube « Celebrity Classified » propose depuis le 2 février des extraits d’une conversation de trois heures entre Michael Jackson et un biographe. L’enregistrement date des années 80 et ce bien avant la réalisation de son autobiographie Moonwalk.

Si le 3 février dernier nous vous proposions la traduction du volume un, le 13 février le volume deux, le 22 février le volume 3 et le 7 mars le volume 4, voici pour vous aujourd’hui la traduction de la cinquième partie dont l’audio se trouve sur You Tube. Il est à noter qu’à la fin de cette interview, vous pourrez écouter une version démo de Say Say Say jamais diffusée auparavant à partir de 11’09 ».

Ici c’est Magic [Johnson]. Ce sont les personnes qui sont venues hier pour le concert. Qu’est-ce que ça fait de rencontrer des célébrités ? Est-ce que vous aimez ça ? Ou est-ce que vous appréciez seulement quand il s’agit de quelqu’un qui vous intéresse réellement ?

Seulement s’il s’agit d’un grand talent. Quand il s’agit de quelqu’un que j’admire. Pour moi, rencontrer Freddie Bartholomew a été un grand honneur. Ce qu’il a fait dans ses films est si émouvant. Et quand j’ai vu ce film pour la première fois, je me suis dit qu’il fallait que je rencontre cette personne.

Quand vous rencontrez des gens comme Freddie ou Spanky, qui pensent que tout le monde les a oubliés…

C’est vrai.

Essayez-vous de leur dire à quel point ils comptent pour vous ?

Je le leur dis.

Et quelle est leur réaction ?

Je pense que je vais appeler Freddie demain pour le lui redire. Ils m’apportent tellement. Je l’ai dit à Spanky au téléphone… Je l’ai rencontré pour la première fois à l’Académie des Oscars, et je lui ai dit au téléphone : « Spanky, tu ne te rends pas compte à quel point tes films m’ont inspiré musicalement, professionnellement, dans ma danse, dans tout. Tu as été une telle inspiration. Je ne sais pas par quoi commencer pour te le dire. Je ne sais pas par où commencer, mais c’est la vérité ». Il ne pouvait plus parler, il avait les larmes aux yeux. Il s’est mis à pleurer à chaudes larmes. Il pleurait comme un bébé au téléphone. Parce qu’il était ému, et très touché. Il n’avait même pas les mots pour répondre, il a dit: « Comment une grande star telle que toi peut me dire des choses pareilles, tu ne sais pas ce que ça me fait ». Vous savez, ils avaient le sentiment d’avoir été oubliés.

Michael, y a-t-il des moments où vous vous demandez parfois ce qu’aurait été votre vie si on avait oublié les Jackson 5 après 1975 ?

Non, je ne peux même pas l’imaginer. Parce que j’ai toujours dû faire quelque chose de vraiment spécial. Vraiment. Faire quelque chose qui procure des émotions au gens.

Mais imaginons que vous n’ayez pas eu le talent, ou l’opportunité d’aller plus loin…

Si je n’avais pas eu l’opportunité ?

Ou si vous n’aviez pas eu le talent. Par exemple, si vous aviez eu le même parcours que des gens comme Freddie, dans le sens où on les a oubliés, où on les a laissés sur le bord de la route.

Je ne peux pas imaginer ça pour moi.

Vous arrive-t-il d’être parfois inquiet pour vos frères, de ce qu’ils vont faire ? Je sais que c’est un sujet délicat.

J’y pense, mais je ne pense pas qu’ils y réfléchissent suffisamment.

Et si vous croisez des personnes qui ont de l’ambition et des rêves, mais qui n’ont pas le talent… à moins que vous pensiez que tout le monde a un certain talent ?

Non, il faut du talent. Mais certaines personnes sont paresseuses, et ne veulent pas développer un talent. Alors que d’autres n’ont tout simplement pas les connaissances nécessaires pour savoir comment s’y prendre, comment s’améliorer. Ils n’en ont pas conscience, ils continuent à travailler avec des personnes secondaires. Et ils ne comprennent pas pourquoi les choses n’évoluent pas comme il le faudrait. Et pourtant la réponse est juste sous leur nez. Bien sûr il faut du talent, c’est le plus important, mais j’ai vu ce cas de figure tellement de fois.

Quand on discute avec certaines personnes ils disent que le show business est un monde cruel, qu’il vaut mieux ne pas conseiller d’intégrer ce milieu. Avez-vous déjà eu ce sentiment ?

Jamais. Si j’avais un fils ou une fille, je lui dirais : « Vas-y, je t’en prie, lance-toi si c’est ce que tu veux, fais-le. Parce que pour moi il n’y a rien de plus important que de rendre les gens heureux. Donnez-leur du plaisir. Fais quelque chose dont on pourrait dire : « Mon Dieu, c’était tellement bien ! J’ai envie de recommencer ». Pour moi c’est merveilleux. C’est pour cette raison que je ne comprends pas pourquoi certaines célébrités disent : « Je ne laisserai jamais ma fille faire ce métier ».

Avez-vous parfois l’impression d’avoir un ange gardien au-dessus de votre épaule, qui vous permette de traverser toutes les tragédies, ou les potentielles tragédies ?

Je dirais que la Bible est d’une grande aide.

Parce qu’elle vous garde concentré ?

Oui, et le fait de penser à quelque chose avant de le faire. Vous savez quand vous ne devriez pas faire quelque chose. Vraiment, vous le savez. Les gens sont faibles, c’est ça leur problème. Ils sont tout simplement faibles.

Quand vous voyez votre mère qui est présente à vos côtés, qui vous regarde. C’est une personne tellement bonne, même si elle vous agace parfois…

[Rires] C’est ce qu’on dit.

Que voyez-vous en elle ? Vous êtes-vous déjà demandé comment elle est devenue comme ça ? Est-ce qu’elle tient ça de son père ou de sa mère ?

Elle est juste comme ça. Je me rappelle de l’époque de Gary, je me rappelle d’une chose, j’étais petit, on se levait très tôt le matin, et il y avait cet homme qui frappait à la porte de tout le monde, il saignait beaucoup. On pouvait suivre la trace de sang. Il a frappé à notre porte, « bam », il frappait, et maman a laissé cet étranger entrer. Et je me souviens qu’elle lui a donné quelque chose à manger, puis il est parti. Moi, j’aurais eu trop peur de faire ça. C’est plutôt courageux. Il faut que je lui en parle quand je la verrai demain. Je me souviens, nous nous sommes réveillés et nous avons vu cette traînée de sang.

Vous a-t-elle déjà déçu ?

Elle m’a déçu sur cette tournée. Elle a donné une interview.

C’était la première fois qu’elle donnait une interview ?

Non. Elle ne le savait pas, mais je ne voulais vraiment pas qu’elle le fasse. Je n’aime pas qu’elle parle.

Pourquoi ?

Parce que ça ne les regarde pas, ce ne sont pas leurs affaires. Je ne veux pas que les gens sachent certaines choses. C’est la raison pour laquelle c’est très délicat pour moi, de savoir comment faire.

Pour ma part je le ferai de la façon que vous voulez. Ce n’est pas comme si je le faisais pour moi…

L’une de mes scènes préférées dans Capitaines courageux, c’est quand il s’agenouille devant la bougie, et il dit: « Ecoute ! », il dit qu’il faut qu’il reste avec Emmanuel, qu’il faut lui garder une place au paradis. J’adore quand il dit: « Ecoute ! », c’est tellement mignon. Je ne suis fasciné que devant un grand talent. Une personne qui n’est fascinée que par la célébrité est une groupie.

Mais à de nombreuses reprises vous avez rencontré des talents médiocres. Dans ce cas essayez-vous de dire les choses avec élégance ou…

Je suis toujours gentil. Mais ce ne sont pas les stars qui me fascinent, ce sont ceux qui ont vraiment une certaine puissance. Et j’adore vraiment et sincèrement le talent. Et l’art aussi.

Lionel est entré dans le studio, il a dit: « Deux des plus grandes stars du monde, je ne peux pas rater ça », donc il est entré et il a regardé.

Qui étaient ces deux grandes stars ?

Moi et Paul.

Et donc il est entré ?

Oui, et il nous a regardés, moi et Paul. C’était un grand honneur.

Paul a raconté qu’un jour vous l’avez appelé au téléphone en disant que vous vouliez…

Non, ce n’est pas tout à fait comme ça que tout a commencé. Même si c’est ce que Paul mentionne dans des interviews.

Vous l’avez rencontré pour la première fois lors d’une fête sur le Queen Mary, n’est-ce pas ?

C’est exact, sur le Queen Mary, ce dont on ne parle jamais. Sa fille m’adorait.

Heather ?

Oui. Et vous savez comment les filles ricanent. Puis nous avons discuté par téléphone. Puis il est rentré de sa tournée américaine avec les Wings, et il a organisé une fête dans la propriété d’Harold Lloyds. Il y avait beaucoup de monde. Nous nous sommes serré la main : « Salut Paul, je suis Michael ». Et il m’a dit : « Tu sais que je t’ai écrit une chanson ? », je lui réponds : « C’est vrai ? », et il me dit : « Veux-tu que je la chante ? », et je lui ai dit: « Bien sûr, d’accord ». Alors il a commencé à chanter : « Girlfriend I’m gonna tell your boyfriend », et je lui ai dit : « Ça sonne bien ! ». Nous avons échangé nos numéros de téléphone. Puis nous n’en avons plus jamais reparlé, et il a fini par l’enregistrer pour son propre album, un album intitulé London Town. Donc c’est une histoire un peu étrange. Juste avant de faire Off The Wall, Quincy me dit : « Oh Michael, j’ai pour toi une chanson géniale, la chanson parfaite ». Et il joue cette chanson, Girlfriend, sans savoir que Paul l’avait écrite pour moi. Je lui ai dit : « Oh Quincy ! » et il m’a dit : « Qu’est-ce qui ne va pas Smelly ? ». Et je lui ai dit : « Mais Quincy, Paul l’a écrite pour moi ! », et il m’a dit : « Non ce n’est pas vrai », et je lui ai dit : « Mais oui c’est vrai ». Je lui ai dit : « Cette chanson il me l’a chantée, rien que pour moi ». Et j’ai ajouté qu’il avait fini par la garder pour lui. Donc nous l’avons enregistrée. Je me souviens que Paul nous a écrit qu’il adorait cette version. A l’origine c’est comme ça qu’il voulait la faire pour lui, avec ce genre d’interprétation et dans cet esprit. Puis j’ai fini par… pour quelle chanson ?… Je l’ai appelé… je l’ai appelé à Londres.

Donc c’est à ce moment-là qu’il commence l’histoire.

Oui. C’est là qu’il commence l’histoire. Et je lui ai dit : « Ecoute, et si nous écrivions ensemble quelques tubes ». Je lui ai dit comme ça. Je ne lui ai pas dit : « Et si on écrivait. Essayons et voyons s’il en sort quelque chose de bien ». Je lui ai dit que nous devrions écrire des tubes ensemble. Il a dit : « OK, d’accord ». Je lui ai dit : « J’ai déjà quelques chansons géniales pour toi ». Il voulait les entendre, il voulait du matériel. Donc j’ai pris l’avion en direction de Londres, j’avais tout préparé.

Extrait acoustique de Say Say Say
Chant : Michael Jackson et Sir Paul McCartney
Guitare : Sir Paul McCartney
A partir de 11’09 »

Traduction: PYC.

La British Phonographic Industry, plus connue sous ses initiales BPI, vient de mettre à jour ses certifications parmi lesquelles figure le single You Rock My World dorénavant certifié* Disque de Platine avec la vente de 600 000 unités.

Si la BPI a commencé à compter les ventes de ce titre à partir du 16 novembre 2004, sachez qu’il avait été certifié Disque d’Or (400 000 unités) le 13 septembre 2019. Les précédentes certifications pour Michael Jackson concernent le single Leave Me Alone disque d’argent (200 000 unités), le 1er septembre 2023 et P.Y.T disque de platine le 25 août 2023.

A noter pour les certifications BPI que depuis 2014 (Singles) et 2015 (Albums), le décompte des ventes a reflété la consommation via le streaming audio et en avril 2018, les certifications ont été rebaptisées des BPI Awards aux BRIT Certified Awards, avec l’admissibilité aux flux vidéo ajoutée peu de temps après.

*Lorsqu’un single ou un album a atteint le niveau de ventes approprié tel que mesuré par la société Official Charts, les titres sont désormais «automatiquement certifiés» par le BPI. Les streams comptent désormais pour les certifications d’albums et de singles et sont mesurés selon les règles d’éligibilité des graphiques établies par la société Official Charts.

Dans l’affaire qui oppose Katherine et l’Estate au sujet du rachat d’une participation dans le catalogue du Roi de la Pop par Sony Music, RadarOnline.com nous apprend maintenant que l’Estate refuse de payer les frais juridiques de Katherine qui demande le remboursement de 561 548 dollars ayant servi à recruter son équipe d’avocats.

Pour rappel, Katherine avait témoigné que son fils Michael ne voulait pas que son catalogue musical soit vendu et qu’il le considérait comme une bouée de sauvetage. Si l’affaire est toujours en appel, l’Estate a demandé au tribunal de rejeter la requête relative aux frais de justice en avançant qu’il n’est pas clair si la requête de Mme Jackson demande le paiement de la succession d’homologation ou de la fiducie, qui elle, autorise les fiduciaires à effectuer des paiements, à leur entière discrétion, des frais de soins, de soutien, d’entretien et de bien-être de Mme Jackson .

Le juge n’a pas encore statué.

Voici la suite des extraits de l’interview de Katherine Jackson dont nous vous parlions les 24 et 28 janvier ainsi que les 121624 février et 1er mars dernier. Elle a été publiée sur la page You Tube « Celebrity Classified » dont vous pouvez voir la vidéo ici. Il s’agit de la dernière partie de cette interview. Cependant, une autre interview de Katherine devrait être diffusée prochainement.

Selon vous, quelle est la plus grosse erreur que Michael a faite dans sa vie ?

Sa plus grosse erreur ? Selon moi, sa plus grosse erreur a été celle qu’il n’a pas faite lui-même, mais que ses avocats ont faite lors de la première accusation. Ce sont ses avocats qui l’ont faite. Il était tellement occupé à faire sa tournée que je ne pense pas qu’il ait vraiment su ce qu’il se passait, à quel point c’était grave. Je n’arrêtais pas d’appeler là-bas et de dire à son agent de sécurité Bill Bray, qui était à ses côtés depuis très longtemps, qu’il ferait mieux de revenir et de voir ce qu’il se passait. Ces gens faisaient en sorte que cette chose paraisse tellement vraie. Je pense que c’est la plus grosse erreur, il n’a pas lutté, ils lui ont dit qu’il ne devrait pas se battre, alors qu’il m’a dit qu’il voulait se battre parce qu’ils mentaient sur son compte, donc il voulait se battre. Mais ils ont dit non.

Avez-vous quelque chose à dire aux autres mères qui voudraient que leur enfant accède au monde du show business à un très jeune âge ?

Je ne regrette pas que Michael ait intégré le monde du show business à un très jeune âge, donc je ne peux pas dire que je suis contre. Mais c’est ce que les mères veulent que leurs enfants fassent. Mais je dirais qu’il faut veiller à ne pas brûler les étapes, et il faut s’assurer que l’enfant ait beaucoup de temps pour grandir et pour… profiter de la vie, sans consacrer tout son temps au travail, et ne penser que travail, travail, travail, tout le temps.

C’est un bon conseil.

Ils doivent s’assurer que leurs enfants prennent leur temps et profitent de leur enfance parce que… le monde est cupide, je veux dire par là que quand ces gens voient que votre enfant a du talent, ils le pressent comme un citron, parce qu’ils savent qu’ils peuvent en tirer beaucoup d’argent. Ils ne lui laissent pas le temps de profiter de son enfance. Et le rôle des parents est de s’assurer que leur enfant ait de jeunes années saines, et qu’il puisse regarder en arrière quand il sera adulte en se disant qu’il a passé du bon temps. Qu’il y a eu du travail, mais aussi… il y a eu beaucoup d’exigences vis-à-vis de Michael, pour qu’il fasse les choses qu’il faisait quand il était enfant. Il n’a pas manqué son enfance, il en a profité aussi, mais pas autant qu’il l’aurait souhaité.

Auriez-vous souhaité le protéger davantage en grandissant, et dire: « Ça suffit, il doit rentrer à la maison, il a besoin de dormir, il a besoin de jouer ». Auriez-vous souhaité faire ça ?

A l’époque les enfants ne l’auraient pas fait.

Auriez-vous souhaité le faire ?

Pardon ?

En tant que mère.

En tant que mère, quoi ?

Auriez-vous aimé vous imposer plus en disant: « Hey, maintenant ça suffit. Michael a besoin de rentrer à la maison. Il a besoin de se reposer. Il travaille trop dur. Il est jeune » ?

Vous savez, à cette époque-là, Michael aimait ce qu’il faisait. Est-ce que j’aurais aimé dire: « Ça suffit »… oui, j’aurais pu le dire. Mais c’est son père qui était avec lui tout le temps. Et je ne réalisais pas qu’il travaillait si dur.

Vous conseillez que les enfants aient plus de temps pour profiter de leur enfance. Auriez-vous souhaité faire ça pour Michael ? Si vous pouviez revenir en arrière, diriez-vous: « Joe, ça suffit. Laisse-lui plus de temps » ?

Oui, je le ferais… Mais je ne l’ai pas fait parce que je ne réalisais pas qu’ils faisaient travailler Michael comme ça… je ne dirais pas qu’ils le faisaient travailler trop dur. Mais je ne réalisais pas… je n’y pensais pas puisque son père était avec lui tout le temps. Mais la façon dont Michael a grandi et la façon dont il en parlait… j’ai réalisé qu’il avait raté beaucoup de choses, plus que ce qu’il aurait souhaité, et j’aurais dû intervenir. Mais à l’époque je ne l’ai pas fait, parce que je pensais que tout allait bien.

Pensez-vous que les choses auraient été différentes pour lui si vous étiez intervenue ?

Oh oui, elles auraient été différentes.

Comment ?

Parce que j’en aurais parlé avec son père, et aussi si Michael m’en avait parlé. Mais à l’époque il disait qu’il aimait ce qu’il faisait, et même si ensuite il a dit qu’il avait loupé son enfance, il disait qu’il adorait ce qu’il faisait.

Il a payé un lourd tribut… pour sa célébrité.

Oui.

Pensez-vous que ça en valait la peine ?

A l’époque… Considérer les choses par rapport à un prix qu’il a payé, c’est quelque chose qu’il ne voyait pas sous cet angle. Il avait le sentiment de s’être amusé. Ce n’est qu’après, j’imagine, qu’il a pensé qu’il avait loupé son enfance, parce que je sais qu’à certains moments il a probablement… voulu… comme quand nous étions dans l’Indiana, les enfants étaient à la maison en train de répéter, et tous les autres enfants… il n’étaient pas vraiment en train de jouer dehors, mais il disait qu’ils jouaient dehors. Ils étaient tous derrière la porte ou derrière la fenêtre en train de les écouter chanter et jouer de la musique, vous voyez, quand le groupe jouait. Et Michael chantait. Mais je suis sûre que parfois les enfants auraient préféré jouer dehors.

Il a partagé son talent avec le monde entier. C’était un don, un don qu’il a fait pour le monde entier. Quel est le plus grand cadeau qu’il a fait au monde entier ?

Le plus grand cadeau que Michael a fait au monde entier ? Montrer son talent, et j’imagine, ses chansons, c’est le plus grand don que Michael a fait au monde entier. Michael était une personne affectueuse. Et c’est ce que je veux que les gens retiennent de lui, parce qu’ils ne le comprenaient pas. Ils ne savaient pas qu’il était comme ça, vous le savez ? Et le monde a découvert Michael quand il était enfant… mais je pense que la majorité des gens le connaissaient mieux.

Vous saviez que Michael était talentueux, mais saviez-vous qu’il deviendrait le plus grand artiste de tous les temps ?

Non. Vous savez, quand les enfants étaient petits, et qu’ils enchaînaient les concours de jeunes talents, je savais qu’ils étaient suffisamment talentueux pour être repérés et acceptés. Donc je pense que puisque le monde entier a constaté que Michael était talentueux, ils l’ont accepté, parce qu’il avait le talent qu’il avait.

Merci de rester si longtemps et d’être aussi patiente avec nous.

Merci à vous. Ça fait beaucoup pour aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi.

Non, tout va bien. Nous avons eu tellement d’interruptions, tellement de sujets difficiles à aborder. Je le sais, et j’apprécie.

Vous regardez ça ?

Intervention inaudible d’un technicien.

Oh, le vent est vraiment si fort ?

Oui !

Nous ferions mieux de rentrer à la maison.

Nous tournons donc si tout le monde veut bien s’installer. D’accord, dernière question. On tourne toujours !

Oh oh ! [Rires]

Ma chère, vous êtes absolument magnifique. Plan sur la magnifique femme maintenant. Je pense que tout le monde est en place.

Que ressentez-vous à l’idée que Michael ne sera jamais oublié, dans toute l’histoire ?

Qu’est-ce que je ressens à l’idée que mon fils ne sera jamais oublié ? J’en suis heureuse, mais je veux que l’on se souvienne de lui comme quelqu’un de bien, et non pas comme ce que beaucoup ont dépeint de lui. Parce que ce n’était pas lui. Je veux que l’on se souvienne de lui comme d’un homme bon, affectueux et gentil, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Comme quelqu’un qui donnerait sa chemise, qui était gentil avec tout le monde. Et spécialement avec les enfants, parce qu’il n’aurait jamais fait ce qu’ils pensaient qu’il avait fait, et ils ne l’auraient jamais pensé s’ils l’avaient mieux connu. Ils ne pensaient qu’à être méchants et ils voulaient le voir en prison. C’est tout. Et je ne sais pas pourquoi, et il ne sait pas pourquoi, mais il me l’a souvent dit, et certaines personnes l’ont dit à d’autres, il avait l’impression qu’ils voulaient sa peau, qu’ils voulaient le tuer. Et il a toujours pensé qu’ils le tueraient pour ce qu’il avait, parce que beaucoup de gens ne voulaient pas qu’il ait le catalogue et d’autres choses. Il ne l’a pas volé, il l’a acheté. Et d’autres personnes auraient eu la chance de faire la même chose si elles l’avaient voulu. Je ne sais pas pourquoi…

Ils ont essayé de le faire tomber tout au long de sa vie, mais il a continué.

Je sais. Ils l’ont fait. Ils ont essayé de le faire tomber, et c’est pour cette raison qu’ils l’ont fait. C’était comme… comme quelqu’un qui lâche un chien sur vous. Et il ne vous lâche plus.

Où a-t-il trouvé la force de se relever, de persévérer ?

Je ne sais pas vraiment. Mais je pense que c’est parce qu’il savait qu’il était innocent de toutes ces choses. La plupart des gens, quand ils sont coupables, ne peuvent pas continuer. Mais il savait. Je pense que c’était pour ça.

Traduction: PYC.

Suite à notre info du 15 février dernier concernant la bataille juridique entre Katherine et l’Estate au sujet du rachat d’une participation dans le catalogue du Roi de la Pop par Sony Music, RadarOnline.com nous apprenait que la mère de Michael Jackson âgée de 92 ans, avait révélé que deux des enfants du Roi de la Pop s’étaient opposés à un accord massif à 9 chiffres proposé par la succession alors que les exécuteurs testamentaires l’avaient quand même mis en œuvre.

On apprenait également que si les enfants de Michael Jackson, Paris et Blanket, ne seraient pas d’accord avec l’accord proposé, Prince ne s’y serait pas opposé.

RadarOnline a rapporté vendredi que Blanket a déclaré au tribunal que la transaction pourrait être une bonne affaire commerciale mais qu’il s’y est opposé pour des raisons émotionnelles. De son côté, son frère Prince a déclaré qu’il n’y avait aucun problème avec l’accord après avoir passé beaucoup de temps et d’innombrables heures à se renseigner sur la transaction.

De son côté, Paris a témoigné via Zoom qu’elle était avec sa grand-mère et son petit frère Bigi.

Si le juge des successions s’est rangé du côté de l’Estate, aucune décision n’a été prise concernant l’appel de Katherine que l’Estate a demandé de rejeter.

Vous vous souvenez très certainement de la chanson « A Brand New Day » du film The Wiz que chantent Diana Ross, Michael Jackson, Nipsey Russell et Ted Ross. Un 45 tours vinyle fut d’ailleurs exploité en 1979 et fut classé premier dans les meilleures ventes en Hollande et en Belgique pendant plusieurs semaines. Le nom du groupe fut alors intitulé « The Wiz Stars » featuring Diana Ross & Michael Jackson et la chanson avait été écrite par Luther Vandross (qui chante au tout début) et produite par Quincy Jones et Tom Bahler.

Si nous vous en parlons aujourd’hui, c’est parce que cette chanson fut à l’origine chantée par Luther Vandross pour son album intitulé Luther sorti en 1976 et titrée à l’époque Everybody Rejoice.

Cet album Luther qui n’a jamais été réédité depuis 1976 sortira en version CD pour la toute première fois et réédité en disque vinyle le 19 avril prochain chez Legacy Recordings de Sony. S’il ne contient pas la version chantée par Michael Jackson et les autres artistes du film The Wiz, cette chanson reste tout de même une pièce de l’histoire qu’il est toujours agréable à raconter et à redécouvrir.

Si cela vous intéresse vous pouvez précommander le disque vinyle chez Amazon.fr.

S’il n’est pas encore possible de précommander la version CD, cela devrait arriver bientôt puisqu’elle est bien référencée chez Amazon.fr.

Si le 1er avril 2016 nous vous faisions une blague en affirmant que Michael Jackson avait enregistré une version de la danse des canards, nous étions loin d’imaginer qu’un jour, des responsables de son héritage puissent signer un accord, pour qu’un canard vendu à 2990 dollars rende hommage à Michael Jackson en précisant que « Son design détaillé est un rappel physique de sa musique intemporelle et une façon d’honorer le roi de la pop. »

C’est pourtant bien ce que propose la marque TUD précisant que « Cette création unique de la marque TUD allie harmonieusement innovation et nostalgie. Fabriqué avec des détails méticuleux, il est conçu comme plus qu’un simple artefact, c’est un hommage tangible à l’influence intemporelle de Michael Jackson. »

Mesurant 60 cm de hauteur pour un poids de 3,5 Kg, ce canard en plastique ABS et PP est proposé dans un emballage cadeau collector premium (ça ne s’invente pas) et ne sera édité qu’à 777 exemplaires (quel dommage!). Il est bien officiel et contient bien la mention: Michael Jackson™ Droits de publicité et droits personnels : Triumph International, LLC. © 2024 Triumph International, LLC. Représentant des licences : International Management Group Ltd.

Dans sa jolie boite cadeau, il est accompagné d’une paire de gants blancs de la marque TUD et d’un certificat. Le canard en plastique contient une puce NFC afin de certifier son authenticité et tenez-vous bien, un chiffon est fourni pour son l’entretien. Vous pouvez voir une vidéo ici.

Vous pouvez commander ce canard en plastique ici (ou pas) et pourquoi pas choisir d’en commander une dizaine pour l’offrir à vos amis. Mais attention, si vous trouvez cela incroyable, vous n’êtes pas au bout de vos peines car nous vous réservons le meilleur pour la fin: La livraison est gratuite ! Et quelque soit le pays où vous habitez !!! Magnifique n’est-ce pas ?

Sources: TUD / MJVIBE / MJFrance.